Il a une semaine plus que chargée. IL a décalé des rendez vous pour me voir. Rien semaine passée, peut être rien semaine d'après. La séance est nécessaire mais c'est lui qui choisi. Ouf IL choisi bien. J'ai besoin de cette correction. J'ai encore douté, et puis j ai aussi répondu à un soit disant dom.
IL est en retard. 20h, il est encore en train de travailler. La poussière a cause des travaux, les outils de chantier un peu partout. Ca ne lui ressemble pas. IL a vraiment une semaine de dingue. Non pas que le bazar me dérange. C'est pas non plus un bureau d'un gas qui aurait le syndrome de diogene. Mais je me dit qu'IL n a vraiment pas le temps et pourtant IL le prend pour moi. J'aimerais l'aider à ranger mais il ne m'a pas fait venir pour ça.
A la douche Aphy. Pendant mes ablutions préparation, il se detend. Fait retomber la journée. Je lui sert un verre de blanc. IL se pose dans le canapé.
Me voilà Maître. A genoux, dans l'attente que lui soit prêt. J'aime bien cette attente dans cette position. Je rentre un peu plus dans l'esprit de mon côté aphy.
Le repas ce passe. On discute de mes bêtises. Il me sermone calmement. Non, sermonner n'est pas le bon mot. Le ton est calme, posé, ferme. Il me fait comprendre mes erreurs.
La première, la plus penible pour moi. Parceque c'est pas la première fois : avoir encore douté. Douté de LUI c est comme ça qu'IL la ressenti. comme si j'avais douté de sa sincérité de sa volonté de faire bien avec moi, de sa capacité d'être un bon Maître finalement. Ca pique, je comprend que si IL a interprété mon texte de cette façon, effectivement je l'ai vexé et blessé.
La deuxième : Comme si je réclamais un dû aussi. Mon texte quelque part lui reprochait son indisponibilité. "IL doit être présent ". Je n ai pas à juger de sa présence ou pas. IL n est pas à ma disposition. IL fait ce qu'IL peut, du mieux qu'IL peut. Mon devoir c'est d'attendre mon Maître point barre et de lui faire confiance.
La troisième : le comparer. "Tu me compares à d'autres et tu fais des amalgames" Comme, elle a été utile cette phrase ! C est cette phrase qui m'a éclairé qui m'a fait comprendre l'essence de mes bêtises. J'avais jamais réalisé que je comparais mon Maître aux autres hommes. Pour moi consciement, raisonnablement IL est différent, IL est LE Maitre. Et pourtant IL a raison, inconsciemment je le comparais.
Depuis gamine je me suis construite comme ça. Observer, comparer, analyser, avancer. C'est ce qui m'a permis de progresser. Et là inconsciemment je faisais pareil. Comparer ma relation avec mon Maître avec d'autres relations. Son comportement avec celui d autres hommes.
Et quand je réalise ce à quoi j'ai pu le comparer.... merde, ca fait froid. Et IL le sait LUI, puisque j essaye d'écrire un max de ce qui se passe dans ma tête, d'etre la plus transparente possible. Cette relation me fait ressortir des vieux démons, des vieilles sensations, des vieux souvenirs. Et dans un sens, tant mieux. En les regurgitant je suis obligée de les assumer, de les regarder en face et de les digérer une bonne fois pour toute. Je comprends tout un tas de choses, je me redecouvre aussi. Ca m'apaise, m équilibre.
Mais putain, je réalise aussi mes amalgames... et ce que mon Maître a pu voir entre les lignes. Je voulais pas le comparer à tout ça, à ce merdier. C 'était pas conscient. J'en suis désolée. J ai toujours fait comme ça avec tout le monde.
Finalement je réalise que je n'ai jamais pris le temps de connaître mon entourage ; individuellement pour sa personnalité seule ; que je les ai classés dans des cases pour me rassurer, pour me proteger et pour fuir quand j avais peur. Et puis c est aussi comme ça qu on nous apprend. A l'école : Les doués, les cancres. Au boulot : Les prometteurs, les culs de plomb
Les clients : à développer, risqués
Les amis : de confiance, à fuir
C était pas égoïste non plus. J ai toujours donné sans calculer. Juste parceque j'aime ça. Et que je reste persuadée que quand on sème sans compter, y a toujours une graine qui va germer.
