Théory
#0
Bonjour,
à l'origine, j'avais prévu de coucher tout cela sur papier dès la fin de cette relation. J'étais content, fier de moi, sur ce que j'avais expérimenté, des décisions que j'avais pris.
Puis le train-train quotidien, ma célèbre procrastination vantée dans pas moins de 5 langues, me rattrapèrent.
Je me suis un peu éloigné du forum aussi, donc ça n'aide pas.
Et puis quelqu'un s’enquit de ma situation, voulant savoir s'il avait ou aurait une suite à Marie.
J'ai trouvé ça gentil.
Je ne dis pas que c'est ce que j'attendais. Juste que c'était gentil. Attention, j'ai dit gentil, pas homosexuel {qui a la réf? Quelqu'un? Quelqu'un? La classe américaine (ou le grand détournement)...}
Et donc, je m'y suis remis. Entre deux tutos de dessin urbanistique et de cours d'autoCAD, j'ai essayé de coucher sur le papier ce que j'ai expérimenté, ressenti et compris sur moi-même.
Comme précédemment, un petit "disclaimer".
+ Il ne s'agit aucunement d'un tutoriel, d'un guide. Si vous débutez, bein, heu, démerdez-vous. Disons plutôt que je ne souhaite pas prendre la responsabilité de l'application par un tiers de mes propres expériences. Néanmoins, je lirai avec un toujours grand plaisir les retours que vous auriez envie de laisser. Et je répondrai toujours (avec plus ou moins de délai) aux questions qui pourraient surgir. Toujours par le biais de mon expérience et jamais dans une optique de professeur, tuteur ou mentor. Je ne peux ni ne souhaite endosser ce rôle.
+ J'écris à froid. Contrairement à Marie, je n'ai pas relaté mon aventure au moment où cela à durer, j'écris donc avec mes souvenirs et sans l'aide de ma ex-partenaire. Ce sera donc bien plus égoïste que précédemment. Et surtout plus soumis à interprétation (la mienne)
+ Certains thèmes abordés peuvent choquer. Dans ce cas, préservez-vous. Lisez ce qui vous intéresse, passez le reste ou fuyez tout simplement pôvre fou! (la réf, la réf?)
+Je m'aperçois à la relecture (j'écris la préface en dernier) que le ton est très léger, voir trop. Je ne m'en excuse pas mais n'étant pas toujours très à l'aise avec certaines expériences (en tout cas, d'en parler), j'adopte la légèreté pour le dissimuler et m'aider à tout sortir. Je vais néanmoins essayer d'alléger le truc que ce soit moins indigeste pour les plus rigides d'entre-vous (hihi).
De plus, et malgrès le temps passé, mon écriture ne s'est pas améliorée donc déso pas déso pour les photes, les porblèmes de syntaxes et les problèmes de répétitions.
Un petit merci à 4 personnes. Voilà. Prend qui le veut.
Sur ce, les carnets d'un D saison 2, c'est ti-par!
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Luxuria
#1
Excellente nouvelle, je serai ravie de vous lire à nouveau ! :)
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Théory
#2
@LiSa : avec plaisir. Et merci pour le petit coup de pied au cul pour passer à l'action (pas l'habitude d'être de ce côté-là de la chaussure ^^)
@Luxuria : amusez-vous bien :)
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Théory
#3
Préface :
Quand j'eusse terminé de poster sur ce forum le récit de Marie, il y eu comme un blanc.
J'étais genre "bein alors, c'est quoi la suite?". Désemparé. J'avais faim aussi. La catharsis étant complète, je voulais remonter en selle. Mais rien n'arrivait. Les premières fois avaient été fluides. Et l'attente entre les deux, plus simple à gérer.
Cette fois-ci, je me languissais, tournai en rond.
J'ai donc essayé de provoquer les choses, de forcer le destin.
Je compare ce chemin à la religion (non pas que le Ds soit ma religion. Quoique...).
Il y a la croyance, et l'attente du miracle.
Je crois que je vais trouver ma soumise.
Puis j'attends que le miracle, la rencontre se fasse.
Je trouve la deuxième partie bien plus difficile.
Peut-être est-ce dû à un manque de foi?
Quand je commande une nouvelle moto, que le gars me dit qu'elle doit arrivée dans un mois, l'attente n'est pas difficile. Je suis impatient, heureux. Ma croyance est forte, certitude même, je ne doute pas. Quand il m'annonce que finalement, elle arrivera un mois plus tard, je suis un poil déçu puis encore plus impatient, je trépigne. Ma croyance est toujours là. Je ne me sens pas dans l'obligation de forcer les choses, de précipiter le truc.
Dans le cas de ma nouvelle soumise, ma croyance n'était pas forte. Mon espérance, oui. Et c'est ça le problème. Je me sentais perpétuellement dans le besoins de "faire" quelque chose pour précipiter, hâter la chose.
Quand je suis dans cet état, rien de bon n'arrive. Ou plutôt, je n'ai pas l'état d'esprit nécessaire à saisir les opportunités qui se présentent perpétuellement à moi (la ola chez les coachs de vie avec cette phrase)
Néanmoins, c'est un schéma que je reproduis régulièrement dans ma vie. Que je connais. Mais cela n'enlève rien aux doutes, aux questionnements, à ce manque de croyance.
Puis un jour....
Tu sais pas pourquoi, tout se déclenche. Et c'est comme si c'était évident que cela aller se dérouler comme ça que tu te demandes comment t'as pu douter.
Et puis la fois suivante tu doutes encore parce que T'ES TROP CON POUR APPRENDRE DE TES EXPERIENCES, ENCULEEEEEE (je me parle à moi-même sur ce coup-là, prenez pas la mouche. A part si vous êtes pêcheur... la mouche... la pêche... la banane... 5 fruits et légumes, la boucle est bouclée)
Internet tout d'abord et la vie réelle. Plus librement.
Je décidais aussi d'être plus actif sur le forum. Sur un malentendu...
Je fis une rencontre sur ce forum. Et celle-ci, conditionna ma rencontre avec Frédérique. Elle me fit prendre conscience que c'était possible, elle rajouta, en définitive, de la croyance. Transformant un peu mon espérance.
Je ne citerai pas cette personne, ne sachant pas si elle le souhaite mais, et, parce que je n'ai pas eu l'occasion de lui dire avant, je la remercie sincèrement pour son apparition fugace dans mon expérience et pour ce qu'elle a mis en branle sans le savoir (ni le vouloir).
Après cela, il me vint une révélation. Je courrais après une certaine idée de ce que je voulais tout en refusant ce qui sortait du cadre.
Comme si, du haut de mon mètre quatre-vingt, je pouvais tout voir et tout savoir sur ce qui arrivait... Un bécile, oui!
Je pris donc une décision. Celle d'appliquer à mes expériences Ds, ce que je faisais déjà pour mon boulot.
Entre autre.
Je m'explique.
Dans mon boulot, on ne sait pas trop de quoi demain sera fait. Et, ce qui est fou (mais pas tant que ça), c'est que c'est plus comment on se sent que ce que l'on fait qui influe sur notre réussite.
Je suis moins organisé, moins productif, moins travailleur, moins talentueux, moins compétent que mes collègues (true) et pourtant, ramené au volume horaire, je gagne peut-être deux fois plus qu'eux. Ayant toujours vécu sans savoir si je vivrai le lendemain (pas littéralement), les périodes de creux ne m'affolent pas.
Y'a toujours un moment où, on dirait que les affaires se battent pour venir à moi.
Mon problème n'est donc pas d'avoir confiance en l'avenir.
C'est plutôt (le chien de Mickey) de différencier les moments où je veux agir pour combler un vide, un manque et les moments où il faut agir. A cela vous rajoutez la procrastination, toi-même tu sais et on a un banco.
Donc, pour clarifier, agir quand la sensation est présente, au bon moment et pas quand le manque pousse.
Ce n'est pas si difficile dit comme ça mais c'est ma croix. Un excellent feeling (désolé pour l'anglicisme) mais une incapacité chronique à agir.
Donc je suis là, et je viens de me prendre un vent monumental sur le forum. Je ris. Parce que bon, je n'ai pas trop d'égo sur ça, je m'en fous un peu. Mais en même temps, je suis un peu vénère (attendez, vénère est un vrai mot!!!? Bordel de nouille.) parce que c'est ce que je veux, moi. Honnêtement, peu importe la personne, le lieu, c'est le sentiment que je recherche. Ça ne veut pas dire que n'importe qui fera l'affaire. Juste que le sentiment résulte de la combinaison d'une personne, d'un lieu et d'une action et moi j'veux l'tout.
Alors je cogite un peu. Maudit un peu. La vie, la demoiselle (un peu. Désolé si tu lis ça ;-]), le fait que tout ne s'aligne jamais, que ça ne va pas assez vite...
Puis je turbine. Si ça ne se fait pas c'est que ce n'est pas le bon moment, la bonne personne et/ou la bonne action.
Alors on fait quoi? (je me parle à la troisième personne dans ma tête)
On attend? Chien de faïence jusqu'au bon moment, personne, action?
Phoque non.
Et puis l'éclair de génie.
Bon ok...
L'étincelle de bon sens.
Quand tu veux claquer un 100m, t'attends pas les régionales, tu vas à l'entraînement chaque putain d'jour. T'en chies, t'as mal, tu tombes, tu échoues, tu réussis, bref, tu expérimentes. Jusqu'au jour de la compèt où tu cloues le Usain sur la ligne de départ.
Ou l'inverse plus raisonnablement.
Pourquoi que t'irais pas expérimenter des trucs avec des gens en attendant. Azy, ouvre tes horizons, mon grand.
Bein ouais, quand je vous parlai de bon sens plutôt que de génie. La plupart font ça. Mais moi, faut que je me prenne Katrina dans la gueule pour le comprendre / accepter / penser.
Chacun ses limites.
Sauf que moi je dunk sur les paniers enfant, MOI.
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Théory
#4
@LiSa : Merci encore mais gardez donc quelques compliments pour plus tard ^^. Qui fait longue route ménage sa monture (ou prend l'train)
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Théory
#5
Genèse :
C'est marrant la vie, non?
Vous prenez une décision. Avec certitude. Et elle s'emploie à vous mettre devant une situation pour vous aider à valider ou infirmer votre choix.
J'avais une vieille annonce qui traînait sur un site de rencontre BDSM. Une annonce plutôt mauvaise, sans grande imagination, photo de merde (oups, c'est la même sur mon profil ici :D)
Frédérique m'envoya un message, m'indiquant qu'elle cherchait la même chose que moi.
J'y parlais de mon intention de trouver une soumise.amie.amante.
Nous avons discuté plusieurs heures. Elle prenait le parti de toujours répondre comme je le voulais. Comme si elle crachait un discours bien huilé destiné à me plaire.
Je ne suis pas le gars le plus intelligent au monde (exactement ce que dirait le gars le plus intelligent au monde) mais j'ai un super sens du ressenti.
Je me berçais donc d'illusions pendant quelques temps puis ce petit truc qui gratte le mental se réveilla en moi.
Quand j'ai ce sentiment de fluidité, c'est que tout va bien. Dès que ça accroche, c'est qu'il y a un problème.
Souvent je fais part de mon sentiment à l'autre (ça me vient d'une formation en comm', peut-être la seule des nombreuses formations immobilières qui m'ait servie).
En gros, en cas de doute, mauvais ressenti... On s'arrête et on dit à l'autre "Hey, j'ai le sentiment que quelque chose ne va pas. Quelle est ton opinion?".
C'est fou mais d'une efficacité redoutable.
Donc, cette discussion était un rêve éveillé, exactement ce que je voulais. Mais, cette petite voix. Pas celle qui s'allume parce que tu t'es auto-persuadé de ne pas avoir droit au bonheur, l'autre, celle qui est légitime.
Me prévint.
Je lui en fis donc part.
"
Hey, je pense que tu te fous de ma gueule, que tu me racontes exactement ce que je veux entendre sans en penser un seul mot. Je voudrais savoir ce que tu attends de moi.
"
Je n’eus pas de réponse.
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Théory
#6
@LiSa : alors faisons chauffer le dico ! :p
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Théory
#7
Enfin pas tout de suite.
(Ok, c'est grave téléphoné cette fois-ci mais ce sont dans les vieux pots....
… qu'on fait les confiotes quand les nouveaux sont sales.)
Puis, une semaine plus tard, elle me répondit.
Sa réponse fut un mélange entre agressivité passive, active, pseudo-justification et j'en passe.
Quand vous vous faites agresser, vous avez deux techniques.
La tortue (position défensive) et le guépard (toutes griffes dehors et on réplique coup par coup).
J'y préfère la technique dite du Suisse (déso pas déso voisins de l'Est).
Un truc du genre,
"Merci d'avoir consacré du temps à me répondre. J'apprécie énormément."
Est-ce que la Suisse s'est déjà faite envahir? J'en sais rien.
Est-ce que la technique du Suisse marche? Pour sûr.
Le secret c'est de tout de suite enchaîner. On casse la dynamique néfaste et on la remplace par une plus favorable.
Je la remerciai donc pour son retour et lui proposai de recommencer notre discussion sur de bonnes bases, l'honnêteté de nos raisons. Car les siennes m'intriguaient et m'intéressaient.
Je crois l'avoir déjà avec Marie mais je vais me répéter.
Dans l'absolu, je ne considère le Ds comme quelque chose de sain. Il ne s'agit, bien sûr, que de mon avis sur moi-même. Le Ds est une manière d'exprimer, d'extérioriser, d'intérioriser certaines choses. Si un jour je deviens Moi-même, alors cela ne fera plus partie de moi.
Je précise quand même que sain, veut simplement dire pour moi aller dans la direction de qui-je-suis, malsain, la direction inverse. Mes actes, sont donc soit sain, soit malsain, soit aucun des deux.
Alors pourquoi est-ce que je pratique si ce n'est pas sain? Quand vous ressentez de la haine, aller mieux ne signifie pas être heureux, juste triste. Chaque chose en son temps et il n'est pas possible (en tout cas pour moi) de passer du coq à l'âne.
Donc je pratique car cela me plaît, cela m'anime. En fait, c'est actuellement sain pour moi. Puis je passerai un cap et ça ne le sera plus. Ou je ne passerai jamais de cap et pratiquerai pour toujours. J'en sais rien.
Néanmoins, cela me pose toujours la question de l'autre. Pourquoi aime t-elle ça? Vais-je par notre action commune être sain ou malsain pour elle?
Cette question m'a taraudé avec Marie. Me forçant à minorer mes actions, à me restreindre.
Ça a un effet condescendant avec l'autre. C'est terrible. Lui enlever le droit d'agir dans son propre intérêt.
Avec Frédérique, j'ai toujours eu la conviction qu'elle faisait ça pour se punir. Mais j'ai décidé d'expérimenter le fait de la laisser choisir sa voie. Ce fut salvateur. Pour moi, plus de complexe du sauveur, la liberté de jouer selon de nouvelles règles. Et moins chiant pour elle.
Je n'ai pas le syndrome du sauveur. Mais quand même un peu. J'aime aider les gens. Et pas toujours pour les bonnes raisons.
Par ce qu'il faut bien se l'avouer, c'est atrocement présomptueux de dire à l'autre je peux t'aider. Ou prétendre savoir ce qui est bon pour lui.
Alors j'avoue, des fois, je suis un trou d'cul présomptueux (ki ka dit "QUE des fois?"?).
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Théory
#8
@LiSa : l'avenir nous le dira. Bon, en fait le passé pour moi mais vous comprenez l'idée je n'en doute point ^^
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Théory
#9
Bref, revenons au récit
Je vous passe les tractations, les manœuvres d'approches par l'un et l'autre. Et j'en reviendrai aux raisons et motivations plus tard.
Elle voulait commencer tout de suite. On ne s'était encore jamais vu qu'elle me proposait de faire une première séance.
Elle m'avait joint une photo d'elle, sans artifice, genre photo d'identité ou de fichier judiciaire, visage découvert. Mais rien de mon côté.
Il était pour moi, hors de question de fonctionner comme ça. Je considère avant tout l'aventure, pas l'action en elle-même. J'avoue regarder les Dom.e.s officiants au rendez-vous comme on prendrait date au coiffeur avec beaucoup de curiosité et d'incompréhension. J'ai l'impression d'être en ligue amateur et eux en ligue pro ou un truc du genre. Comment pourrais-je l'être sur commande ou avec n'importe qui? Ce n'est point un jugement, juste mon point de vue.
Donc je lui proposai que l'on se rencontre une première fois. Terrain neutre. Histoire de discuter un peu et de jauger l'autre de visu. De faire connaissance, quoi.
Elle refusa, n'ayant pas de temps à perdre en salamalec.
Il y a un truc à savoir sur cette expérience que je vous narre.
Pas une seule seconde, je dis bien pas une, je n'ai dû lutter pour entretenir cette relation, aussi fugace fut-elle.
Il n'était pas dans son caractère de se soumettre. Elle voulait être dominée.
Dans mes expériences passées, j'avais le beau rôle. Madame se soumettait et j'en profitai. Je devais juste faire un effort d'imagination quant à nos jeux.
Si ce n'est ponctuellement avec Marie, personne ne m'avait résisté. Et même dans ces cas-là, il s'agissait avant tout d'un jeu.
Avec Frédérique, j'ai du prouvé que j'étais "à la hauteur". En fait, à chaque instant, je devais être "à la hauteur" sous peine de perdre le peu d'emprise que j'avais sur elle.
Et vous savez quoi?
Ça m'a plu. Ce fut comme prendre mes responsabilités. Enfin avouer, pour la première fois, "et ouais, chuis un dom".
Enfin, plutôt un truc du genre, "cela me plaît. J'aime ce que je fais. Pour moi. Égoïstement".
In.Cr.Oya.Ble.
Mais on y reviendra.
Je ne sais pas pourquoi Frédérique m'a contacté en premier lieu ni pourquoi elle a continué. Clairement, elle avait l'habitude de bien d'autres choses. Elle naviguait dans les eaux du BDSM depuis un certain temps et avait des horizons bien plus ouverts/profonds que les miens.
Si je devais hasardé une interprétation...
Oh et puis zut, j'me lance.
Voici mon postulat.
La dame a l'habitude de ces doms que j'appelle "durs". Ceux qui remettent les chiennes en place. Burk, je déteste parler comme ça. Vous savez, on en voit sur le forum. Toute soumise doit être à sa place et patati et patata. Ma première soumise, qui à l'époque s'était inscrite sur le forum en même temps que moi en avait fait les frais. Elle s'était faite alpaguer par un de ces mecs qui l'avait insultée par qu'elle l'avait tutoyé.
Chacun ses goûts, pas de jugement de ma part (bon ok, un peu quand même).
Je ne suis pas comme ça.
Dans la vie du tout les jours je suis plutôt léger. Je n'utilise jamais l'impératif.
Je me doute que certaines soumises cherchent un dom qui soit imposant, qui ait une aura forte.
Ce n'est pas mon cas. Donc quand je rencontre quelqu'un, cela ne transparaît pas, ce côté dom.
Je conçois plutôt ça comme un cadeau que l'on fait à l'autre. Le dom offre sa dom et la soumise offre sa soumission, m'voyez. Une récompense.
"hey, toi. Je t'estime. Et pour cela, je vais te montrer ma vrai nature." En voilà une preuve de confiance.
Donc pourquoi une personne comme elle prend la peine, le temps de contacter un gars comme moi?
Je pense qu'elle voulait seulement se faire un pseudo-dom.
Je la compare à un animal sauvage, qui va rencontrer son/ses maîtres mais qui entre-temps aime bien en casser un ou deux qui ne sont pas à la hauteur. Encore une histoire de contraste. Si lui il casse, le prochain qui arrivera à me faire plier, l'écart entre les deux rend la chose encore plus savoureuse.
C'est l'idée que j'ai de la chose. D'ailleurs l'interprétation de cette histoire est basée sur ce postulat.
Je ne sais pas ce qui a initié un changement en elle, mais nous finîmes par nous voir.
J'en étais arrivé à la proposition suivante. On se rencontre, on discute un peu et si ça le fait, on part dans une chambre d'hôtel à proximité réservée pour l'occasion.
C'est, je crois, la première fois de ma vie que je faisais quelque chose comme ça. D'habitude, les choses sont implicites.
Je fais le parallèle avec les coups d'un soir. On sait qu'on va couché, si tout se passe bien, mais ça reste du non-dit, on se tourne autour, on fait un pas en avant, deux en arrière, trois sur le côté...
Là, un côté direct, yolo, pas de sentiment, ça passe ou ça casse.
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Théory
#10
La rencontre :
Je lui avais donc donné rendez-vous sur une place plutôt connue de Toulon.
