Carpo
#0
Il y a quelques jours j'ai choisi de ne pas respecter une consigne de ma Maîtresse. Une consigne simple (une dévotion masturbatoire) qui me paraissait inappropriée à cet instant. Je n'entrerait pas dans les détails des raisons qui m'ont poussé à agir ainsi.
La sanction fut immédiate : pendant quatre jours, jusqu'à notre séance suivante, je pouvais faire ce que je voulais, sans contrainte particulière ni consigne spécifique. Ma Maîtresse sait combien cette liberté m'est difficile : sans la présence directe ou indirecte de ma Maîtresse, les actes perdent leur sens et me sont sans intérêt.
C'est justement le cœur de ma soumission que de choisir de ne plus choisir, et me retrouver ainsi est comme recevoir une porte au visage quand on pense l'avoir bien ouverte.
J'ai alors cherché :
- ce que j'aurais envie de faire et je me le suis interdit : le sentiment de profiter de la punition m'interdit ce genre de réjouissances. 
- ce que j'aurais pu faire et qui aurait déplu à ma Maîtresse : une part de moi avait envie, comme par vengeance puérile, de faire en sorte que ma Maîtresse regrette sa punition et ne me l'inflige plus. J'ai renoncé à cela aussi car cela aurait été hautement irrespectueux et blessant.
- ce qui n'avait pas d'intérêt pour moi ou m'aurait déplu et qui aurait pu plaire à ma Maîtresse. De ces choses, je n'ai pu réaliser qu'une seule : une série de flagellations.
J'ai toutefois profité de ce temps de pénitence pour réaliser des petites choses qui pouvaient faire plaisir à ma Maîtresse.
Lors de notre séance, ma Maîtresse a repris ma faute et la punition qui s'en est suivie, puis elle a annoncé ce que sera la prochaine punition si je recommence à désobéir ainsi. Une punition physique redoutable pour moi, à en juger par le seul test que nous en ayons pratiqué.
Assis à genoux face à ma Maîtresse et l'écoutant me réprimander et me menacer sans ambiguïté, j'ai senti une très grande excitation monter en moi et je me suis retrouvé en érection de manière incontrôlable. J'avais un peu honte de réagir physiquement ainsi et j'avais peur qu'elle interprète cela comme le fait que je prenne ses paroles à la légère. Il n'en était rien, au contraire.
Mais sentir l'autorité toute puissante de ma Maîtresse s'abattre sur moi est une vraie source d'excitation puissante et incontrolable. 
J'ai déjà ressenti cela dans d'autres circonstances : lorsqu'elle ajoute une nouvelle règle  à la liste de mes règles permanente, le sentiment de lui offrir une petite part de ma liberté est toujours source d'excitation, même si elle est parfois mêlée d'une certaine appréhension.
D'où les questions que je vous soumets.
Connaissez-vous vous aussi ce genre d'excitation face à une menace, même redoutable, ou à la privation d'une liberté, soit directement pour l'avoir ressenti soit indirectement pour l'avoir fait naître ?
Comment la vivez vous ou l'exploiter vous ?
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Lady Spencer
#1
L'indifférence de la personne dominatrice est une des pires punitions qui soient.
Mais là où Messaline intervient de façon plus rusée encore, c'est en te "redonnant" une partie de ta liberté, une liberté provisoire, une liberté dont elle sait que tu te serviras peu ou prou.
J'aime beaucoup cette vision punitive puisque, avant même de la mettre à profit, elle est emplie d'hésitations et de remords.
Sur l'excitation sexuelle produite, je laisse les soums commenter.
Dernière modification le 11/06/2022 13:49:15 par Lady Spencer.
