C'est un sujet épineux et sensible, que j'espère aborder avec toute la délicatesse requise.
Je pars de deux constats:
-Presque toutes les femmes avec qui j'ai été intime m'ont confié avoir un jour ou l'autre été victimes d'abus sexuels, parfois dès la petite enfance. Je doute d'avoir un profil qui attire spécifiquement et subliminalement ce genre de victimes, et en déduis que leur proportion dans la population doit être horriblement élevée.
-La fréquentation de forums bdsm depuis plusieurs années me conduit à observer que de nombreuses soumises ont également été victimes d'abus sexuels au cours de leur existence. Deux d'entre elles en ont parlé aujourd'hui sur le mur principal, et c'est en partie le déclencheur qui me conduit à poster ce sujet.
Il s'ensuit que je me pose les questions suivantes:
-Est-ce qu'il y a plus de ces anciennes victimes dans le bdsm qu'ailleurs, ou est-ce que leur proportion ici est la même (c'est à dire sans doute très élevée) que dans le reste de la population?
-Est-ce que pour ces anciennes victimes le choix de la soumission est un élément du processus de reconstruction de soi, en ce sens qu'il s'agit dans le bdsm de retourner la situation parce que la posture de soumission y est choisie?
Je me doute que les réponses ne peuvent être simples et définitives, mais je salue par avance toutes celles et tous ceux qui voudront faire part de leurs ressentis ou expériences sur ce sujet difficile. Et même si je connais davantage de femmes concernées par ce type d'histoires douloureuses, il va de soi que la question vaut aussi pour les hommes.
Je pars de deux constats:
-Presque toutes les femmes avec qui j'ai été intime m'ont confié avoir un jour ou l'autre été victimes d'abus sexuels, parfois dès la petite enfance. Je doute d'avoir un profil qui attire spécifiquement et subliminalement ce genre de victimes, et en déduis que leur proportion dans la population doit être horriblement élevée.
-La fréquentation de forums bdsm depuis plusieurs années me conduit à observer que de nombreuses soumises ont également été victimes d'abus sexuels au cours de leur existence. Deux d'entre elles en ont parlé aujourd'hui sur le mur principal, et c'est en partie le déclencheur qui me conduit à poster ce sujet.
Il s'ensuit que je me pose les questions suivantes:
-Est-ce qu'il y a plus de ces anciennes victimes dans le bdsm qu'ailleurs, ou est-ce que leur proportion ici est la même (c'est à dire sans doute très élevée) que dans le reste de la population?
-Est-ce que pour ces anciennes victimes le choix de la soumission est un élément du processus de reconstruction de soi, en ce sens qu'il s'agit dans le bdsm de retourner la situation parce que la posture de soumission y est choisie?
Je me doute que les réponses ne peuvent être simples et définitives, mais je salue par avance toutes celles et tous ceux qui voudront faire part de leurs ressentis ou expériences sur ce sujet difficile. Et même si je connais davantage de femmes concernées par ce type d'histoires douloureuses, il va de soi que la question vaut aussi pour les hommes.
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