ÉviDanse
#0
Madame pourquoi ?
C'est un des (adorables) surnoms que me donne mon Ayant droit. Et c'est elle qui m'habite depuis mon réveil.
Pourquoi mais pourquoi bon sang j'y retourne ?
Je veux dire, recevoir la fessée pour avoir été en retard ne devrait pas me donner envie de crier "NON" quand ça s'arrête.
Ou de tendre mon cul qui veut en recevoir encore plus.
Je ne me considère pas comme maso physique, mais plutôt sexuelle et cérébrale. (Enfin si le sens est le même que celui que je donne à ces mots).
Mais la question n'est pas là.
Pourquoi, alors que j'ai mal et que je me demande si je ne vais pas finir par pleurer, pourquoi j'aime ces douleurs qu'il m'inflige ?
Pourquoi j'en suis même à espérer avoir mal au point que des larmes viennent ?
Pourquoi ma fente est t-elle humide quand à quatre pattes, sa ceinture ou ses mains rencontrent ma peau avec force et que mes cordes vocales laissent échapper des cris? 
Et ce mélange de peur excitation, quand je l'entend retirer sa ceinture, ou quand il me parle de cravache ou de fouet...
Quand j'y pense je trouve ça dingue !
En attendant je réfléchis et j'hésite entre le petit retard ou la lettre de motivation, juste pour voir 🤫😋
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#
#1
Je crois que c’est un des paradoxes de certains animaux et de l’humain en particulier. Dès qu’une expérience même douloureuse est suivie d’une récompense (la libération de dopamine dans le cerveau source de la sensation de plaisir) il ne peut s’empêcher de renouveler l’expérience. Désolé pour cette réponse très terre à terre. Sinon à votre place j’opterai pour le petit retard, nettement moins contraignant à réaliser que la lettre de motivation. Et tant que ça fonctionne…
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Ma soumise se pose le même genre de question , elle cherche encore la réponse et depuis un moment.
J'aime bien l'embêter avec ça d'ailleurs. Tu me dit que tu n'aime pas ceci ou cela et pourtant ton corps me dit l'inverse, regarde tu es trempé x)
J'aurai quand même tendance à dire , sans en avoir la certitude, que c'est juste le cerveau qui est foutu comme ça.
Petite bette étrange qui fait literalement exploser de rire ma soumise quand j'approche de certaine limites( en bien ou en mal ,même réaction) , en gratouillant gentillement cette barrière, j'arrive à ouvrir doucement et la cette limite douleur plaisir et encore plus fine.
Dernière modification le 08/08/2022 06:36:14 par Alastaur.
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ÉviDanse
#3
En effet le petit retard me semblait plus facile mais connaissant mon maître je pense que la lettre sera plus appréciée.
Merci pour votre retour.
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Je crois que c’est un des paradoxes de certains animaux et de l’humain en particulier. Dès qu’une expérience même douloureuse est suivie d’une récompense (la libération de dopamine dans le cerveau source de la sensation de plaisir) il ne peut s’empêcher de renouveler l’expérience. Désolé pour cette réponse très terre à terre. Sinon à votre place j’opterai pour le petit retard, nettement moins contraignant à réaliser que la lettre de motivation. Et tant que ça fonctionne…
Soyez la première personne à aimer.
ÉviDanse
#4
Il m'arrive aussi d'avoir des fous rires pendant les fessées.
Ce qui me fascine c'est le fait de savoir en amont que ça fait mal. De l'avoir expérimenté, se souvenir que ça fait mal, mais être excitée à l'idée que ça recommence.
Je vous remerci pour votre partage et votre réponse.
Ma soumise se pose le même genre de question , elle cherche encore la réponse et depuis un moment.
J'aime bien l'embêter avec ça d'ailleurs. Tu me dit que tu n'aime pas ceci ou cela et pourtant ton corps me dit l'inverse, regarde tu es trempé x)
J'aurai quand même tendance à dire , sans en avoir la certitude, que c'est juste le cerveau qui est foutu comme ça.
Petite bette étrange qui fait literalement exploser de rire ma soumise quand j'approche de certaine limites( en bien ou en mal ,même réaction) , en gratouillant gentillement cette barrière, j'arrive à ouvrir doucement et la cette limite douleur plaisir et encore plus fine.