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#
#2
Bonjour j’ai donné la même puntion à mon soumis il y a peu… avec en prime le fait qu’il devait me tutoyer et aussi m’appeler Lady et non Ma Lady. Il l’a aussi très mal vécu. Il n’était plus soumis et complètement désorienté. Pour aussi n’en avoir fait qu’à sa tête. J’ai voulu lui faire ressentir ce que moi j’avais ressentis, suite à sa bêtise… lors de cette punition. Je continuais à discuter avec tout au long de la journée… afin de le pousser à me demander s’il pouvait faire ceci ou cela… Ma réponse… fais comme bon te semble… Il était dévasté. Lorsqu’il m’a écrit , en m’expliquant qu’il avait compris sa punition, le pourquoi du comment. J’ai donc levée sa punition. L’important pour moi est le fait de comprendre les choses afin de ne plus les reproduire.
Dernière modification le 01/09/2023 14:07:02 par BDSM.
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Bonjour Carpo,
Je viendrai vous répondre plus tard, votre questionnement mérite une réponse claire et détaillée.
Je connais ce genre d'excitation également.
Merci d'avoir ouvert cette discussion.
Dernière modification le 11/06/2022 15:26:23 par StellaMaris de Ngu59fr.
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#
#4
Doberman
Doberman
Bonjour.j'ai vécu il y a une semaine le même genre de punition.en voulant tellement tout faire et tout bien faire pour ma Lady j ai au contraire fait n importe quoi,ce qui m arrive malheureusement parfois ayant un côté tête en l air et maladroit.donc cette punition était amplement méritée et o combien légitime.ma punition:être libre,ne plus avoir de devoirs ni aucune discipline et devoir tutoyer ma Lady en supprimant le ma si important.un moment horrible et totalement déstabilisant,j ai eu l impression d être dans une relation vanille,je ne sentais plus l emprise le contrôle et le pouvoir de ma Reine,chose primordiale pour un soumis.j ai même ressenti et craint un abandon,terrassé par la peur de perdre ma Deese,celle qui illumine ma vie.devoir tutoyer ma Lady fut je pense le plus dur pour moi,avec le sentiment de lui manquer de respect,de m adresser à une personne normale alors que ma Lady est une divinité.le fait d utiliser le tu a mis une distance,un véritable fossé entre nous,ce fut vraiment un moment horrible et intenable pour moi. Le pire c est que je m étais rendu compte de mon erreur et quand j ai pris conscience que ma Lady était en colère je me suis senti très mal.et quand j ai réalisé que cela l avait blessé alors la j étais anéanti et je m en suis voulu énormément. Cette punition,bien que cruelle,m à fait comprendre ce que ma Reine avait ressenti et j ai ressenti la même chose. Une punition tres utile puisque je redouble d efforts pour satisfaire chaque jour celle pour qui je vis,celle qui me rend heureux. Ma Lady représente tout pour moi,être sa propriété est un honneur pour moi.
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Carpo
#5
Lady Spencer, vous avez raison : l'indifférence est absolument terrible pour la personne soumise...
Dans mon cas, le cordon n'était pas coupé (pas cette fois ci : ce fut le cas une autre fois, mais sans liberté associée) et j'avais toujours mes règles permanentes pour me permettre de pratiquer ma soumission. Mais cette liberté est extrêmement déroutante...
Lady Cat et son soumis Doberman : Merci pour le partage de votre expérience récente d'une punition similaire. Je compatis sincèrement avec Doberman. La simple pensée de devoir hypothétiquement tutoyer ma Maîtresse me tord le ventre, alors je n'ose pas imaginer la crise de panique que cela créerait en moi. Dévastateur... J'espère qu'elle ne s'attardera pas sur ces lignes, d'ailleurs...
La punition reçue nous pousse en tout cas à faire encore mieux pour respecter la volonté de nos Maîtresses respectives.
StellaMaris, je suis curieux de lire votre partage d'une excitation similaire :wink:
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Carpo
#6
Au passage, je comprends tout à fait Doberman quand il parle d'être tête en l'air, caractéristique que je partage largement : il est tout à fait possible d'avoir sa Maîtresse constamment en tête (voire au corps) et oublier certaines consignes. Le résultat est parfois tout simplement hallucinant...
Mais compréhension n'est pas excuse !
