LaLouve
#0

 

Je constate une variation dans mes orgasmes. Dans leur localisation, c'est-à-dire probablement en différents endroits du clitoris. Et dans leur intensité: parfois presque douloureux et localisés (comme un jet d'eau qui coulerais sous pression), parfois comme une onde qui se diffuse. Parfois très difficile à "aller chercher", parfois à fleur.

Mais je me sens démunie:

  • Comment les décrire ? Comment l'expliquer ?

  • Se produit-il quelque chose dans le corps d'un point de vue (bio-)électrique ? Energétique ?

  • Pourquoi, qu'est-ce qui influe sur les variations de leur localisation et son intensité ? Peut-on établir des corrélations précises au niveau émotionnel ? Car bien sûr l'état d'excitation explique les variations, mais au-delà de ça, je pense qu'il y a un rapport direct avec l'état émotionnel/énergétique, et que c'est un régulateur de ces états...mais tout cela reste très flou...

    Tentative de théorie ( à défaut d'infos scientifiques): les émotions non-exprimées s'impriment dans le corps (comme disait mon psy: "tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime"). Le désir, selon sa qualité, son intensité, irait "chercher" ces tensions, et l'orgasme les évacuerait...

- Qu'est-ce qui fait qu'un orgasme se déclenche ? Et pourquoi certains aboutissent à une éjaculation et d'autres pas ?

Ces questions font-elles échos en vous ? Avez-vous une expérience, des avis, des infos à ce sujet ? 

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Munartis
#1
Bonjour Lou, En fait, il y a quelques infos scientifiques sur le sujet, même si elles ne sont pas légion - et il est assez impressionnant de voir à quel point le monde scientifique, dominé (!) par des hommes, a mis du temps à s'intéresser à l'orgasme féminin, voire à lui reconnaître une existence. Il y a quelques bouquins qui pourraient apporter des éléments de réponse à vos question, et qui confirment notamment l'aspect indicible de l'expérience de l'orgasme, que ce soit pour un homme ou pour une femme: - Jouir, de Sarah Barmak : https://www.senscritique.com/livre/jouir/40180397  - Jouissance Club, de Jüne Plã : https://www.hachette.fr/livre/jouissance-club-9782501144209 N'ayant ni vagin, ni clitoris, ni glande para-urétrale, je ne me prononcerai pas sur la plupart des aspects que vous soulevez! Mais je peux confirmer que "même en tant qu'homme"(*), un orgasme ne ressemble pas tant que ça à un autre (surtout: orgasme seul ou avec une partenaire, impliquant ou non la prostate, etc.), et qu'en effet la dimension psychologique est d'une importance capitale. D'où aussi les situations D/s, qui sont capables de démultiplier (mais éventuellement aussi d'amoindrir?) les sentations ressenties, car c'est de cela qu'il s'agit avant tout. Personnellement, je trouve justement que la sexualité est belle, et intéressante, pour cette raison-là: il s'agit d'un endroit privilégié et mystérieux de rencontre du corps et de l'esprit, voire d'autre chose encore!     (*) : d'après Tirésias, devin mythique de l'antiquité grecque qui aurait été transformé en femme puis retour au genre masculin, "si le plaisir de l'acte sexuel était divisé en dix parts, la femme en prendrait neuf alors que l'homme n'en prendrait qu'une"...
Dernière modification le 24/11/2022 21:33:49 par Munartis.
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Munartis
#2
Argh, je n'arrive pas à mettre en forme mon message, ça me saccage tous les retours à la ligne quand je clique sur "envoyer"! Désolé pour le confort de lecture...
Dernière modification le 24/11/2022 21:35:32 par Munartis.
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LaLouve
#3
Bonjour Munartis, Merci pour cette réponse... qui a d'autant plus de valeur à mes yeux que cette question m'habite depuis de nombreuses années et que c'est la première fois que je la pose d'une manière un peu publique... et ça fait du bien :).
J'ai déjà une petite biblio sur le sujet :), dont le livre de Jüne Plã : drôle et pédagogique, et enfin une nouvelle réelle pierre à mon édifice sur les localisations du plaisir (post suivant). Tout ce que j'avais pu lire pendant longtemps sur l'orgasme se limitant à une bête observation des différentes phases: excitation-plateau-orgasme-résolution...adjugé-vendu :grimacing:
Je note "Jouir" de Sarah Barmak :). Et le témoignage, mythique au sens propre...donc limité en terme de valeur informative ;) !, de Tirésias...
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LaLouve
#4
La page en question de «Jouissance club»...
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LaLouve
#5
Et il y a le travail de Wilhelm Reich (qui a correspondu avec Freud) qui semble fort intéressant, -à l'origine paraît-il de la révolution sexuelle de mai 68 ...?- qui défendait visiblement l'orgasme comme vecteur de résilience: je mets pièce-jointe un extrait de son livre "Les fonctions de l'orgasme"...je n'ai lu que quelques extraits, car il n'est pas d'une lecture facile... Bizarrement, on ne trouve plus ce livre que d'occasion, on ne parle que très peu de Reich, qui a d'ailleurs mal fini sa vie, ses recherches (qui dépassaient le cadre seul de l'orgasme) dérangeaient (parenthèse: si vous aimez Kate Bush, la chanson Cloudbusting évoque Reich, ses travaux, son fils)... https://www.youtube.com/watch?v=pllRW9wETzw
 