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Bonjour Mazikeen,
Je fais un copié-collé de ce que je ressens dans ce domaine et qui a été posté sur mon mur perso en restreint à mes amis :
Quand le Lien D/s s'enrichit d'un lien SM cela est à la fois naturel et déconcertant pour la non maso que je suis.
Naturel parce que je "ressens" mon Maître, lui appartenir m'apprend progressivement à comprendre sans mots certaines de ses pensées, de ses envies et ce qu'il attend de moi. Mon Maître ne m'a jamais caché son côté sadique et quand il a su que je n'étais pas masochiste il a orienté notre relation vers d'autres progressions.
C'est moi qui lui ai dit, après avoir été certaine de mes ressentis, que j'aimerais vraiment qu'il explore ce côté chez moi. Je sentais un manque chez lui et... chez moi aussi...
Pourquoi ce manque chez moi alors que je ne suis pas maso ? Je me suis aperçue que quand mon Maître pouvait accomplir sa Domination avec sadisme il était complet, épanoui, avec une forme de tendresse particulière (et oui, j'emploie le bon mot), une attention bienveillante et un profond respect. Je me suis donc sentie en confiance et ce qu'il vivait pendant ces moments me procurait un réel plaisir.
Ma progression personnelle lente mais existante me procurait, petit à petit, également du plaisir.
Peu à peu mon Maître m'a appris à gérer cette douleur en lâchant prise, en respirant différemment et j'ai commencé à éprouver également un plaisir psychologique. Je me sentais reliée à mon Maître par ce partage de son sadisme et de mon masochisme naissant. Un nouveau Lien venait s'ajouter au Lien D/s.
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas par des mots, elles se vivent, elles se partagent et elles nous font nous re-découvrir et grandir.
Je sais intimement, dans mes tripes, dans ma tête et dans mon cœur que mon Maître est LE Maître, mon Autre, l'évidence que l'on pense inaccessible et qui vous saute aux yeux presque dès les premiers échanges.
Avec lui, ma vie est simple, j'oublie le quotidien (même si mon Maître est toujours là pour m'apporter son aide et ses éclairages si j'en ressens le besoin).
Avec lui je vis une relation saine, équilibrée et basée sur la confiance. C'est rare et précieux, j'en ai conscience.
Dernière modification le 08/08/2022 10:09:17 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Deuxième partie de ma réponse, toujours un copié-collé :
En ce qui concerne mon Maître, Il est sadique, je l’ai su tout de suite et j’ai très vite compris c’était une part de Lui. Je n’en avais pas peur mais Lui ne voulait pas l’être si cela ne le procurait aucun plaisir. Il ne me l’a pas dit avec des mots, Il a simplement choisi une autre orientation à notre relation.
Je Le sentais incomplet, même s’Il faisait tout son possible pour ne rien montrer.
J’étais donc aussi incomplète ayant perdu une part de mon Dom…
Or, j’ai besoin de savoir qu’Il est comblé, pas parce que je ferais tout ce qu’Il me demande mais parce qu’Il peut être totalement Lui, comme Lui m’accepte telle que je suis.
Je suis heureuse de Le savoir à nouveau complet et de pouvoir Lui offrir ma dévotion dans cette souffrance qu’Il m’offre avec beaucoup d’attentions. Notre complicité est renforcée, je souris, je ris même parfois.
J’ai compris l’importance de la respiration et de tout ce que me demande mon Maître lors d’une séance d’impacts, notamment la masturbation puisque je suis aussi une soumise sexuelle.
J’arrive maintenant à vraiment lâcher prise, à me donner totalement à Lui.
J’aime sentir Son plaisir, j’aime écouter Sa respiration, Sa voix et le contact de Sa main qui passe doucement aux endroits des impacts.
J’aime le regard qu’Il a après une séance.
Alors oui, je prends plaisir à Lui faire plaisir.
Mais pour moi c’est devenu un plaisir autant psychologique que physique.
Mon corps réagit aux séances, je mouille, mon sexe se dilate, mon clitoris est réactif et c’est systématique.
J’ai vécu mon premier subspace lors d’une séance qui mêlait contrainte et impacts et stimulation avec plug.
Les photos viennent de notre dernière séance.
Pièces jointes
Dernière modification le 08/08/2022 10:22:23 par StellaMaris de Ngu59fr.