Non je ne réclame pas un dû. Je ne le fais pas avec mon employeur, ni avec mes amis.... encore moins avec mon Maître. Mais je comprends totalement qu'IL puisse penser cela.
Il faut que j'apprenne à me débarrasser de ma pseudo éducation. Moi qui me croyais ouverte d'esprit et indépendante dans ma pensée. Je ne peux renier ma culture et mes repères sociaux, ils sont indispensables et m'ont construite. Mais je dois me débarrasser de l'education toxique que j ai pu assimiler qui me freine maintenant. Ces faux repères inconsciente : oui, j'ai le droit de baver quand je suce, mon Maître aime voir le filet de bave. Ce n est pas dégradant d'être une salope. Il est inutile de categoriser....
Je DOIS voir mon Maître pour ce qu'IL est LUI. Quand je me débarrasse de toutes ses comparaisons.... c'est limpide. Pas de doute à avoir. Je vois ce qu'IL fait , ce qu'IL me donne, ce qu'IL m apprend.
Ce n'était pas de LUI que je doutais. Mais bien de moi. De ne pas mériter ce qu'IL me donne, ce qu'IL me fait entrevoir. Et du coup quémander pour être rassurée que je le mérite bien. Ce qu'IL voit comme un caprice. Et qui l'énerve, normal. Sauf que pour moi, c'est pas un caprice, c'est un appel. C'etait ma façon totalement inappropriée de LUI demander de m'aider quand je sentais que je me perdais.
Déjà pour moi, en temps normal, c'etait énorme de demander de l'aide à quelqu'un et de me confier le plus intimement possible à LUI. Pourtant c'est devenu une évidence que de me confier à mon Maître dans tous les sens du terme. Il me revient en memoire ma toute première punition, où mon Maître m'a dit que je m'étais super mal pris pour demander de l'aide. Ben finalement j'ai compris les mots à l'époque, mais pas le sens. Visiblement j'avais pas encore trouvé la bonne formule pour appeler.
Jusqu'à ce samedi, où simplement j ai demandé à Mon Maître si on pouvais discuter. Et simplement IL m'a dit oui.
Merde c'était si simple. Pourquoi je me complique autant la vie.
IL me l'a dit pourtant : "tu angoisses, appel moi. Tu as des doutes, appel moi. Tu as besoin de conseils, appel moi..."
Et la dessus, j'ai répondu que non j'appele pas. IL a autre chose à faire. Et faut que j apprenne à me gérer. Putain je suis une indécrottable.
Je comprends vite mais faut m'expliquer lontemps.
IL a une de ces patiences avec moi. J'admire. J'ai même l'impression qu'IL n'explique que quand IL sent que je suis en capacité de comprendre.
Comment IL fait pour savoir le bon moment et pour tenir sans bouillir avant... mystère mais ça m'impressionne.
Enfin, quatrième bêtise. Faire confiance trop facilement aux autres alors que je doute de LUI et de moi surtout.
Je reste souriante pendant cette discussion. Parceque je sais qu'IL est en train de m'enrichir. Que ce qu'IL est en train de me faire comprendre, cette leçon est utile, justifiée. Je souris et pleure en même temps. Parceque je réalise mes bêtises. Mes erreurs et surtout comment IL les a ressenti. C'est ça qui me fait le plus mal.
Et voilà le moment de la punition. Je l'attendais. J'en avais besoin.
Je suis à genoux devant LUI. IL est assis sur le canapé. Mon visage dans ses mains. IL est doux.
-Je suis d autant plus tendre que je vais être piquant tout a l heure".
- Oui Maître.
-Tu comprends pourquoi ?
- Oui Maître
- Je vais te gifler. Et j'ai pas envie.
- Je le sais Maître mais IL le faut.