J'aime bien surprendre les gens à notre première rencontre.
Je me fais toujours une idée de la manière dont il m'imagine. Sans être le manipulateur de l'année, en fonction de ce que je montre et de la manière dont j'agis, je les guide à penser ceci ou cela. Ce n'est pas toujours fait à dessein mais j'en ai conscience. Donc, lors de la première rencontre, je m'emploies à leur montrer autre chose que ce qu'ils se sont imaginés.
Pourquoi?
Une vieille habitude.
Et puis, on (l'être humain) est tellement complexe que forcément, on se fait une image réductrice des autres, c'est bien normal. Alors bouleversifions un peu tout ça.
La rencontre se faisait en milieu d'après-midi. Je sortais du boulot, donc déguisé en cliché d'agent immobilier. J'avais porté un soin particulier à ma petite personne, bien rasé, coiffeur, la totale (et c'est plutôt rare, bordel).
Non pas que je veuille absolument lui plaire. J'ai même espéré jusqu'au dernier moment qu'elle annule ou ne vienne tout simplement pas tellement j'étais mal à l'aise.
Mais plutôt car j'imaginai qu'elle me voyait comme un quarantenaire avec de l'embonpoint un brin négligé.
Bon ok, à la relecture, rien ne pouvait lui permettre de croire ça. Peut-être que je voulais lui plaire. Peut-être que je voulais l'impressionner. Je sais pas. Je sais plus. Chut. C'est moi qui raconte.
Bref, j'étais sur cette place à la con, comme un pingouin, n'en menant pas large et priant ma race qu'elle ne se pointe pas.
Dix minutes d'avance à ma montre imaginaire et je serrais les fesses à chaque fois que quelqu'un marchait dans ma direction. Aucune ne ressemblait à la photo (j'espérai secrètement qu'elle m'est menti là-dessus pour avoir un prétexte à fuir)
Elle arriva à l'heure pile. Je la reconnu instantanément. La photo ne mentait pas. Elle devait être récente.
Ne sachant pas à quoi je ressemblai, elle dévisageait tout le monde.
Je profitai de ces instants pour la détailler.
Elle se tenait bien droite avec comme un air de dire "Non, je ne suis pas du tout une petite fille effrayée. Pas du tout!"
Elle me rappelait une nana avec qui je faisais les vendanges il y a siiii longtemps (oh putain, chuis vieux). Un côté garçon manqué très prononcé, de long cheveux hirsutes d'un noir profond.
Elle était habillée sans grand soin, un pantalon passe-partout, une paire de basket et un pull épais d'une couleur un peu passée.
Il faisait froid dehors mais sous son pull, je distinguai un physique qui allait très certainement me plaire.
Pour se retrouver, je lui avais dis un truc du genre "tu me reconnaîtras, je suis le seul mec qui dénote". Avec le recul, je crois que j'ai tout fais pour faire capoter la rencontre, pour qu'elle ne se pointe pas. Le pourquoi de sa venue reste encore aujourd'hui un putain de mystère (presque).
La voir mal à l'aise, se retourner à chaque fois que quelqu'un s'approchait me redonna un peu de courage mais je n'en menai toujours pas large.
Il aurait été si facile pour moi de tourner les talons et de rentrer chez moi. L'appel de la sécurité, du train-train quotidien.
Et de regretter plus tard.
Et de m'en vouloir.
Et de pester sur la vie parce que j'ai jamais d'occasion.
La liste est longue.
Alors je fis ce que je fais quand je suis mal à l'aise.
Je fis semblant d'être sûr de moi.
Un bon gros masque des familles. La plupart des gens n'y voient que du feu.
Je vous mime la scène.
Heu non, vous n'allez rien y voir.
A chaque pas que je fais vers elle, mon imagination fertile me travaille. Je la vois rire, partir en courant, m'avouer que c'est pour une caméra cachée, pour m'afficher sur les réseaux... Houlala, mais qu'il n'est pas sûr de lui ce jeune homme.
Sauf que...
Sauf que je continue à avancer et que je finis par me retrouver devant elle.
Frédérique me dévisage et j'essaie de faire abstraction de ce que je pourrais lire sur son visage.
"
- Bonjour Frédérique.
"
Je manque de m’esclaffer. Ma voix s'est faite suave et profonde sans intention de ma part. Ça a le mérite de me détendre un peu.
Le reste de l'échange fut assez fluide. Je la sentis néanmoins tendue. Ce qui me rassura mais me surprit aussi (j'y reviens un poil plus tard).
J'aurais été tenté de faire durer la conversation des heures. Non pas qu'elle fut particulièrement plaisante mais parce que son arrêt signifiait le passage à l'étape d'après. J'étais passé de "oh mon dieu j'ai les chocottes" à "oh mon dieu j'en ai envie" et la possibilité d'un refus de sa part devenait une éventualité redoutée.
Dans mes textes je fais beaucoup de comparaisons avec mon boulot. Non pas que je tienne à ce que tout le monde sache ce que je fais (quoi que, si vous êtes du coin et avez un truc à vendre...).
Mais si mon expérience de vie m'a appris à comprendre les gens, mon boulot m'a appris à interagir avec eux.
J'avais donc deux choix. Lui proposer d'aller à l'hôtel, enfin si elle voulait, sans vouloir la forcer, pour ... et que je tourne autour du pot. Soit lui exposer un fait.
"
L'hôtel est dans cette direction.
"
C'est tout con mais ça marche. Ça n'enlève pas le libre arbitre à l'autre, mais ça permet d'éluder des potentiels doutes, questionnements.
Sans lui laisser le temps de répondre, je commençai à marcher.
Elle m'emboîta le pas quasi instantanément.
Je crois ne jamais avoir autant jubilé que lors de ces 500m de marche qui nous séparaient de l'hôtel.
J'ai honte de l'avouer mais je me répétai à moi-même "ce mec porte ses couilles" en boucle.
Arrivés à la réception, je m'occupai des formalités sous le regard amusé du réceptionniste sûrement pas dupe jusqu'à un certain point.
Avant de prendre les escaliers, je lui posai la question.
"
Tu es sûre?
"
Elle me regarda à peine, un sourire condescendant aux lèvres et emprunta l'escalier.
Maintenant que je connais l'animal, je sais qu'elle a dû très mal prendre le truc. Du genre "t'es qui pour mettre en doute mes choix".
Sauf que la question était plus pour moi. J'avais besoin de son accord. Le fameux consentement éclairé. Même si là, il n'était pas très éclairé. Mais ça suffirait.
Une dernière chose. Je vous ai dit plus tôt que j'avais tout fait pour que ça ne se fasse pas.
Et bien je lui avais soumis une autre requête (version polie de "fais-le") avant notre rencontre. Elle devrait venir au rendez-vous sans sous-vêtements.
Alors que nous étions dans la cage d'escalier je m'arrêtai, la saisissant par le bras.
"
Je t'avais demandé quelque chose il me semble.
"
Je ne sais pas vous mais depuis cette histoire de distanciation du cul, les contacts physiques me font un tout autre effet. La poignet de main est vécue comme une véritable communion avec l'autre.
Alors d'avoir, à ce moment là, ma main autour de son bras, peau contre peau, de la sentir près de moi, ça a réveillé un truc. Une envie, un besoin.
Je ferai, plus tard, le portrait de cette dame que vous cerniez un peu la bête. Je ne peux néanmoins cacher plus longtemps l'immense respect que j'ai pour cette personne. Pour sa sagesse, son intelligence, son expérience, son vice....
Sans aucune hésitation ni regard aux alentours, elle déboutonna son jean et écarta les bords pour dévoiler son sexe surplombé d'un petit buisson entretenu.
Je glissai ma main sous son pull pur vérifier le haut pour m'apercevoir qu'elle ne portait rien en dessous.
Je ne sais pas ce qu'afficha mon visage mais dans ma tête, un petit garçon bouche grande ouverte, un peu de bave en coulant me martelait "jackpot!!".
L'excitation gomma les dernières traces de doutes ou d'hésitation.
J'aurai pu la prendre sur l'instant. M'aurait-elle laissé faire? Certainement pas. Elle aurait tourné les talons immédiatement. Et je ne voulais pas d'un plan cul.
Je voulais la dominer.
Je la félicitais et nous finassâmes notre ascension jusqu'à la chambre.
Je me rends compte en écrivant tout cela que ça paraît complètement fou (et ça l'est!). Si j'avais été dans d'autres dispositions, jamais je n'aurais poussé le bouchon si loin de peur de "rater ma chance". Comme quoi, l'adage qui dit que dans une négociation c'est celui qui a le plus à perdre qui perd le plus, est vrai.
Avec le recul, j'ai fais exactement ce qu'il fallait pour que ça marche tout en cherchant le but opposé.
Est-ce que ça fait de moi le gars le plus chanceux ou le moins doué????
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Théory
#11
@LiSa : vous devriez, je suis sûr que l'audience adorerait vous lire (ou pourquoi pas en dessins :wink:)
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Théory
#12
Première séance :
Arrivés près de la porte de la chambre, nos voisins s'en donnent à cœur joie.
Le naturel revient au galop.
"
- On a de la concurrence.
"
Enfin un sourire. On progresse.
La porte se referme derrière nous et je prends conscience d'un truc.
Je n'ai rien préparé. Tellement persuadé que rien ne se fera. A vrai dire, je ne sais même pas vraiment ce qu'elle attend, veut. Sur ce plan-là, j'ai merdé plein pot.
Non pas que je ne sois pas capable d'improviser, de laisser parler le naturel. Juste que d'avoir un plan, préparé à l'avance m'aide. A enfiler le costume de D, et puis à être plus à l'aise. Parce que quand j'ai un plan, c'est bien plus facile de ne pas si tenir, de le changer, d'y revenir, c'est comme un leash. Vous n'en avez pas besoin pour surfer. Mais lorsque vous tombez à l'eau, là il devient très utile, voir nécessaire. Le plan, c'est mon leash.
(oui, bon, ce n'est pas l'analogie du siècle mais ça fait un an et demi que je ne suis pas allé surfer et ça commence à manquer)
Cette première séance ne va pas me montrer sous mon meilleur jour. Ce fut un échec sur toute la ligne. Mais, de un je n'écris pas forcément pour me mettre en avant, de deux ce sont des choses qui arrivent et de trois, mais surtout, cet échec fut la graine de cette prise de conscience et cette acceptation dont je parlais plus tôt.
Si certains ont lu le précédent carnet, vous savez mon amour pour le triptyque des séances de découverte. Où l'on augmente crescendo. Cela marchait peut-être entre les débutants que nous étions, mais Frédérique n'était pas là pour enfiler des perles.
Je commençai donc avec classicisme, énonçant les règles et comportements que j'attendais.
Vouvoiement, Monsieur en fin de phrase, validation de la compréhension des instructions par un "oui, monsieur". Tout manquement amènerait punition ou sanction.
Elle resta debout, bien droite, presque au garde à vous durant les consignes, attentive ou blasée, je ne saurai dire.
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas pratiqué. Depuis Marie à vrai dire. De longs mois qui se faisaient maintenant sentir.
Je la fis se déshabiller, pressé de la découvrir, ce qu'elle fit avec une lenteur étudiée dévoilant petit à petit un corps appétissant.
Une fois la chose faite, elle resta là, bien droite, sans une once de pudeur.
Deux choses m’interpellèrent.
Un, son corps portait les marques de ses expériences passées, brûlures, coupures, traces d'aiguilles. Rien de trop ostensible, celles-ci étaient placées intelligemment de manière à ce qu'une personne non-avertie de ses tendances particulières pense à des blessures "classiques".
Deux, il émanait d'elle une sensualité, une attraction presque animale à laquelle je n'étais pas insensible.
Un physique insolent pour quelqu'un ayant son style de vie, des hanches larges et un fessier généreux le tout couronné d'une poitrine appréciable par son volume. Elle portait de grands tatouages sur le bras gauche et le haut de la poitrine ainsi que sur la cuisse droite. Un anneau dans le nez pour un air bovin du plus belle effet.
J'ai un faible pour les tatouages. Pas le papillon en bas du dos ou le prénom en lettres cursives sur l'intérieur du bras, non, le gros, qui recouvre toute une partie du corps. Et s'il est en couleur c'est encore mieux. Les perçages classiques du style oreille, nez ou langue m'enchante tout autant. Et s'il y a des cheveux colorées, c'est la cerise sur le gâteau.
Si tu as un anneau au milieu du nez, le bras recouvert de tatouages japonais colorés et les cheveux colorés en bleu, rose, violet ou peu importe, j'm'en_fous_car_je_ne_vois_pas_les_couleurs, je signe direct.
Après, je n'ai pas vraiment de type de femmes mais certains trucs me font vibrer et Frédérique en faisait partie, c'est certain.
J'étais donc là, devant cette femme nue, ne sachant pas quoi faire de mes dix doigts. Elle, me regardant et attendant pour la suite.
Je commençai par quelques petits commandements, rien de bien sorcier, admirant son corps en mouvement.
Alors qu'elle était à quatre pattes, se déplaçant, je fis glisser une main le long de son dos, pour atterrir sur ses fesses rebondies. Je voulais les fesser, les voir onduler sous les coups et apprécier le claquement que cela produirait.
Et c'est ce que je fis.
Dix sur chaque, la faisant compter à haute-voix et remercier à chaque fois. Cela me sidère à chaque fois de voir à quel point j'aime ça. Je suis incapable de me l'expliquer mais c'est un fait.
Si mes premiers coups furent mesurés, les suivants gagnèrent en intensité. Je me doutais qu'elle avait dû subir bien pire mais je ne pouvais me résoudre à augmenter la force.
J'avais pris l'habitude, avec Marie, d'entendre sa voix changer à mesure que la série progressait. Les premières révélaient un côté agréable, puis le désir s'en mêlait, puis la douleur, puis ce mélange entre envie d'abandonner et volonté de continuer. La douleur et le plaisir mélangés. C'était très excitant pour moi pour tout un tas de raisons.
Là, rien. C'était mécanique, sans sentiment, presque comme si elle ne sentait rien.
La séance se prolongea, chaque action venant nourrir mon ressenti.
Je n’eus malheureusement pas le recul nécessaire pour m'arrêter, dire "stop, ça ne va pas".
Nous terminâmes la séance par une baise sans réel envie que ce soit de mon côté ou du sien.
Avec le recul je me dis en rigolant que le truc le plus dur qu'elle eu à subir fut la pénétration sans être suffisamment lubrifiée.
Je me suis retrouvé comme essayant en vain de faire fonctionner une machine à laver en appliquant le mode d'emploi d'un four micro-onde.
Quand il fut évident que ça ne marchait pas du tout, je m'arrêtai, prêt à plier bagage piteusement.
Ce qu'elle fit ensuite, je ne sais pas si ce fut à dessein ou non, conscient ou non mais ça reste... du génie.
Je ne me souviens plus de ses mots exacts.
Prêt à partir, j'allais lui dire au revoir quand elle les prononça.
"
- Et ça se prétend D...
"
(C'était plus insidieux, blessant mais le message était similaire)
Je restai quelques secondes figé. Je ne sais pas pourquoi cela me fit réagir. Si c'est une combinaison avec mon ressenti de la "séance" et mon impression d'échec, si elle fit mouche, si l'égo, si …, si …, si …. Je ne sais pas.
Mais je la giflai fortement.
Est-ce mon sens de la dramaturge, l'embellissement lié au souvenir ou si ça c'est vraiment passé mais je jurerais l'avoir vu sourire à ce moment là.
Ma main glissa autour de sa gorge, serrant pendant que je la plaquai au mur.
Je maintins ma prise jusqu'à la sentir en difficulté et là, encore, je continuai.
Elle ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose mais cela se perdit dans sa gorge.
"
- Quand je t'y autoriserai.
"
Bien que je me sois laissé porter par une intuition, je glissai mon autre main dans son pantalon. Ce qui j'y découvris me conforta dans mon choix, une moiteur bienvenue. Enfin, on progressait.
Je continuais comme cela, maintenant ma prise d'une main, la caressant de l'autre.
Lorsqu'il me semblant qu'elle était suffisamment excitée pour la suite, je desserrai ma prise, la laissant reprendre son souffle.
"
- Voilà qui est prometteur.
"
Elle ne dit rien.
"
- Nous en avons fini pour aujourd'hui.
"
Ce que je vis alors dans son regard me fit énormément plaisir.
De la frustration.
Chemins différents, même destination.
J'imagine dans sa tête, l'incompréhension, l'envie de partir et en même temps l'envie de plus. Encore une fois c'est mon interprétation, je n'en sais rien.
Nous restâmes dans la chambre deux bonnes heures de plus à discuter.
Soyez la première personne à aimer.
#13
Entre la classe Américaine et des phrases genre : "Je me suis retrouvé comme essayant en vain de faire fonctionner une machine à laver en appliquant le mode d'emploi d'un four micro-onde", votre texte m'a bien plu.
Hate de voir la suite
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#14
@LiSa : :laughing:
@Fanou83 : Cher voisin, bonjour. Ravi que mes quelques connaissances cinématographiques et analogie vous contentent :wink:
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#15
Deuxième séance :
Après la première séance donc, nous avons pas mal discuté. La parole était bien plus aisée.
J'aime bien comprendre les gens. Savoir d'où ils viennent, où ils en sont et où ils iront. Je pose beaucoup (trop?) de questions. L'intérêt aussi, c'est que ça laisse peu de place à l'autre pour m'interroger (malin le type).
Au fur et à mesure qu'elle se dévoilait, une question tournait en moi.
"
- Mais qu'est-ce que tu attends de moi !?
"
Je ne comprenais pas ce qu'une personne comme elle pouvait vouloir de moi. J'étais de la petite monnaie comparé à ceux qu'elle avait connu.
Je l'ai joué petite zézette et n'ai pas posé la question. Néanmoins, je me suis promis que j'allais en profiter. Sur le plan de l'agréabilité (déjà) mais aussi de son expérience. Ayant toujours été avec des débutantes, débutant moi-même, cette fois-ci je pourrai me reposer sur ses bases solides.
Nous convînmes de planifier la prochaine séance pour dans trois jours. Il me fallait un peu de temps pour mettre un plan sur pied (j'adore quand un plan se déroule sans accros) et faire quelques emplettes.
Je reviendrai sur l'achat "d'ustensiles" mais j'ai un gros coup de gueule à passer. Et croivez-moi (c'est fait exprès), ça va ruer dans les brancards. Y'en a qui vont trembler au sommet.
Chez une femme, il y a toujours une partie de son corps qui m'obsède. Non pas que le reste m’indiffère, mais il y a toujours une partie, en particulier, qui m'attire irrésistiblement.
Chez Marie, c'était ses cuisses; et par extension, son divin fessier.
Chez Frédérique, c'était ses seins.
Oui, bon, je ne suis pas très imaginatif ces coups-là mais je vous assure que des fois ce sont des parties moins sexualisées. J'vous jure !!
De cette obsession découle forcément une attention particulière. Et qui dit attention particulière remis à nos jeux, veut dire pleins d'idées à mettre en pratique.
Dooooonc, arrive le jour J (qui n'est pas forcément un Jeudi d'ailleurs).
J'avais saisi quelques trucs sur Fred (heu... on va garder Frédérique finalement), sur Frédérique. Cela me permit de lâcher un peu la bride. Le jour précédent la séance je la contactai donc, lui laissant un petit message contenant les instructions sur le rendez-vous. L'heure, le lieu, rien de folichon.
Je terminai néanmoins le message par un petit "Au fait,..." tout à fait innocent.
Je suis assez déçu de ne pas l'avoir dans mon fil mais en voici la substance.
"
Au fait, c'est bien beau d'être désirable nue, mais si tu n'es pas capable d'être désirable habillée, je vais devoir de traîner nue dans la rue. J'ai une réputation à tenir moi, je suis connu dans le coin.
"
Oh le petit fils de pute, me direz-vous.
Alors de un, vous ne connaissez pas ma mère. Et de deux, attendez. Je viens de vous dire que j'avais commencé à saisir des trucs.
Elle ne répondit pas.
Le jour J, je patientai tranquillement sur la place l'attendant.
Bon, peut-être que je n'étais pas si tranquille que ça. Peut-être que l'absence de réponse avait induit un doute terribleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.... sauf qu'elle débarqua à l'heure pile. Un style garçon manqué sexy juste à tomber. Je suis incapable de vous dire le nom des frusques mais c'était hallu... parce que vraiment j'étais scotché ...cinant. Hallucinant.
Elle me regarda d'un air satisfait et si elle m'avait sorti un "tu pourrais faire un effort" avec mon jean , mon pull et mon blouson de moto suranné, je n'aurais rien dit tellement ça aurait été de bonne guerre.