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La première fois que j'ai eu une montée de plaisir était lors de ma première séance d'enfermement au début de ma relation avec mon Maître.
J'étais dans debout dans un placard exigu, les yeux bandés (bâillonnée ?, attachée ?) et mon Maître m'a dit d'une voix ferme et sans équivoque que si je bougeais ou que je faisais du bruit je serais sévèrement punie.
Je ne suis pas claustrophobe mais le fait d'être contrainte à l'immobilité totale sans notion du temps était une épreuve. Pourtant, quand mon Maître m'a fait cet avertissement, j'ai ressenti une réelle montée de plaisir couplée à la crainte de ne pas réussir à lui obéir puisque je commençais à m'ankyloser.
La deuxième fois où j'ai ressenti une très forte excitation, j'avais désobéi en prenant la mauvaise sortie d'une station de métro. La consigne était claire, je ne l'avais pas respectée (j'avais voyagé dans des conditions désagréables mais ce n'était pas une raison pour agir comme je l'avais fait), je méritais donc clairement d'être punie.
Mon Maître m'a d'abord rappelé les règles avec bienveillance puis son ton a changé. Il m'a expliqué avec une voix et un regard qui en disaient presque plus que ses mots que, pour une faute plus grave, la punition pourrait être terrible.
Il était le Maître dans tout ce que j'aime chez lui, ferme, exigeant mais juste et attentif.
Mon excitation est montée d'un coup sans que je m'y attende.
À chaque fois que mon Maître me répète les règles, que ce soit juste une piqûre de rappel, car moi aussi je suis étourdie et parfois gaffeuse, ou parce que j'ai commis une erreur, mon corps manifeste une vraie excitation.
Pourtant je déteste toujours faire des erreurs, même si je sais qu'elle sont humaines et qu'elles me permettent de progresser. Décevoir ou contrarier mon Maître est terrible pour moi.
La fermeté de mon Maître dans ces moments là peut ne pas s'exprimer avec des mots mais par un regard ou une posture. Sa Domination est autant voire plus présente dans son langage non verbal que dans ses mots.
En ce qui concerne la privation de liberté, de par le contrat moral qui nous lie, par la contrainte physique ou par des demandes ponctuelles spécifiques de mon Maître, elle me procure beaucoup de plaisir, m'en remettre à mon Maître me procure un tel lâcher-prise que tout me procure très vite un plaisir intense. Le BDSM que nous vivons est autant cérébral que physique, même dans un rapport D/s uniquement psychologique le plaisir est toujours présent notamment quand mon Maître m'impose une nouvelle règle, comme pour vous Carpo, ou qu'il m'incite à me dépasser dans une pratique en particulier.
Ma dévotion est source de plaisir.
Contrairement à vous, il y a des circonstances où je vais tutoyer mon Maître. Je le vouvoie au quotidien et je m'appelle Maître sauf quand nous sommes avec des personnes qui n'ont rien à voir avec le BDSM, ce qui est logique, mais également quand mon Maître me parle de certaines choses qui sont arrivées l'homme. Je lui ai expliqué que j'ai parfois, dans certains contextes bien précis, besoin de distinguer sa personne de la vie courante du Maître.
Je l'ai tutoyé une fois dans un message hors de ce contexte et j'ai été punie, je l'étais d'ailleurs déjà avec la culpabilité que je ressentais...
Le charisme naturel de mon Maître, son assurance, sa voix ferme déclenchent chez rnoi un plaisir intense psychologique et physique, je ressens une fierté d'être à ses pieds et toute la chance que j'ai de porter sa marque.
Si je suis exitée même lorsqu'il me parle de manière ferme et sans équivoque de choses désagréables pour moi et c'est parce que je sais qu'il fera toujours les choses dans le respect des limites fixées et qu'il ne se laissera pas déborder par des émotions qui pourraient me mettre en danger.
Ce n'est pas comme dans une relation vanille où, si un des partenaires se laisse déborder par ses émotions les conséquences quand il s'agit d'une personne équilibrée sont limitées mais s'il n'est pas équilibré les choses gravement peuvent déraper... J'en ai déjà, malheureusement, fait les frais...
