HCL
#8
Sourire... Ce qui m'amuse dans le titre est que d'office le bdsm est classé en mode "perversion".
Pour affirmer cela faut il encore définir ce qu'est une perversion.
N'y a t il pas là déjà un biais dans l'analyse avec ce postulat ?
Si nous étions dans le cadre du Marquis de Sade, avec Justine, là où les protagonistes cherchaient leurs plaisirs aux détriments de l'autre, alors peut être oui, le terme perversion pourrait s'appliquer. Mais quand il est question de 2 personnes librement consentantes, et éclairées quant aux actes qui les animent, dans une recherche de jouissance, il n'y a pas plus de perversion dans le BDSM, que dans la dégustation d'un plat cuisiné, où une relation sexuelle à l'aune d'une pratique dite commune.
Je vois donc là dans le choix des mots, un préjugé. Partant de là l'analyse de ce qui pourrait être dit lors des entretiens passera par le filtre du ce préjugé.
Quelque part c'est comme vouloir expliquer ce qu'est une couleur, à une personne qui n'a jamais vue...
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