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ÉviDanse
#7
C'est à la fois fabuleux et étrange d'avoir quelqu'un qui retranscrit si parfaitement mes pensées.
Je vous remercie infiniment pour ce précieux partage
Bonjour Mazikeen,
Je fais un copié-collé de ce que je ressens dans ce domaine et qui a été posté sur mon mur perso en restreint à mes amis : Quand le Lien D/s s'enrichit d'un lien SM cela est à mes amis :
Quand le Lien D/s s'enrichit d'un lien SM cela est à la fois naturel et déconcertant pour la non maso que je suis.
Naturel parce que je "ressens" mon Maître, lui appartenir m'apprend progressivement à comprendre sans mots certaines de ses pensées, de ses envies et ce qu'il attend de moi. Mon Maître ne m'a jamais caché son côté sadique et quand il a su que je n'étais pas masochiste il a orienté notre relation vers d'autres progressions.
C'est moi qui lui ai dit, après avoir été certaine de mes ressentis, que j'aimerais vraiment qu'il explore ce côté chez moi. Je sentais un manque chez lui et... chez moi aussi...
Pourquoi ce manque chez moi alors que je ne suis pas maso ? Je me suis aperçue que quand mon Maître pouvait accomplir sa Domination avec sadisme il était complet, épanoui, avec une forme de tendresse particulière (et oui, j'emploie le bon mot), une attention bienveillante et un profond respect. Je me suis donc sentie en confiance et ce qu'il vivait pendant ces moments me procurait un réel plaisir.
Ma progression personnelle lente mais existante me procurait, petit à petit, également du plaisir.
Peu à peu mon Maître m'a appris à gérer cette douleur en lâchant prise, en respirant différemment et j'ai commencé à éprouver également un plaisir psychologique. Je me sentais reliée à mon Maître par ce partage de son sadisme et de mon masochisme naissant. Un nouveau Lien venait s'ajouter au Lien D/s.
Il y a des choses qui ne s'expliquent pas par des mots, elles se vivent, elles se partagent et elles nous font nous re-découvrir et grandir.
Je sais intimement, dans mes tripes, dans ma tête et dans mon cœur que mon Maître est LE Maître, mon Autre, l'évidence que l'on pense inaccessible et qui vous saute aux yeux presque dès les premiers échanges.
Avec lui, ma vie est simple, j'oublie le quotidien (même si mon Maître est toujours là pour m'apporter son aide et ses éclairages si j'en ressens le besoin).
Avec lui je vis une relation saine, équilibrée et basée sur la confiance. C'est rare et précieux, j'en ai conscience.
Dernière modification le 08/08/2022 11:07:21 par ÉviDanse.
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Lady Spencer
#8
C'est ce qui fait que le BDSM nous passionne autant, de ne pas savoir répondre à toutes les questions !
De garder une part de magie dans nos comportements, de ne rien maitriser parfois et d'aller là où l'on ne s'attend pas à aller !
Un soumis me disait détester une certaine pratique alors que son membre était raide et brillant d'excitation : j'adorais alors cette situation paradoxale de plaisir imminent et de réflexion contraire à ce plaisir. Une perversité certaine à l'entrainer ainsi.
Si toutes nos réactions étaient facilement interprétables et analysables, où serait ce grain de folie qui nous excite tant ?
Dernière modification le 08/08/2022 16:18:41 par Lady Spencer.
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Je vous en prie Mazikeen.
C’est également étrange pour moi de savoir que vous êtes dans le même état d’esprit que le mien.
Dernière modification le 08/08/2022 13:22:02 par StellaMaris de Ngu59fr.
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ÉviDanse
#10
Je vous remercie à nouveau pour ces partages de Votre Lien.
Je vous comprends aussi sur le besoin de le servir dans la totalité de son être.
Je ne me considère pas comme masochiste physique. Lui étant sadique, j'ai beaucoup culpabilisé qu'il ne puisse se laisser être et ne puisse lâcher prise complètement avec moi.
Comme je suis aussi Madame Impatiente, je voulais aller trop vite. Il a eu le bon sens de me rappeler à chaque fois, pourquoi nous irions doucement.
Aussi, qu'il me donnerait ce dont j'avais besoin, la douceur, la tendresse et l'amour pour aller vers ce dont nous avions tous les deux envie.
Ce n'est pas facile à accepter ni à intégrer tous les jours, mais cela Nous renforce et finalement son approche me rassure.