Normalement le contrat ou les règles fixées par les partenaires dans une relation BDSM sont synonymes de consentement et de cadre.
Dans le cadre précis du Lien qui m'unit à mon Maître j'ai une entière confiance en lui, je sais qu'il agit dans mon intérêt. Je peux donc, même si la situation est anxiogène, ressentir ce plaisir paradoxal parce que j'admire et je respecte profondément mon Maître.
Nous avons des rituels et des consignes qui sont devenus mon quotidien, en dehors de cela mon Maître m'accorde une très grande liberté. J'essaie d'être digne de sa confiance et de cette liberté qui m'est donnée. Je suis connectée à mon Maître en permanence, reliée à lui par un Lien très fort. Au moindre doute sur une attitude à avoir je lui fais part de mon questionnement de manière factuelle, j'ai ma vie de femme et de mère mais il me connaît par cœur à part pour la partie "jardin secret" qu'il m'accorde.
Pour moi, une montée de plaisir, même et surtout, dans des circonstances pénibles ou difficiles, prouve une totale appartenance et une vraie confiance en mon Maître.
Dernière modification le 12/06/2022 11:02:09 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Lady Spencer
#8
L'important lors de punitions, est de savoir en sortir.
Savoir récupérer le soumis et lui faire comprendre les raisons des sanctions.
Je ne suis pas une adepte des punitions, c'est un levier trop facilement accessible sur un-e soumis-se appréciant être corrigé.
Les soumis aiment parfois se mettre en faute pour subir un retour de bâton.
Ils mènent alors la danse.
Et j'aime moyen !😈
Très moyen !
Je trouverai d'autres axes pour montrer combien son attitude m'a déplu ou blessé.
Le côté "fais ce que tu veux, tu n'es plus sous mon autorité" offre des qualités redoutables.
Pénétrer l'univers de la punition ou de la perte de contrôle, n'a d'utilité que si le ou la dom sait tirer profit du stress de la situation.
Un stress qui devra être positif dans la compréhension pour le soumis.
Sinon, on ira juste tutoyer la frustration et la peine.
Une fois de plus, même dans ces situations là, la communication reste le principal outil d'explication.
Surtout dans ces situations là.
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Lady Spencer
#9
Quant à l'excitation sexuelle, je laisse les soumis commenter.
Mais, je l'utiliserai à coup sûr !😈😈😈
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#
#10
Ah oui en effet !! Donner cette punition à un soumis «  souminateur » serait du pain béni pour lui!!
Je pense que lorsqu’on connaît bien notre soumis et qu’on a compris comment il gérait sa soumission et la ressentait, il est facile de toucher «  la ou ça fait mal ».
Pour ma part je savais à quel point j’appuyais sur les bons boutons.
Il a ressentit exactement ce que moi j’ai ressentis .
Oui, à chaque «  vrai » punition, celle qui a lieu car le comportement du soumis a blessé sa domina , celle qui est faite pour faire réaliser l’erreur faite au soumis. Il est important de discuter. Dans ce cas je privilégie la visio, car j’ai besoin aussi de voir l’état de mon soumis. Mon but étant aussi de le rassurer, il a été puni, il a comprit, il ne recommencera pas, on ne va pas mettre cette histoire sur le tapis tous les deux jours.
Mon soumis va mieux alors on passe à autre chose.
Je le bouscule déjà pas mal sur tout ce que d’autres ont pu lui inculquer sur ce qu’était le bdsm.
Le mien étant différent .
Je pense d’ailleurs poster un article sur la façon de voir les choses, afin de comprendre le fonctionnement de certaines dominas, qui pourraient me plaire aussi. Débutant dans ce domaine, je pense que c’est important d’élargir son champ de vision.
Dernière modification le 12/06/2022 14:06:17 par LadyCat.