Je sais bien qu'IL n'aime pas me punir. Qu'IL n aime pas me faire du mal. Pas ce mal là. Je n'aime pas non plus. Mais je sens que j'en ai besoin. Comme pour extérioriser. Pour faire pénitence. Tant que c'est pas fait , pour moi j'ai pas expié, donc mon Maître ne peut que continuer à m'en vouloir.
- tu crois que ça me fait bander de faire ça ?
- non Maître.
La première gifle part.
Je me surprend à dire
- plus fort Maître.
J'ai envie de douleur. Pas pour le plaisir. Pour avoir mal. Comme si la douleur devait compenser le mal que je Nous ai fait.
Je pense qu'IL comprend ce qui ce passe dans ma tête.
Aussi quand à chaque giffle je lui demande "plus fort" IL ne dit rien et continue comme IL a envie lui. Plus ou moins fort selon ses désirs.
Puis IL me dit NON. Toujours cette voix ferme posée en rien agressive mais qui impose l'autorité.
Je comprend. Je demande à avoir mal. Mais c est LUI qui décide pas moi. Je n'ai pas à demandé. Et je réalise que c est moi qui voulais souffrir. C'est bien la première fois que je souhaite avoir volontairement mal et que je demande à quelqu'un de le faire. Ce qui est dehors n'est plus dedans. Je voulais vraiment morfler à la hauteur de ce que j'ai fait. Pour tout sortir, pour plus me sentir coupable, pour sentir mon corps à la place de mes regrets.
C'était pas pour le plaisir comme avec le martinet ou la cravache. Là aussi j'ai mal, mais c est c'est une douleur différente, maîtrisable, intellectuelle. Un mal pour du bien. Ce que je voulais ce soir c'était avoir mal pour avoir mal.
-leve toi et tourne toi !
La baguette fouette mes fesses. IL est plus proche que lors de ma première punition et ne prévient pas de l endroit où la baguette va atterir.
Outch. Cinglant au propre comme au figuré. Je voulais avoir mal. Ben voilà.
Je me rappelle. Je dois compter et remercier mon Maître.
- répète après moi "je dois être une bonne salope, une bonne pute pour mon Maître"
La litanie commence. Deux. Merci Maître. Je dois être une bonne pute, une bonne salope pour mon Maître
Les coups s'enchainent. 5 , 6....
Les larmes coulent pas tant de douleur physique. Plus de honte. De ce que j'ai réalisé ce soir.
IL s'arrête.
- Tu veux que je te console ?
- Oui Maître
- reste a genoux et pose ta tête sur mes cuisses !
- mais je vais tâcher votre pantalon Maître avec mon maquillage.
- c'est pas grave, viens là !
Et là je lâche tout. Les mots s'enchaînent. Le robinet et ouvert. Là encore je me surprend à vomir mes émotions sans réfléchir. A tout extérioriser. Ma connerie, ma honte, mon desolement.
IL me caresse le dos, les cheveux. Je me sens écoutée et continue ma logorrhée. Aujourd'hui, je suis incapable de me rappeler les phrases prononcées. Sûrement les mêmes propos que ce que je viens d écrire mais de façon plus brouillon et désorganisé.
Je fini par m'apercevoir que le flux de parole ralenti, les larmes et ma respiration aussi au même rythme. Le calme revient doucement sous l'influence des caresses de mon Maître.
Je realise : IL le savait. IL a tout à fait conscience mieux que moi que c'était ce qu'IL fallait faire pour me calmer.
Je reste étonnée : c'est bien la première fois qu'on me calme aussi rapidement et aussi efficacement.
La puissance et le savoir du Maître.
MON Maître. Ça par contre c'est clair depuis un moment. IL est LE Maître. LE seul que je regarde, LE seule à qui j'ai envie d'appartenir. Je n'imagine pas être dans d'autres mains. Sauf si c'est LUI qui le décide. Mais comme ce sera sa décision, ce sera comme si c'était un peu ses mains à LUI. De toute façons même prêtée, se sera SON éducation à LUI que je devrais dévoiler.