Mais elle ne dit rien.
Arrivés dans la chambre, elle me fit asseoir sur le lit et commença à se dandiner, se frottant innocemment à moi, s'effeuillant lentement. Elle portait en dessous une lingerie des plus appréciables. J'étais émerveillé. Comme un enfant à qui on aurait annoncé que c'était ce soir Noël.
Elle finit en petite tenue, à quatre pattes par terre, avançant vers moi, remontant entre mes cuisses.
Je suis très émotif et j'ai du mal à cacher mon excitation. Ca se voit comme une bosse au milieu du front. Sauf que là, la bosse n'était pas sur mon front. (hihi)
Je la félicitai pour son initiative et ses apprêts. Je mis en évidence le sac en papier que j'avais amené.
"
-Je ne suis pas venu les mains vides, non plus.
"
J'étalai les objets sur le lit.
Badine,
Pinces,
Corde,
Cordelette,
Poids.
Je vis la lumière dans ses yeux. Elle était en terrain connu.
J'avais construit cette séance comme un champ d'expérimentations.
Je voulais comprendre comment elle marchait car si j'y arrivais, cela m'ouvrait des horizons forts réjouissants.
Premier postulat, la douleur est un bon excitant.
Je la fis mettre paumes contre le mur, cambrée et jambes écartées, la badine glissant le long de son corps. Premier contact avec son sexe, rien.
Je la fis rebondir quelques fois sur ses cuisses. L'extérieur puis l'intérieur.
Deuxième contact avec son sexe, mieux.
Je remontai pour m'occuper de ses fesses. On aurait dit qu'elle appelait le bois, se cambrait de trop, sur la pointe des pieds. C'était des cris de contentements que j'entendais. Plaisant.
Puis je remontai sur sa cambrure. Toujours le contentement.
Je lui demandai ensuite un pied. Ce fut plus lent. Les premiers coups le lui firent reculer.
L'attrapant par les cheveux je lui posai un regard interrogateur.
"
- Non, monsieur.
"
Je frappai sous son pied bien plus fort. Elle cria.
Troisième contact avec son sexe. Je m'en doutai.
Je la fis mettre à genoux, assise sur ses pieds. Elle attendit patiemment, les mains sur les cuisses, la tête baissée et ses cheveux remisés sur une épaule. Sans ses tatouages, son anneau, ce truc qui brillait dans ces yeux, on l'aurait cru ingénue. Ingénieuse la petite.
La corde en main, je la laissai dans sa position, tournant autour d'elle, profitant de ce fort beau spectacle.
Les bras dans le dos, je lui attachai les avants-bras l'un avec l'autre, la corde relativement bien serrée.
La saisissant par les cheveux pour lui relever la tête, je jouai de la badine sur son ventre.
Chaque coup,
"
- Merci , monsieur.
"
Après chaque coup, le souffle qui s'accélérait. Moi? Elle? Nous deux. J'y prenais goût tout autant qu'elle.
Ensuite, ses seins. Je l'attendais. J'étais curieux et excité. Plus que d'habitude. Pourquoi? Je ne sais pas.
Elle cria. Plus qu'ailleurs. Pourquoi? Était-elle trop sensible des seins, m'y prenais-je mal? Je le saurai plus tard, il faut faire attention où l'on frappe. Mais elle ne m'arrêta pas.
Quatrième contact avec son sexe.
Concluant.
Une fois terminé, je vins apposer les pinces à ses seins, les pinçant avant, me disant que la première douleur atténuerai celle de la pose. Ce ne fut pas le cas.
Je voulais, à la base, sertir chaque pince d'une petite cordelette avec un plomb de pêche, mais je m’aperçus que la manutention nécessaire à la pose prenait trop de temps. Tant pis. La prochaine fois je préparerai à l'avance.
Je l'aidai à se remettre sur pieds et l'admirai. Je fus frappé par les marques sur sa peau. Je ne m'en étais pas rendu compte mais je n'y étais pas allé de main morte.
Je la trouvai belle comme ça et lui fis part de mon sentiment. Est-ce qu'elle rougit, était-ce un relent d'excitation, un coup de soleil? Vous devinez certainement mon point de vue.
Je la poussai sur le lit, ramenant ses fesses sur le bord. J'aime cette position. Les mains dans le dos la forçaient à se cambrer, faisant ressortir sa poitrine. Dieu est dans les détails comme on dit.
Je commençai à jouer avec son sexe.
Elle n'arrêtait pas de gigoter, comme pour trouver une position différente. Cela la faisait occasionnellement fermer les cuisses, m'empêchant l'accès à son sexe. Je la giflai.
"
- Reste en place.
"
Elle écarta grand les cuisses, me regardant avec un air de défi. Je continuai puis sentis ses cuisses se refermer. Une claque de plus.
Deuxième postulat, elle aime être forcée.
Je saisi les pinces accrochaient à ses tétons, tirant d'un coup sec tout en appuyant.
Elle hurla. (je plains les voisins)
"
- Écarte tes putains de cuisses.
"
Le petit jeu continua. Je la punissais, elle se rendait, un temps, puis se rebellait de nouveau. Encore et toujours.
Je finis par la saisir au cou, serrant à l'en faire suffoquer.
Le manque d'air l'assagît et je pu la faire venir de mes doigts.
La prise à son cou défait, elle me nettoya les doigts avec application.
"
- Nous en avons fini.
"
Je la laissai là le temps d'aller boire un verre d'eau. Dehors il faisait nuit et cela faisait plus de deux heures que nous jouions.
Soyez la première personne à aimer.
softail
#16
J'aime beaucoup ce mélange d'autodérision, d'humour, d'instinct, ce réel talent pour nous faire partager tout un tas de choses inhabituelles. Merci à vous :-)
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#17
@softail : adoubé par le maitre en personne. Quel compliment! (j'adore vos écrits <3)>
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Théory
#18
Troisième séance :
Le soir tombant, nous avons mangé un morceau et nous sommes couchés. C'était assez drôle cette espèce de gêne entre nous.
Chacun d'un côté du lit, le centre abandonné comme un no man's land en pleine guerre de tranchées.
Pas d'effusions, pas de tendresse, rien.
Cela faisait maintenant plusieurs fois que nous nous voyions et je m'aperçus de l'intérêt grandissant que je portais aux jeux qui nous pratiquions.
Si avec Marie, mon intérêt, mon excitation et ma préférence se portaient sur la relation D, sur l'échange, le don de soi à l'autre, avec Frédérique, j'explorai le côté sadique de la chose.
Les jeux de pouvoirs entre nous, n'étaient que prétexte à la "punition".
Si précédemment, la douleur avait été assimilé à une notion de survie, que ce soit de la donner ou de l'encaisser, d'aller au-delà, à présent, elle était source de plaisir.
Si j'avais pu me questionner à ce propos, si l'idée de dépasser les limites, de marquer à vie quelqu'un avait été une peur chez moi, le fait de pratiquer avec elle, me rassurait et me permettait, voir me poussait, à expérimenter plus en avant. Comme si sa propre expérience me donnait confiance, me rassurait quant à sa capacité à dire STOP en cas de dépassement des limites.
Nos séances étaient pratiquement entièrement dédiées à l'application de tourments. Cela avait sur moi, un effet focalisant particulièrement puissant. Mon attention se retrouvait projeter en direction de l'action. Je la voyais comme à la troisième personne, détaché de tout sentiment. Mes sens s'attardant sur le trajet de la baguette, sur le claquement contre sa peau, les rebonds de sa chair, ses muscles se contractants pour prévenir le coup, son souffle se coupant puis reprenant profondément comme pour diffuser la douleur.
Puis, le désir revenait, le plaisir, aussi. De voir cette personne s'offrant, loin de l'analyse pourtant réaliste de ses motivations. A ce moment-là, elle était à moi et pour moi.
Bien après, je prenais grand plaisir à contempler "notre" œuvre, plaisant que malgrès l'usage, j'avais encore de la place pour créer un portrait plus que satisfaisant.
Je développai aussi un goût pour le toucher, passant ma main sur son corps après moult tourments. Sentir la peau gonflée, la chaleur, la pulsation.
Un soir, nous devions en être à la quatrième ou cinquième fois, alors que la séance avait été particulièrement intense, je la fis allonger sur le dessus de lit. Sa peau était encore rouge à de nombreux endroits et quelques marques commençaient à apparaître. Elle avait, au cours de la séance poussé quelques sanglots sans pour autant vouloir s'arrêter malgrès mon questionnement insistant. Je l'entendais renifler et, sans savoir ce qui l'attendait, tenter de s'armer de courage pour ce qui allait suivre.
Je ne lui avais pas signifié la fin de la séance de sorte qu'elle fusse surprise lorsque je sortis un flacon d'huile.
J'ai toujours adoré les massages. Bien plus à donner qu'à recevoir, surtout que la majorité des gens appellent massage palper une partie du corps.
J'ai eu la chance d'être traîné de force dans certaines formations lorsque j'étais petit et les vagues souvenirs que j'en ai combinés à ma bonne connaissance du corps humain font que je fais des massages pas trop dégueu.
Je m'appliquai donc à masser chaque partie de son corps endolorie. Outre le plaisir de masser, celui de la voir se détendre, la sensation aux bouts de mes doigts de son corps, ses réactions à l'approche ou au survol des zones lésées, celles, au contraire, érogènes, quel plaisir.
Je ne sais toujours pas, aujourd'hui, pourquoi cela me plaît autant.
Qu'est-ce qui fait que j'aime, que cela m'excite d'infliger cela à quelqu'un d'autre. Dois-je y voir une forme de déviance malsaine, un danger pour les autres, pour moi?
Mais connaît-on vraiment ses désirs, leur provenance? Quelle importance tant que cela fait du bien, tant que l'on pratique avec quelqu'un qui est consentant, qui y trouve le même plaisir.
Il m'est venu deux questions.
Est-ce le genre de relation que je souhaite?
Et pourrais-je m'en passer?
L'une d'entre-elle a trouvé réponse récemment quand je suis sorti avec une menthe-chocolat.
Depuis un an, c'était la première fois que je sortais avec une moldue.
Ce fut tellement étrange.
Sur le plan sexuel, j'avais l'impression de devoir réapprendre à faire du vélo. Je l'avais entretenu de mes penchant, non pas pour la convaincre mais pour la prévenir de si dérapage il devait y avoir, qu'elle me prévienne immédiatement de sorte que je m'arrête.
Elle était pleine de bonne volonté et m'a plusieurs fois encouragé à me "lâcher". Non pas sur la domination ou la soumission mais sur la pratique d'un sexe un peu brutal. Comme beaucoup de femmes, elle appréciait d'être mordue dans le cou, d'être prise un peu fort ou d'être tirée par les cheveux mais il y avait ce truc. Comment dire. La différence entre faire semblant et pour de vrai. Comme la différence entre un acteur qui joue un boulanger et un boulanger.
J'ai du mal à mettre des mots sur ce ressenti.
En fait, de devoir faire semblant était bien plus frustrant pour moi que de faire du sexe menthe-chocolat tout simplement.
Je me rendis compte aussi, à quel point, le fait de se retrouver dans un échange BDSM libérait la parole sur le sexe.
La causalité n'est pas forcément induite.
Comprenez que ce n'est pas obligatoirement le BDSM qui rend les gens ouverts, peut-être que leur ouverture les a amené au BDSM.
De plus, je ne dis pas que le sexe BDSM est forcément violent et le sexe menthe-chocolat forcément plat.
Je dis juste qu'aujourd'hui, à choisir, je préfère être dans une relation Ds que menthe-chocolat.
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Théory
#19
PS : je n'ai pas énormément de temps en ce moment, création de lotissement oblige. Je vais donc espacer mes publications histoire d'éviter les écueils de l'effet entonnoir inversé. Néanmoins, je compte bien aller jusqu'à la fin de mon récit, pas de soucis la dessus.
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Théory
#20
@LiSa : de plus que ma politique de remboursement est très stricte. ;)
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#21
Quatrième séance :
Cela faisait quelques temps que nos séances duraient et de nombreuses choses avaient changé.
Nos échanges, à l'origine pensés pour être hebdomadaire étaient quasiment bi-journaliers.
J'attendais avec impatience les fins de journées, filant, mon sac d'accessoires sous le bras rejoindre ma soumise à l'hôtel.
De l'hôtel, parlons-en d'ailleurs.
Nous étions passés des petits bouges à 30 euros la nuit à des établissements de meilleures dispositions aux prix, et bien, un poil plus dispendieux.
Pourquoi?
Pour des raisons pratiques tout d'abord.
Les chambres d'hôtels faisaient preuve d'une isolation acoustique qui laissait à désirer. Un voisin était venu frapper à la porte de notre chambre l'air gêné, me demandant,
"
et même si c'est très flatteur pour vous, pourriez-vous demander à madame de baisser d'un ton car je me lève tôt demain.
"
nous interrompant en pleine séance de baguette.
Nous avons ris comme des bossus, moi m'excusant auprès du voisin de chambrée et Frédérique venant à la porte, à moitié nue, cachant son corps meurtri avec le dessus de lit, s'excusant et promettant de se mesurer malgrès mes "assauts vigoureux".
Elle savait avoir de l'humour et faisait mouche à chaque fois.
Je trouve ça marrant à quel point les gens peuvent être prudes. Perso, j'aurais demandé à participer (non).
Parce que, aussi, plus cher voulait dire plus d'espace, donc plus de possibilités.
Ensuite, je trouvais la situation très agréable. On aurait dit un couple illégitime se rencontrant pour faire des galipettes (oui, j'ai dis galipette) en secret. Je faisais exprès de prendre le même hôtel plusieurs fois d'affilées, guettant la réaction du réceptionniste. Certains étaient très/trop discrets et d'autres non.
Et puis, j'étais un de ces PDGs amenant sa maîtresse dans des endroits auxquels elle n'était pas habituée. "tu vois bébé, c'est ça le luxe."
Mais ça, j'en ai un peu honte. C'est l'ancien pauvre qui parle, qui a l'impression de prendre sa revanche sur le monde, mouhahaha.
J'ai un temps considéré les airbnb mais trop casse bonbon avec les checks, la caution...
L'hôtel, c'est cool.
Notre relation aussi avait évolué.
Elle voyait à quel point tout cela m'intéressait, voir m'obsédait. Avec quelle dévotion je pratiquais.
Je crois qu'elle se vit comme un mentor pour moi. Rôle qu'elle endossa et joua avec un sérieux dont je la remercie.
Comment?
Et bien cours de 12h à 14h, travaux pratiques à 17h et jusqu'à plus soif et interro surprise de temps en temps.
Je rigole mais pas tant que ça.
Je bossais mes scénarios pendant ma pause du déjeuner, jouai avec elle à l'hôtel en fin d'après-midi et nous avions quelques échanges téléphoniques de domination à distance pour le plaisir ou en cas d'empêchement de mon côté.
Non mais en vrai?
Et bien c'est assez simple. Chaque fois que j'hésitai, que je faiblissais, que je ne me montrai pas à la hauteur, elle se rebellait. Durement. Avec une violence, dans ses actes ou ses mots qui aurait pu être effrayante si je n'avais pas connu pire.
Elle avait pris l'habitude, entre deux séances de m'envoyer des photos de son corps dévêtu, accentuant les parties marquées. Quand je les recevais, je savais que j'avais été à la hauteur. Elle les distribuait comme des bons points pour bon comportement.
Fine psychologue la demoiselle.
Cela me fait rire parce que ça pose quand même la question de qui domine qui. En écrivant cela, j'ai quand même l'impression d'avoir été un pantin entre ses doigts, une marionnette qu'elle faisait danser selon son bon vouloir.
Mais bon, j'y trouvai mon compte, elle y trouvait son compte, alors où est le mal.
Bref, nous en étions à notre je-ne-sais-plus-combientième rendez-vous. J'avoue avoir une excellente mémoire des noms, des visages des choses que l'on me raconte, mais la temporalité... c'est d'un flou. Les dates, les horaires se mélangent jusqu'à un certain point où tout s'est passé au même moment.
Donc, passez-moi le manque de chronologie mais j'fais ce que je peux/veux.
Nous venions de faire notre séance, première dans un "grand" hôtel. Elle venait de jouir sous mes caresses, entièrement attachée. Alors que je la détachai, lui signifiant la fin de la séance, elle se mit à s’agiter. Serrant ses cuisses, s’arque-boutant. Je la laissai faire son petit manège, croyant reconnaître en cela une attitude déjà vu chez une autre.
Je fis mine de ne rien voir, me servant un verre d'eau.
Puis elle ouvrit la bouche. Enfin.
Sa voix était un brin diminuée mais cachait une espèce d'agressivité défensive.
"
- Pourquoi tu ne me baises pas!?
"
En effet, si ce n'est la première fois et ce sexe sans saveur, nous n'avions plus rien fait. J'étais tellement obnubilé par le contenu des séances, cela était si intense, que je me retrouvai, à la fin, exténué et beaucoup trop excité pour un quelconque rapport sexuel. J'avais pris l'habitude de la faire venir avec mes mains, ma langue ou un objet.
Et voilà qu'elle se retrouvait frustrée, en manque.
Vous connaissez mon grand amour de la frustration, de cette montée, de cet ascenseur émotionnel puis au final de cette explosion de sensations.
Et bien nous y étions.
J'aimerais vous dire que s'était à dessein mais même pas.
En grand manipulateur que je suis, j'accentuai la chose.
"
- Comment voudrais-tu que j'ai envie de te baiser alors que tu n'es même pas capable d'être une petite pute soumise et docile.
"
(pas fan de la vulgarité mais ça a son utilité)
Je sentis que j'avais fait mouche lorsque je la vis se prostré sur elle-même.
Cette nuit-là, madame franchit la ligne Maginot, se colla à moi, baladant ses petites mains sur mon corps. Mais avec ma volonté de fer (et malgrès mon érection dure comme le métal susnommé), je la recadrai.
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Théory
#22
Cinquième séance :
Le lendemain matin, elle se montra tout autant attentionnée.
J'avais pris l'habitude, les lendemains de session de me lever avant elle pour aller nous approvisionner en viennoiseries et boissons chaudes. Cette fois-ci, elle le fit elle. Ô joie, que de se lever choyé.
Ce qui s'était passé me fit réfléchir.
J'avais toujours considéré le rapport Ds par son aspect physique. J'entends par là, que les preuves de ma domination s'exprimaient par nos jeux et divers tourments. Or, je n'avais jamais trop osé aborder le plan psychologique de peur de faire mal à l'autre ou d'aggraver une faille déjà présente que je n'aurais pas su détecter en amont.
Comme je l'ai déjà dis, avec Frédérique, on était sur le chemin de la rédemption, du lâcher-prise. Elle avait ce pouvoir sur moi, sûrement dû à l'image que je m'étais fait d'elle. Une femme forte, capable et expérimentée. Non pas que je considérasse Marie comme une faible femme ou une loque. Elles n'entraient tout simplement pas dans le même champ d'application.
Avant de nous quitter, nous prîmes rendez-vous pour la prochaine séance. Elle me demanda plein d'allant si elle devait se préparer d'une certaine façon, si quelque chose "me ferait plaisir".
"
- Coupe-moi le souffle.
"
Version gentilhomme de "démerde-toi" ou encore "tu veux quelque chose? Et bien débrouille-toi pour l'obtenir, t'es une grande fille, non?"
Et puis ne dit-on pas que c'est l'intention qui compte?
Dans un élan de sadisme, je rajoutai d'une voix mielleuse :
"
- Suis-je bête, demain je suis invité à manger chez des clients (si, si, ça arrive), on se voit dans deux jours plutôt.
"
Ceux ayant lu mes précédents écrits connaissent mon amour pour la frustration. L'art du poireautage comme j'aime à le nommer (à partir de maintenant en tout cas).
J'aime cette montée en puissance, la manière dont ça change notre perception des choses, l'attente, puis, la délivrance, puissante. Toujours.
J'avoue bien volontiers, que lorsque je le fais subir à quelqu'un, je me l'impose aussi. Convergence des perceptions obligent. Rien ne m'y oblige mais je ne me verrais pas, lors de la délivrance, ne pas être au même niveau de sensations que ma partenaire. J'aime cet emballement des sens, qu'un simple toucher fasse frissoner.
Assez récemment, je me suis aperçu que j'avais toujours appliqué ce schéma à mes conquêtes.
Amoureuses, le premier baiser, la première fois étant très espacés, parsemés d'empêchements et de reports.
Sexuelles, car nous étions souvent les derniers à partir du bar, de la soirée, parce que les préliminaires étaient telleeeeeement longs.
Bref, qu'il est agréable de prendre son temps.
Pendant ces deux jours, je mis en place des jeux à distance, chose que je n'avais que très peu fait jusqu'à présent.