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Carpo
#11
Merci StellaMaris pour votre riche partage d'expérience, qui rejoint effectivement certains points de ma propre expérience. Pour n'en citer que deux (je pourrais réagir sur d'autres) :
- "Si je suis excitée même lorsqu'il me parle de manière ferme et sans équivoque de choses désagréables pour moi", dites vous. Je vous rejoins sur ce point, dont je n'avais pas précisément conscience, même si je sens de plus en plus précisément en moi cette sorte de perversité de prendre plaisir à faire quelque chose pour ma Maîtresse dont je n'ai pas envie, juste pour témoigner de ma dévotion à son égard. Mon érection incontrôlée à l'écoute d'un sévice vraiment pénible est en fait exactement ce que vous décrivez.
- Le lâcher-prise apporté par les contraintes et les privations de liberté devient une source d'intensification du plaisir : en allégeant du poids de la décision, tout se vit plus pleinement dans l'action dévouée. C'est peut-être là un des paradoxes de la soumission les plus difficiles à comprendre pour les non initiés.
Je retiens également de votre retour un élément essentiel, qui pourrait prêter à confusion dans la tête de certaines personnes dominantes (attention : je ne dis pas que c'est le cas de celles qui se sont exprimées ici. Je risquerais gros à le faire !).
Pour une personne soumise, il y a une différence essentielle entre d'un coté l'expression de l'autorité qui émane de la personne dominante par la formulation d'une punition ou celle d'une menace de punition, voire simplement par l'évocation allusive d'une punition (que le langage du corps peut très bien faire comprendre, comme le souligne StellaMaris), et de l'autre coté la mise en œuvre de la punition, qui pour certains soumis avides de punition sera source de plaisir.
Pour ma part, la première est effectivement source de plaisir intense (que j'aime sentir ma Maîtresse puissante !), quand la seconde est au mieux sans intérêt, et le plus souvent douloureux psychologiquement ou physiquement voire les deux, car il y a pour moi un monde entre recevoir un coup de punition et recevoir un coup qui serait une marque d'amour de ma Maîtresse. Je ne suis pas sûr que vouloir sentir l'autorité de ma Maîtresse ferait de moi un "souminateur", et même je dirai le contraire : lorsque j'agis inconsciemment (je ne l'ai encore jamais fait consciemment) de telle sorte que ma Maîtresse ait à exprimer son autorité, alors le charme n'opère pas ou peu, car je me rends compte alors qu'elle-même est en quelque sorte prisonnière de la succession d'évènements. C'est là la limite des punitions automatiques : elles s'appliquent quoiqu'il arrive, sinon elles perdent de leurs vertus (car elles ont par ailleurs des vertus évidentes d'incitation à l'obéissance), mais elles échappent en quelque sorte à la personne dominante. Même si évidemment la personne dominante a toute latitude pour les adapter si elle le souhaite.
Lady Spencer et Lady Cat, je vous rejoins toutes deux (si vous me permettez l'expression) sur la nécessité de savoir sortir d'une punition. C'est un exercice délicat et qui demande une fine connaissance de la personne soumise, que la punition a pour finalité de corriger et d'élever.
A noter aussi que l'absence revendiquée de punition est potentiellement très douloureuse aussi : une faute a été commise, mais la personne soumise n'a pas le moyen de la "compenser" par une punition aux yeux de ma Maîtresse : la balance reste donc déséquilibrée. Dur...
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En ce qui concerne les punitions, mon Maître sait que je les déteste, pas parce qu'elles ne seraient pas méritées ou disproportionnées, mais parce que je considère que c'est un échec pour moi d'en arriver là et d'avoir déçu mon Maître.
Mon Maître me dit que suis trop exigeante envers moi-même et que je m'accorder le droit de faire des erreurs.
Il y a une discussion avant toute punition mais également après.
Je sais que mon Maître sera toujours juste dans ses punitions et que son seul but est de me faire comprendre mes erreurs et comment ne pas les reproduire et qu'une fois la punition passée et que nous avons eu une nouvelle discussion la page est tournée.
