ArBizone
#0
Bonjour à tous,
Dans ma démarche d'apprentissage et de découverte, je suis à la recherche de "questions à poser" entre un dominant et une soumise pour faciliter les discussions et négociations lors d'un début de relation, mais je ne trouve rien sur le net, ou presque. En tout cas, rien qui corresponde à mes attentes.
De ce fait, je fais appel à la communauté ici pour savoir où aller chercher ce genre de ressource, et pourquoi pas, travailler avec quelques uns de vous pour créer un "jeu de questions" pour relation bdsm naissante, qui permettrait de se connaître mieux, nos kinks, nos envies, nos craintes, limites, pratiques, protocoles, curiosités, attentes, etc...
Le genre de jeu qui peu accompagner une discussion, la mener plus loin, tout en y ajoutant un côté ludique, peut-être avec des challenges, ou autres joyeusetés!
Que pensez-vous de cette idée?
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MissJoeWilder
#1
Bonjour, il y a divers questionnaires que tu peux adapter pour faire cela :
La kinklist : https://cdn.rawgit.com/Goctionni/KinkList/master/v1.0.2.html
Le célèbre BDSM test : https://bdsmtest.fr#/select-mode
Rien de très original mais tu peux les adapter à tes besoins. Ils ont le mérite de balayer un bel éventail de pratiques.
Pour le reste, je pense que ça demande du temps et de l'investissement, prendre le temps de connaître l'autre, de se connaître soi aussi, accepter également que les envies sont changeantes d'un côté comme de l'autre et donc que le consentement peut se révoquer.
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Carpo
#2
Bonjour,
Un outil que nous avons trouvé très utile pour balayer l'horizon des possibles est la check-list bdsm suivantes :
https://lafilledemars.weebly.com/oulonparledearticles/liste-check
Il y a beaucoup de choses, ce qui permet d'aborder des pratiques très variées (tout n'y est pas, évidemment), quitte à se mettre d'accord pour en écarter beaucoup dans un premier temps et se concentrer sur quelques approches. C'est un support à la discussion : la soumise ou le soumis la remplit et ensuite en discute avec sa domina ou son dom. On peut y évoquer ses expériences, ses fantasmes, ses attirances, ses tabous et ses limites également.
Elle peut être reprise de temps en temps pour constater ensemble les évolutions du couple D/s. Je ne l'ai pas encore personnellement reprise, mais la prochaine version sera clairement différente : Merci Maîtresse !
Dernière modification le 11/08/2021 14:30:08 par Carpo.
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ArBizone
#3
Bonjour, Merci pour vos réponses. Je connais déjà les check-lists, j'en ai d'ailleurs adapté une pour qu'elle me corresponde. Mais peut-être que mon message n'était pas aussi clair que mon idée de base (à 1h30 dans la nuit, ça arrive ^^ ). Là, plus que de pratiques précises, je pensais aux contours de la relation, et donc à des questions qui permettraient de définir tout ça. Par exemple pour amener à savoir quel type de relation cherche l'autre que ce soit sur la durée et la fréquence, sur le type de relation (Daddy-little, Dom-sub, Maître-esclave), etc... Je parle plus de questions guides pour aider à formaliser un "contrat" qu'il soit oral ou écrit, puisque chaque relation bdsm est unique et les modèles ne sont jamais totalement applicables à tous. J'espère être plus clair ;)
Dernière modification le 07/03/2023 15:46:10 par BDSM.
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Bonjour ArBizone,
Je doute qu'il existe des règles, et pour ma part, les codes, les normes, les règles, ça n'a jamais ma tasse de thé.
C'est à vous, ensemble, de les définir.
En commençant par savoir ce que vous vous souhaitez.
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ArBizone
#5
C'est fou, j'ai l'impression de ne pas être compris.....
Je vais essayer à nouveau:
Imaginons une première rencontre entre un Dom et sa potentielle soumise.
Pour le Dom une première, pour la soumise aussi.
Au fil de la discussion, certes très amicale, le Dom pose quelques questions, mais sans trop savoir par quoi commencer, alors il questionne un peu sur les pratiques souhaitées, partage les siennes... Et arrive un moment où il demande ce qu'elle recherche comme relation.
Réponse: "Je ne sais pas trop, j'ai plein d'envies, je suis curieuse..."
Très belle réponse en effet, mais qui perd notre jeune Dom qui ne sait plus par où aller. Elle non plus.
Moment de silence, de gène etc...
