Bonsoir à toutes et à tous, Je ne fais ni partie des catégories socio-pro supérieures, étant artiste de profession, ni des HPI malgré le fait que dans ma famille, beaucoup ont un Q.I. supérieur à la moyenne, ce qui leur cause par ailleurs des comportements bizarres, limite associaux dans certains cas. Ce que je sais de moi, c'est que je suis hypersensible depuis mon enfance, mais aussi incapable de raisoner dans l'abstrait, ce qui m'a handicapé pour avoir une scolarité normale. Mes centres d'intérêts extrêmement pointus dans certains domaines me posent aussi des problèmes de communication du fait qu'on me taxe souvent d'avoir un comportement " professoral ", autoritaire et trop sûr de ce que j'avance lorsque je discute avec d'autres personnes. D'un autre côté, si je n'étais pas sûr avec preuves à l'appui de ce que j'affirme, je fermerais ma gueule ! Dans mon imaginaire sexuel, les relations de ma période " vanille " ont été des échecs car les femmes avec lesquelles je vivais une relation ne comprenaient pas mon imaginaire érotique, le jugeant dégradant, machiste, autoritaire, objetisant et pervers à leur sujet.Les hasards de la vie et des rencontres m'ont fait découvrir le SM et ses pratiquants, qui ne m'ont pas trouvé plus anormal que la moyenne, et m'ont permis de vivre en réalité les fétiches de mon imaginaire sans trouver à y redire. J'ai rencontré de vrais pervers, dans le monde " vanille " comme dans le nôtre, je sais donc faire la différence entre eux et les autres, et cela m'a rassuré quant à être moi-même un pervers. Au moins ne le suis-je pas ici, tout en étant considéré comme tel chez les " vanilles ". N'ayant pas pris le temps et consacré les moyens à pousser plus avant mon introspection psychanalytique, je ne sais pas exactement ce que je suis s'il fallait mettre dans une case mes comportements et leurs origines. Mais le psy qui m'a suivi m'a dit qu'il y avait de fortes probabilités que je sois un " Asperger ", et qu'il fallait que je pousse plus avant les consultations afin d'en être sûr, ce que je n'ai pas fait jusqu'à présent.En attendant de prendre le temps de finir cette introspection, je sais au moins qu'il n'y a qu'au sein des pratiquants du SM que je me sens à peu près compris. Être très sensible me permet aussi de contrôler mon potentiel violent, en le mettant au service du plaisir partagé plutôt qu'ailleurs, de même qu'à porter beaucoup d'attention à ce que je fais ressentir à une masochiste en termes de tortures, pouvant ressentir le moment où je dois m'arrêter avant d'aller trop loin, même si une partenaire n'a pas l'impression d'avoir subi son compte de douleurs, mais comme la frustration fait également partie du plaisir...Dans le contexte D/s, j'ai rencontré parmi nous des femmes trouvant normaux mes fétiches et le besoin impératif pour ne pas dire vital que j'en ai pour éprouver du plaisir, et de plus heureuses de s'y soumettre. Pour répondre à l'une des questions d'Azhara, c'est un avantage relatif parmi nous, mais une contrainte en dehors de ce milieu. Allez, au suivant ! :)
2 personnes aiment ça.