Il me semble que personne ne diverge ici sur les principes, seules leurs applications ne concordent pas toujours. Cette notion de mépris reste à "géométrie variable". Pour certains des actes sont humiliation, pour d'autres ils sont inacceptables. C'est le propre du bdsm cette diversité de pratiques et de conception de la marginalité. N'oublions pas que pour des personnes vanilles, absolument TOUS nos actes de dominant(e)s sont méprisants vis à vis de nos soumis(es), voire carrément répréhensibles par la loi s'il n'y avait un consentement clair (mais il n'est que rarement assez détaillé).Pierre, ilegna et Tala ne disent pas autre chose. Hors de question pour tout membre de la communauté bdsm qui se respecte de considérer réellement les soumis inférieurs aux dominants, c'est juste le curseur entre humiliation et mépris qui peut être ajusté en fonction de la sensibilité et du vécu de chacun, et de la sémantique qu'on attache à chaque mot en complicité ou en dégout...Mon interrogation initiale se portait surtout vers d'éventuelles attitudes méprisantes de certains dominant(e)s envers autre que leurs propres soumis(e)s, comme on peut le voir parfois ici même. Mais il a été clairement répondu que ce n'est jamais acceptable, voire totalement indigne d'un dominant qui exprime là sa nature profonde, pathologique.
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