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Munartis
#6
Oui, je crois que le livre de Sarah Barmak tente de répondre à pas mal de vos questions... Bravo au passage d'avoir osé les poser! :-)
De là à voir dans l'orgasme un "évacuateur" des tensions liées aux émotions non exprimées, je ne sais pas... J'aime bien envisager l'orgasme comme quelque chose de gratuit, et ne pas lui faire porter la charge d'une telle responsabilité... Un peu de la même manière qu'on en vient à considérer le clitoris comme un organe "qui ne sert à rien" d'un point de vue évolutif, et donc à ne pas spécialement lui chercher d'utilité, autre que celle de procurer du plaisir. Et si on lâchait la grappe à la sexualité? Je veux bien que ça apporte du bien-être et tout ça, mais juste comme effet secondaire, pas comme but à atteindre, à mon avis.
J'écris ça, et en même temps en tant qu'homme j'utilise fréquemment la sexualité autonome comme un moyen de gérer et d'ajuster mon énergie, mon stress, etc.
Et le lien (!) avec le BDSM dans tout ça? Le lâcher-prise, sans doute, qui doit pouvoir conduire à des orgasmes d'une qualité différente. L'impact du psychologique sur le corporel...
Là je pense qu'il y a pas mal de différences entre hommes et femmes. En ce qui me concerne, l'érection peut être influencée en bon ou en moins bon par les situations D/s, sans que j'arrive bien à comprendre pourquoi... Enfin si, un peu quand même: le couple excitation/peur, qui nécessite un dosage très subtil pour produire un mélange explosif, et peut aussi bien générer des effets décevants s'il n'est pas géré de manière adéquate! Sachant qu'évidemment, la formulation exacte dépend de chacun, et n'est probablement pas la même tous les jours... Je pense qu'on pourrait ouvrir un sujet à part entière: BDSM et érection!
 