Deuxième partie de ma réponse, toujours un copié-collé :
En ce qui concerne mon Maître, Il est sadique, je l’ai su tout de suite et j’ai très vite compris c’était une part de Lui. Je n’en avais pas peur mais Lui ne voulait pas l’être si cela ne le procurait aucun plaisir. Il ne me l’a pas dit avec des mots, Il a simplement choisi une autre orientation à notre relation.
Je Le sentais incomplet, même s’Il faisait tout son possible pour ne rien montrer.
J’étais donc aussi incomplète ayant perdu une part de mon Dom…
Or, j’ai besoin de savoir qu’Il est comblé, pas parce que je ferais tout ce qu’Il me demande mais parce qu’Il peut être totalement Lui, comme Lui m’accepte telle que je suis.
Je suis heureuse de Le savoir à nouveau complet et de pouvoir Lui offrir ma dévotion dans cette souffrance qu’Il m’offre avec beaucoup d’attentions. Notre complicité est renforcée, je souris, je ris même parfois.
J’ai compris l’importance de la respiration et de tout ce que me demande mon Maître lors d’une séance d’impacts, notamment la masturbation puisque je suis aussi une soumise sexuelle.
J’arrive maintenant à vraiment lâcher prise, à me donner totalement à Lui.
J’aime sentir Son plaisir, j’aime écouter Sa respiration, Sa voix et le contact de Sa main qui passe doucement aux endroits des impacts.
J’aime le regard qu’Il a après une séance.
Alors oui, je prends plaisir à Lui faire plaisir.
Mais pour moi c’est devenu un plaisir autant psychologique que physique.
Mon corps réagit aux séances, je mouille, mon sexe se dilate, mon clitoris est réactif et c’est systématique.
J’ai vécu mon premier subspace lors d’une séance qui mêlait contrainte et impacts et stimulation avec plug.
Les photos viennent de notre dernière séance.
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ÉviDanse
#11
Vous avez raison Lady Spencer.
J'ai une tendance à l'auto analyse que je soigne, en essayant d'accepter que tous les pourquoi n'ont pas de réponse. Et justement à me laisser être telle que mes valises m'ont faites.
Les ingrédients sont posés sur la table, je ne les ai pas choisi mais je vais essayer d'en faire ce que je peux en y rajoutant ce petit grain de folie qui m'aide à m'envoler.
C'est ce qui fait que le BDSM nous passionne autant, de ne pas savoir répondre à toutes les questions !
De garder une part de magie dans nos comportements, de ne rien maitriser parfois et d'aller là où l'on ne s'attend pas à aller !
Un soumis me disait détester une certaine pratique alors que son membre était raide et brillant d'excitation : j'adorais alors cette situation paradoxale de plaisir imminent et de réflexion contraire à ce plaisir. Une perversité certaine à l'entrainer ainsi.
Si toutes nos réactions étaient facilement interprétables et analysables, où serait ce grain de folie qui nous excite tant ?
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Nina
#12
Bonjour Mazikeen ^^
Je vous rejoins dans la congrégation de Madame Pourquoi, je prends un billet ^^.
J'ai comme vous toutes ces questions qui ruminent, parfois tonitruantes dans la tête.
Une plongée dans mon esprit tortueux et torturé ^^.
J'ai longuement échangé avec mon Maitre, car je ne comprenais pas mon attrait à la douleur, moi qui devrait la fuir dès qu'elle apparait pour ce qu'elle représente et fait ressortir. J'ai mis avec Lui des mots derrière tout cela, mon côté masochiste, car la douleur me parle, me pénètre, me fait céder, me remplit, m'habite et me libère.
Il existe nombre de douleur différente. Mais alors, la signification de ce lien avec l'excitation ?
Dans mon cheminement, j'ai du accepter ce que la douleur était, ce qu'elle représentait et ce qu'elle me permettait de cacher.
La découvrir lors de mon initiation m'a ouvert l'esprit plus que le troisième œil. La douleur est pour moi salutaire, car rempli de ce qu'elle ne sera plus. Elle est aujourd'hui souhaitée, voulue, appréciée, partagée.
Dans la douleur, j'y vois une façon de me libérer de moi même, de ne plus être "elle" pour devenir "moi". Elle me permet, par ses degrés, de le ressentir Lui, plein, entier, de le laisser pénétrer ma chair, d'instrumentaliser mon corps pour l'éveiller, lui faire découvrir intensité et désir.