Je m'attendais à ce qu'elle me rie au nez (et pas riz au lait) vu la simplicité et la naïveté de la chose mais elle se prit au jeu assez facilement. Chose très agréable que de sortir du carcan de la session, d'explorer la chose sur d'autres temps, d'autres médiums.
Mais aussi innocents que ces jeux puissent être, ils avaient un but. Jouer sur la frustration.
Quand je fus introduit au Ds (*récit disponible au même éditeur), lorsque nos jeux n'étaient que distanciels, les premières choses qui m'émurent furent de celles qui viennent empiéter sur le quotidien. Je découvris le frisson de savoir ma soumise marquée au quotidien, de la savoir s'isoler à prendre des photos de son intimité pour moi. Ce sont des jeux enfantins que l'on accorderait plus à des ados en chaleur qu'à une relation Ds (les ados n'ont-ils pas droit au Ds aussi?) mais cela me plaît au delà de toute description.
Avec Marie, tout monta en gamme.
Aller travailler sans culotte, c'est bien. Y aller avec un vêtement qui, à tout moment, peut dévoiler la supercherie (une robe courte?), c'est bien mieux.
Si, lorsque je suis avec elle, ma soumise se... soumet, j'adore ça, c'est normal. Mais le fait de la savoir soumise sans ma présence, de par sa seule volonté (comme s'il pouvait en être autrement …), ça me fait un effet bœuf. Et j'ai le droit de le dire, je suis végétarien (chais pas pourquoi je dis ça).
Frédérique donc, sortit de chez elle pluguée durant ses deux jours. Pour être tout à fait honnête, je ne m'embêtai même pas à vérifier. Le seul fait de l'imaginer me mettait dans tous mes états. Ses photos d'elle et de l'objet dépassant de son fondement à son travail, dans la rue, n'étaient que les cerises fort nombreuses sur un gâteau déjà bien bourratif.
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Théory
#23
Sixième séance :
Le jour tant attendu arriva. Nous avions rendez-vous à 17h à l'hôtel et depuis 14h, je recevais une photo ainsi qu'un message quant à sa hâte de l'heure fatidique toutes les trente minutes. Si les premières photos étaient une sorte de rébus sur la tenue qu'elle porterait, les suivantes étaient bien plus orientées sur son excitation et plutôt (très) équivoques.
Je vous ai dit tantôt l'image que j'avais de Frédérique (pour les deux au fond de la classe près du radiateur qui n'ont pas suivi, je ne ferai pas de rappel).
Et bien je suis toujours autant surpris d'avoir réussi à la mettre dans cet état. Je ne suis pas stupide, je sais très bien que si elle en était arrivée à ce point, c'est qu'elle le voulait bien. Mais le pourquoi m'échappe.
Je lui ai demandé plus tard si durant cette période, elle s'était masturbée ou si elle avait couché avec quelqu'un d'autre et elle me répondit que non.
J'en suis encore, à ce jour, halluciné.
Je sais de quoi ça à l'air.
Oh l'autre comment il est pas sûr de lui. Nan mais c'est quoi ce pseudo D qui doute de sa capacité à dominer toutes ces chiennes de soumises. Encore un fantasmeur du cul qui fait perdre son temps à tout le monde. (Soyez pas choqués, ce sont vos mots, pas les miens).
Alors déjà (first and foremost comme ki disent les angliches), Prout.
Et ensuite, Prout.
Alors peut-être qu'en tant que femme expérimentée (j'ai dit expérimentée, pas vieille, hein!?) j'avais cette image que seul les trucs complexes et extrêmes pouvaient encore la faire monter dans les tours. Et oui, je sais, j'ai dit expérimentée, pas usée ni blasée. Et oui, le bonheur est dans les petites choses. Et oui... Et oui...
Oh, ça va. Coup de pied sauté dans vos visages jugeurs.
Bref, cela a eu un effet humanisant sur elle. Elle n'était plus ce bloc de granit monolithique mais bien une personne, ressentant et partageant, vibrante. Et ça, je connaissais. Je pouvais donc agir sur elle.
A seize heure, je l'appelai, lui donnant rendez-vous une demie-heure plus tôt devant la gare histoire de bouleverser un peu les choses.
16h20 et j'étais assis au milieu des voyageurs sur les bancs guettant son arrivée. Le visage enfoui dans mon écharpe histoire de ne pas avoir à me justifier sur le non port de masque de ses morts, je balayai la place du regard, m'arrêtant sur chaque silhouette féminine qui approchait.
J'avais à l'estomac, ce sentiment que l'on a quand, mélangé à la foule, on s'apprête à faire quelque chose de différent au commun. Ce sentiment d'être différent, peut-être même supérieur. Cette appréhension qui est si bonne car aucune peur, aucun doute ne vient la teinter.
Puis, je la vis.
Avant de me lancer dans un élan lyrique, ode à sa beauté, une petite précision.
J'ai été élevé par des femmes. Mes repaires, ont toujours été féminins. Je voue donc à la femme, un respect immense (et pas une haine ce qui prouve que mes mères ont fait du bon taf).
Pour moi, la femme est un choux romanesco. Très bon, qui va se parer d'atouts ridiculement complexes et élaborés pour un résultat équivalent à son frère le choux-fleurs qui lui est juste bon.
Alors, quand j'ai la chance d'avoir un choux entre les mains (on a bien compris que là je ne parle plus de choux, hein), je ne peux que m’esbaudir devant tant d'élaboration.
Je fais peut-être des montagnes de taupinières mais bon sang, n'est-ce pas là la définition du "don". Rien n'oblige mon petit choux romanesco à me sortir du fractal, je l'aime déjà pour ce qu'il est à l'intérieur. Alors le fait de le faire quand même, n'est-ce pas la preuve ultime de "hé, tu comptes pour moi" et dans ce cas, ne doit est-ce pas célébré à sa juste valeur. Avec moult exagération et grandiloquence. Ne serait-ce que pour qu'à aucun moment le choux ne redevienne un "simple" choux-fleurs par ennui ou déception.
Je sais ce que vous vous dites.
"Hein!?"
Alors d'abord, "hein!?" vous même.
Et ensuite, pourquoi l'analogie alors que simplement dire un truc du genre "toutes les femmes sont des princesses" fait le café.
Et bien parce que j'aime les analogies. J'aime le choux (le légume).
Et puis le sujet est bien trop démago pour se passer d'une analogie savoureuse.
Et avant que la ligue des gentlemen extraordinaires ne s'en mêle, j'en ai une tout autant savoureuse pour les hommes et une encore meilleure pour l'être humain en général.
Et (c'est le dernier) par pitié, me faites pas chier avec le troisième sexe, les non-genré.e.s et Co. Je parle d'archétypes physiologiques et ce n'est pas mon problème si ce besoin d'appartenance à un groupe rend toute discussion complexe ne serait-ce que par son appellation.
/*coup de gueule off*/
Bref, tout ça pour dire que j'en fais des caisses quand je décris les gens. Parce que c'est important de se sentir spécial, parce que la beauté est dans l’œil de qui la voit etc... etc...
Donc, elle arriva, toute en beauté.
(je décline toute erreur de mauvaise terminologie quant à son habillement)
Son manteau trois-quart dévoilait de longues cuissardes remontant en dessous de ses genoux. Celles-ci laissaient échapper des bas de couleur chair qui venaient se perdre sous une jupe en vinyl assez courte. Un pull noir à col roulé venait sublimer ses courbes voluptueuses malgrès les tentatives du manteau pour les dissimuler (il est fou ou quoi).
Elle vint se positionner au milieu de la place devant la gare.
Je ne sais toujours pas à ce jour si elle me vit ou si elle le fit pour elle-même, moi qui me décrit aisément comme un élégant mélange entre un maître ninja, une fougère et un lampadaire (toi-même tu sais).
Elle se mit donc à tourner sur elle-même, lentement. Plusieurs fois. Ce qui me fait dire qu'elle devait m'avoir vu.
Je restai là quelques temps la contemplant.
N'est-il pas électrisant ce sentiment?
"Elle est là pour moi."
Les passants autour. Regardez tant que vous voulez, elle est là pour moi. Heureux est le D qui se fait posséder.
Comme je ne suis pas un de ces poètes se nourrissant d'amour et d'eau fraîche, je me levai pour la rejoindre, brisant l'instant contemplatif.
Je fus accueilli par un sourire.
Vous allez me dire que je suis un cœur d'artichaut mais vu ce que j'en mange, ça n'est pas étonnant.
J'avoue être très fleur-bleue. J'aime la dichotomie entre ces moments et ce qui se déroulera lors de nos jeux.
Attention, je ne tombe pas amoureux de toutes les femmes que je rencontre, hein. Mais je suis facilement ému par les gens, par des détails, que je vais monter en épingle.
En plus, ça évite de trop focaliser sur les côtés énervants.
Mais là, c'était cool. Comme si on naviguait à vitesse de croisière.
Elle avait couronné sa tête d'un espèce de chignon mi-bordelique mi-chiadé (prends ça Frank Provost!). Sur son visage, elle arborait ses peintures de guerre, genre indien dans la ville.
Un fard à paupières d'une couleur vive, un bleu ou un vert je ne sais plus. Le contour de ses yeux au crayon noir histoire de souligner son regard en amande et un rose à lèvre criard.
Elle me faisait l'impression d'une voiture volée qui aurait pris le temps de passer chez Customise-mon-véhicule.
Je suis un grand amateur du naturel. Mais le maquillage permet des trucs vachement cool. J'en avais un exemple sous les yeux.
C'était ça Frédérique. Elle pouvait être ce qu'elle voulait mais en différent. Sexy mais différemment, coquine mais différemment, aidante mais différemment...
Pour ceux qui connaissent Toulon (pour les autres il y a open street map), de la gare, on peut trouver tous type de rues. Du boulevard avec moult péons à la petite rue voir coursive sans grand chat (odeur de pisse en option). Nous déambulâmes, apparemment sans but, afin que je puisse trouver l'endroit qui me conviendrait. Elle s'accrochait à mon bras et discutions de tout et de rien. Elle avait adopté le vouvoiement et me donnait du monsieur à tout va. Sur le coup, j'ai pris dix ans dans la gueule. Qu'elle m'aurait appelé "daddy" et je serai parti me jeter dans la rade.
Je trouvai enfin ma ruelle, étroite, coudée, déserte.
"
- Tu es venue équipée?
"
Elle fit oui de la tête en baissant les yeux.
Frédérique savait jouer l'ingénue comme peu. Cela avait sur moi, un effet excitant et je pense qu'elle le savait.
Je lui fis enlever son manteau que je gardai contre mon bras.
"
- Montre-moi.
"
Ses jambes écartées d'autant que le permettait sa robe, cambrée et les mains contre le mur, je m'employai à remonter la mienne le long de sa cuisse pour atteindre ses fesses.
Saloperie de robe.
Je dû le dire à haute car elle répondit.
"
- Voulez-vous que je l'enlève?
"
Je n'avais aucune crainte que l'on se fasse surprendre. Après tout, je ne faisais rien de honteux. J’auscultai le cul de ma soumise voir si elle portait bien le plug que je lui avais intimé de porter.
Néanmoins, je n'avais même pas pensé à la chose pour la protéger elle. C'est elle qui risquait le plus.
Chose dont elle se fichait apparemment.
Que ça me serve de leçon. Ne jamais se limiter pour des sentiments que l'on prête aux autres.
Mais Frédérique était une bonne prof et voyant que je ne considérai pas l'option me la suggérait habillement. (ou alors elle pensait juste à son plaisir mais chut, laissez-moi rêver)
Elle fit glisser le zip avec une lenteur qui me mit les nerfs à vif. J'en étais presque à la presser afin que nous ne nous fassions pas prendre. Je ne suis pas encore très au point avec l'exhibition publique mais ça viendra.
Elle retira enfin (dieu bénisse) le morceau de vinyl dévoilant un string du plus bel effet. Mais la coquine ne s'arrêta pas en si bon chemin.
Au lieu de se mettre en position, elle vint se coller à moi, son divin fessier contre mon entrejambe.
"
- Je vous plais ainsi, monsieur?
"
Elle pencha sa tête de côté, faisant glisser ses cheveux et me dévoilant sa nuque. Sa main remonta, venant glisser sur ma nuque et se perdre dans mes cheveux tandis que l'autre venait saisir mon bras ballant pour guider ma main sur son bas ventre.
Je fus... J'étais... aux abonnés absents.
Trop.
Trop de sensualité.
Trop de sollicitation.
Je ne suis qu'un gamin.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté là, sans bouger. Sa main m’agrippant les cheveux, les tirant comme pour me faire réagir tandis que la seconde continuait à promener la mienne sur son sexe et autour comme si j'étais un vulgaire sex-toy.
Quand je repris mes esprits, je ne su absolument pas comment réagir. Mon cerveau étudia tout un tas de possibilités à la vitesse faramineuse de peut-être une toutes les 15 secondes.
A sa décharge, la majorité du sang nécessaire à son bon fonctionnement était parti, sur un coup de tête, on ne sait où.
En parlant de décharge...
Hihi, non, pas à ce point.
Elle ondulait du bassin, se frottant à moi et semblait se servir de mon érection pour venir titiller le morceau du jouet qui dépassait de son cul.
Et puis merde. Des fois, il faut juste être naturel. On ne perd rien à ne pas être cette "figure d'autorité", ce bloc impassible, qui sait toujours quoi faire. Des fois, il faut savoir être bon joueur et dire à l'autre, bien ouèj, tu m'as eu sur ce coup et j'apprécie cela.
Il m'arrive, lorsque je revêts le masque de D, d'oublier cela, d'être tellement absorbé par le rôle que le naturel s'efface au profit de ce personnage que je joue.
Mais heureusement qu'il y a des Frédérique pour se rappeler qu'on a pas besoin de toujours jouer un rôle. Ci-mer, Albert.
Je plantai donc mes dents dans son cou. Fortement. Parce que j'aime ça.
Mon doigt entra en elle à travers le bas. Parce que j'aime ça.
Puis de lui chuchoter d'une voix un peu rauque.
"
- Très. Mais allons nous mettre au chaud à présent, je suis sûr que nous trouverons un moyen de s'occuper de ce qui te démange.
"
Le plaisir de sentir son souffle court, un soupir.
Je lui glissai alors mon doigt dans la bouche et ce fut un festival de langue, comme une promesse, qui l'accueilli.
Elle se rhabilla d'un geste précipité.
Sur le chemin de l'hôtel, j'eu la tête qui tourne. Trop d'émotion d'un coup.
Pour ne rien arranger, une érection phénoménale que mon pantalon du jour, assez serré, semblait crier au monde "regardez ce que nous avons là".
Frédérique, toujours accrochée à mon bras voir plus encore faisait la conversation seule.
J'imagine le truc comme cela (je la tiens en haute estime).
Mon coco tu me fais poireauter depuis des lustres, tu crois que je n'ai pas vu clair dans ton jeu à me titiller. Je vais te rendre la monnaie de ta pièce au centuple.
Et sur ce coup, elle a gagné. Mais ce n'était qu'une bataille, pas la guerre et mon esprit de compétition peut se révéler très puissant (je vous en laisse juge).
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Théory
#24
Sixième séance (suite) :
Dans la chambre d'hôtel, elle se tient bien droite, nos manteaux jetés sur la chaise.
J'aurais pu, j'aurais voulu la jeter elle aussi, sur le lit, et la prendre sans autre forme de procès. Accusée, écartez les fesses... hihi
Mais ça aurait été la laisser gagner.
Et puis passer à côté d'une formidable occasion de ressentir tout un tas de trucs magnifiés. Qui a dit que les hommes ne pensaient qu'avec leur pénis?
Alors je lui dis.
Je lui dis qu'elle est belle. Parce que c'est vrai.
Que j'aime qu'elle se prépare pour moi. Parce que c'est vrai.
Qu'elle m'a touché dans cette ruelle. Parce que c'est vrai.
Que j'en suis tout chamboulé. Parce que c'est vrai.
Que j'ai juste envie de la prendre, là, tout de suite. Parce que c'est vrai.
C'est vrai aussi que ce n'est pas ce qu'elle veut entendre. Je le sais.
Mais je continue.
Que c'est une vraie chienne.
Ah, on a maintenant une toute autre réaction de sa part.
Que je suis sûr qu'elle aurait voulu que je la prenne dans la ruelle, qu'elle puisse crier son plaisir aux oreilles du monde.
Que ça lui aurait plu que quelqu'un nous surprenne. Qu'il puisse voir la chienne en chaleur qu'elle était.
Bingo, elle trépigne.
Que les chiennes on les dresse, et que seulement lorsqu'elles sont dociles on les félicite.
Je l’attrape par le chignon et la félicite d'avoir créé une poignet si ergonomique.
Je la tire jusqu'au lit et l'y projette. Facile à enlever ces petites robes, un bon point.
D'un coup de pied, j'écarte ses jambes. Elle croit que je vais la prendre. Pourquoi? Parce que j'en ai très envie.
Mais non, je vais chercher la corde et commence à la saucissonner . Aucune recherche d’esthétique ou d'efficience cette fois-ci juste l'entraver. C'est trop serré? Tant mieux.
Elle se retrouve donc sur le ventre, les jambes reliées entre-elles et les mollets ramenés vers les cuisses. Ses bras sont liés entre eux dans son dos et joints à ses pieds par la corde. J'aurais aimé attacher la corde à ses cheveux pour ramener sa tête en arrière mais je en trouve pas comment faire. Pas l'temps de réfléchir.
Je déchire ses bas. Tant pis, je lui en rachèterai d'autres. Son joujou toujours dans son cul, je l'y retire doucement. Je m’enquière de son ressenti et j'ai droit à un de ses soubresauts de bourrin.
Pas de soucis, le joujou atterrit dans sa bouche pour la calmer.
La dame ne semble pas apprécier. Faut dire, je ne sais pas depuis combien de temps il était là celui-ci.
Elle recrache et j'ai droit à une volée d'insultes.
Mais pas de mot de sécurité. Alors je l'y remets, dans son cul.
Mieux?
Oui.
Alors on l'enlève et de nouveau dans la bouche.
Cette fois-ci ma main l'y maintient. Jusqu'à ce qu'elle arrête de se débattre.
"
- Lèche.
"
Une claque. Forte.
"
- Lèche.
"
Le retour. Forte.
"
- Et quand ma bite sortira de ton cul pour venir se fourrer dans ta bouche, tu feras la difficile aussi? Alors peut-être que ça ne vaut pas le coup
"
Je tente et retire le jouet le laissant à un coup de langue de son visage.
Elle finit par s'exécuter, à contre-coeur.
Je pousse le bouchon plus loin.
"
- Et qu'est-ce qu'on dit?
- Merci.
"
Je la giffle.
"
- Monsieur, merci monsieur.
"
Que c'est plaisant. D'agir en confiance.
Je sais qu'elle m'arrêtera si ça va trop loin.
Je sais qu'elle m'avertira si on s'en approche, on en a discuté.
Elle n'aime pas beaucoup ça mais elle a compris que si elle voulait que nous continuions, elle devait me l'accorder, j'en ai besoin. Elle a accepté.
Dans cette position, je n'imagine rien d'autre que de remplacer le jouet dans sa bouche par mon sexe mais j'ai d'autres plans.
Je lui libère les jambes et la mets à genoux au milieu de la pièce.
Profitant de lui poser les pinces aux tétons, je m'occupe de sa poitrine. Quelques coups et mes mains. Sûrement un peu brusques mais elle a connu pire. Si je prends énormément de plaisir à m'occuper de sa poitrine, elle n'est pas en reste. Ma main écrasant son sein, elle y répond par des cris de plaisirs étouffés. Je lui ai laissé le jouet dans la bouche de peur de vouloir remplir ce trou si vide par autre chose (m'voyez).
Je n'ai pas besoin d'un examen attentif pour m'apercevoir que son jus coule abondamment le long de ses cuisses.
La faisant se relever, je la doigte assez vigoureusement. Deux doigts dans le vagin et deux dans le cul.
Je commence à la connaître et reconnais ses ondulations du bassin qui signifie souvent que la jouissance est proche. J'aimerais continuer, l'amener plus proche de la jouissance mais j'ai peur de rater mon coup alors je stoppe là. J'écrase son clitoris à deux doigts pour la sortir de son indolence.
Elle essaie de se dérober en reculant le bassin tandis que cela lui arrache un cri puissant.
"
- Parce que tu crois que je vais te laisser jouir comme cela. Tu es bien égoïste dis-moi.
"
Elle s'excuse gauchement. C'est mignon.
Les rôles sont inversés, à elle d'être dans le brouillard.