J'avoue avoir déjà taquiné mon Maître pour avoir une punition mais cela reste exceptionnel et c'est parfois pour moi une façon de faire retomber la pression après une séance. Cela relève plus du jeu complice que de la soumission.
Dernière modification le 12/06/2022 12:54:32 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Carpo
#13
"Taquiner n'est pas jouer !" , c'est bien connu :wink:
Au passage, StellaMaris, vous parliez vous aussi d'étourderies, tout comme Doberman... Cela me rassure donc : je ne suis pas le seul dans ce cas et le championnat de la plus belle étourderie sera donc relevé !
Mais il faut aussi voir cela dans l'autre sens : être étourdi est du pain béni pour la personne dominante, qui peut alors profiter de l'occasion à sa guise. Une personne soumise étourdie pense donc avant tout à son maître ou à sa maîtresse !
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Carpo, j'aime beaucoup votre façon de voir et d'exprimer les choses. 😉
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Mais il faut aussi voir cela dans l'autre sens : être étourdi est du pain béni pour la personne dominante, qui peut alors profiter de l'occasion à sa guise. Une personne soumise étourdie pense donc avant tout à son maître ou à sa maîtresse !
Pas vraiment d'accord sur ce point, pas besoin d'occasion pour profiter à ma guise de madame ma soumise. Si j'ai décidé de faire quelque chose qu'elle pourrait prendre pour une punition sans motif, c'est simplement que j'en ai envie.
Pourquoi me punir ? Ce n'est pas une punition, j'en ai envi, c'est tout. Exécution!
évidement dans ce contexte une récompense, à la hauteur de l'effort demandé, est de mise.
Exemple simple , elle déteste les baillon bouche ouverte, moi ... j'adore ça !!! Pour elle c'est une punition, pour moi pouvoir profiter d'elle sans qu'elle est la possibilité de m'opposer une quelconque résistance...mmmh
Donc il m'arrive d'en utiliser pour MON plaisir. Le temps de l'équiper, madame est déjà trempée. Ça rejoint vos remarque sur l'excitation que l'on peut avoir à faire quelque chose pour quelqu'un, même si cette chose nous est désagréable.
- Le lâcher-prise apporté par les contraintes et les privations de liberté devient une source d'intensification du plaisir : en allégeant du poids de la décision, tout se vit plus pleinement dans l'action dévouée. C'est peut-être là un des paradoxes de la soumission les plus difficiles à comprendre pour les non initiés.
Difficile à comprendre et pas que pour les non initiés, personnellement cette histoire de privatisation/récupération de liberté me laisse perplexe. Je comprend bien vos remarques sur ce sujet mais je n'arrive pas du tout à me l'imaginer.
Je ne veux choquer personne la dessus, mais non je bloque x)
Bon je viens m'informer, j'essaie de mieu comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête de madame. Je suis peut-être pas une cause perdu ^^
Si vous récupérer votre "liberté", c'est par décision du dom. Libre ?
Si vous décidé de ne plus l'avoir, c'est un choix fait librement. Vous pouvez interrompre à tout moment le "contrat'. Pas libre ?
Je mit perd, libre de ne pas l'être et en même temps ne pas être libre de l'être... boum, surchauffe cérébral x)
Je retiens également de votre retour un élément essentiel, qui pourrait prêter à confusion dans la tête de certaines personnes dominantes (attention : je ne dis pas que c'est le cas de celles qui se sont exprimées ici. Je risquerais gros à le faire !).
Pour une personne soumise, il y a une différence essentielle entre d'un coté l'expression de l'autorité qui émane de la personne dominante par la formulation d'une punition ou celle d'une menace de punition, voire simplement par l'évocation allusive d'une punition (que le langage du corps peut très bien faire comprendre, comme le souligne StellaMaris), et de l'autre coté la mise en œuvre de la punition, qui pour certains soumis avides de punition sera source de plaisir.
La première partie ne fonctionnerai pas sans la deuxième, si?