Car la douleur éveille le désir, elle me rapproche d'un lieu qu'Il possède et maitrise.
La douleur me libère, car loin de me briser moi, elle brise "l'autre", celle que je ne veux plus. La douleur est une manifestation de N/notre désir, quand le baiser se transforme en morsure, quand l'étreinte devient douloureuse à force de serrer, quand on se rend compte après coup de la force et de l'intensité de ce qui est partagée.
La douleur a fini par "disparaitre", je parle plus volontiers aujourd'hui de forme d'intensité. L'expression que j'utilise parfois est que "j'ai envie d'avoir mal de Lui".
Et grand paradoxe, ce que je peux éprouver par un impact, je peux le ressentir par une caresse... Alors il y a mélange, et abandon.
Avoir envie d'avoir mal jusqu'aux larmes, je le comprend que trop bien. Je crois qu'il y a une recherche d'être, sentir, ressentir, partager, offrir... Mais plus profondément, par la douleur, il y a une ouverture vers soi, plus profond, celui que parfois on cache, celui qui n'est pas accessible.
Sans magnifier ou mettre la douleur sur un piédestal, mon masochisme répond à Son sadisme, car ils sont, ils existent, ils se répondent. Ils ont un côté nécessaire l'un pour l'autre. Son exploration est mesurée, contrôlée. Ne pouvant le faire, Il le fait pour N/nous, alors je suis en sécurité pour l'explorer.
Malgré tout, il réside toujours dans mon esprit la crainte que possiblement "je vais trop loin". Et là, Il devient mon garde fou, chercher la douleur pour de mauvaises raisons (je ne le développerais pas ici), je le comprends.
La douleur et le plaisir... L'excitation, ce moment avant de sentir la chaleur après l'impact... Mais plus encore, le plaisir, le désir, la conscience pleine et entière de mon abandon et de m'offrir à lui. C'est mon lien entre douleur et plaisir...
Pourquoi ? Car j'ai compris pour ma part que la douleur est une expression de ce qui N/nous lit, de ce besoin, pour être N/nous, complet, entier, se répondant l'un à l'autre.
Parce qu'elle existe, elle est un besoin, une envie forte, parce qu'elle est aussi une facette d'une pièce avec laquelle nous jouons. Mais elle n'est pas unique dans la palette, et fait partie intégrante de ces intensités.
Parce qu'elle est un besoin de ressentir, parce qu'elle est un besoin de donner, et de partager.
J'ai su répondre à certaines questions, car elles étaient importantes pour mon cheminement, pour avancer, me comprendre et me permettre d'explorer. Pour d'autres questions, la seule réponse que j'ai est un sourire bienveillant, car il faut aussi accepter la part de mystère où nous pousse nos envies/désirs et expériences ^^.
Et parfois, parce que tout simplement... Car je dois encore accepter de sortir de ma tête pour plonger dans mon ressenti, mais ça, c'est une autre histoire ^^.
Madame Pourquoi, je retiens ce surnom :-) ^^
Dernière modification le 15/08/2022 19:05:21 par Nina.
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#
#13
Nina, je veux juste vous remercier pour ces mots et ce témoignage qui ont une résonnance forte en moi.
C'est le genre de partage qui m'aide à mettre des mots sur mes ressentis et/ou mes questions et donc à cheminer.
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Nina
#14
Hell,
Merci pour votre retour !
Je suis heureuse si mes mots vous ont parlé.
Cela m'a fait du bien de le poser par écrit ^^.
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Nina, je veux juste vous remercier pour ces mots et ce témoignage qui ont une résonnance forte en moi.
C'est le genre de partage qui m'aide à mettre des mots sur mes ressentis et/ou mes questions et donc à cheminer.
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Azhara
#15
Mhhh...
Vous me faites effectivement penser à StellaMaris de Ngu59fr dans votre rapport au masochisme...
Selon moi, bon je ne vais pas y aller par quatre chemins bah... vous êtes maso mais peut-être que vous avez du mal à vous l'avouer / l'assumer / vous définir ainsi. (Pour quelles raison Madame pourquoi, ça... ... j'y reviens à la fin de mon commentaire :))
Je crois que bien souvent nous avons une image erronnée du masochisme physique, on y voit une forme de résistance particulière à la douleur, on l'assimile à des pratiques extrêmes, on estime qu'il faut forcément être marqué fortement, on a tous des images en tête vues ici ou ailleurs ou on se dit wohhhhh... ... ...
