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Derek
#34

Je pense pour commencer que tes interrogations sont totalement sensées. On aimerait avoir plus de gens s'interrogeant de la sorte. D'autres se sont posés les questions, oui clairement. J'en fais partie. Je doute souvent, hors séance, j'essaye de me remettre en question. Je parle rarement de moi en vrai. J'assène souvent des vérités générales que je pense être une réponse acceptable sur les forums, mais en vrai ça parle sûrement un peu de moi via cette manière de parler car ce n'est pas évident pour moi de dire Je et de tomber dans l'indiscrétion de ces choses.

Pour la limite du Dom et le fait de savoir. Je crois qu'il y a toujours une part d'inconnu. Je suis le gars qui couvre un max d'angle mais je suis toujours surpris (agréablement) que ça ne se déroule pas comme je l'avais prévu. Donc l'idée c'est de devenir expert sur la sécurité, sur les grandes lignes. Après ça, la forme que ça prend ne dépend que de toi. Le mot de sécurité par exemple. J'en est un. Il ne résonne quasiment jamais.

Ce que tu appelles l'acceptable est ce qui a été récolté comme indice via ta partenaire. Yeux, mots, fiche des limites. Et après il faut juste connaître la valeur réelle d'une pratique par rapport à l'ensemble de la population pour voir les degrés et voir les grandes tendances de ta soumise. Donc doit-il prévenir avant que ça arrive. Oui, un petit peu je dirais. Tu fixes un cadre, il doit être connu. Tu dois connaître les grandes lignes de ce qui peut arriver en fonction du chemin initial que tu proposes. Mais le proposerais-tu si tu sais que ta soumise n'est pas prête ? Après beaucoup font complètement sans fiche de limites. Ou même tu peux en faire et avoir cette notion d'inconnu. Dis-toi qu'il y a le mot de sécurité et qu'il est là pour ça.

Les rares fois où j'ai un doute, je commence par y aller doucement et l'observer. Je peux aussi renoncer dès le départ si je doute trop car cela veut peut-être dire que mon instinct me met en garde que cela dépasserait sa capacité d'adaptation. Et encore une fois la thématique. Si la fille déteste l'humiliation, dès le départ tout un tas de choses sont prohibés en thématique. J'ai eu une fois le crachat la bouche. J'hésitais car elle aimait que du fluide aille dans cet orifice mais n'aimait pas l'humiliation. Donc step by step, je lui demande d'ouvrir la bouche et lui annonce un petit jeu qui me permet de check. Et je la sentais très excitée. J'ai de suite compris. Du coup, parfois des thématiques borderlines sont acceptées malgré tout. MAIS j'y suis allé tranquille, pour tester l'idée. Sans fiche des limites, il faut bien connaître sa partenaire si on veut jouer l'originalité et, bien être progressif. Dans l'event qui va être produit, mais aussi de séance en séance. La première séance n'a rien à voir avec la vingtième, ou la soumise ferait tout pour toi, est débridée sur ses limites maximales, et te connais par coeur. Enfin, je pense que dans cas précis, si d'aventure une soumise utilisais pas mal le mot de sécurité, ça serait pas si grave. Sans fiche des limites ça me paraît acceptable dans les premières séances. Si elle adopte cette idée d'inconnu, vous devez, vous deux en accepter l'augure ?

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