Une punition pour la qu'elle on prend du plaisir ? Souvent vu ça sur différent sujet, pour moi c'est plus une punition. Plutôt à utiliser dans le cadre d/s or réprimande et trouver autre chose pour les punitions, sinon ça risque de devenir un jeu de ce faire punir volontairement, pas vraiment le but recherché (enfin pour moi), reste à définir de qu'elle plaisir tu parle... compliqué tout ça T_T
Bon après il y a sûrement des cas extrême qui prenne tout avec plaisir. Encore que on doit bien pouvoir trouver.
Question pratique... " souminateur " ??? Pas la référence :$
Dernière modification le 13/06/2022 11:03:08 par Alastaur.
Soyez la première personne à aimer.
Carpo
#16
Merci à vous, Alastaur, pour vos réflexions et vos questionnements.
Le terme "souminateur" désigne le cas d'une personne soumise qui au final dirigerait la relation en prenant l'ascendant sur la personne dominante, au delà de ce que l'on peut concevoir usuellement dans le cadre d'une relation respectueuse des limites de la personne soumise.
Sur le sujet de la punition facilitée par l'étourderie de la personne soumise, je vous rejoins sur le fait que la personne dominante n'a pas besoin d'excuse pour faire ce qu'elle souhaite. Mais il ne s'agit pas là d'une punition, ce qui est par nature différent, et différemment vécu.
Sur la question de la liberté, je saisis mal ce que vous souhaiteriez voir éclaircir. La soumission est en soit l'acte librement consenti d'offrir une part de ses libertés à une autre personne, charge à celle-ci d'en tirer le meilleur. Ce qu'est le meilleur est une autre histoire...
J'ai choisi de confier certaines de mes libertés à ma Maîtresse, et j'aime sentir que je réitère sans cesse ce choix dans chacune de mes actions de soumission. Je suis libre à chaque instant d'y mettre un terme, ma Maîtresse le sait, et à chaque instant je choisis de ne pas le faire. C'est un élément essentiel (pas le seul non plus) de ce qui fait l'intensité de la relation de domination et de soumission.
La perversité de la punition qui a consisté à me laisser libre quelques jours est justement de me faire sentir que ce choix n'est pas si libre que cela : évidemment il faut l'accord de ma Maîtresse, sans quoi il n'y a personne à qui offrir ma liberté, et en prime j'ai ressenti très vivement combien j'ai besoin de lui offrir ma liberté et donc que je suis en pratique incapable de choisir de ne pas lui offrir.
Je ne sais pas si ces mots vous clarifieront ma pensée, ou si au contraire ils vous perdront davantage...
Soyez la première personne à aimer.
Oui je pense mieu comprendre formuler comme ça.
Faudrait que j'en discute avec madame voir un peut ce qu'elle en pense ^^
C'est assai nouveau de réfléchir au côté psychologique de notre relation, donc tout explication des ressenties d'autres soum est bonne à prendre. :)
Même si madame n'a peut-être pas exactement le même ressenti, ça lui fera un sujet de réflexion. Et en fonction de nos échanges, je pourrais sûrement mieu cerner le pourquoi du comment et par conséquent être un meilleur maître pour elle. Enfin c'est le but recherché ^^
Donc merci de ce partage et de cette précision 😀
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SœurClo
#18
La pire des punitions est effectivement l'ignorance... Phœnix ne l'a encore jamais utilisé et j'espère qu'il ne le fera jamais... Une vraie punition je n'en ai eu qu'une seule fois, d'abord en virtuel, mais elle n'était pas suffisante pour moi, je lui ai demandé de me punir en réel lorsque l'on se verrait, lui avait déjà pardonné, mais moi je n'arrivais pas à m'excuser moi-même... Et j'espère qu'il n'aura plus jamais l'occasion de me punir pour une véritable erreur...
Après il y a les punitions jeux, comme je les appelle, qui sont totalement différentes, et celles là ou lorsque son regard change, son intonation de voix aussi, me procurent une énorme excitation tout comme vous et comme StellaMaris de Ngu59fr
Soyez la première personne à aimer.