Lundi matin, un we chargé de questionnements sur plein de trucs, et une question existentielle qui prédomine en moi : pourquoi le point G est-il plus recherché sur le point P ?
Ahhh, ça vous secoue aussi les neurones, hein ?
Petit rappel : chez les femmes, le point G = point de Gräfenberg (sexologue allemand mort en 1957), médecin étudiant toutes formes de sexualité humaine tant en Allemagne qu'aux Etats Unis où il s'exila lors de la seconde guerre mondiale. (vie plutôt fabuleuse pour ce médecin, chercheur, faisant face à toutes les critiques d'abord en Allemagne des années 30 et 40 où la contraception était strictement interdite, puis aux critiques américaines d'un pays pudibond où le conservatisme et la religion n'ont cessé de renverser les études sur la sexologie.
Gräfenberg s'est de plus, intéressé de très près au sado-masochisme (une qualité indéniable ! :smiling_imp:)
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiw_NHjm9r5AhUQ5hoKHULUCCkQFnoECAkQAQ&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FErnst_Gr%25C3%25A4fenberg&usg=AOvVaw2ZI-NsDjrWLtWafiz-K9H1
Point P : zone érogène voisine de la prostate masculine.
Le point G est-il plus recherché que le point P ?
Nombreux sont les hommes, bdsm ou vanille, à s'intéresser au plaisir sexuel de leur femme depuis longtemps, mais depuis la connaissance récente de l'orgasme féminin avec le clitoris et ce fameux point G, ils cherchent à provoquer ce plaisir là avec plus de ferveur encore.
Grand bien nous fasse, Mesdames ! Et grand bien pour le couple !
En BDSM, même recherche puisque les hommes dominateurs sexualisent leur domination dans 99% des cas (chiffre que j'invente mais qui doit bien se rapprocher de la réalité, non ? )
Mais de l'autre coté du miroir, chez les hommes, comment leur offrir cet orgasme prostatique ?
Les hommes soumis que les Dominae visitent intimement, pas de soucis : ça fonctionne ou pas, mais les caresses rectales et anales sont souvent au programme.
Idem chez les gays où les pénétrations anales sont source de plaisir habituel.
Chez les hommes dominateurs en revanche, ça semble plus compliqué : en discussion avec certains, il ressort un malaise et une réticence .
Outre la phrase basique mais qui existe toujours : "je ne suis pas homo, bordel !" , il existe de véritables aversions pour le contact anal chez de nombreux hommes, et ça se respecte.
Mais, n'est-ce pas du à la "difficulté" d'un laisser-aller chez un dominant qui demanderait à sa soumise, de lui procurer ce plaisir là ?
Auriez-vous Messieurs les doms, l'impression de perdre votre puissance, votre autorité, en vous laissant pénétrer par un doigt, ou par un gode ?
Aucune ironie de ma part, c'est une vraie question.
Vous vous privez (pour certains) d'un réel plaisir alors qu'en position dominante, nous devrions pouvoir TOUT exiger de l'autre sans rougir ou en être gêné.
Le pont P fait-il partie des sens interdits pour vous ?
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