Romurex, il me semble pourtant que le message de Lady Spencer apporte des réponses! Et la réponse... c'est qu'il n'y a pas de réponse. Ou plutôt que tou-te-s les Doms se posent éternellement cette question: "quel genre de Dom devrais-je être", et que c'est très sain.
Et aussi que la limite se définit ensemble, ça me semble très important: au début d'une relation D/s, on peut penser qu'il vaut mieux ne pas trop en parler parce qu'on risque de "déflorer" l'exploration, mais en fait ça me semble être une timidité dangereuse... Il me semble au contraire que le fait de savoir parler de ce qu'on se sent prêt-e ou non à faire (en tant que D ou que s) est une preuve de maturité, et un gage de sécurité physique et émotionnelle. Et à mon avis ça n'enlève rien du tout à l'effet de surprise: en quelque sorte la soumise fixe le cadre (jusqu'où elle est OK d'aller), et à l'intérieur de ce cadre le Dom joue avec les différents leviers, en produisant des effets tout à fait imprévisibles! Et c'est ça qui est bon... Quant à la préparation en amont, à mon humble avis il devrait s'agir plus de préparation mentale, imaginative et siprituelle que matérielle: dans quel état d'esprit j'aborde la session? quelle connexion ai-je avec ma soumise en ce moment? dans quelle état d'esprit est-elle? quelles voies je pourrais lui proposer d'explorer la prochaine fois? Comme une sorte de répétition des gammes, permettant d'aborder les moments d'improvisation de manière plus fluide. Après, c'est sûr que ça peut être rassurant d'avoir la partition écrite à l'avance... Tout ce que j'en dis, c'est avec assez peu d'expérience, donc à prendre avec toute la circonspection qu'il se doit!
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