Je reste vigilant car je ne suis pas en reste. J'essaie à tout prix d'éviter le contact avec mon entrejambe qui est, ma foi, assez sensible.
Je continue un bon moment à enchaîner ces moments de stimulation et de douleur.
Tout commence à devenir flou. Je n'ai aucune idée de l'heure ou de depuis combien de temps nous y sommes. Seuls ses râles et ses cris marquent le temps passant à un rythme pas toujours fidèle au métronome.
Il arrive un moment où ses cuisses sont trempées. De sa bouche coule un flot de bave qui se déverse sur sa poitrine.
Je finis par retirer le jouet de sa bouche pour le réintroduire dans son habitat naturel (c'est beau la sauvegarde d'espèce en voie de disparition), sa bouche enfin libre.
Alors que je la détache, je l'entends haleter bruyamment.
"
- Dieu que tu es bruyante. Il va falloir trouver de quoi te faire taire.
"
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softail
#25
J'aime les belles et bonnes histoires. Bon idéalement il faudrait une liseuse (non pas l'appareil), mais on ne vit pas dans un monde idéal. Accompagné d'un Grand Marnier avec un glaçon ça passe pas mal néanmoins.
Le second degré n'est pas donné à tout le monde. Tellement rare en ces lieux. Tout comme l'humilité. Mais bon il faut passer pour Dom avant d'être homme pour certain(e)s.
Au fait je ne suis pas Maître en la matière. Merci pour le compliment. Je ne dis pas ça pour faire humble, je ne le suis pas ^^ Juste que celui-ci dans toutes les bonnes histoires finit toujours par être dépassé par l'élève. Et ça c'est hors de question... :wink:
Comme aurait dit Valérie, merci pour ce moment. Poursuivez je vous en prie, mon ballon est grand :smirk:
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#26
@softail : Et je ne suis disciple qu'à mes heures perdues. Mais j'admire votre plume efficace et limpide. C'est clair, net et précis, le reste, c'est à l'imagination de faire le café (comme dirait Mallongo). Bon, essayons de taper plus en avant dans le ballon. Néanmoins je décline toute responsabilité en cas de Cirrhose avancée. Encore merci.
@LiSa : Merci, si on peut aider ;)
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Théory
#27
Sixième séance (fin) :
Je m'assoie dans le siège et écarte les jambe ostentatoirement.
Elle comprend immédiatement et s'avance vers moi à quatre pattes.
Je ne peux m'empêcher d'admirer sa présence d'esprit, malgrès l'excitation, l'envie.
La voir s'approcher de moi ainsi, telle un félin, ses seins balançant, les poids accrochés aux pinces accentuant le mouvement rajoute la goutte d'eau qui fait déborder mon vase de patience.
"
- Mais dépêche-toi, bordel!
"
Et merde, elle a gagné. Je la vois sourire. C'est discret, à peine un sourire en coin mais on sait tous les deux qu'elle a gagné.
Enfin entre mes cuisses, elle prend un temps infini pour déboutonner mon pantalon et l'enlever ainsi que le caleçon. Mais ça y est. On y arrive.
J'ai sûrement déjà dû évoquer mon amour des fellations.
Ce que je vais vous conter là confine (hou le choix de mots malheureux) au génie.
Je ne dis pas que c'est LA solution miracle, allez pas me taxer de menteur si ça ne marche pas sur M/monsieur mais si preuve il doit être fourni, je veux bien donner mon corps à la science.
Ça doit être, de mémoire de moi, la meilleure fellation jamais reçu en terme de sensation pure (hors contexte).
Sans rentrer dans l'anatomie de ma personne qui n'en intéressera que peu, mon point faible est la base de mon pénis, pas le bout.
Alors quand elle me saisie la base à pleine main d'une prise ferme et assurée, j'étais déjà pas loin de flancher.
Tout en gardant sa prise sur mon sexe, elle commença par le faire glisser sur son visage, avec une lenteur étudiée, le geste méticuleux.
Puis, sa langue vint caresser la hampe.
On était dans une économie de mouvements assez nouvelle pour moi.
Habituellement, on est plus dans la surenchère. De langue, de dents, de bave, de va-et-vient.
Là, si j'avais droit à un coup de langue par tranche de 30 secondes c'était le bout du monde.
Sans me quitter du regard, elle venait titiller le bout, appliquer ses lèvres pour une succion, passer ses dents, rien de plus. Elle me fit l'honneur de descendre vers mes testicules, les léchant et, alors que je ne m'y attendais pas, les mordit doucement. Saloperie. La douleur me fit faire un bon, me sortant de ma torpeur lascive.
Elle me regarda, de ses grands yeux en amande, attendant une réaction de ma part mais j'étais beaucoup trop épuisé pour réagir. Cela signa sa victoire définitive par KO.
Elle continua donc son traitement.
Avez-vous déjà ressenti ça, ce moment où l'excitation devient trop forte pour que la jouissance se manifeste? Les femmes y sont peut-être plus assujetties que les hommes, je ne sais pas. Une amie avait ce truc. Rien à faire. Il fallait attendre et laisser retomber la pression puis remonter dans les tours et là, paf, ça pété comme un bouchon.
Ça m'était déjà arrivé plus jeune mais c'était au final assez rare.
Il y a quelques années, quand j'ai reconsidéré ma sexualité, je me suis retrouvé dans cette situation plus régulièrement.
Je dois bien avoué que cette sensation est enivrante.
Vous n'êtes plus là à essayer de contrôler, voir de retenir votre jouissance mais vous la recherchez. Ça devient comme une obsession. Le pire étant quand au final vous n'avez pas d'autre choix que d'abandonner et de laisser retomber le soufflé.
J'en étais à ce point. Chaque stimulation était une véritable torture. Imaginez, vous êtes en train de vous noyer, plus d'oxygène et là, on vous tend une bouteille. Vous inspirez goulûment mais il n'y a que le minimum vital, arrêtant votre un inspiration en pleine course.
Et bien ses coups de langue c'était ça.
Je ne suis pas du genre très expressif durant l'acte mais là, on pouvait m'entendre gémir dans toute la pièce (et c'est Mme qu'on aurait félicité si un voisin était venu se plaindre du bruit).
Je ne sais pas combien de temps j'endurai ça. Je me souviens seulement de mes mains plantées dans les accoudoirs et de ses yeux, hypnotisant, plantés dans les miens.
Alors que je pensai devoir abandonner, mon sexe toujours aussi dur commençait à me faire légèrement mal, elle l'engloutit en entier pour la première fois. Avec la lenteur des autres gestes, elle me positionna à l'entrée de ses lèvres et commença la descente, petit à petit, avec une facilité presque décevante. Lorsqu'elle arriva en bas, ses lèvres tirant pour aller chercher les derniers millimètres de peau, je sentis ses dents sur la base.
Au contact, je fus pris d'un tremblement qui aurait fait pâlir l'Etna dans ses plus belles années.
Je ne cherchai même pas à retenir l'éjaculation, trop heureux de voir la délivrance arriver.
Elle resta là, mon sexe au fond de la gorge pendant que je me déversai en elle.
Il me fallu quelques minutes avant que mes mains arrêtent de vibrer, mes oreilles de bourdonner, que je reprenne le contrôle de ma motricité et que je sente de nouveau mon visage.
Ouais, tant que ça.
Elle resta là, bien docile, laissant ma queue redevenir flaccide dans sa bouche. Elle finit de me nettoyer et me rendit l'engin tout propre et repassé.
Elle affichait (Frédérique, pas ma bite) ce regard satisfait de qui se sait vainqueur. Regard que je devais faire disparaître.
Mais elle avait gagné et elle le savait.
A moins que.
Je la fis s’asseoir sur mes genoux, l'embrassant avec une tendresse exagérée. Ma main s'égara entre ses cuisses dans ce que l'on pourrait appeler un royaume aquatique.
Déjà mon demi moi faisait mine de vouloir se réveiller (l'avantage de la jeunesse?) et je le mis à profit.
"
- Tu en as envie?
"
Sa main s'égara sur mon sexe pour me branler vigoureusement.
Quand tout fut en ordre de bataille, elle pivota pour me chevaucher. Je l'arrêtai.
"
- Si tu veux jouir, tu n'auras droit qu'à ça aujourd'hui.
"
Du doigt je lui désignai ma cuisse.
Elle me regarda avec un mélange "azy, t'es sérieux mec?" et de "oh bordel, il est sérieux!"
J'assistai alors au spectacle le plus jouissif du monde.
Son regard pivota de mon sexe dur, entre ses mains à ma cuisse et inversement. Elle lâcha prise et vint se positionner de manière pouvoir se frotter sur ma cuisse.
J'imagine qu'il ne doit pas être aisé de jouir comme ça. En tout cas, elle n'y parvint pas malgrès les ardeurs qu'elle y mit.
Je contemplai le spectacle, me masturbant pour lui donner le change. Si j'avais été vache, j'aurais joui une deuxième fois histoire d'enfoncer le clou.
Attendez...
Je SUIS vache.
Voyant qu'elle n'y arriverait pas, je la fis s'allonger sur le lit, les cuisses relevées et écartées. J'approchai mon sexe du sien, la caressant et me caressant. Je continuai ainsi à me branler, venant taquiner le bord de ses lèvres de temps en temps.
Je finis par venir sur son ventre puis lui fis nettoyer mon sex avec la langue.
Quand je lui signifiai la fin de la séance, son visage se décomposa.
Alors, qui est-ce qui a gagné, hein!?
Je fixai immédiatement le prochain rendez-vous à dans trois jours. Espérant, lui dis-je qu'elle soit dans de meilleures dispositions pour notre plaisir à tous les deux.
Ce soir-là, nous discutâmes énormément. De ce qui venait de ce passer, des effets que cela avait sur nous. Elle me confia adorer cette frustration. Chose que je pris comme un compliment (ça en était un) et je la complimentai sur son taillage de pipe digne d'un travail d'orfèvre.
Elle me promit de ne pas jouir durant ces trois jours, voulant se réserver pour quand elle se montrerai digne de recevoir ma queue.
Cette phrase me hanta toute la nuit. Le fait d'avoir Frédérique contre moi en cuillère n'aida pas non plus.
Malgrès la soirée passée, je dû batailler fortement avec moi pour que ce moment de dignité ne soit pas cette nuit. Je me réveillai néanmoins le sexe coincé entre les deux fesses de la dame et après de menues préparatifs, je la pris par le cul de bon matin. Elle m'accueillit par des cris, non pas de douleur, mais bien de plaisir et je la vis batailler pour ne pas se toucher de peur de jouir.
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Théory
#28
Réflexions :
Je crois que dans une relation, il y a toujours un point de bascule. Le moment qui fait qu'ensuite tout roule, qu'on atteint le rythme de croisière.
Je crois que cette séance fut notre bascule. Le moment où nous trouvâmes notre point d'équilibre entre ce qu'elle voulait et ce que je pouvais lui offrir, entre où elle pouvait m'amener et jusqu'où j'étais prêt à la suivre.
Après cette séance (à vrai dire, lorsque je sorti de son cul ^^), elle m'appela maître. Je ne lui ai rien demandé. En fait, je n'aurais jamais osé.
Le fait qu'elle prit la décision de le faire, je le vécu comme une validation de sa part.
Cela me rassura et me permit d'aborder notre relation, mes actions, sans la peur de ne pas être à la hauteur.
Est-ce qu'elle le fit exprès, est- ce que ce fut naturel?
Mon égo voudrait que ce soit naturel, parce que je suis un vrai moi.
Mais mon côté fleur-bleue préférerait que ce fut intentionnel car c'est ce que font les mentors et c'est comme ça que je me la représente encore aujourd'hui, une formidable mentor que j'ai eu la chance de côtoyer.
Alors peut-être que je me fais des films, peut-être qu'il n'y eut rien de toutes ces intentions que je dépeins. Et même si c'était le cas, l'important c'est qu'à son contact, j'ai beaucoup appris. Sur moi, sur mon côté D, sur mes soi-disant limites.
Mais continuons à la dépeindre comme un formidable mentor voulez-vous. Et quand on me demandera où est-ce que j'ai appris tout ça, je répondrai avec une pointe de modestie.
"
- J'ai appris avec les meilleures.
"
Une dernière chose. J'adore que ma soumise m'appelle maître. Bien plus que Monsieur.
Savez-vous pourquoi?
Parce que devant maître, on peut mettre "mon". Et que ce sentiment d'appartenance, c'est ce que je préfère. Pas les cordes, pas la baguette, pas la cire, pas le sexe.
Juste "mon".
Voilà.
Reprenons maintenant le cours de notre programme.
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Théory
#29
Sixième séance :
J'étais sur un petit nuage.
Ces moments-là, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Je verse dans un mutisme du plus bel effet. On me parle et moi, je souris, presque béatement, l'air un peu niait.
Les trois jours passèrent à une vitesse phénoménale. Frédérique parsemait mes journées de petites attentions et je pris pleine mesure de son expérience. Elle développa, ce qui était pour moi, des trésors d'imagination pour me signifier son appartenance.
A base de photos, de petits mots, d'hommages. Sympa les hommages, je ne connaissais pas. Un poil trop pompeux pour moi mais sympa à découvrir en tout cas.
Elle me demanda si j'avais des souhaits particuliers quant à sa tenue pour la séance suivante.
Vous connaissez mon expertise sur le plan vestimentaire et j'aurais pu répondre un truc du genre "Mets la tenue extrêmement excitante, qui dévoile et mets en valeur tes attributs. Tu sais, celle où le prix au centimètre carré de tissu est exorbitant."
Bonjour l'aide.
Mais la vérité c'est que j'aime la surprise. J'aime la nouveauté. J'aime découvrir la chose sur place, sentir mon esprit s'activer, détailler l'ensemble. Je suis alors comme un enfant le matin de Noël.
Et puis, lançons le cailloux dans la mare, dire à l'autre "que veux-tu que je porte?" c'est un peu dire "j'ai la flemme de réfléchir, dis-moi ce que je dois porter et je le mettrai pour te faire plaisir". Sauf qu'en ça, ce n'est plus un cadeau.
Quand on offre quelque chose, on accorde de l'importance à l'autre, parce qu'on passe du temps à réfléchir, à chercher. Et une fois que sa décision est prise, on doute, on a hâte jusqu'au moment de la révélation. Et à ce moment, on savoure la réaction de l'autre, on l'étudie, on se projette pour la prochaine fois.
Voilà pourquoi je refuse quand on m'offre des chèques cadeaux. Pourquoi j'aime les paquets avec emballage fait-main. Pourquoi, j'aime avant tout l'intention plus que la chose.
Mon plus beau cadeau, c'était l'emballage d'un cadeau que j'ai eu il y a 7 ans. J'ai depuis longtemps jeter le présent en lui-même mais l'emballage, je l'ai toujours.
Je ne me souviens pas exactement de la tenue de Frédérique pour cette occasion. Par contre, je me souviens clairement (bon, les photos aident pas mal) de ce que j'ai reçu après lui avoir répondu "choisis quelque chose qui te/ME plaise.".
Vous connaissez ce truc où vous dessinez sur le bord d'un carnet un petit bonhomme dans diverses positions d'une page sur l'autre et ensuite vous les faites défiler à toute vitesse. Le bonhomme s'animant.
C'est à peu près ce que j'aurais pu faire avec les photos de Frédérique.
Premier message : "je suis en train d'essayer quelque chose"
La première photo la montrait dans une cabine d'essayage, habillée comme à la ville.
Chaque photo suivante la faisait s'effeuiller un peu plus.
Elle prenait grand soin de cacher ses attributs lorsque ceux-ci devaient apparaître à l'image.
Ah, le charme désuet des photos de charmes. Tellement plus aguicheuses qu'un "simple nu".
Elle enchaînait pose après pose, de dos, de face...
Elle finit complètement nue devant la caméra. Les parties sensibles cachées par un bout de tissu.
Puis plus rien.
Je restai un poil sur ma faim. (j'ai un gros appétit)
Puis, le dessert.
Une de ces vidéos à la con où ça n'arrête pas de faire aller-retour. Ça a un nom à la con. Boomerang je crois.
On y voyait son reflet dans le miroir, le tissu la dissimulant puis elle le lâchait et en tombant, révélait son corps, marqué pour l'occasion. "Propriété de mon Maître" ainsi que diverses recommandations contextuelles sur ce qu'elle désirait "subir" lors de notre prochain rendez-vous. Et puis, hop, le tissu remontait, comme par magie. Et ainsi de suite.
Forte est ma sensiblerie. Surtout devant une attitude si démonstrative et volontaire.
Mais, au fond de moi, je me sens toujours extrêmement chanceux de pouvoir côtoyer une personne comme elle. ET, je me sens honoré qu'elle ait décidé de m'accorder sont attention, ses volontés.
Je sais ce que cela paraît être, un manque de confiance en soi.
Ouais bon, ça en est peut-être.
C'est peut-être ça la différence entre un bêta et un alpha. L'un se sent chanceux, l'autre sait que la chance est partagée.
Mais, voyez-vous, ça me va. Je suis un petit bêta, un brin béta.
Et puis, ne sommes-nous pas tous le bêta de quelqu'un?
Il m'arrive aussi de me demander s'il n'y a pas une troisième caste. Une sorte de gamma, qui, se fout de tout.
De sa position, qui ne se compare pas aux autres, qui se fiche que les autres le comparent à eux, qui établissent leurs propres buts selon leurs envies et non celles créées par les autres, pour pallier un manque.
Bon, vous me voyez venir. "Ouais, le mec il va dire que en fait il fait partit des gammas, que ce sont les meilleurs et qu'il chie sur les alphas".
Et bien, tout d'abord, sachez que je vous trouve très grossiers ce soir.
Et non.
Chacun fait ce qu'il veut et je pense bien que l'on puisse être dans plusieurs castes en fonction de la situation.
Et oui.
J'aimerais être un gamma.
J'aimerais me foutre de tout.
Mais se foutre des choses, c'est refuser de jouer. Par peur de perdre, de gagner, de ne rien comprendre... Et il y a tellement de jeux savoureux.
Comme celui que nous allions entreprendre avec Frédérique.
(Charlie VINCENT, Le point : dans son ouvrage, Théory nous aura baladé au grès de son humeur, de ses pensées. Mais à chaque fois que nous le pensions perdu dans son labyrinthe mentale, il nous surpris avec une pirouette nous ramenant à son récit)
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Théory
#30
Sixième séance (suite) :
Pour une fois, un empêchement me fit arriver en retard pour notre rendez-vous. Conscient de l'heure qui passait, je lui avais envoyé l'adresse de l'hôtel, la priant de m'y attendre.
En arrivant dans la chambre, il me vint à l'idée qu'elle n'y serait peut-être pas. J'avoue que j'aurais trouvé cela couillu (ou ovarien pour les plus fervents défenseur de la gynarchie). Mais ce serait tellement allé dans le sens du bourrin mal dégrossi. Du genre "ah ouais t'es en retard, ah ouais. Moi tu m'fais attendre, moa!? U toking to mi? Bein j'me casse! Et avant, je vide le minibar".
J'entrais donc dans la chambre, la lumière éteinte et les rideaux tirés installaient une pénombre que la fin de journée supposait aisément.
Je déposai mes affaires sur la chaise et me mis à l'aise. Aucune trace de la demoiselle malgrès la présence de ses affaires.
Son manteau, sur le lit, une chaussure, devant, puis une autre, puis un pantalon puis un pull...
Le petit poucet était passé par là et semblait m'indiquer la direction de la salle d'eau.
J'aimerais vous dire que lorsque j'entrai elle m'attendait sur le trône, un magazine à la main, m'accueillant d'un "ah bein t'es là".
Mais Frédérique n'avait aucun humour.
Alors que je m'approchai, la lumière de la salle d'eau s'alluma et elle apparut dans l'encadrement.
Elle avait dû entendre la porte se déverrouiller et vite aller se cacher.
Vous connaissez maintenant mon amour pour l'envers du décor et je me plais à l'imaginer, seule dans la chambre, attendant bien gentiment que j'arrive. Puis, au bout de trois minutes, crever d'impatience, tourner en rond, regarder machinalement son téléphone, vérifier sa coiffure dans la glace...
L'idée de cette mascarade germant dans son cerveau, l'excitant. Elle, s'imaginant ma réaction, toute fière d'elle, puis mettant tout en place. L'attente, dans la salle d'eau. L'impatience. Le téléphone, encore. Toujours rien. De retour sur le lit. Elle pense à faire quelques photos, à me les envoyer, pour se venger de la faire languir... se ravisant, voulant garder la surprise intacte.
