La première fois que j'ai eu une montée de plaisir était lors de ma première séance d'enfermement au début de ma relation avec mon Maître.
J'étais dans debout dans un placard exigu, les yeux bandés (bâillonnée ?, attachée ?) et mon Maître m'a dit d'une voix ferme et sans équivoque que si je bougeais ou que je faisais du bruit je serais sévèrement punie.
Je ne suis pas claustrophobe mais le fait d'être contrainte à l'immobilité totale sans notion du temps était une épreuve. Pourtant, quand mon Maître m'a fait cet avertissement, j'ai ressenti une réelle montée de plaisir couplée à la crainte de ne pas réussir à lui obéir puisque je commençais à m'ankyloser.
La deuxième fois où j'ai ressenti une très forte excitation, j'avais désobéi en prenant la mauvaise sortie d'une station de métro. La consigne était claire, je ne l'avais pas respectée (j'avais voyagé dans des conditions désagréables mais ce n'était pas une raison pour agir comme je l'avais fait), je méritais donc clairement d'être punie.
Mon Maître m'a d'abord rappelé les règles avec bienveillance puis son ton a changé. Il m'a expliqué avec une voix et un regard qui en disaient presque plus que ses mots que, pour une faute plus grave, la punition pourrait être terrible.
Il était le Maître dans tout ce que j'aime chez lui, ferme, exigeant mais juste et attentif.
Mon excitation est montée d'un coup sans que je m'y attende.
À chaque fois que mon Maître me répète les règles, que ce soit juste une piqûre de rappel, car moi aussi je suis étourdie et parfois gaffeuse, ou parce que j'ai commis une erreur, mon corps manifeste une vraie excitation.
Pourtant je déteste toujours faire des erreurs, même si je sais qu'elle sont humaines et qu'elles me permettent de progresser. Décevoir ou contrarier mon Maître est terrible pour moi.
La fermeté de mon Maître dans ces moments là peut ne pas s'exprimer avec des mots mais par un regard ou une posture. Sa Domination est autant voire plus présente dans son langage non verbal que dans ses mots.
En ce qui concerne la privation de liberté, de par le contrat moral qui nous lie, par la contrainte physique ou par des demandes ponctuelles spécifiques de mon Maître, elle me procure beaucoup de plaisir, m'en remettre à mon Maître me procure un tel lâcher-prise que tout me procure très vite un plaisir intense. Le BDSM que nous vivons est autant cérébral que physique, même dans un rapport D/s uniquement psychologique le plaisir est toujours présent notamment quand mon Maître m'impose une nouvelle règle, comme pour vous Carpo, ou qu'il m'incite à me dépasser dans une pratique en particulier.
Ma dévotion est source de plaisir.
Contrairement à vous, il y a des circonstances où je vais tutoyer mon Maître. Je le vouvoie au quotidien et je m'appelle Maître sauf quand nous sommes avec des personnes qui n'ont rien à voir avec le BDSM, ce qui est logique, mais également quand mon Maître me parle de certaines choses qui sont arrivées l'homme. Je lui ai expliqué que j'ai parfois, dans certains contextes bien précis, besoin de distinguer sa personne de la vie courante du Maître.
Je l'ai tutoyé une fois dans un message hors de ce contexte et j'ai été punie, je l'étais d'ailleurs déjà avec la culpabilité que je ressentais...
Le charisme naturel de mon Maître, son assurance, sa voix ferme déclenchent chez rnoi un plaisir intense psychologique et physique, je ressens une fierté d'être à ses pieds et toute la chance que j'ai de porter sa marque.
Si je suis exitée même lorsqu'il me parle de manière ferme et sans équivoque de choses désagréables pour moi et c'est parce que je sais qu'il fera toujours les choses dans le respect des limites fixées et qu'il ne se laissera pas déborder par des émotions qui pourraient me mettre en danger.
Ce n'est pas comme dans une relation vanille où, si un des partenaires se laisse déborder par ses émotions les conséquences quand il s'agit d'une personne équilibrée sont limitées mais s'il n'est pas équilibré les choses gravement peuvent déraper... J'en ai déjà, malheureusement, fait les frais...
Normalement le contrat ou les règles fixées par les partenaires dans une relation BDSM sont synonymes de consentement et de cadre.
Dans le cadre précis du Lien qui m'unit à mon Maître j'ai une entière confiance en lui, je sais qu'il agit dans mon intérêt. Je peux donc, même si la situation est anxiogène, ressentir ce plaisir paradoxal parce que j'admire et je respecte profondément mon Maître.
Nous avons des rituels et des consignes qui sont devenus mon quotidien, en dehors de cela mon Maître m'accorde une très grande liberté. J'essaie d'être digne de sa confiance et de cette liberté qui m'est donnée. Je suis connectée à mon Maître en permanence, reliée à lui par un Lien très fort. Au moindre doute sur une attitude à avoir je lui fais part de mon questionnement de manière factuelle, j'ai ma vie de femme et de mère mais il me connaît par cœur à part pour la partie "jardin secret" qu'il m'accorde.
Pour moi, une montée de plaisir, même et surtout, dans des circonstances pénibles ou difficiles, prouve une totale appartenance et une vraie confiance en mon Maître.
Dernière modification le 12/06/2022 11:02:09 par StellaMaris de Ngu59fr.
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