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LaLouve
#7
Ben oui, mais moi j'aime bien TOUT ramener aux émotions :grin:...
Peut-être parce que ma sexulaité y est particulièrement liée...
Et ben voilà, un prochain sujet de discussion :grinning:
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LaLouve
#8
Prochain sujet de discussion: bdsm et érection, voulais-je dire...
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Pierre Louis
#9
Ha .
Bein je suis un mec. Alors ça reste un mystère pour moi.
Parce que j'ai le sentiment quand même que pour les mecs, c'est relativement linéaire.
Ca fait un bout de temps que j'ai cessé d'utiliser ma bite au profits des doigts et de la langue pour amener une fille "ailleurs".
Et ce fut une découverte.
Parce que l'acte est guidé par l'autre. Plus par mes pulsions. Je suis ou j'impulse des rythmes ... et puis soyons francs. Ca dure quand même beaucoup plus longtemps.
Et, oui. C'est à chaque fois different.
En cela, vous n'êtes sans doute pas hors norme. Pourquoi chercher à l'expliquer ?
Perso. C'est que du bonheur. Et ... Une sorte de privilège aussi.
Guide et suiveur dans un acte qui la conduit à ne plus être "Elle". Ou peur être à l' "Etre" completement justement.
Je ne sais pas
Je vous souhaite de beaux orgasmes. Chaque fois différents.
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LaLouve
#10
Merci :). De même :pray:... avec ou sans explication :wink:.
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Munartis
#11
Merci Lou pour cet extrait de Reich, ça me permet de mieux comprendre pourquoi je recherche si assidûment des orgasmes :-)
Pierre Louis, je suis bien d'accord, et c'est d'ailleurs à mon sens un des gros apports du BDSM, entre autres pratiques "déviantes": on s'en fout de quelle manière on prend du plaisir (pénétration de l'un-e par l'autre par quelque orifice que ce soit, succion ou tripotage, caresses/frustration, douleur, mais aussi "simple" mise en situation psychologique, etc.), tant qu'il y a du lien, du jeu, du désir.
Ce que j'écrivais sur les érections n'est donc pas à comprendre comme quelque chose qui serait nécessaire pour prendre du plaisir, et plus ça va, plus je lâche les enjeux par rapport à ça. Mais malgré tout, pour avoir un orgasme en tant qu'homme, ça aide de bander! (pour le dire un peu crûment). Certes, avoir un orgasme n'est pas une nécessité - et c'est sûr aussi qu'il peut être (au moins) aussi satisfaisant de donner un orgasme que d'en avoir un...
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Munartis
#12
Pour revenir au sujet de Lou, est-ce que c'est problématique que les orgasmes soient différents à chaque fois? Ou au contraire, comme le suggère Pierre Louis, c'est plutôt une richesse? Je comprends que ce soit intrigant et déroutant en tout cas.
En tant qu'homme, je ne dirais pas que c'est "relativement linéaire", je crois plutôt que nous sommes formés à ne pas accorder beaucoup d'attention aux nuances de nos sensations, et qu'on finit par se convaincre qu'on est monolithiques... Et le plaisir prostatique est encore un tabou d'ampleur.
Je veux bien croire malgré tout que les femmes vivent des expériences autrement plus variées!
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LaLouve
#13
Non, je me suis peut-être mal exprimé ? La variété des orgasmes que je vis n'est absolument pas problématique.. Juste un constat, une observation.
J'ai juste besoin de comprendre... ce qu'est l'orgasme, comment il fonctionne, comment je fonctione...besoin de sens, comme d'hab' en ce qui me concerne.
Pas de problème si tout le monde n'a pas besoin de ce genre de réponse.
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LaLouve
#14
Munartis, j'adhère tout à fait à vos/tes propos : « je crois plutôt que nous sommes formés à ne pas accorder beaucoup d'attention aux nuances de nos sensations»...des siècles de formatage au «pas pleurer»&co, à déconstruire, chez les hommes en particulier, mais peut-être pas que...
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Munartis
#15
OK, je comprends que tu t'interroges! Et encore une question: est-ce que les sensations sont (très) différentes lors d'un orgasme seule, ou avec un-e partenaire? Selon s'il y a pénétration ou non? Je me suis plongé dans la relecture de Extases, de JeanLouis Tripp, et j'aime beaucoup cette scène dans laquelle il a la chance de découvrir, adolescent, l'orgasme féminin avec une partenaire qui sait s'y prendre... Et tant pis si ce n'est pas son "sabre laser" qui déclenche cette tempête cosmique! https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums-extases/extases-nouvelle-edition-1-ou-lauteur-decouvre-que-le-sexe-des-filles-na-pas-la-forme-dun-x
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LaLouve
#16
En voilà une bd pédagogique ;)...une approche douce et drôle de la chose...mine de rien, dans notre époque si «moderne» (!), assez rare et précieux pour le mentionner...
Bonnes questions :)...je vais tacher d'y répondre :)...
Alors, l'orgasme est toujours meilleur, bien meilleur, avec excitation...seule, avec le porno, que j'ai utilisé, puis avec l'imaginaire, le fantasmé, qui demande plus d'effort cérébral, mais d'une, me convient mieux éthiquement, et de deux, m'en apprend plus sur moi, car je vais chercher ce qui.m'attire en puisant dans mon environnement, et en faisant tomber morale et tabous...
A deux, je l'obtiens majoritairement par moi-même, mais en faisant participer mon partenaire par les gestes, les mots, la pénétration. Car, oui, meilleur avec pénétration, plus «complet». Sinon je suppose que le vagin se contracte dans le vide, et c'est comme un coup de poing, meilleur dans un sac de frappe...