Or, le masochisme c'est le plaisir dans la douleur./ C'est la et le rechercher. Peu importe que ça soit intense ou pas. C'est avoir mal et sentir que ce mal fait du bien, jusquà oublier le mal justement. (ou pas d'ailleurs)
Je crois aussi que pour des personnes qui n'avaient jamais eu tendance à trouver ce plaisir dans la douleur il est possiblement compliqué de comprendre pour quelles raisons à présent elles s'orientent vers des pratiques qu'elles n'imaginaient pas avoir. (j'imagine, mais je me trompe peut-être) Et ça pour les " non-masos ", il me semble que la raison principale est LA personne qui les amène à ce masochisme.
Ainsi votre : " Pourquoi, alors que j'ai mal et que je me demande si je ne vais pas finir par pleurer, pourquoi j'aime ces douleurs qu'il m'inflige ? " relève bien qu'il y'a une part masochiste en vous. Après que celui-ci ne s'exprime que par et pour Lui, ou pas, n'ôte rien. (selon moi toujours hein)
En fait je me demande qu'entendez-vous par masochisme ? Comment le qualiferiez-vous ? Pour quelles raisons n'arrivez-vous pas à vous définir ainsi ? (ah et si vous estimez ne pas l'être, vous avez le droit hein, je suis sympa quand même comme nana !)
(Evidemment les endomorphines libérées par le malmenage physique c'est aussi une piste, mais il faut aussi avoir en tête que ce sont les mêmes substances libérées quand on fait du sport et il y'a bien des personnes sportives et d'autres pas sportives... ...)
Si mes questions sont trop intrusives, ou si mon avis tombe complètement à côté selon vous, il n'y a pas de soucis, il suffira de ne pas répondre ou me le dire. :)
Bien à vous.
Dernière modification le 18/08/2022 12:40:52 par Azhara.
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ÉviDanse
#16
Zut alors j'ai pas répondu.
Non.
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Mazikeen,
Quand vous pleurez, vous avez le maquillage qui coule?
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Alicia
#17
Je suis assez d'accord avec vous Azhara. Merci pour avoir aussi merveilleusement bien décrit tout ce que j'aurai pu dire.
Au début je me posais beaucoup de question aussi et je me désignaits d'office comme non masochiste car pour moi les masochistes aimaient souffrir et n'avaient pas besoin de relation D/s pour l'apprécier. Et dans mon esprit être masochistes, ça voulait dire vouloir aller toujours plus loin dans la douleur.
Et j'ai fini par aller chercher le mot dans le dictionnaire :(ces derniers mois je n'ai jamais autant cherché de mots dans le dictionnaire!!). Trouver du plaisir à souffrir. Pas de question de situation ou de degré juste le plaisir dans la souffrance.
Bon là, je ne pouvais pas le nier c'était tout à fait ce qui se passait j'étais masochiste avec mon maître. Quelque chose de difficile à encaisser et à accepter sur le moment. Et bien sûr, ça n'enlève pas la question du pourquoi je le suis.
Avec l'aide de mon maître j'ai juste accepté que j'étais comme ça, peu importe le pourquoi de toute façon ça ne changerait rien. L'important c'est que cela me permet de vivre plein de choses et des ressentis intenses avec mon maître. Tout en me sentant moi. Et le lien s'en resserre d'autant plus.
Même si vous avez donné beaucoup de réponses dans lesquelles je me retrouve.
De plus en plus, je fais taire les pourquoi, mon maître me contamine avec son calme et m'apaise. J'accepte juste que je suis bien là où je suis, que je me sens entière avec lui. Et dans ces cas là qu'importent les pourquoi.
Même si parfois je me demande encore ce que je suis en train de faire.
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ÉviDanse
#18
Merci Azhara,
Vous avez su ici trouver les bons mots.
"Or, le masochisme c'est le plaisir dans la douleur./ C'est la et le rechercher. Peu importe que ça soit intense ou pas. C'est avoir mal et sentir que ce mal fait du bien, jusquà oublier le mal justement. (ou pas d'ailleurs)"
En effet, vu comme ça je suis maso.