Et enfin, la délivrance, la porte. Elle, filant se cacher, moi, suivant son plan à la lettre comme si j'étais au courant, puis m'entendant arriver, la lumière, elle sort. Sur mon visage ce sourire mélangeant le carnassier à l'amusement (marque déposée), elle sait qu'elle a gagné, que toute l'attente en valait la peine (pense t'elle encore à cela?).
Est-ce ce qui est arrivé? L'arbre qui tombe seul dans la forêt fait-il du bruit. On s'en fout. C'est ce que j'imagine.
Quelques fois, en relisant, je me demande si je suis un grand chanceux, si nous sommes juste au diapason, de grands improvisateurs, de grands planificateurs, si j'invente tout, si ma mémoire embellie les choses. Encore une fois, ce putain d'arbre ne fait aucun bruit en tombant alors on s'en fout!!!!! C'est le souvenir que j'en ai. Hors les souvenirs nous définissent donc, c'est ce qui s'est passé. CQFD (ça quémande fort dommage)
Il y a ce moment, dans une relation, où le regard de l'autre change.
A ce moment là, je voyais en elle bien plus qu'un simple désir sexuel. C'est une sensation transcendante que d'être regardé comme cela. Ça donne envie de se montrer à la hauteur. Et de rendre la pareille.
Puis cette synergie débutante. J'avance ma main, elle tend sa joue. Je serre sa gorge, elle penche la tête en arrière. Je m'approche, elle se colle à moi.
Dans le monde où je vis, je trouve cette symbiose entre deux êtres tout simplement sublime. Si je ne devais vivre que pour une chose, ce serait cela. Et les brocolis...
Je passais quelques instants à la garder près de moi. Les températures extérieures rendaient le contact avec son corps chaud fort agréable et langoureux.
Elle prit les devants, m'amenant à m'asseoir sur le lit. Nous échangeâmes quelques baisers plus passionnés qu'à l'accoutumer. J'avais, avec elle, ce besoin de la faire plier. Au sens propre comme au sens figuré.
Ma main dans ses cheveux, les tirants en arrière, la regardant se courber, pour moi.
Elle me mordit la lèvre, la gardant entre ses dents, l'étirant alors que je tirai ses cheveux en arrière.
J'avais compris un truc avec elle. Ses actions, que je prenais pour des ruades, des rebellions, n'étaient au final que des indications, des aides. Elle ne parlait pas de ce qu'elle voulait, elle le montrait. Parfois en bousculant l'autre, quand celui-ci était aveugle ou sourd.
Donc.
Lorsque cela arrivait, je ne réagissais plus comme un briseur de bourrin (puniiiiiiir) mais me posai plutôt la question de savoir où est-ce qu'elle voulait m'amener. Au propre comme au figuré.
Elle faisait, à ce moment, très maman chat (chatte?) tirant ses chatons par la peau du coup. "Viens là. Mais viens là!!!".
Je compare souvent mes partenaires à des félins. Dans les attitudes, les mouvements. Non pas que j'ai quelque passion pour le monde animal ou la fourrure mais parce que je trouve que le félin a le parfait mélange entre l'attitude de prédation, l'instinct de préservation (pour lui et son/sa partenaire), le système de caste, la grâce ainsi que le jeu. Et c'est cet habile mélange que j'aime retrouver chez mes partenaires. Alors quand j'attribue une qualité féline à quelqu'un, et bien c'est un putain de compliment ma gueule.
Voilà, c'est dit.
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softail
#31
Enivrante joute, habilement maîtrisée, plus que vous ne voudriez qu'il y paraisse. Par modestie injustifiée. Une belle osmose somme toute peu fréquente entre deux êtres si charnels. Mais surtout un réel talent de conteur nous promenant au gré de ses envies (ah, ces doms!...) entre action et confidences :-)
Dernière modification le 10/04/2021 22:56:29 par softail.
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Théory
#32
La modestie, moi j'aime ça. Surtout quand ça force les autres au compliment, habile manipulateur que je suis (ah, ces doms!...)
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Théory
#33
Sixième séance (pas fin) :
Nous continuâmes nos petits jeux, amplifiés par l'envie et la frustration de ces derniers jours/semaines. Quand les caresses se transformèrent en griffures, quand les pincements furent des morsures, je su qu'elle était prête (et moi aussi).
Nous étions haletants. Chaque contact induisait une explosion des sens et une rébellion des corps. Comme ces aimants, nous nous rencontrions et nous repoussions avec une égale force.
Je lui demandai de prendre la position d'attente, bien droite, bras dans le dos et la poitrine gonflée.
Elle le fit bien docilement.
J'avais avec moi 6 feutres de couleurs différentes. Les règles étaient simples. Pour chaque partie de son corps, elle m'indiquerait la couleur de son choix et un chiffre entre 1 et 50.
Je commençai alors.
Sein, 5 jaune
Cuisse, 10 rouge
Pied, 21 vert
Dos, 15 marron
Fesse, 50 bleu
Chaque chiffre se retrouvait donc inscrit en gros sur la partie de son corps en question.
J'étalai ensuite mes instruments sur le lit, bien en évidence.
Je me doute bien qu'elle me vit venir de loin avec mes gros sabots mais je lui expliquai quand même.
Chaque couleur correspondait à un outils avec une couleur joker qui lui laisserait le choix de l'instrument. Le nombre signifiait les itérations appliquées aux parties de son corps.
Deux choses.
Lorsque j'arrivai aux fesses, je la provoquai afin de lui faire dire le chiffre le plus haut, piège dans lequel, elle tomba manifestement.
Les couleurs n'étaient pas prédéfinis comme annoncé, préférant choisir en fonction de ses réactions et de mes envies.
Oui, j'ai triché.
Et alors? Faites-moi donc un procès.
Je décidai de suivre l'ordre croissant, commençant par les seins et finissant par les fesses.
Était-ce de l'envie dans ses yeux? De l'anticipation? De l'appréhension? Je ne saurais dire.
Mais lorsque je lui présentai la corde, lui demandant si je devais l'attacher ou si elle saurait se tenir, elle me regarda avec certitude.
"
- Je saurai me tenir, maître.
"
Parfait.
Dès lors, je me transformai en une sorte de présentateur d'un jeu quelconque à la télé (TF1, si tu m'entends, je vends les droits d'adaptation, tu vas les vendre tes frigos à la ménagère avec ce programme).
"
- Commençons par les seins donc. Le jaune. Le jaune est la couleur du soleil, qui nous illumine de ses rayons, rayons qui filent droit. Et quoi de mieux qu'une règle pour tirer droit. Ce sera donc 5 coups de règle sur chaque sein. On applaudit bien fort notre concurrente du jour.
"
Vous voyez le genre.
Il y avait un décalage entre mes dires, la situation, l'ambiance. Cela la mit très mal à l'aise.
C'était un peu le but. Comme de regarder un spectacle de clowns tristes.
Lorsqu'il fut temps de faire pleuvoir mon courroux (rire), je pris un air sérieux.
Vous voyez ce jeu qu'ont les acteurs, ils font défiler leur main devant leur visage et à chaque passage leur expression change du tout au tout. Et bien je sais très bien faire cela avec mon attitude.
C'est extrêmement déstabilisant pour l'autre, je le sais bien et Frédérique en faisait, à ce moment précis, les frais.
Je prenais un grand plaisir à abattre la règle sur ses seins. Le dessus, le dessous, de face. Le claquement emplissait la pièce et seul son tressautement occasionnel venait concurrencer ce bruit.
Quand j'en eu finis, je laissai sa poitrine légèrement rougies et ses tétons fièrement dressés (voyez-vous ça).
Bien sûr, chaque coup reçu était accompagné d'un "Merci, maître" bien senti.
Non pas que mon savoir-faire soit à ce point remarquable ni que mon égo ait à ce point besoin de reconnaissance mais je trouve ça extrêmement utile dans mon appréciation de son état. La vitesse à le sortir, l'assurance dans sa voix, son souffle, autant d'indicateurs permettant de deviner son état actuel. Dois-je y aller plus fort, moins fort, ralentir, accélérer, la rassurer....
Pour se lancer dans une parabole, je dirais, c'est moi le chef-d'orchestre et t'as intérêt à sonner juste, oh. (lâche le micro)
Mise en bouche que furent ses seins, certes. Mais il faut bien commencer lentement. Et puis la prochaine fois je dirai entre 50 et 100 histoire que l'on s'amuse.
Mais comme je l'ai dis précédemment, ses seins m'attiraient bien plus pour leur Physique et les voir se dandiner sous les coups de règle n'avait pas de prix. Pour le reste...
Vint alors le tour des cuisses.
Rouge comme les joues quand on a fait une bêtise. Jadis, naguère, le martinet faisait foi.
J'avais piqué le dit objet à ma grande-mère (pardon mamie). Elle utilisait celui-ci pour faire peur au chat lorsqu'il tentait de se faire les griffes sur le sommier. J'avais côtoyé la bête (le martinet) depuis ma tendre enfance et l'avait toujours considéré avec circonspection sans jamais en avoir compris l'utilité, mes parents n'ayant jamais pratiqué la "violence éducative" sur moi à l'exception de quelques claques ou fessées vaines.
Alors l'occasion était trop belle pour étrenner l'objet.
Je tiens à préciser ici qu'avant toute utilisation d'un objet, je l'essaie. Sur un sac de frappe, un gros coussin puis sur moi tel un pénitent en recherche de rédemption. Diverses intensités sur diverses parties du corps.
Ça me permet de comprendre un poil comment va réagir la personne, de ne pas faire n'importe quoi, de pousser un peu plus loin. Ça ne garantit rien mais c'est un moyen de contrôle en plus.
Sûrement pour ça, d'ailleurs, que je ne vais pas vers certaines pratiques, n'ayant pas envie de l'expérimenter par moi-même ^^.
Si je pris un malin plaisir à expérimenter l'objet sur la demoiselle, j'entrevis la pleine mesure de ce que cela induisait chez elle.
J'ai toujours été interrogatif sur le pourquoi certaines personnes enduraient cela.
Ce fut mon premier blocage lorsque je découvrais ce monde. Pourquoi? Quelles sont les motivations d'un être humain à subir ça?
J'avais, depuis, décidé de ne plus trop m'en préoccuper sous peine de m'ensevelir sous un tas de questions et passer à côté du moment présent car dans l'incapacité de prendre ça au "sérieux".
Je voyais en l'objet, une épreuve difficile et l'avais attribué aux cuisses pour faciliter les choses. Non pas pour elle mais pour moi. Je ne me voyais pas lui infliger cela sur une partie trop sensible, de peur de me retrouver dans une situation dans laquelle, et bien, je ne voulais pas me trouver.
Ses cuisses me semblaient donc un bon compromis. Résistantes, charnues et suffisamment larges pour que je puisse étaler la douleur.
Néanmoins, j'étais curieux. Je ne voulais pas retenir mon geste de trop, goûter à la sensation que l'on éprouve lorsque le coup est porté vivement.
Le premier claqua dans le silence et elle tressauta.
Je l'avais laissé debout, la caressant gentiment comme pour lui donner du courage, lui assurer que malgrès la violence de la chose, cela serait appliqué avec amour et envie.
Comme pour appréhender l'objet, je le fis parcourir son corps, venant caresser ses seins, descendre le long de son dos, glisser entre ses jambes. Attention qui dû la toucher car elle se mit à frissonner. Peut-être savait-elle à quoi s'attendre, peut-être était-ce par anticipation?
Après un rapide contrôle, tout semblait rouler pour elle alors j'alternai sur l'autre cuisse.
Nous en étions peut-être au sixième ou septième coup lorsque je m’aperçus de la chose.
Sa cuisse se contractait, son souffle appuyé puis le coup, son visage qui se crispait de douleur et puis ses yeux se fermaient. Elle prononçait le "merci, monsieur" comme absente puis, son corps se donner vers l'avant. Je ne sais pas trop comment décrire cela. C'était plus une impression que du factuel. Elle me faisait penser à ses figures de proue des anciens navires, tournées vers l'horizon.
Et puis, un moment de flottement, comme si elle internalisait la sensation, la faisait sienne. Il y eu un déclic en moi. Une impression que tout était à sa place sur l'instant.
C'est fou.
Je pensais que j'avais besoin de réponses, de comprendre pour agir. Que, si je ne passai pas par cette case là, je continuerai à faire n'importe quoi.
J'ai toujours considéré mes pratiques comme purement chanceuses. Je produisais des choses, qui me plaisaient et, par un certain miracle que je ne m'expliquai pas, l'autre semblait y être sensible. On pourrait presque citer Newton et son fameux, Toute fessée produit une réaction égale mais de plaisir opposé. Un sacrée coquin celui-ci (vous pensiez réellement qu'il s'agissait d'une pomme dans l'histoire...)
Je me disais, en mon for intérieur qu'un jour je ne serai plus aussi chanceux, qu'il n'y aurait plus cette réaction fabuleuse, qu'alors, je serai très dans le caca. Et qu'en prévision de cela, il me fallait en profiter au maximum (check) et essayer par tous les moyens de comprendre le point de vue de l'autre.
Sauf qu'en vrai.
En vrai...
On s'en fout.
J'habite sur cette terre depuis 30 ans que je me souvienne et je ne sais toujours pas pourquoi quand je saute je ne m'envole pas. (Le premier qui me dit que c'est le noyau ferreux de la terre qui, tournant sur lui-même, du fait de sa densité, produit des ondes gravitationnelles induisant une atmosphère protectrice qui annule de fait la force de Coriolis, et bien, et bien... Et bien on est pas sur science et vie de sa mère d'abord. Carton jaune pour cause de hors-sujet).
Bref, tout ça pour dire qu'on est pas obligé de comprendre pour utiliser. Tant qu'on sait que quand on appuie là, ça donne ce résultat, où est le mal.
Oui, un an pour en arriver là.
Y'en a qui disent heureux sont les imbéciles qui ne cherchent pas à comprendre le monde. Moi je dis, pourquoi le mec me fait un doigt. (Gné?)
Dernière modification le 16/04/2021 00:03:45 par Théory.
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Théory
#34
Sixième séance (fin :sweat_smile:) :
En fait, ce récit ramène à cela. Ma quête de la compréhension. De l'autre. De moi.
Parce que je ne comprends toujours pas pourquoi j'aime ça.
Parce que, ayant souvent peur de plonger en moi, je me suis dis que SI je pouvais comprendre chez l'autre, je pourrais l'appliquer à moi (pas bête le type).
Et quand on a la chance d'avoir une Frédérique en face, qui te prend par la main (non sans y avoir planté les ongles jusqu'au sang parce que bon, la sensiblerie c'est bon pour les autres...), qui te dit viens, on va aller au fond, tu vas voir, les abysses c'est sympa aussi, et bien on peut se sentir chanceux (un comble pour un plongeur d'avoir peur des abysses, non?).
Vous comprenez mieux pourquoi je la vois comme une grande mentor et pourquoi elle a gagné mon respect éternel [(enfin, jusqu'à ce que je meurs).(voir un peu plus)].
Alors oui, je pourrais arrêter le récit ici.
Le parcours initiatique est terminé. Le corbeau il a rendu le camembert au renard et ils se le partagent autour d'un feu.
Mais, de un, j'aime raconter.
Et de deux, ça fait un peu FdP (Frais de Port *ici sur le montant HT (Hors taxes)) de s'arrêter en si bon chemin. Et puis je vous vois venir, vous allez comparer. Dans Marie, on est allé jusqu'au bout. Puis il y avait plus de Q (quelqu'un questionne quiconque par quatre fois quémande)...
Mais dites-moi, on deviendrait pas accro? Mollo l'asticot, je vais commencer à penser que j'ai quelque talent dans le comptage heuuu.... Hihihi.
Donc on continue. Cette séance, qui s'étire, et le reste. Mais commencez à faire votre deuil parce qu'on a dépassé le sacro-saint 50%. Et que la suite, la suite, bein elle arrivera quand elle arrivera (alors vous, on vous donne ça et vous demandez ÇA)
Dooooonc, on s'amusait bien.
Moi surtout.
Je n'y allais pas de main morte sur ses cuisses. Une impression de lâcher-prise, une ouverture de vanne amplifiée par l'accord de Frédérique.
Après coup, j'ai un peu culpabilisé. Sûrement pour cela que j'ai passé autant de temps à la masser une fois terminé. Non pas qu'elle s'en plaignit la bougresse.
Vint ensuite le tour de son dos.
Je me rends compte à quel point les médias peuvent m'influencer. Je crois que je devais avoir 15 ans quand j'ai vu ce film.
J'ai depuis longtemps oublié le nom ou l'histoire mais je me souviens avec une certaine clarté de la scène en question. Celle où le protagoniste fouettait avec un rameau d'olivier (la symbolique toussa toussa) le dos de cette femme. Pourquoi? J'en sais rien.
J'étais sûrement bien trop jeune pour ce film.
Je ne suis pas en train de vous faire le coup de "alors qu'il découvrit un certain aspect de sa sexualité qu'il enfouit, honteux, jusqu'à ses 30 ans. Huuu, ça me fait bizarre dans le pantalon quand le monsieur il frappe la dame.". Pas du tout. Juste que lorsque j'imaginai cette séance, cette image me revint avec force. Moi qui me décris aisément comme quelqu'un d'imaginatif, et bien je reste conditionné par la somme des mes ingestions culturelles.
Je la fis donc s’asseoir sur la chaise en inversé.
Elle fit basculer ses cheveux contre son épaule découvrant son dos. Dieu qu'elle était belle dans cette position.
Je lui fis part de mon constat.
Faudra un jour que l'on m'explique ce qu'ont les femmes avec les compliments. De mémoire, je n'en ai connu aucune qui les acceptait sans rechigner. Une grande philosophe m'a dit un jour que c'était pour en recevoir plus encore. A contrario, pour encenser la théorie des genres, les mecs sont plutôt souples là-dessus. Tous ceux que j'ai connu répondaient "ouais, je sais.".
Oui, ce n'est pas la réponse idéale non plus, je sais.
Bon, vous aurez compris depuis le temps que Frédérique n'était pas très portée sur la sensiblerie. Peut-être qu'elle les (les compliments) refusait par peur de ce que cela pouvait induire, je ne sais pas.
Cela ne m'empêchait pas de lui en faire part très souvent. Et puis, d'un certain point de vue, faire des compliment à l'autre revient à s'en faire à soi-même, donc bon...
Vous vous imaginez bien, malgrès mes nombreuses digressions, que ce fut une excellente séance, pleine de découvertes et de plaisirs.
J'en pris énormément à faire glisser la branche feuillue sur son dos et à fouetter ponctuellement. Pas de rameau d'olivier, mais une branche de chêne, ses petites feuilles rappeuses accrochant son grain de peau, la sensation se répercutant dans le bois et dans ma main, puis le coup, cinglant, les marques, très différentes. Ces quinze répétitions passèrent bien trop vite à mon goût. Si je devais revoir ce film, j'y aurais un tout autre regard "Huuu, ça fait bizarre dans mon pantalon... ^^.".
Nous étions à la moitié des festivités et je décidai de faire une pause.
Je sirotai mon verre d'eau pendant qu'elle attendait patiemment en position d'attente.
Vous voyez cette image de l'homme assis dans un fauteuil, un verre de [nom d'un alcool de bonhomme ici] avec une femme allongée à ses pieds?
J'adore cette image.
Bon, en fait, je déteste. Elle représente ce qui ne va pas dans les aspirations du commun des mortels. Mais avec madame, c'est une dynamique que j'aime. Parce qu'elle est partagée, parce qu'elle n'induit aucune velléité de représentation. C'est une déclaration entre deux personnes. De protection, d'affection, d'échange mutuel.
En ce moment, je n'étais point en train d'affirmer quelque masculanirité que ce soit avec mon évian on the rock mais observai les charmes de cette femme, subjugué par tant d'affirmation de son Soi (faut en avoir des balloches pour faire ça) tandis qu'elle, faisait étalage de sa confiance, en elle, en moi. C'est comme une déclaration d'égalité dans cette relation qui implique deux rôles diamétralement opposés et pourtant si complémentaires.
Avez-vous déjà vu Mad Men? Une série sur, heu, bein j'en sais rien parce que je ne l'ai jamais vu. Mais y'a ce gars, Jon Hamm, regardez ses mimiques et imaginez vous cela dans ce qui va suivre.
J'étais donc là, à boire ma délicieuse eau de provence (#véolia) et je lui fis mine d'approcher. Mon regard se perdant dans la contemplation de mon verre devenu soudainement si intéressant.
Ma main gauche se promenait sur ses cuisses toujours rouges allant de temps en temps s'égarer à la naissance de celles-ci, une humidité bienvenue l'y accueillant.
"
- Tu sais ce qui manque à ce délicieux nectar?
"
Une petite tape sur la fesse et un regard appuyé firent le reste.