Parfois l'orgasme «coule de source» si la situation est très érotique/excitante, et c'est le top, parfois, dont les fois où j'ai laissé faire mon partenaire, il faut «aller le chercher» par les gestes et/ ou la concentration. 
Le «Traité du plaisir» de Gérard Leleu me parait une bonne référence. Mais la première lecture qui m'a initiée à la masturbation et l'orgasme c'est le rapport Hite...
Voilà...d'autres questions ;) ? Un peu perso tout ça, mais je pense que ce genre d'échange est nécessaire :)...
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Sephira_Vi
#17
Et si il s'agissait juste d'un ensemble de mécanisme de synchronisation entre le corps, l'émotion et le cerveau, le tout, depuis un endroit très précis du cerveau, créant une sorte d'épilepsie du bien être. Des amis me disent qu'il est possible de le faire juste mentalement. Je vais essayer ça dès que je les ai sous la main^^.
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Sephira_Vi
#18
Et pour la localisation il s'agit surment juste de différents canaux pour cela
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LaLouve
#19
Busarde, bon, c'est un point de vue...et une réponse :no_mouth:. Mais tout comme votre réponse, et quel que soit l'angle ou le ton, ce livre a le mérite d'exister...Je trouve que les pistes concrètes pour une exploration sexuelle tendent à se multiplier mais n'étaient pas non plus légion il y a quelques années, ou en tout cas pas si connues ou accessibles, preuve en est je pense la découverte de ma sexualité et mon plaisir et celles, à mon avis de beaucoup de femmes, presque fruit du hasard, de tâtonnements plus ou moins solitaires. Gérard Leleu aborde la sexualité d'une manière plutôt romantique ou poétique effectivement, ce qui vous a sûrement amené à le qualifier de "niais" (et vlan, prends ça dans ta face :sweat_smile:), mais ça équilibre avec l'angle porno, et pour moi vulgaire ou dégradant voire triste, de la sexualité, beaucoup plus popularisé, cet angle-là... 
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LaLouve
#20
Et puis le couple en symbiose est beaucoup plus difficile à trouver qu'un partenaire de jeu à l'écoute à qui on sait donner les bonnes indications...
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LaLouve
#21
Sephira_Vi, tout à fait, et j'attends ardemment une bonne équipe de scientifiques qui va nous expliquer tout ça...en détail :smile: ! 
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Et puis le couple en symbiose est beaucoup plus difficile à trouver qu'un partenaire de jeu à l'écoute à qui on sait donner les bonnes indications...
Partenaire à l'écoute je préfère découvrir les stimuli qui enchantent plutôt que de suivre le mode d'emploi, sauf dans un lien de soumission, bien sûr.
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LaLouve
#23
Argh, philibert, votre réponse me gratte ...car je crois que votre argument fait mouche... même si je pense que bien se connaître, c'est toujours mieux...mais effectivement, gare au "mode d'emploi"...:confused:
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Carpo
#24
Le plaisir féminin est une vaste contrée où accepter de se perdre est un sauf conduit, dans l'esprit des propos de Philibert.
Mais le plaisir masculin n'est pas en reste lui non plus, pour peu que l'on accepte de (et que l'on parvient à) ne pas le limiter à la première chose qui nous tombe sous la main et au réflexe érection - éjaculation. Il peut prendre des formes variées, pas toujours contrôlables ni anticipables. Et ce, sans même parler de ce que le lien BDSM peut y ajouter de magie.
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Bonjour,
J'avoue ne jamais avoir cherché à comprendre le pourquoi de mes orgasmes différents, de même que le pourquoi et le quand des éjaculations féminines ou de quand je deviens fontaine (ce qui n'est pas forcément lié à un orgasme). Je vis le plaisir que m'offre mon Maître simplement et comme le dit Carpo, ce n'est pas toujours contrôlable ou anticipable et il y a effectivement une sorte de "magie" liée au Lien BDSM.
Je passe et j'ai déjà passé trop de temps à me poser des questions à cause de mon hypersensibilité, j'ai décidé que maintenant j'allais essayer de vivre sans me faire de noeuds au cerveau et en écoutant mon corps. Ce n'est pas toujours simple mais c'est, pour moi, indispensable pour pouvoir totalement lâcher prise.  
Dernière modification le 04/12/2022 15:11:48 par StellaMaris de Ngu59fr.
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LaLouve
#26
Je comprends ! Ceci dit, pour ma part, il y a les moments où je les vis, et les moments où je m'interroge, qui sont bien distincts et les uns n'altèrent pas les autres. Chacun nourrit 2 intérêts différents: le lâcher-prise et le plaisir, et la curiosité intellectuelle.
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Je vous comprends mais quitte à m'interroger je préfère le faire au sujet du plaisir et des ressentis de mon Maître.
Mon plaisir est lié au Sien qui est mon but en tant que Sa soumise et mon rôle est de lâcher prise et de prendre le plaisir qu'Il m'accorde au-delà du Sien.
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Lady Spencer
#28
Ce livre là parait intéressant :
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Lady Spencer
#29
Il me semble "normal" si tant est qu'il y ait une norme dans tout cela, que nos sensations de plaisirs varient au fil des heures, des jours, des années et ....du quotidien .
C'est une évolution biologique normale, avec plus ou moins d'intensité et de complexité, mais c'est juste le temps qui nous fait vivre les émotions différemment.
Le temps et les rencontres, heureuses ou moins heureuses.