Mon idée, est d'éviter ces silences, cette sensation d'être perdu sans savoir où aller en ayant sous la main un jeu de questions, sous différentes formes (questions ouvertes, QCM, question binaire, etc...), à poser à la soumise, mais également au Dom.
Et pourquoi pas avec plusieurs phases: pour apprendre à se connaître, pour définir ensemble ce qu'on veut et ce qui peut nous rapprocher et les limites à poser, et pourquoi pas une étape de défis plus ou moins poussés.
J'espère être plus clair sur mon idée.
Et en fait, je n'ai rien trouvé de similaire sur internet, alors je me demandais si ça pouvait intéresser quelqu'un pour y réfléchir avec moi, et pourquoi pas créer ce jeu.
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prixie
#6
Bonjour,
J'ai eu beaucoup de situation ou j'ai répondu cela a des personnes Dominantes et ou ils ont su poser d'autres questions pour approfondir ou alors passer a un autre sujet, je pense que au fur et a mesure de la conversation on trouve les mots ou les questions pour que l'autre personne y réponde. Je crois que l'on m'as posée la question de "Qu'est ce que tu as déja essayé ?" "C'est quoi qui te plais la dedans?" ou au contraire "Quelles sont tes limites" "Pourquoi tu aime ca et pas ca alors que ca se ressemble beaucoup ?"
Je ne pense pas qu'il y ai de réponse miracle a votre question a vrai dire, les mots sortiront tout seuls au fur et a mesure de la conversation, meme si il faut que ce soit réfléchi :)
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Maître ALPHA
#7
bonsoir,
malgré une tres longue experience, j'utilise toujours une check-list personnelle (dans l'esprit de celui de la Fille de Mars).... toute relation pase par de longs echanges et dialogue... et cette liste peut servir aussi de base de discussion et au fur et a mesure de servir de base des pratiques ...et surtout de prevoir les evolutions a venir ....
et du comportement de l'un et l'autre.... je peux vous l'envoyé en MP
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Et pourquoi pas vous laisser simplement aller, faire ce que vous avez envie de faire, lui demander de faire ce qui vous fait envie, en commençant doucement, et en observant comment elle réagit ?
En oubliant les mots, pour laisser parler les corps ?
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PHI88
#9
ArBizone, il s’agit pour moi d’une rencontre entre deux êtres humains qui cherchent à se connaître et se découvrir dans le sens noble du terme. Rencontre qui peut amener à aller plus loin… ou pas… Mais dans mon cas, comme je ne cherche pas la rencontre d’une unique fois, je ne rencontre pas celles qui ne chercheraient qu'une unique fois. C’est donc un point déjà abordé avant toute rencontre.
Après des premiers échanges, j'utilise en général aussi une chek-list que j'ai adaptée à ma sauce lors d'échanges par mail. Si c'est concluant, vient l'échange de photos puis le téléphone et ensuite un rdv dans un lieu public. Selon le début de feeling, l'âge… je vais plutôt inviter à boire un verre ou à aller au restaurant... Bien entendu, on a demandé avant à l'autre, le style qu’il (elle) aimait car il s’agit que chacun s’y sente à l’aise.
Et là on peut échanger sur tout et rien, d'éléments qui n'ont rien à voir avec la relation BDSM, s’ouvrir à l’autre. Quand on se dit « bonjour », « quelque chose passe ou pas », « on se fait la bise ou on se serre la main ? », « se tutoie t’on ou pas ? », le regard est important pour moi, la gestuelle aussi comme dans toute rencontre, le parfum qu’on découvre. Des classiques sont "a-t-on trouvé facilement ?", "la pluie et le beau temps", "son impression du lieu, " le choix du menu, bien sûr " ... Je crois qu'une relation n'est pas que bdsm ni pas qu'amoureuse, pas encore à ce moment en tout cas… Les goûts, hobbys de l’autre sont importants et reflètent sa personnalité, ses désirs, ses valeurs. C’est plus un jeu de « j’exprime qui je suis » et je t’aide à t’exprimer, ce n’est pas un jeu de questions / réponses insidieuses. On est à l’écoute de ce que l’autre souhaite nous dire et on ressent si l’autre est à l’aise avec un sujet ou se sent gênée(e).