Elle se pencha par dessus l'accoudoir ouvrant mon pantalon et ses fesses par la même occasion pour me prendre en bouche. On lui rajoutait les talons et la jarretière et on avait le fantasme de la secrétaire dans les années 60.
"
- Voilà qui est beaucoup mieux.
"
Je suis un excellent acteur. En fait, j'aurai pu en faire mon métier si j'avais voulu. Mais comme je n'aime pas le café et que je bois beaucoup trop de thé pour avoir les dents blanches, j'ai préféré m'orienter vers d'autres horizons. (oui, oui, pour moi ce sont les deux conditions nécessaires pour être acteur. Prends ça dans ta face George .C!!)
Il m'est arrivé, dans ma jeunesse depuis longtemps consommée de tourner dans quelques pellicules amateurs. Des délires de lycéens puis d'étudiants.
Pourquoi est-ce que je parle de ça? Ah oui, si TF1 nous lit...
Disons que jouer un rôle est comme une seconde nature chez moi. Voilà pourquoi je parle de jouer au D est pas de l'être, de jouer à l'agent immobilier et pas de l'être...
Mais à force de jouer des rôles, ne se perd t'on pas? Hihihi, je rigole, trop simple.
Je sais que Frédérique aimait cela. Ça rendait nos séances plus organiques, protéiformes. Parce qu'aussi, ça créait une sorte d'instabilité, ne sachant pas ce qui l'attendait, la surprise à tous les tournants. Ça peut en épuiser certains, pas elle.
Donc, Don Draper (j'ai trouvé son nom) se faisant sucer.
Mais nous n'en avions pas terminé avec les réjouissances alors je l'interrompais dans son geste, trop tôt à son goût, ce qu'elle me fit savoir d'un coup de dents bien senti dans l'engin. Je dû la tirer par les cheveux pour l'en extirper. L'amour du travail bien fait me direz vous.
Nous passâmes donc à ses pieds. Expérience que je passerai rapidement vu le peu d'attrait ou d'intérêt qu'il s'en dégagea.
Clac-clac-clac, fini. Ouais, bon, un peu déçu.
Nous en arrivâmes donc au fessier. Oh divin popotin. Quand je lui annonçai l'objet de toutes mes attentions elle tiqua un peu.
Cinquante lui annonçai-je.
Sur chaque fesse...
Avec mes mains, bien évidement.
La mine déconfite, je la fis venir sur mes cuisses, comme une envie de le faire à l'ancienne.
Je crois bien que ce fut la première fois que j'administrai la chose de cette manière.
Et je crois bien que je ne le ferai plus que comme ça.
Quel plaisir de sentir les réactions de son corps à mon contact.
Je ne suis pas un maître fesseur (plus maître farceur d'ailleurs sans arbre à percher au passage) mais m'appliquai de toute mon âme, variant les intensité selon une courbe prédéfinie, changeant l'angle d'attaque. Je fis les cinquante d'un coup sur une fesse avant d'attaquer la deuxième.
De cela j'appris deux choses.
La première (oui, vous me voyez venir) j'adore ça!
La deuxième, ouille ouille ouille la mimine, cinquante ça fait long, il va falloir que je me tanne un peu le cuir de la main et me muscle davantage pour ce mouvement pas très naturel dans la vie de tous les jours.
J'ai l'impression qu'il y a un truc avec la fessée. Peut-être que ça nous ramène à notre enfance, je ne sais pas. Frédérique se releva la morve au nez et les yeux humides. Je n'ai pas eu l'impression que ce fut plus dur que le martinet, elle prenait d'ailleurs le parti de m'encourager régulièrement malgrès les quelques "sanglots" qu'elle produisit.
C'est dans ses moments-là où on a envie de les protéger nos petites choses pas si fragiles que ça.
Je la pris dans mes bras, la félicitant chaudement, lui disant à quel point elle était forte et belle, malgrès le maquillage qui coulait "légèrement".
Je l'embrassai, pour lui éviter de dire quelque chose que j'aurais dû ensuite lui faire regretter, je commençai à la connaître par cœur ma petite Frédérique.
Mais nous étions loin d'en avoir fini.
J'empoignai à pleines mains ses attributs douloureux pour la coller à moi et l'embrasser de nouveau, plus intensément.
"
- J'ai envie de toi.
"
Parce que bon, il a faim le Monsieur.
Sans autre formalisme, je fis tomber mon pantalon et vint m'asseoir sur le lit, un peu en retrait. Je n’eus pas à lui dire deux fois. Ni une d'ailleurs. Elle vint se positionner sur moi.
J'aimerais vous dire que ce fut un déchaînement de passion, que nous enchaînâmes les positions les plus audacieuses mais non.
Ce fut assez calme.
Moi, en appui sur mes mains, penché en arrière pour lui laisser plus d'amplitude et elle, les mains sur mes épaules, ondulant à son rythme. Nos regards rivés l'un dans l'autre. Si j'en crois le réveil, cela dura une éternité mais je ne vis aucunement le temps passer. Elle jouit plusieurs fois, ce que je trouvai étonnant. Mais sûrement qu'elle en eut besoin, envie ou les deux. (disons les deux)
Nous passâmes une nuit courte et agitée, entrecoupée de réitérations de l'acte (prends ça la chambre des notaires!) comme si nous avions du retard à rattraper. Je découvris qu'elle adorait se faire étrangler et elle que je n'étais pas contre quelques griffures et morsures. Nous quittâmes l'hôtel marqués par la nuit de quelques cernes bien senties mais pas que...
Dernière modification le 16/04/2021 00:06:39 par Théory.
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softail
#35
Le gant en cuir (vous voyez celui d'été, léger, pas du tout aux normes NF) de bécane, c'est top. D'une part le fesseur protège sa main -oui un dom reste un homme, donc très fragile-, d'autre part j'ai connu une Dame que la matière sur sa peau faisait plus que frissonner. JDCJDR :smirk:
Soyez la première personne à aimer.
#
#36
Tournant en rond alors que l'homme de décollera pas de Djoko-Tsitsi, je tombe sur ces récits : mais que vos aventures sont chouettes à lire :-) Un petit summum de mignonitude : "Rien n'oblige mon petit choux romanesco à me sortir du fractal, je l'aime déjà pour ce qu'il est à l'intérieur."
J'ai toujours aimé entrer dans la tête des doms. Et même si le masque est très ajusté ici, il y a des petits trucs...^^
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Théory
#37
@softail : ça tombe bien, moi qui voulais changer de gants de moto, je sais quoi en faire maintenant :smile:
@Irene : Oui, non, peut-être... je sais pas en fait. Heu... de quoi parle t'on au fait? Mais il est vrai qu'un brin de mignonnerie dans ce monde si dur ne fait pas de mal, hein!?
Bonsoir,
après une longue absence tout à fait dépendante de ma volonté, je me suis décidé à finir la publication de ce carnet.
Je recommencerai donc à poster afin que nous en voyons le bout et que je puisse passer à autre chose.
Merci pour votre patience.
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#38
Huitième séance :
Je tiens à préciser qu'à partir de maintenant l'ordre chronologique n'est plus forcément respecté, d'où peut-être quelques incohérences. Car il y a plusieurs points que je souhaite aborder et qui ont eu plus d'influence sur moi que sur la relation avec Frédérique.
Parce que oui, chers lecteurs, je vous ai menti. Dans ces carnets, malgrès leurs noms trompeurs, je parle avant tout de moi et non de mes soumises, leurs péripéties n'étant là que pour fidéliser le lecteur volage entre deux égotrip bien sentis.
J'ai toujours aimé les masques.
Dans leur forme la plus évidente, on s'en sert pour cacher, déguiser. Qu'ils soient physiques, sociaux, mentaux (mais pas vendus sous l'manteau, faut faire vivre les petits commerces), je les trouve très utiles. Combien de fois dans ma vie, j'ai fais semblant. Avec Frédérique, un masque pour se donner du courage. Je dois aller taper à 200 portes pour voir si quelqu'un n'a pas un os à me donner à ronger, une maison à vendre, un masque souriant et on est parti, je ne sais pas de quoi l'autre parle, un masque de certitude. Bref, vous comprenez l'idée.
Mais il y a un autre truc avec les masques, ils enlèvent de la définition, des détails. Or, le diable est dans les détails. Pourquoi les gens en dessin sont plus jolis (hors caricature) qu'en vrai?
Le masque, nous ramène à quelque chose de simple. L’individu est complexe, donc incompréhensible, donc effrayant. Dès qu'il revêt un masque, il se simplifie, il n'est plus que la représentation du message porté par le masque ainsi que de sa propre projection sur l'autre.
Personnellement, j'ai toujours compartimenté ma vie. D'ailleurs, quand j'y pense, les personnes qui ont eu un fort impact dans ma vie on toujours fait un lien entre deux compartiments distincts. Marrant. (on est sur de la psychanalyse en direct, là. Pas de filet)
Dans cette façon de faire, les masques ont un attrait particulier.
Par exemple, je fais de la musique. Pas de mystère là dessus, et je ne dis pas ça pour me faire de la pub, je précise. Et bien chaque membre porte un masque. D'ailleurs aucun ne m'a vu sans. Je vais au répèt, aux enregistrements avec.
Mais pourquoi donc?
Bein parce que je suis taré. Voilà, c'est dit. Fin de l'histoire.
Bye!
Hihihi.
Et bien juste parce que ça m'offre une sécurité quant au maintien de mon cloisonnage.
Pour garder cet exemple, demain, le groupe explose. Tout le monde nous écoute, on passe sur skyrock et NRJ (burk). Et bien quand je rentre chez moi, que j'enlève le masque, je peux aller acheter mon pain sans que le boulanger ne me demande un autographe (fut-il un fan de la première heure).
C'est un exemple un peu déconnecté de la réalité (qui a dit qu'on était nuls!!!???) mais plutôt parlant.
De la même manière, ma vie privée n'interfère pas sur ma vie pro, ma vie pro sur mes loisirs etc....
Est-ce sain? Sûrement pas. Comme dirait l'autre, on ne s'amuse pas à tout ranger dans des boîtes hermétiques juste parce qu'on a peur des fourmis. Mais peu importe, c'est mon choix.
Un autre exemple.
Marie, que vous connaissez peut-être, à fait la liaison entre ma vie affective, amicale et professionnelle. Et bien lorsqu'il a été temps pour nous de nous séparer, je n'ai eu aucun moyen de lui échapper. Elle était partout. D'où la difficulté à m'en sortir. Si elle avait été seulement dans vie affective, et bien j'aurais pu me réfugier dans le travail, sortir non stop avec des amis pour oublier. Bein là, non.
Oh la, je sens que je vais faire des émules sur ce coup là (rires).
Bref, tout ça pour vous dire que j'aime les masques. D'ailleurs, ma photo de profil, un masque... coïncidence, je ne crois pas (bon en vrai c'est une épreuve, pas un masque mais j'ai pas eu le temps d'en faire un nouveau)
Ne soyez donc pas étonnés si je vous dis que pour cette séance, je ramenai un masque dans mes bagages.
J'en ai une tetra-chier.
Avant, j'achetai les masques tout blancs que je modifiai à ma guise et en fonction de mes envies. Ils reflètent mon sentiment actuel, l'humeur vers laquelle je souhaitais tendre.
J'en ai un sur lequel j'avais vernis un billet de 500€. Ce qui est, avec le recul, mon plus bel investissement, vestige d'une époque où chaque euro comptait et où le manque céda la place à une envie.
Depuis, je me suis professionnalisé. Empreinte, epoxy, pigments et fluo, excroissances...
Bref.
Un autre aspect reste le fait que sous couvert d'anonymat, on se libère, on est plus soi. Quitte à l'être dans l'extrême. Internet (qui est un masque comme les autres) en est la preuve.
D'ailleurs, en aparté, je me suis toujours posé la question de ce qu'il advenait des personnes se faisant passer pour ce qu'il ne sont pas lorsqu'elles étaient mises devant leur pseudo réalité.
Je tourne un peu autour du pot alors entrons dans le vif du sujet. Les gars qui prédatent sur ce site, se faisant passer pour des Ds, essayant de saisir de la chair fraîche, innocente et naïve (à ce qu'il paraît ils/elles existent), si un jour, quelqu'un leurs dit "oui", que font-ils? Ils coupent le contact, débranchent leur box internet, jettent leur PC/portable/smartphone par la fenêtre? Se pointent quand même au rendez-vous sans toute fois être saisis par un stress et un mal de ventre énorme avant d'y aller? Oh, il me vient une idée d'histoire assez cocasse. Je pense l'écrire plus tard et la poster. Si j'ai le temps, l'envie et l'inspiration.
Doooonc,
rien d'anormal au fait que lors d'une séance je me pointai avec un masque tout neuf fabriqué pour l'occasion.
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Théory
#39
Huitième séance (suite) :
Je n'étais pas vraiment sûr de l'accueil que Frédérique lui réserverait mais on en arrivait à un point où je ne me faisais plus trop de soucis sur ses réactions.
Il est vrai qu'au début, j'appréhendai beaucoup lorsque j'introduisais (hihi) un nouvel élément. La peur de perdre mon nouveau jouet. Comme si le fait de me restreindre allait le préserver.
Je sais, c'est con. Mais c'est notre lot à tous.
Et puis, avec le temps, on accepte enfin de se laisser aller.
Pas parce qu'on a moins peur de perdre son jouet mais parce que les proportions entre l'anticipation et l'habitude changent. Cela devient de l'acquis.
J'ai souvent remarqué que certaines personnes semblaient moins affectées par cela. Qu'elles agissaient naturellement dès le début (ou en tout cas plus naturellement que d'autres) comme si le risque de perdre ne les atteignait pas (ou moins).
Pour résumer, j'avais suffisamment ken pour m'en battre la race que ces petits cinq à sept s'en terminent illico. Du coup, je me lâchais et allai dans les directions qui m'attiraient.
J'avais préparé une séance bien plus orientée sur le rite que sur le contenu, favorisant l'ambiance aux sensations physique.
Pour l'occasion, j'étais arrivé en avance, dérogeant à notre habitude de venir ensemble pour regarder la réaction de la personne à l'accueil.
La chambre, plutôt grande, était baignée dans le noir, les rideaux tirés et la soirée aidants.
Quelques bougies habilement positionnées pour créer zones d'ombres et de pénombres.
Lorsque je réfléchis à une séance (ou à tout autre chose), j'imagine la chose comme un film, le laissant se dérouler dans ma tête. Heureusement, la vie n'est pas un film mais ça donne un petit côté commedia dell'arte lorsqu'on se lance enfin. Et puis, ça permet de prêter attention à certains détails qui ne viennent pas de prime abord. L'art de la visualisation.
Je préparai donc mon cheminement dans la pièce, égrainant ici et là les outils nécessaires à ma performance.
Parce que oui, pour cette séance, je me sentais plus comme un metteur en scène qu'un acteur.
Frédérique serait ma chose, mon objet. Ce pantin articulé qu'utilisent les peintres.
Elle avait pour consigne d'arriver à heure fixe, le numéro de la chambre lui était connu.
Je lui demandais aussi de s'habiller d'une manière sage. Robe et pas de sous-vêtements.
J'avais, quant à moi, laissé la porte ouverte, l'attendant dans la penderie à l'entrée.
La porte s'ouvrit à l'heure précise.
J'avais pris soin de disposer un lit de pétales par terre allant de l'entrée au milieu de la chambre. Là, un presque cercle de bougie lui signifiait l'endroit où se tenir. Elle avança docilement jusqu'alors et s'immobilisa, patientant.
Deux choses.
.Les bougies ne déclenchèrent pas le détecteur de fumée discrètement installé sur le plafond. A vrai dire, je n'y avais même pas pensé. C'est Frédérique qui me fit la remarque après la session. Cela aurait été plutôt cocasse que ce fusse le cas.
.Les pétales de fleurs ne sont pas uniquement réservées à monsieur Tout-le-monde espérant par la dispersion maladroite des dites fleurs ainsi que d'un massage hésitant des trapèzes pouvoir échanger ces maigres efforts contre un rapide et plutôt décevant rapport sexuel à l'occasion de la sacro-sainte journée du consumérisme affectif qu'est le 14 février (oh putain la phrase à rallonge).
Je me rapprochai d'elle par derrière, sans un bruit. J'eusse beau être d'une discrétion féline, le silence de la pièce à peine perturbé par les bruissements du quotidien extérieur eu raison de ma tentative.
Elle sursauta.
"
- Maître?
"
échec de mon jet de discrétion (dédicace à tous les geeks de France et de Navarre)
"Non, c'est le garçon d'étage madame."
Je dus retenir le naturel de toutes mes forces pour ne pas lui répondre. Je voulais, pour cette fois, quelque chose de sérieux, de travaillé. Interdiction formelle d'avoir de la répartie, d'être drôle, d'être spirituel. Bref, être comme tout le monde. (Aïe)
"
-Oui.
"
Claaaaaassique.
Toujours dans son dos, je fis passer une étoffe devant ses yeux et les lui bandai pour ne plus être le seul dans ce cas.
Elle se laissa faire avec une facilité presque déconcertante.
Une fois la demoiselle débarrassée de ce gênant sens, je pus, à mon plus grand plaisir, la découvrir.
Elle avait revêtu pour l'occasion une robe blanche à motifs floraux du plus belle effet. Par dessus, une veste en jean et une paire de baskets type Vans ou Converse. Le plaisir de nos hivers doux.
Ses cheveux avaient été docilisé au fer rouge et elle affichait une frange droite du plus belle effet.
Le petit détail qui complétait le tout, un cerceau sur la tête.
Elle aurait porté une paire de lunettes rondes à monture fine et on avait le fantasme de la bibliothécaire incarné.
D'ailleurs, petit message d'intérêt publique.
Lisez des livres.
Et ne les achetez pas sur Amazon, empruntez-les à la bibliothèque du coin.
Les bibliothécaires sexy sont une espèce en voie de disparition. Sauvez-les et permettez à des millions d'enfants et d'adultes de fantasmer de manière plus au moins innocente sur elles (ou eux d'ailleurs). Le monde sera ainsi meilleur.
Je la félicitai d'abord pour son assiduité et sa proactivité quant à mes demandes.
"
- Pour votre bon plaisir, maître.
"
Aïe. Si j'étais un joueur, elle avait écrit les règles. (Je n'ai pas du tout piqué cette réplique à un musicien.)
Dans ma prime jeunesse, j'ai été mono en colo. Aujourd'hui on appellerait ça encadrant en accueil collectif de mineur avec hébergement, preuve que l'esprit de l'éducation populaire est mort avec les velléités de régulation, la bêtise ambiante des parents et leur incapacité à accepter consciemment qu'ils mettent leur.s enfant.s là pour avoir un peu la paix et que donc, par définition, une colo c'est comme Las Vegas, ce qu'il s'y passe reste à la discrétion des divers intervenants.
Ce que j'aimais plus que tout, les grands jeux et les grosses veillées. On se pète le cul à créer un imaginaire puis un cheminement et on lance ensuite les enfants dedans les regardant danser à la manière d'un rat dans le labyrinthe en T.
J'avais donc, pour Frédérique, mis toute ma science issue de presque 10 ans d'éducation populaire dans la création de la session.
Ou, pour les plus cartésiens, Fort-Boyard façon DSM où Félindra porte des guêpières en cuir et use vraiment de son fouet. (Vous ne regarderez plus jamais Olivier Mine de la même manière maintenant. Hihihi)
Je commençais donc par quelques exercices de postures. Parce que cela me met en appétit (oui) et parce que j'aime monter crescendo.
Je passais néanmoins plus de temps à surveiller sa robe et les bougies qu'à profiter du spectacle. Parce que non, on ne peut pas penser à tout non-plus!
J'enchaînai ensuite sur quelques coups de règle sur diverses parties de son corps.
Je ne sais toujours pas si c'est l'exercice en lui-même ou l'effet qu'il produisait sur moi qui lui plaisait.
Pour le côté réalisateur ou marionnettiste, on repassera mais le buffet sur le plateau de tournage est en libre accès et même Zemeckis a besoin de pauses entre deux plans de Forrest Gump.
Peu importe d'ailleurs car les petites tâches humides sur sa jupe m'indiquaient qu'il était temps de continuer.
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Théory
#40
Huitième séance (suite) :
Sur ma demande, elle enleva sa veste et ses chaussures puis fit glisser la robe le long de son corps, celle-ci venant s'échouer au sol autour de ses pieds sans toutefois manquer de mettre à mal quelques-unes des bougies toujours vaillantes.
Elle resta là quelques instants dans l'attente d'une indication. Je prenais beaucoup de plaisir à regarder la projection des flammes sur son corps et le jeu de contraste que cela créait.