Qu'il s'agisse d'orgasmes par masturbation solo, ou à deux et plus, on ne jouira pas à chaque fois de la même façon et HEUREUSEMENT !
Sur mon échelle de "sex-jouissances", les notes varient suivant mon état d'esprit, mon état de santé, mon état émotionnel.......mon état bancaire !

C'est grâce aussi à l'apprentissage de notre anatomie, aux connaissances acquises, à la découverte de nouvelles sensations aussi : combien de femmes n'apprennent que très tardivement comment fonctionne leur corps ? Comment est formé le clitoris, qui n'est pas que ce petit-moyen-gros bouton en haut des lèvres ?
Combien de femmes pensent encore que le plaisir est divisé en deux, le coté vaginal et le coté clitoridien, sans rapport entre les deux organes ?
Combien de femmes ne se sont jamis regardées intimement dans un miroir, pour découvrir leur clitoris, et leur méat urinaire  ?
Ne se sont jamais masturbées face à un miroir et face à un partenaire ?
Rien ne devrait être interdit, sauf si cela ne procure aucune excitation bien-sûr.

Et puis, le rapport au plaisir dépend aussi de toute sa vie, la vie d'enfant, d'ado, de jeune adulte.....et de comment le sexe-plaisir est arrivé dans cette vie.
S'il fait suite à une culpabilisation dès le plus jeune âge, la jouissance aura du mal à se vivre, il faudra débloquer plein de verrous sur le temps, pas si simple à réaliser.

Je pense que nous devons nous autoriser à vivre nos émotions au jour le jour, qu'elles soient au somment des tremblements un jour, et proches du niveau de l'océan le lendemain : ce n'est pas si grave, car on sait que le sommet nous a déjà embarqués-ées très loin.

Alors oui, moi aussi, je voudrais que ce soit le big pied tout le temps, mais la vie joue autrement.

Je n'ai pas lu tous les comms, donc désolée si cela ne correspond pas vraiment au questionnement
Dernière modification le 05/12/2022 11:42:16 par Lady Spencer.
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LaLouve
#30
Mince, j'avais fait une réponse mais qui n'apparaît pas. Je réitère, donc :).
Bien sûr, mais à la lecture de ce post et d'autres avant, je souhaite préciser mon questionnement de départ car je pense que j'ai mal formulé mon premier post: Je ne considère pas la variété de mes orgasmes comme un "un problème" mais  un besoin -prégnant, certes- de nourrir une curiosité intellectuelle et scientifique. Qui n'exclut ni plaisir ni lâcher-prise en temps voulu :)...
 