A noter qu’aucun des deux n’a à se livrer totalement, surtout pas le (la) soumis(e), personne ne sait qui est en face. La vie privée reste la vie privée. Si on est là, c’est qu’il y a quand même quelque chose qui plait chez l’autre mais l’intime n’arrive jamais au début des échanges. On peut justement dire ce qui nous a plu chez l’autre dans les échanges précédents, sans tricher, seulement avec de la sincérité. On s’appuie sur ce qu’on a déjà dit, sur ce que l’autre a écrit en reformulant parfois pour être certain d’avoir bien compris. Et puis en principe, dans la check-list et autres échanges, il y avait bien un ou des points qui ont posé questions, qu’on avait envie de développer un peu (ou beaucoup), des éléments qui ne s’expriment qu’en face à face. Et puis, il est normal d’être parfois maladroit, ça a son charme, un silence, un regard, un sourire sont des échanges importants… L’humour, le rire aussi bien sûr…
Et on ne définit pas lors d’une rencontre si on se verra à vie, ou 2 ou 10 fois, comment le saurait-on d’ailleurs ? On se connaît si peu. On définit si on va se promener dans la rue ensuite ou si on veut se revoir, ou si on passe de suite à une phase un peu plus poussée (hôtel ou chez le dominant ou autre lieu…), ça dépend du ressenti, du feeling, de la confiance, de l’envie, de tout ce qui s’est échangé… Bien entendu, on a prévu tous les cas possibles avant. Attention, comme les écrits, les mots n’expriment pas toute l’intensité d’une relation, s’il n’y a pas de vécu, les fantasmes peuvent être bien différents de la réalité. J’évoque aussi la sécurité et le fait que je donne toujours un safe-word. Si on débute en tant que dom, c'est capital d'en parler et d'être dans cette optique.
J’ai eu 8 soumises qui ont duré et compté pour moi en presque vingt ans, j’échange encore parfois par mail avec certaines pour les grands événements : anniversaire, nouvelle année, retraite, naissance d’un bébé… Voici quelques épisodes qui me sont arrivés au restaurant ou dans un bar :
- une dame à qui j’ai dit en sortant du restaurant qu’on n’irait pas plus loin (avec un minimum de tact, j’en ai expliqué les raisons).
- une autre qui m’a dit qu’elle ne le souhaitait pas,
- une dame qui m’a montré une photo de son dos lacéré de coups de fouets par son dom précédent (accepté et souhaité par elle). Je lui ai dit que je ne pourrais pas lui faire si hard… On avait convenu de se revoir par la suite, car le courant était passé, mais elle m’a dit par la suite qu’elle cherchait vraiment du plus hard et qu'elle aurait peur de s'ennuyer…
- une dame à qui j’ai demandé de déboutonner un bouton de son chemisier au restaurant. Et nous sommes allés ensuite dans la chambre de l’hôtel-restaurant. Elle fut ma première soumise.
- deux dames qui durent aller aux toilettes, retirer leur culotte et me la ramener. Elles devinrent de délicieuses soumises.
- une dame avec laquelle j’avais tchatché sur bdsm.fr . Lors d’un voyage près de chez elle, nous nous sommes rencontrés au restaurant pour le plaisir, sachant tous deux dès le départ que nous n’irions pas plus loin au vu de nos 4 à 5h de trajet. Par la suite, elle a eu le plaisir de m'écrire (et moi de lire) que si nous avions été proches géographiquement, elle m’aurait demandé d’être son maître.
- une dame que j’ai embrassé longuement sous mon parapluie à la sortie du restaurant sous la pluie battante. Evidemment, un parapluie unique sous la pluie, ça rapproche. Nous avons vécu les confinements et autres moments ensemble.
- récemment une dame avec laquelle nous avons parlé au restaurant de géométrie et droites parallèles (je ne sais plus pourquoi, elle a abordé ce sujet, d’ailleurs) mais ensuite elle vint chez moi et je me suis amusé à tracer de légères parallèles sur son joli derrière et il est prévu de réitérer.
La 1ère rencontre est émouvante, bien sûr et est guidée par la réaction des 2 partenaires. Pour reprendre certaines de vos interrogations ArBizone, je préfère l’échange ouvert (que binaire) dans lequel chacun peut exprimer ce qui lui semble important de dire. Peut-être sentir si l’autre a un comportement orienté vers la soumission, est heureux d’en parler et me le montre. Concernant les défis, je préfère le style « et si je te (vous) dis de déboutonner un bouton de votre chemisier ici, ou d’aller retirer votre culotte aux toilettes et de me la rapporter, le faites-vous ? ». Mais là il faut sentir soi même que la personne y est prête, ne pas la mettre dans la gêne (sauf si elle aime l’humiliation) ou savoir rebondir en cas de refus.
