Une relation BDSM relève d'une alchimie bien particulière, qui mêle des ingrédients plus ou moins mystérieux. Mais dans ce cocktail humain, il peut arriver qu'on y mélange d'autres produits plus chimiques, issus du monde médical ou para-médical, ou plus proche de celui des psychotropes plus ou moins légaux.
Je suis sûrement loin d'imaginer l'étendue de la palette des possibles. J'imagine que cela peut consister à quelques simples verres d'alcool pour "détendre" l'atmosphère, des choses à fumer légales ou non, du poppers pour s'envoler quelques instants, des médicaments porteurs de promesses de prouesses sexuelles extra-naturelles, de composés chimiques désinhibiteurs aux noms plus ou moins obscurs, etc.
Je suis par nature plutôt enclin à ne pas m'approcher de ce qui serait susceptible de mettre ma conscience à une distance non naturelle du vécu, et plus encore en BDSM où le ressenti fort et conscient du moment me paraît primordial pour mon investissement sincère et complet (un soumis qui ne boit que de l'eau ou du coca, bonjour l'ambiance mais nous assumons !). Cela n'empêche pas d'avoir certaines discussions avec ma Maîtresse sur ces sujets.
Que pensez-vous de l'utilisation de tels adjuvants chimiques dans le cadre d'une relation BDSM ?
Avez-vous quelques expériences ou anecdotes sur ce point qui me parait peu évoqué, autrement que pour dire qu'une personne dominante doit rester en capacité de vigilance lors de certaines opérations délicates ?
Thèmes:
drogue, médicament
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