BDSM
#0
Nous réagissons ici aux discussions qui ont lieu ca et là, sur les propos de telle ou tel, choquants ou pas, agressifs ou pas, à signaler ou pas.

Le média purement écrit ne facilite pas toujours la bonne compréhension du propos, une pointe d'humour peut être prise pour une agression, une remarque anodine peut être pris pour une moquerie, un propos sibyllin pour une allusion dirigée, etc ...

Essayons toujours de nous mettre à la place de nos lecteurs et amis ? "N'y a-t-il pas un double sens involontaire dans ma prose?", "Je le/la sais à fleur de peau sur ce sujet, ne vais-je pas le/la blesser ?" ...

Cela n'empêche pas de tenir les propos initialement envisagés quand même ... mais bien souvent les propos qui ont choqué ou fait de la peine n'étaient pas des propos volontairement sulfureux mais tout bêtement des mots qui dépassaient la pensée, qui étaient à double sens, qui étaient involontairement ambigus.

Vive l’ambiguïté, la provocation, la transgression, mais gardons là pour les mots ou l'on CHOISI SCIEMMENT d'être dans ces registres Smile

Cela limitera les tensions, cela reposera la modération (et ça c'est bien :D ), cela évitera de se fâcher avec des gens intéressants ou pire, qu'on aime bien, a priori.

Amen !
Dernière modification le 23/05/2013 13:55:29 par BDSM.
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Xolotl
#2
Le langage est "aussi" un instrument de domination. Merci à l'Admin de nous le rappeller et à nous d'être attentif à ce que nous écrivons. je ne suis pas tout à fait en accord avec toi Panthère. L'écriture, c'est normalement le moyen de prendre du recul, de ne pas répondre forcement " à chaud" quand on se sent attaqué. Et puis c'est peut être à nous d'apaiser les tensions quand elles apparaissent. Vive l'autogestion!GrinGrin
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Xolotl
#3
Eric H a dit...



Bonjour...

Qu'entends tu par cette phrase ?



Hum. je vais prendre un exemple très simple: j'ai reçu une education assez bougeoise et lors de mon service militaire, je me suis retrouvé dans une chambre de 12 ou nous étions deux à savoir lire et ecrire avec aisance. Les autres faisaient appel à nous pour ecrire à leur mère, leur soeur, parfois leur copine. Sur un forum, quand certain(e)s maitrisent 10000 mots et d'autres 4000, il ait facile pour les premiers d'écraser les seconds. "Au commencement était le Verbe et le verbe était Dieu." C'est avec des mots que des avocats peuvent faire acquitter leur client et avec des mots que les juges condamnent. Celui qui s'exprime mieux sera jugé moins severement. L'insulte, la violence verbale, c'est l'exercice d'un pouvoir par les mots. Maintenant reprends mon propos, ajoutes une faute tous les trois mots et tu verras fleurir les commentaires sur ses fautes et non sur le sens de mon propos. Grin Ai je répondu à ta question?
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Xolotl
#4
Je comprends parfaitement que tu sois amené à employer le terme "domination" mais je le réfute personnellement. Pourquoi créer une "hiérarchie" potentiellement génératrice d'animosité, qui peut créer un fossé entre ceux qui utilisent correctement la langue et les autres qui n'ont qu'à l'apprendre... ?


Je vous suis... jusqu'à un certain point. Primo, nous ne sommes pas égaux face à l'acquisition des connaissances. Ceux qui utilisent correctement la langue, sont ceux à qui l'ont a appris dès leur plus jeune âge, qu'il était important de bien maîtriser la langue.
Deuxio, se pose la question de l'intention. Lorsque je vais brocarder quelqu'un sur le forum parcequ'il écrit mal, est ce pour l'amener à s'ameliorer ou pour le faire taire? Pour moi, il ne s'agit pas de se censurer mais de reflechir à ce que l'on écrit et pourquoi.
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#5
BDSM
Nous réagissons ici aux discussions qui ont lieu ca et là, sur les propos de telle ou tel, choquants ou pas, agressifs ou pas, à signaler ou pas.
Le média purement écrit ne facilite pas toujours la bonne compréhension du propos, une pointe d'humour peut être prise pour une agression, une remarque anodine peut être pris pour une moquerie, un propos sibyllin pour une allusion dirigée, etc ...
Essayons toujours de nous mettre à la place de nos lecteurs et amis ? "N'y a-t-il pas un double sens involontaire dans ma prose?", "Je le/la sais à fleur de peau sur ce sujet, ne vais-je pas le/la blesser ?" ...
Cela n'empêche pas de tenir les propos initialement envisagés quand même ... mais bien souvent les propos qui ont choqué ou fait de la peine n'étaient pas des propos volontairement sulfureux mais tout bêtement des mots qui dépassaient la pensée, qui étaient à double sens, qui étaient involontairement ambigus.
Vive l’ambiguïté, la provocation, la transgression, mais gardons là pour les mots ou l'on CHOISI SCIEMMENT d'être dans ces registres :)
Cela limitera les tensions, cela reposera la modération (et ça c'est bien :D ), cela évitera de se fâcher avec des gens intéressants ou pire, qu'on aime bien, a priori.
Amen !
Ce fil est très intéressant... "Le lourds poids des mots"
Surtout le titre, je pense...
La suite va rester écrire...
Quelqu'un a t'il la définition du harcèlement ?
Oh ! ce n'est pas que je ne l'a connaisse pas pour ma part, et peut-être qu'au final c'est moi même qui vais en poser la définition du dictionnaire....
Mais j'aimerais bien qu'elle soit déposée ici même. Car ici, on connait le lourd poids des mots, n'est ce pas ?
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