Je profite d'aller me moucher pour le regarder discrètement. IL a le visage fatigué. De sa semaine, des semaines précédentes et de ce qu'IL vient de faire aussi.
- viens t'occuper de ton Maître ! Tu comprendras que je ne vais pas t'aider.
J'exécute, bien sûr que je vais m'occuper de mon Maître. Hors de question que je le déçoive encore. Je ne sais pas encore faire une gorge profonde. Pourtant j'aimerais. Par contre, IL aime mon regard quand je le suce. Il faut que je garde le contact visuel tout le long de cette fellation. Et IL m'a dit un jour aimer l'anulingus. Boh, j'ai jamais fait. Mais faut bien se lancer....
D'abord sur les testicules, voilà ma langue qui redesend pour fouiller une zone inconnue. Je veux goûter tout l'entre jambe de mon Maître. Qu'IL pose ses pieds sur mes épaules pendant que je découvre. Ma bouche remonte sur ses couilles. J ai envie de les sucer les aspirer. Les prendre dans la main pendant que ma langue remonte sur la hampe. Qu'elles restent au chaud.
J'aurais du lécher la couronne du bout de la langue. Mais j'ai fais ma gourmande. Son sexe est déjà dans ma bouche. Je le regarde. Avec mes larmes de tout à l'heure, je dois avoir des yeux de panda. Ce maquillage qui a coulé rajoute peut être un côté salope qui ne le laisse pas indifférent. Quel sexe ! J'aime sa forme. Il est joli, bien proportionné et ce soir il est d une forme olympique. Moi qui pensait son propriétaire fatigué, je ne l'ai jamais senti autant bandé. Je ne le vois pas, juste je le sens dans ma bouche, il me paraît deux fois plus gonflé que d'habitude. Je regarde toujours mon Maître. J'essaye d'aller plus profond. Je huche. IL aime.
Je ne sais pas encore comment m'y prendre pour aller plus loin. Mais ce que je fais à l'air d'être efficace. IL bande encore plus fort. Je le sens venir. De par ces gémissement. Discrets mais suffisant. Par l'expression de son visage. IL découvre toujours ses dents quand IL va jouir. J'aime se sourire plaisir. C'est bon de le voir comme ça. De voir ses yeux pendant que je le suce, juste avant d'exploser. C'est terriblement excitant. Je sens sa semence salée sur ma langue. Je continue un peu pour bien le vider.
IL tremble. C'est bizarre, IL n'a jamais réagit comme ça. Ca m'inquiète. Mais j'ai la bouche pleine de sa semence, pas possible de demander. Je prends alors sa main. Pas sûre d en avoir le droit. Faut que je demande avant de le toucher mais encore une fois j'ai la bouche pleine. Tant pis, de toute façon c'est trop tard. J ai deja sa main dans la mienne. Ca me rassure. Et le regarde, surveille, est ce que tout va bien ? C'est juste des spasmes. Ouf. Comme moi quand c'est vraiment intense. J'ai l autorisation d'avaler.
Il s'en suis un moment que j'adore. Le massage de mon Maître. Là j'ai le droit de le toucher comme je veux. Je lui ai choisi une huile rien que pour LUI. Un peu citronnée. Et je peux explorer tout son corps. L'apaiser, le détendre. Lui donner des marques d'affection. Moi qui suis pas câline d'ordinaire, je me régale. Les mains glissent de partout. Je l'enveloppe de la chaleur de mon corps. Mes seins sur son dos, baisers du bout des lèvres sur les oreilles, le cou. Et la phrase latente depuis plusieurs mois "je vous aime Maître". "je sais ma soumise".
Je sourie, heureuse. IL sait. J'ai réussi à le lui faire comprendre à le lui montrer sans le dire, sans les mots. Juste en travaillant pour d'être sa soumise. IL a dit "ma soumise" ! IL me reconnaît comme étant à LUI. Je le savais déjà que je lui appartenait. Mais de l'entendre c'est aussi agréable. Je VOUS aime MAÎTRE.
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