Douter, avoir l'impression de ne pas en faire assez, voire d'être nulle, c'est quelque chose que je connais bien... Quelques similitudes avec votre contexte familial, sur lesquelles je préfère ne pas m'étendre ici, des journées bien chargées, un énorme manque de confiance en moi. Au début de ma relation de soumission, je me mettais une pression énorme toute seule, je mettais la barre très très haut (bien trop haut), et cela m'épuisait et me décourageait. J'étais souvent en colère contre moi-même et très anxieuse, avec l'impression d'avoir eu la chance de rencontrer un Maître dont les qualités dépassent de très loin mes espérances et de ne vraiment pas être à la hauteur du cadeau que le destin m'a fait.Je ne dis pas que j'ai tout résolu, loin de là, mais dans mon cas personnel c'est essentiellement grâce aux discussions avec mon Maître que j'ai pu me sentir mieux. A l'impossible nul n'est tenu, me dit mon Maître. Il m'a aussi fait réaliser que pour lui, ce qui importe ce ne sont pas mes "performances", mais la bonne volonté dont je fais preuve dans le contexte qui est le mien.Ce que j'ai constaté aussi c'est que souvent la fatigue, surtout après une journée trop chargée et une multitude de préoccupations à l'esprit, fait totalement perdre la notion de l'importance relative des choses. Essayer de se donner quelques minutes où on s'interdit de penser aux soucis du moment et où on se force à revenir à l'essentiel peut aider. Évidemment c'est toujours plus facile à dire qu'à faire...
Soyez la première personne à aimer.