Le problème c'est que, comme beaucoup, vous mettez la charrue avant les bœufs.
Le fantasme de viol fait partie de mes pratiques, c'est quelque chose que j'ai eu l'occasion d'expérimenter avec plusieurs partenaires.
Mais avant de parler de fantasmes, il faut bien aborder le sujet de la connexion, de la confiance mutuelle. Parce que, pour la personne soumise, se mettre dans une situation qui, pour qu'elle soit réaliste, doit se rapprocher au maximum d'un danger potentiel, demande d'être sûre que le partenaire a bien compris et intégré les limites et est en capacité de les respecter.
De même, la personne dominante se doit d'être en confiance, de s'assurer que les fantasmes soient en adéquation avec les envies réelles, parce qu'il ne s'agirait pas de se retrouver avec, au mieux, une partenaire traumatisée, et, au pire, une plainte (réelle, cette fois-ci) pour viol.
Alors ce n'est pas trois likes sur une question qui vont vous manifester l'intérêt pour la pratique. Et j'ai même envie de dire, que, si vous vous retrouvez avec une personne prête à se lancer sans plus d'interaction, vous avez plutôt intérêt à prendre vos jambes à votre cou. Vous pouvez risquer gros en vous lançant dans cette pratique avec une personne manquant de stabilité.
Renseignez-vous sur le cadre CNC (Consented Non-Consent, "Non-Consentement Consenti") qui recouvre ces pratiques (bien sûr, tout le monde peut jouer au vilain cambrioleur surprenant la gentille ménagère, mais c'est une mise en scène). Le viol simulé, celui qui laisse la "victime" en pleurs, demande de garder d'autant plus le contrôle qu'on se rapproche de la limite.
Enfin, ne négligez l'intention derrière vos actions (pour les deux participants), pourquoi vous êtes attiré par cette pratique (et non pas un simple "ça me fait bander"), c'est ce qui vous permet de structurer vos envies, et donc d'être capable de naviguer dans cette boucle relationnelle très différente.