ArBizone, si vous êtes à l’aise pour parler d’autres sujets avec quiconque, ce ne doit pas être un souci pour vous, ce n’est que la suite des écrits. Si vous êtes timide, dites-vous que timidité et maladresses sont parfois bien perçus. L’important est d’être sincère… Sans détenir toute la vérité, j’espère que mon vécu vous servira et je vous souhaite de belles rencontres D/s, humaines qui durent...
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Pitch
#10
@PHI88, Bonjour,
Je trouve votre réponse très pertinente, j'avais envie d'argumenter dans le sens que vous évoquez si bien qu'il serait inutile de proposer une redondance de propos.
Il s'agit bel et bien avant tout de la rencontre de deux personnes qui espèrent mutuellement chacune être comprises par l'autre. Cet Autre sans lequel aucun des deux ne peut exister si profondément dans ces moments si intenses.
Cette compréhension mutuelle de l'autre est le blanc-seing de la relation entre ces deux personnes, comme dans toute relation, avec toutefois la particularité de l'empreinte BDSM de cette relation.
Certes, il y est question de pratiques, mais surtout d'abandon de la personne soumise qui a besoin de "sentir" qu'elle peut s'en remettre (ou pas) à la personne qui se présente comme Dom. Cet abandon de sa personne est un don si précieux, qu'elle a besoin de sentir qu'elle peut entrer dans la relation.
Et, vous le dites bien, la réciproque est aussi importante pour le Dom qui a besoin de sentir si des possibles peuvent se concrétiser.
Pour ma part, je pense que le jeu est avant tout cérébral et que c'est dans cet espace que les deux acteurs peuvent être qui elles sont, au plus profond d'elles-mêmes.
Procurer d'intenses sensations à la personne soumise nous en procure également, qui permettent des émotions exceptionnelles. Dans la confiance, le partage, et la complicité.
Les pratiques sont le moyen d'y accéder, mais n'en constituent pas la finalité, non plus que le nombre de coups de fouet ou de cravache que la personne soumise peut "encaisser"...
Car une femme à genoux est bien plus grande que d'autres ne le sont debout....
Bien à vous,
Pitch
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Tindalos
#11
Bonjour,
Pour moi aussi, chaque relation est différente, chaque individu est différent.
Donc vouloir calquer tel ou tel questionnaire n'a pas grand sens. Les différentes aspirations de chacun se dévoilent au fil des échanges, c'est quand-même un peu la base d'être capable d'échanger quand on veut se lancer dans une relation BDSM.
C'est sûr que les questions du type "Qu'est-ce que tu aimes ?" ou "Qu'est-ce que tu cherches dans la soumission?" ont plutôt tendance à plomber la discussion. Autant prendre le temps de la découverte et de faire connaissance, les questions d'ordre pratique trouveront leur réponse au fil de la discussion.
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#12
Salut !
Avec peu d'expérience que j'ai, j'ai pu observer des sujets intérressants à mettre sur la table, si ce n'est pas fais naturellement:
Tout d'abord demander au soumis (tu me sembles être le dominant) quel est l'enjeu de son rôle et comment il pense le remplir. Puis parler des choses que vous aimez, de vos limites.
Mais je pense que ce sont des choses qui apparaissent dans la discussion, naturellement.
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Théory
#13
@ArBizone : Mais en vrai, c'est beau les silences. Y'a des silences qui en disent bien plus que de longs discours.
Mon petit point de vue.
débutant + débutant = difficile de discuter de la chose.
inconnu + inconnu.e = difficile de s'ouvrir facilement.
Si aujourd'hui je devais rencontrer une potentielle soumise, que sur le chemin pour aller au bar je me faisais heurter par une voiture, ce qui me faisait oublier toutes mes expériences précédentes (heureusement, mon portable n'aurait rien, donc passe sanitaire donc possibilité d'aller effectivement au RDV), et bien je commencerais par me montrer tel que je suis, drôle (ou essayant de l'être), pas très charismatique, un peu distant, intéressé. Et puis, si l'échange est plaisant, si le rapprochement s'amorce, alors le sujet du bdsm serait mis sur la table naturellement. Ou pas. Mais dans ce cas, l'y amener serait chose aisée. Et sûrement que les choses dites seraient plus intéressantes, plus profondes.
Parce qu'en vrai, comme l'on dit les autres, vous construisez avant tout une relation. Relation qui va évoluer. Ou s'arrêter. Mais au moins, vous n'aurez plus peur des silences. Parce que c'est lorsque les bouches se ferment que les cœurs s'ouvrent, que les gestes s'apprécient. Ou pas.
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