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LaLouve
#31
D'ailleurs, voilà un éclairage qui me paraît fort intéressant :  "Dans le modèle neurophénoménologique présenté dans le papier, l’orgasme apparaît comme un état de conscience altérée issu de la stimulation rythmique des zones érogènes. Plus précisément, cette stimulation induit une synchronisation des ondes cérébrales. D’abord limitée à quelques réseaux neuronaux primaires, elle s’étend progressivement à l’ensemble du cerveau. On parle aussi d’entrainement neuronal. Elle concrétise en fait la mise en place d’un processus de focalisation sensorielle. Lorsqu’elle atteint une intensité telle que la conscience de soi et de son environnement est dépassée, le sujet entre dans un état de transe. C’est l’orgasme." source : https://sciencepost.fr/comment-fonctionne-lorgasme-et-pourquoi-est-il-aussi-plaisant/
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LaLouve
#32
Lady Spencer, merci pour le réf du livre "Je jouis donc je suis"... je vais de ce pas suivre ce filon ;).
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Munartis
#33
J'aime beaucoup ton article Lou, en fait surtout la publication qui se cache derrière, parce que l'article de vulgarisation commet quand même quelques imprécisions... https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5087698/ Je note que "rhythmic virtuosity [is] important for both male and female humans. Indeed, dance is often part of courtship and can function as a pre-copulatory mate selection mechanism". Et plus loin: "Music and dance may be the only things that come close to sexual interaction in their power to entrain neural rhythms and produce sensory absorption and trance. Indeed, this may be one of the primary reasons we sing and dance"   Je soupçonnais que ça faisait partie de mon plaisir de danser, mais pas à ce point-là! :stuck_out_tongue_closed_eyes::flushed: Pour simplifier, l'auteur explique que la copulation fait appel à des compétences rythmiques, lesquelles seraient révélatrices du fitness des partenaires sexuels - et donc du bien-fondé, sur le plan évolutif, de la reproduction avec ce-tte partenaire. L'orgasme serait alors un mécanisme de sélection sur la base de ces compétences, puisque seules les personnes douées de sens du rythme seraient aptes à le déclencher avec brio!   Evidemment, chez les humains c'est plus complexe qu'une simple histoire de rythme du coït: il y a aussi la capacité à prêter attention à sa-son partenaire, ce qui peut être une manière de sélectionner des compétences allant dans le sens de l'engagement, notamment pour l'élevage d'une éventuelle progéniture : "sexual interactions may test not only the sensorimotor quality of mates but also the sensitivity of their social intelligence". Par contre, tout ça vient s'opposer à la théorie que j'énonçais plus haut, et que j'aime bien, selon laquelle l'orgasme féminin n'a aucune fonction, et que du coup il n'y a pas de scrupule à en user à loisir... : "the neurophysiological underpinnings of sexual trance and orgasm suggest a mechanism so powerful that it is likely to have had a profound impact on mate choice in both sexes". Bon... Après, l'article explique que la rythmicité des mouvements génitaux est susceptible d'induire une synchronisation des réseaux de neurones, laquelle exacerberait la puissance du signal. Il y est également question de choses intéressantes sur l'attention portée aux sensations, qui est supposée produire une expérience plus intense... même si "it is also possible that more diffusely focused attention may produce maximal pleasure in some individuals. This may vary not only between people but also within the same person depending on the nature of the sexual activity". Autrement dit, à chacun-e de trouver le degré de concentration/lâcher prise qui lui provoque tel ou tel orgasme, et de laisser le renforcement positif faire le reste (établir des "autoroutes du plaisir" dans le cerveau). Je n'ai pas encore lu la fin de l'article, il a l'air d'y être question de manière plus précise des similitudes entre les états de transe et les orgasmes. En tout cas, plutôt intéressant de laisser le mental s'emparer un peu de ce sujet, même si sur le moment il faudra bien qu'il laisse la place à la vibration rythmique des corps! Encore que... "orgasm is [even] sometimes achieved (...)  through thought alone"...
Dernière modification le 13/12/2022 23:41:41 par Munartis.
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Munartis
#34
Grrr... Je comprends pas pourquoi, toute la mise en forme de mes contributions est saccagée au moment où je poste! Du coup c'est plutôt indigeste à lire, désolé...
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Lady Spencer
#35
Indigeste, indigeste ......Encore faut-il l'avaler, le pavé !  rire

Il arrive qu'avec des copiés-collés, ce genre de problème arrive : faites une copie de votre texte et tentez de nouveaux espaces d'1 ou de 2 lignes.
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LaLouve
#36
Merci pour ton retour, Munartis :)... Contente qu'il ait eu un écho chez le danseur en toi.
Mon anglais défaillant m'handicape un peu, mais tu as traduit...
 
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LaLouve
#37
Etat de transe et orgasme...je m'intéresse aux deux :).
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#38
Une conférence intéressante sur le clitoris :
https://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3332
 