"En fait je me demande qu'entendez-vous par masochisme ? Comment le qualiferiez-vous ? Pour quelles raisons n'arrivez-vous pas à vous définir ainsi ? (ah et si vous estimez ne pas l'être, vous avez le droit hein, je suis sympa quand même comme nana !)"
À mes debuts ici, je me décrivais comme baby maso. Comme un niveau... inférieur.
Je pense que dans la vie vanille, je me voyais anormale, avec des fantasmes anormaux, extrêmes au regard de la société.
Quand je suis arrivée ici, la diversité des pratiques, l'intensité dans certaines, les corps marqués etc m'ont tellement "choqué" que je me suis dit un truc du genre:
"Ah ouais, je suis toute petite en fait. Je suis loin de tout ce monde en fait. Presque dans la norme finalement".
Je pense que j'avais un sentiment d'illégitimité.
Je pensais m'être trouvée mais je n'en n'étais plus sûre.
Et puis avec le temps, les échanges, la pratique, la verbalisation de choses enfouies, j'ai commencé à trouver ma place. J'ai découvert le masochisme sexuel, cérébral et les impacts, trop doucement à mon goût même...
Après c'est sûre que mon masochisme comme celui de beaucoup d'autres, doit se faire dans la confiance, le partage, la communication et l'amour.
Mhhh...
Vous me faites effectivement penser à StellaMaris de Ngu59fr dans votre rapport au masochisme...
Selon moi, bon je ne vais pas y aller par quatre chemins bah... vous êtes maso mais peut-être que vous avez du mal à vous l'avouer / l'assumer / vous définir ainsi. (Pour quelles raison Madame pourquoi, ça... ... j'y reviens à la fin de mon commentaire :))
Je crois que bien souvent nous avons une image erronnée du masochisme physique, on y voit une forme de résistance particulière à la douleur, on l'assimile à des pratiques extrêmes, on estime qu'il faut forcément être marqué fortement, on a tous des images en tête vues ici ou ailleurs ou on se dit wohhhhh... ... ...
Or, le masochisme c'est le plaisir dans la douleur./ C'est la et le rechercher. Peu importe que ça soit intense ou pas. C'est avoir mal et sentir que ce mal fait du bien, jusquà oublier le mal justement. (ou pas d'ailleurs)
Je crois aussi que pour des personnes qui n'avaient jamais eu tendance à trouver ce plaisir dans la douleur il est possiblement compliqué de comprendre pour quelles raisons à présent elles s'orientent vers des pratiques qu'elles n'imaginaient pas avoir. (j'imagine, mais je me trompe peut-être) Et ça pour les " non-masos ", il me semble que la raison principale est LA personne qui les amène à ce masochisme.
Ainsi votre : " Pourquoi, alors que j'ai mal et que je me demande si je ne vais pas finir par pleurer, pourquoi j'aime ces douleurs qu'il m'inflige ? " relève bien qu'il y'a une part masochiste en vous. Après que celui-ci ne s'exprime que par et pour Lui, ou pas, n'ôte rien. (selon moi toujours hein)
En fait je me demande qu'entendez-vous par masochisme ? Comment le qualiferiez-vous ? Pour quelles raisons n'arrivez-vous pas à vous définir ainsi ? (ah et si vous estimez ne pas l'être, vous avez le droit hein, je suis sympa quand même comme nana !)
(Evidemment les endomorphines libérées par le malmenage physique c'est aussi une piste, mais il faut aussi avoir en tête que ce sont les mêmes substances libérées quand on fait du sport et il y'a bien des personnes sportives et d'autres pas sportives... ...)
Si mes questions sont trop intrusives, ou si mon avis tombe complètement à côté selon vous, il n'y a pas de soucis, il suffira de ne pas répondre ou me le dire. :)
Bien à vous.
Dernière modification le 18/08/2022 21:15:08 par ÉviDanse.
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SœurClo
#19
J'aime autant être fessée (ou série d'impacts autres que la main) pour une "erreur" que pour le plaisir, j'aime cette douleur diffuse, chauffante et j'aime qu'elle m'amène, non pas au bord, mais au milieu des larmes... Dans ces moments je le déteste autant que je l'aime.... Et je suis également trempée.... Paradoxal? Je ne pense pas... En fait je ne me suis jamais posée la question....
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