Carpo
#16
Merci à vous, Alastaur, pour vos réflexions et vos questionnements.
Le terme "souminateur" désigne le cas d'une personne soumise qui au final dirigerait la relation en prenant l'ascendant sur la personne dominante, au delà de ce que l'on peut concevoir usuellement dans le cadre d'une relation respectueuse des limites de la personne soumise.
Sur le sujet de la punition facilitée par l'étourderie de la personne soumise, je vous rejoins sur le fait que la personne dominante n'a pas besoin d'excuse pour faire ce qu'elle souhaite. Mais il ne s'agit pas là d'une punition, ce qui est par nature différent, et différemment vécu.
Sur la question de la liberté, je saisis mal ce que vous souhaiteriez voir éclaircir. La soumission est en soit l'acte librement consenti d'offrir une part de ses libertés à une autre personne, charge à celle-ci d'en tirer le meilleur. Ce qu'est le meilleur est une autre histoire...
J'ai choisi de confier certaines de mes libertés à ma Maîtresse, et j'aime sentir que je réitère sans cesse ce choix dans chacune de mes actions de soumission. Je suis libre à chaque instant d'y mettre un terme, ma Maîtresse le sait, et à chaque instant je choisis de ne pas le faire. C'est un élément essentiel (pas le seul non plus) de ce qui fait l'intensité de la relation de domination et de soumission.
La perversité de la punition qui a consisté à me laisser libre quelques jours est justement de me faire sentir que ce choix n'est pas si libre que cela : évidemment il faut l'accord de ma Maîtresse, sans quoi il n'y a personne à qui offrir ma liberté, et en prime j'ai ressenti très vivement combien j'ai besoin de lui offrir ma liberté et donc que je suis en pratique incapable de choisir de ne pas lui offrir.
Je ne sais pas si ces mots vous clarifieront ma pensée, ou si au contraire ils vous perdront davantage...
Soyez la première personne à aimer.