 
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Linsoumise
#39
J'adore les livres écrit par les hommes sur le plaisir féminin....  comme si ... bref.  perso : je suis asexuelle.
Mais pratiquante de sexe. Mes orgasmes vont du classique qui explose peu jusqu'à ce que je peux presque appeler la KUNDALINI d'une intensité physique mais spirituelle surtout, dans un état d'Amour intense puissant et si pure ...  mes orgasmes sont donc peu en lien avec une excitation sexuelle cérébrale par définition (je ne suis jamais ou si peu excitée).
Ils sont donc liés uniquement à la "mise en route" physique de l'excitation génitale (donc excitation uniquement "physique" du clito, vive mon wand même si "à la main ça fonctionne aussi") et à mon état psychologique (préoccupée ou pas). 
  la variation est effectivement liée à mon état émotionnelle et à ma capacité de me fondre dans ce qui se passe physiquement en moi. 
  Mes orgasmes type kundalini (les plus forts) sont avec mon Dom et un Wand et sans sexualité de pénétration: massages, mots doux, amour, bienveillance, regard. Surtout pas de sexe pénétrant, ou de désir de mon Dom. Si c'est le cas, son plaisir passe avant et au mieux j'ai un orgasme "classique". Mais qui n'a rien à voir avec celui qui se rapproche de la KUNDALINI (état d'Amour total, de béatitude, de joie,  d'ouverture entière de mon être à ce sentiment amoureux, je pleure littéralement de joie avant pendant et après). Ça ne pourrait pas être tous les jours tellement c'est puissant. Ça me vide complètement. C'est un état de bonheur intense. 
  quant à la fontaine : idem rien à voir avec l'orgasme ou l'excitation puisque c'est complètement mécanique ! Mais que oui ça peut "sortir" au même moment pourvu que ce soit activé (via le clito ou via la pénétration dans le bon angle !) 
  Bref, la complexité de chacune rend toute théorie bien illusoire ^^ 
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#
#40
J'ai lu les différents avis sur la question  et je dirai  le mien, peut être en digressant votre post, @Lou...
En fait, je pense que le plaisir procuré par l'orgasme est une récompense que nous offre la Vie, pour nous inciter à recommencer...
Initialement, avant que l'Homme ne s'éloigne dans soon évolution subversive, l'acte sexuel était fait animalement pour se reproduire.
Nos cerveaux étant invariablement envahis par notre conscientisation et le besoin de savoir le pourquoi du comment, Madame Nature a introduit
en nous ce petit cadeau afin que l'on remette ça... encore et encore... Nous avons de notre côté, dissocier le plaisir orgasmique de la reproduction première, 
mais le but premier était bien celui -là^^
Finalement , je vais reprendre une de vos phrases, @Lou : " j'aime bien TOUT ramener aux émotions ",
et me dit qu'après tout, c'est peut être nos émotions qui nous ramènent à TOUT...
Que serions nous sans nos ressentis? Nos vies sont une alternance permanente de sensations agréables ou non...
Et je pene que chacun fait comme il peut pour traverser TOUT ça...
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Tindalos
#41
J'ai consulté quelques diagrammes et lu quelques articles pour savoir un peu comment toute la machine s'articulait.
Étant d'un esprit scientifique, analytique, j'ai eu une démarche assez expérimentale pour découvrir les milles et uns mystères de la choupinette magique.
Après, je ne me taperais certainement pas un bouquin sur le sujet, mais je trouve intéressant en tant qu'homme qu'un autre homme puisse nous expliquer le fonctionnement du plaisir féminin. Si tant est qu'il soit compétent en la matière, bien évidemment, mais notre approche de mecs assez binaire du plaisir (moi bander/moi jouir) peut demander une adaptation...
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LaLouve
#42
Je suis curieuse de ce que disaient ces diagrammes et articles :)...
Je suppose que la recherche scientifique sur le sujet n'est pas le seul apanage des hommes...mais je n'ai pas vérifié (quoique, déjà le fameux Rapport Hite, de la sexologue Shere Hite..).
Les hommes seraient seulement et basiquement binaire ? N'est-ce pas un cliché à dépasser ? En tout cas parfois ou pour certains ? Et si oui, ce que je ne crois pas, n'est-ce pas dommage de continuer à le véhiculer ?
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LaLouve
#43
Ce que je crois, voulais-je dire :grin::smirk:
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Laidy Sienne
#44
Bonjour à toutes et tous
Personnellement, j'aime à "laisser la main à mon corps", et être surprise par le résultat.

Des fois, les tensions s'évacuent et mon esprit s'éclaircit. D'autres fois, je pleure, pendant ou après. Ou des fois, je suis strictement essorée, surtout quand mon partenaire use et abuse du plaisir qu'il me donne, et qu'il voit que je prends.
Et c'est ça qui est magique pour moi, cette variation, ces surprises.
Après avoir tenté de contrôler, de comprendre tout cela pendant des années, je me surprends à lâcher l'affaire, et le résultat est super agréable.
Par contre, en solitaire, ce n'est pas le même plaisir car je ne peux pas totalement lâcher prise, mes mains sont occupées :-)

Je trouve qu'il est judicieux de bien connaître son corps, et de ne pas hésiter à guider la main ou la bouche de son/sa partenaire. Il/Elle appréciera d'autant plus, et moi donc !

Je relaie une vidéo de Valérie Duchaillut autour de la femme fontaine, autre temple mystérieux féminin.
Bonne écoute.
https://vimeo.com/466547262
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LaLouve
#45
Merci Laidy Sienne :). Je me met la vidéo pour plus tard à tête reposée (justement :)).
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#46
Bonjour Lou et bonjour à tous ! Et que de beaux témoignages ! Je m'interroge en ce moment sur ce thème suite à NOTRE rencontre avec Ma douce Domina ; adepte du facesitting (et donner plaisir anal mais c'est un autre sujet, plaisir et orgasmes), je me dois d'approndir mes humbles expériences sur le sujet. Sans rentrer dans les modes d'emploi qui pourtant certains, comme la progressivité dans l"excitation" des innombrables terminaisons nerveuses,  bien sur l'osmose qui déclenche l'interrupteur du désir (bio-chimie du cerveau), il y a un facteur (pas celui en vélo, rien à voir) qu'on ne peut expliquer ; l'émotion ! j'ai longtemps cherché à intellectualiser mes émotions pour me comprendre quand ma géniale psy m'a dit : mais Eric, personne ne peut expliquer les émotions, vous ne pouvez que les accepter !!! Révélations ! Bah vi, quel con ! l'émotion est comme un réflexe du moment, comme l'empathie. Ce facteur étant un inconnu, peut être explique t'il les sensations différentes de orgasmes féminins et masculins sans pouvoir y attribuer une explication pour autant. Bien que ceux ci soient totalement différent (à la base) mais se rapprochent à force d'expérience, de connaissance de soi et de l'autre, de curiosité, de lecture et avant tout de communication entre les deux êtres. Bon exercices de Français d'ailleurs et besoin d'aller chercher au fond de nous pour mettre les bons mots sur ces différents ressentis. Côté physiologique, bien sur les clitoris est vaste et déjà complexe, il est en plus relié à tous les organes du bas ventre nerveusement et eux meme tous lié entre eux, du clitoris,a l'uretre, au canal urethral, au vagin, point G, des glandes de Skene et de bartholin, jusqu'a l'anus et le rectum...Bref, si vaste au niveau connection que ça explique peut être nos différents orgasmes ! Bon, l'important, peu importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse :) Mais interessant pour soi et pour l'autre de développer nos humbles connaissances sur le plaisir et plus généralement nos bien-êtres :)
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LaLouve
#47
Merci Eric pour ta contribution à cette réflexion :). J'attends (de trouver) les travaux des scientifiques qui vont expliquer par quels mécanismes vont "se loger" les émotions dans le corps, et en quoi cela impacte-t-il, détermine-t-il la qualité, le type d'orgasme. Au sujet des émotions, paraît-il qu'une émotion peut aller modifier notre ADN et ainsi se transmettre sur la génération suivante...donc mille fois oui à l'ivresse, mais je veux bien étudier aussi le flacon ;) !!
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#48
La curiosité n'est pas un vilain défaut :)
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LaLouve
#49
"Curiosité vient de cura, qui veut dire la cure, comme dans cure ou curatif. Donc le curieux est celui, ou celle, qui prend soin" :).  
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Sijet interessant, Lou
Voici un artcile que j'avais lu il y a quelques temps qui parle de l'orgasme  féminin :
https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2006/revue-medicale-suisse-58/le -cerveau-au-caeur-du-plaisir-feminin dont la conclusion est : "Les récentes avancées en neuroscience suggèrent que l’orgasme n’est pas seulement un réflexe, mais aussi la résultante de toute une alchimie neurofonctionnelle. L’ensemble de ces résultats tend donc à déplacer le centre de l’orgasme féminin du clitoris et du vagin vers le cerveau comme coordinateur du plaisir et du désir."
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SadoMan
#51
Bonjour,  alors en ce qui concerne les femmes je ne suis pas experts bien que je me débrouille :) mais je vais parler de moi. Car tout comme vous cela m'a parfois paru étrange. et votre article récent de neuroscience me parle car effectivement en fonction de la partenaire, de la disponibilité et de ce que je ressens sur le moment mes orgasmes n'ont rien avoir. tout comme pour vous ils peuvent être avec ou sans ejaculation et l'ejaculation n'induit pas forcément orgasme. 
je pense que j'ai effectivement besoin une alchimie et d'une dynamique relationnelle, je dirais même qu'une grand partie de mon plaisir et de l'ordre de la sapiosexualité et également liée à l'attitude de ma partenaire. Les émotions ainsi que l'affection sont une grande source de plaisir. Je ne pense pas que la réponse purement médicale ou anatomique me corresponde.  je pense que j'intellectualise mon plaisir en me focalisant sur certains points de détails qui peuvent me rendre complètement dingue comme complètement de marbre. la célèbre phrase de BOF un trou c'est un trou n'a aucun sens pour moi 🤷‍♂️
ce que je sais de source uniquement personnelle c'est que j'ai appris à me comprendre et analyser ce qui me plaisait et cela oriente énorment les choix relationnels. Pour ce qui est de la variation des plaisirs pour moi elle est donc beaucoup psychologique mais cette psychologie est guidé en grande partie par ma partenaire. 
  c'est sans doute pour cela que je laisse de la liberté dans ma relation avec ma partenaire,  qu'elle puisse être elle même mais sous mon œil. 
une personnalité trop effacée, sans discussion, esclave h24, ne m'apporte aucun intérêt orgasmique. 
  voilà donc si ça peut aider 
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