Il y a, à mon sens, une fine ligne, entre ce jeu de domination que je pratique et la sensation de commander. Le premier m'excite et me plaît au plus au point quand l'autre m'ennuie, m’énerve.
Le premier est un jeu, un échange, un plaisir quand le second est une obligation, un sentiment d'être responsable de l'autre donc, d'être entravé. Or je n'aime pas être entravé.
Mes meilleures expériences dans ce jeu que le D/s, restent lorsque ma partenaire de jeu fut proactive. Dans ses gestes et/ou son attitude et/ou ses volontés. Voilà pourquoi cela doit rester un jeu pour moi et pourquoi j'avoue regarder les gens vivre cela au quotidien avec une certaine circonspection voir incompréhension. Maaaaaais il faut de tout pour faire un monde et loin de moi l'idée de jeter la première pierre de peur de me prendre une avalanche en pleine gueule en retour.
Et comme je suis quelqu'un de compliqué, mes attentes et mes envies changent d'un jour à l'autre voir d'un instant à l'autre.
Maaaaaaaais il y a de ces moments où une sorte de connexion indicible se fait. Où nos attentes et nos envies coïncides. Où tout se meut (pas la vache) pour notre plaisir. Et clairement, je suis prêt à me taper je sais pas combien de moments pas super folichons pour en vivre un seul comme celui-ci.
Au cours de mes expériences, il y en eu plusieurs. Un nombre ma foi très satisfaisant. Certains dont je profitais sur le moment, d'autres dont je prenais conscience une fois passés et d'autres encore lorsque je rédigeai mes comptes-rendus, voir ces récits. Parce que oui, le monsieur il est un peu lent des fois. Mais est-ce que s'en rendre compte plusieurs mois après enlève au plaisir?
Absolument.
Pas.
Ça crée même un effet de nostalgie plutôt agréable comparable aux verres de fin d'été lorsque la chaleur diminue, que le brouhaha infernal des cigales s’atténue et que l'on entend de nouveau le vent dans le feuillage de la vigne vierge ou des glycines (skejmé en Pagnol!).
Bref.
Tout ça pour dire que là, LA, on y était. Paf, en plein dans le mille.
J'étais dans une espèce de torpeur contemplative. Son corps, le dessin des flammes changeant, le contraste amplifiant ses courbes, ses creux, ses bosses. Elle aurait pû attendre patiemment que monsieur finisse de se rincer l’œil comme le pervers qu'il est, s'ennuyant du temps qui passe, du poids de la pesanteur sur ses frêles épaules. Mais non.
Comme la grandeur pragmatique qu'elle était sûrement, elle mit à profit ce temps qui aurait pu être perdu pour jouer, elle aussi. Elle commença donc à s'agiter, lascivement. Jouant avec ses courbes comme un pécheur avec sa mouche pour attirer la bête qui, se croyant prédateur, ne voit pas le piège qu'occultent ses envies.
J'ai l'impression, attention parce que là on rentre dans de l'analyse psychologique de comptoir qui se veut généraliste mais basée sur une expérience de vie unique et égoïste. On est sans filet. (on reste dans le champ lexical de la pêche) [d'ailleurs, SEAspiracy, si vous aimez le poisson et ne souhaitez plus jamais en manger]
Si l'on aime tous plaire, j'ai remarqué que les femmes, les soumises, avaient ce besoin, cette envie de plaire physiquement, une séduction tournée vers l'extérieur quand ma propre séduction était plutôt tourné vers l'intérieur.
Difficile à verbaliser.
Mais, encore une fois il s'agit de mon point de vue, Frédérique cherchait à me séduire ET de ma séduction dépendait son plaisir, c'est la réussite de cette entreprise qui la satisfaisait.
Me concernant, je cherchais avant tout à me plaire à moi-même (oh putain, on se doutait que tous ces pavés cachaient quelque chose!!!) ET, si l'entreprise réussissait, alors il était logique que l'autre succombe.
En plus, ce n'est pas si égotiste qu'il y paraît au premier abord. Parce que lorsque l'on a rien à prouver à l'autre, beeeeeein, on lui fout la paix et donc il peut être qui il veut.
C'est sûrement une piste pour expliquer à quel point notre relation fut agréable.
Néanmoins, tout n'était pas rose et je ne suis pas un parangon d'altruisme. Très souvent mon petit égo pointe le bout de son nez. Pour le meilleur mais souvent pour le pire. Nos principales frictions eurent pour origine mon/son petit égo ou un problème de communication
Et à ce moment, oui, je me sens Dominant avec la fameuse majuscule et oui, elle se soumet avec la révérende minuscule. Pour mon plus grand plaisir et le sien. Et même si je ne comprendrai jamais ce qu'elle y trouve et bien... et bien je m'en fous.
Voilà aussi pourquoi je ne suis D (oui, on repart dans les abréviations, je m'y sens plus à l'aise) qu'avec une seule personne.
Il y a une différence notable en moi lorsque je suis avec une personne dans une relation D/s ou menthe-chocolat. C'est la nature du désir qui monte en moi. La version menthe-chocolat de moi-même va chercher la fusion charnelle, sentimentale. Les corps seront collés, les embrassades longues, les échanges seront lents.
En version D/s, c'est plus comme un besoin intense de faire plier l'autre. Ou plutôt de faire plier tout en frôlant la rupture. Je ne parle pas forcément de rupture physique, ce n'est pas ce qui m'excite. Je parle de rupture comportementale. Cela tient peut-être de mon absence de compréhension de la pensée "s", comme si j'avais toujours un doute sur la véracité de la chose. Rupture du comportement de soumission.
Parce que, et on en revient toujours au même point, plus je la pousse loin, plus elle plie sans rompre et plus je me sens valoriser par ce don de soi à l'autre. (vous comprenez maintenant d'où vient ma théorie dûment exprimée quelques paragraphes en amont)
Ça semble extrêmement triste écrit comme cela. Et je serais d'accord avec vous si j'avais besoin de ça pour m'aimer ou me sentir bien. Une situation de dépendance peu flatteuse. (V'la le D!)
Mais ce n'est point le cas, je me fais des clins d’œil et des bisous devant la glace chaque matin que Dieu (ou autre) fait.
Bref (ça ce saurait si c'était le cas), je digresse et j'en vois quelques uns au fond de la classe qui ont perdu le fil alors revenons à nos moutons [ou nos sardines (qui sont un peu les moutons des mers) pour rester dans le thème].
Il y a donc un moment où je dus me résoudre à sortir de ma torpeur lascive .
Parce qu'on sentait Frédérique à court de mouvements érotiques et parce qu'à force de baver, ça aller traverser le plancher et faire peur au voisin du dessous qui appellerait le service d'étage de crainte d'une fuite dans la salle d'eau.
Or être dérangé était bien le dernier de mes souhaits.
Nous avions nos petits rituels. Les choses qui nous plaisaient, nous mettaient en appétit.
Je prenais beaucoup de plaisir à lui attacher les mains et les pendre à ce que je pouvais. Tringle à rideaux, luminaire ou tout simplement en faisant passer la corde au-dessus d'une porte pour ensuite faire un nœud à la poignet opposée.
Ce faisant, elle se cambrait de tout son être et laissait pleuvoir les coups en tout genre sur son corps.
Elle aimait ça. J'aimais ça.
Depuis quelques temps, les marques sur son corps se faisaient de plus en plus persistantes d'une séance à l'autre et j'avoue avec un embarras non-feint, que cela me plaisait au plus haut point.
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Théory
#41
Huitième séance (suite) :
Cette séance ne fit pas exception.
La corde entoure ses poignets et à peine ais-je commencé à serrer qu'une dent apparaît, mordillant sa lèvre. Détail qui m'obsède, ses yeux bandés sont comme une validation. Elle n'agit pas pour me faire plaisir, elle agit car elle aime ça. Ce foulard obstruant sa vue, ce côté voyeur, c'est l'observation de la vie sauvage, je suis un spécialiste de la vie marine et elle est mon thon... heu... bein si en fait. Parce que moi je suis le requin. Et heu.... Chiant. Parce qu'elle est belle, putain. Mais l'analogie marche si bien. Vous savez quoi, on fera comme si on avait pas fait gaffe. Et lui dites rien, svp.
Je la traîne dans la salle de bain et l'attache en position grâce à la porte de la dîte-pièce.
J'ai tout un tas d'instruments mais j'aime la baguette en bois. Il y a un feeling incroyable entre cette baguette, mon bras et son corps.
J'en joue donc longuement, l'intensité, tout comme mon excitation allant en augmentant.
Je prends aussi un malin plaisir à frapper sur ses précédentes marques, perpendiculairement histoire que cela fasse des croix à chaque fois.
Monsieur a des tocs me direz-vous? A cela je vous répondrai que les croix sont utilisées pour symboliser un endroit d'importance, un trésor. Son corps recouvert ne peut être que le signe que notre Frédérique est un trésor... national? Pas préteuse la fourmis alors non, juste le mien.
Dans la pièce, il n'y a que le son des coups, les "cris" de Frédérique et le ploc-ploc du robinet que j'ai légèrement ouvert pour l'ambiance.
Il y a un moment où elle se met à trembler. Un peu comme une cocotte-minute qui arrive à point, en elle, un mélange d'excitation, de douleur, d'envie.
Moi, ce moment là, ça me rend tout chose. Et si je ne me maîtrise pas, je perds le peu de contrôle que j'ai sur elle. Hors, c'est ce contrôle qui nous plaît à elle comme à moi.
L'avantage ce jour-là, c'est qu'elle est bandée. Bon, moi aussi mais ça, ça ne change pas de d'habitude.
J'en profite donc un peu plus, la taquinant, faisant glisser la baguette le long de son dos, le bas de ses reins, entre ses fesses. Elle en profite pour les tendre la bougresse, se mettant sur la pointe des pieds afin d'accentuer sa cambrure. Son sexe apparaît alors, luisant, le taux d'humidité conseillé largement dépassé.
J'y enfonce la baguette et elle sursaute. Dans ma précipitation j'y suis allé un peu fort. J'attends un peu mais elle ne dit rien, je lui ferai un bisou magique plus tard.
J'ai toujours aimé taquiner.
Je préfère les relations intenses et j'ai remarqué très jeune que le fait de taquiner, de priver, de retenir favorisait cette intensité. Une histoire de contraste encore et toujours.
Je me souviens assez clairement d'une de mes premières expériences où, alors que je caressai ma partenaire depuis quelque temps, elle m'attrapa le bras plutôt violemment me suppliant de la faire jouir MAINTENANT.
Une fois la basse besogne faite, elle m'expliqua que les montées en intensités puis les arrêts et ainsi de suite l'avaient amené à bout.
Elle me remercia pour mon savoir faire et pour l'orgasme puissant qu'elle avait eu.
Pour la petite histoire, si je m'arrêtai souvent c'est parce que mon poignet était douloureux et pour humidifier mes doigts afin de ne pas irriter ce que je croyais être son clitoris (mais qui ne l'était pas).
Comme quoi, les petites erreurs font les grandes découvertes!
Je ne sais pas si cela est universel ou si j'ai eu de la chance de tomber sur des partenaires compatibles mais ça m'est resté, s'est amplifié, voir magnifié.
Ces petits jeux m'aident aussi à monter en intensité, moi qui suit tantôt diesel, tantôt essence, tantôt électrique.
Voilà aussi peut-être pourquoi j'ai toujours été attiré par les femmes qui me résistaient (ou faisaient mine de) plutôt que celles qui se jetaient à mes pieds.
Bon, peut-être une histoire de proportions aussi. Hihihi...
Elle est donc là, se frottant contre la baguette que j'ai laissé entre ses cuisses, la position et la situation l'excitant sûrement bien plus que le frottement en question.
Je profite de la situation pour entourer son cou d'une serviette de bain à porté de main, serrant suffisamment pour la faire tousser. La position me force à me rapprocher d'elle mais je prends garde à ne pas la toucher. Néanmoins, nul doute qu'elle m'entende souffler à travers le masque, mon visage n'étant pas très loin de son oreille.
Plus je serre et plus elle bouge vite son bassin. Mais en vil tourmenteur que je suis, je m'amuse à descendre petit à petit la baguette le long de sa cuisse. Elle fait le maximum pour y rester collé mais la corde attachant ses mains fini par arrêter sa course. Elle s'agite dans le vide, frénétiquement, cherchant désespérément quelque chose à frotter. Je l'achève en raffermissant encore ma prise sur le tissu entourant son cou tel ce serpent connu pour ces apparitions cinématographique d'un goût douteux.
Quand sa bouche s'ouvre tel un poisson hors de l'eau depuis trop longtemps, que son abdomen se contracte à intervalles rapprochés, je relâche un peu mon emprise, autorisant quelques atomes d'oxygène à passer, puis quelques-uns encore et encore.
Elle reprend difficilement son souffle et ses esprits, son corps affalé n'est tenu que par les liens à ses poignets et moi je jubile. Sans un son évidemment.
Je défais ses liens et la tire par les cheveux dans la chambre et par maladresse de ma part se prend l'encadrement de la porte dans l'épaule. Elle finira la soirée avec un bleu grossissant et tuméfiant assez vilainement. Je m'en excuserai d'ailleurs car si j'aime être l'organisateur de ses tourments consentants, peu pour moi la violence domestique.
Je la dépose donc en plein milieux de la pièce, d'un pied, je lui fais comprendre d'écarter ses jambes et dans ses mains je dépose le martinet puis allume une lumière afin qu'à travers le bandeau elle puisse deviner ma silhouette et ma position approximative. (Et oui, j'ai vérifié avant son arrivée si cela marchait bien)
Avec mon marqueur, j'écris alors sur son corps en divers endroits puis m'éloigne.
Petit moment de flottement et d'incertitude pour moi. Allait-elle comprendre? Et si ce n'était pas le cas, comment allais-je l'aiguiller? Dans ma minutieuse préparation, je n'avais absolument pas trouvé d'idée et étais donc parti sur la base de "ça passe ou j'me casse".
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#42
Pfiou je finirai la lecture un autre jour.
Mais merci pour ce moment de distraction. Même pas fait attention aux fautes d'orthographe de syntaxe tellement la lecture est plaisante.
"Faudra un jour que l'on m'explique ce qu'ont les femmes avec les compliments. De mémoire, je n'en ai connu aucune qui les acceptait sans rechigner. Une grande philosophe m'a dit un jour que c'était pour en recevoir plus encore." On aime les entendre, ces compliments, n'en doutez pas.
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Théory
#43
@Linesay : ce qui veut dire qu'il y en a néanmoins. Flûte, et moi qui me pensai proche de la nomination à l'académie française. Ravi que cela vous plaise.
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Théory
#44
Huitième séance (suite) :
C'était sans compter sur son intelligence au jeu et les moult itérations que nous en avions déjà fait.
Elle commença par le dos, quatre coups d'une intensité forte pour répondre au "4" écrit en gros sur son dos.
Puis dix sur chaque seins, plus doucement car écrits plus petit.
Elle enchaîna les instructions sans jamais se tromper.
Avec le recul, je suis sacrément impressionné par son attention aux détails et sa présence dans l'instant présent.
M'enfin, imaginez-vous! Elle sortait d'une strangulation plutôt costaude, d'une séance de baguette et d'une rencontre fortuite avec l'encadrement d'une porte. Les yeux bandés (vous l'avez pas oublié, hein!?). Et là, un gars se prend pour Trina MERRY et elle a le réflexe d'enregistrer mentalement ce qui est écrit (déjà, faut y arriver, je vous invite à essayer), puis de faire le parallèle avec ce qu'elle a déjà vécu, puis décrypter et ensuite faut toujours le faire, hein!?
Bref, cette femme est incroyable et avec un niveau comme cela en face, ça force à l'admiration, et surtout à se dépasser, à inventer de nouveaux trucs, pour qu'elle puisse, à son tour, se dépasser ou échouer en essayant (ce qui reste formateur).
Je profitais donc de son application stricte de la chose pour prendre mon téléphone et trouver un angle avantageux.
Au premier clic, elle se figea une seconde. J'attendis.
La légende ne dit pas si j'avais fait exprès d'enlever le mode silencieux afin que le son se produise mais en tout cas, il eu son petit effet que je détaillerai plus tard.
Lorsqu'elle eut fini, je lui pris le martinet des mains et parcouru son corps avec.
Mon insistance à glisser le manche entre ses fesses avait dû lui mettre la puce à l'oreille mais c'est lorsque que je présentai le plug à sa bouche qu'elle saisit mes velléités.
Des fois j'ai des réflexions qui, si je devais les positionner sur l'échelle de l'utilité à l'humanité, devraient sûrement se positionner tout en bas. MAIS. Car il y en a un mais. Socrate disait bien "connais-toi toi-même... et arrêtes de nous faire chier". Et si l'histoire a la fâcheuse propension à continuellement oublier les deuxièmes parties de citations, ce qui amène régulièrement à des appropriations de mauvais goût qui feraient se relever de leur tombe certains auteurs pourtant bien intentionnés de leur vivant. ROCARD, si tu nous lis... J'avoue que sur ce coup, il avait pas faux le Grec ancien (pas d'âgisme, hein, juste pour resituer l'époque).
C'est en enfonçant le plug dans sa bouche demandeuse que je posais la question de l'hérédité de ce geste.
Pourquoi faire ça?
A quelle envie cela tentait-il de répondre?
Oui. Ouiiiiiiii. Je vous vois venir avec vos gros sabots (on a les mêmes). Le porno, le porno.
Et bein non.
Et en même temps, si ça avait été le cas, la question suivante aurait été, qui a eu cette idée en premier. Parce que me faites pas croire que l'industrie du porno est novatrice. Elle se contente juste de normaliser des pratiques marginales venant des amateurs (le commun des mortels, vous et moi, les p'tits pervers que nous sommes). Et là, on aurait bien été dans la merde à devoir s'envoyer des recherches étymologiques à la bibliothèque du quartier.
" - Excusez-moi ma bonne dame, le rayon sur les pratiques sexuelles je vous prie."
N'ayant jamais été un très grand consommateur des productions californiennes ou Tchèque, à l'exception de pratiques "minoritaires" promulguées par quelques (plus très) amateurs.rices, que je peinai à réaliser par moi-même voir qui m'étaient impossible d'accès. Et oui, jamais je n'aurai de relation lesbienne. Triste mais je me suis fait une raison.
Bref, je digresse encore et ce n'est pas très sain. Même si le sein est majoritairement composé de graisse.
J'aime beaucoup le devant-derrière. Fourrer un truc dans la bouche de l'autre puis dans son cul ou inversement. Mes partenaires un peu moins. Sauf bien sûr celles qui sont à l'aise avec ça, Dieu les bénisse.
Après quelques allers-retours entre ses fesses et sa bouche, je la fis se pencher, les mains contre la vitre. Dehors, la nuit était tombée et la froideur de celle-ci se ressentait à travers le carreau.
Elle frissonna et je ne saurais dire si c'était cela ou bien le manche de l'objet qui pointait à l'entrée de son anus.
Après moult efforts, l'objet bien ancré dans son fondement ressortait de par ses lanières de cuir, lui conférant une petite queue qui pendait entre ses cuisses.
Pendant le travail anal, j'aime bien poser une main sur le ventre de l’intéressée. Non pas pour sentir une quelconque protubérance, on en est pas là, mais parce qu'ainsi, je ressens l'état dans lequel elle est.
Frédérique avait l'habitude des jeux anales (à ne pas confondre avec les jeux anneaux qui sont les jeux olympique et vâchement moins source de plaisir et de divertissement me concernant, même si je dois bien avouer le plaisir de voir l'équipe de France tenir la dragée haute à la dream team tout ça parce qu'ils tombent pour une fois sur des arbitres qui savent conter jusqu'à deux).
Ça se voyait à la coloration de son anus, à la certaine facilité avec laquelle je lui insérai ce que je voulais (dont moi). Mais cela se ressentait aussi. Son ventre n'était jamais contracté, se gonflant et se dégonflant au grès de ses respirations lentes.
J'aime bien ça.
Je suis dans le contrôle à ce moment-là. Comme un contrôleur aérien gérant les entrées et les sorties en fonction du trafic. Je sais pas si vous voyez mais c'est moins elle et moi que moi et mon instrument.
Je fis passer une laisse autour de son cou. Une simple corde en nœud coulant que j'avais jusqu'à présent utilisé seulement lorsqu'elle se montrait réticente au dressage. Sa texture rugueuse était, je pense facilement identifiable par Frédérique, voilà pourquoi elle s'agita un peu, sûrement prise d'incohérence. Je lui caressai les cheveux comme à un bourrin qu'on voudrait calmer.
D'un coup de baguette, je la fis mettre à quatre pattes.
Elle était magnifique ainsi. Je n'ai pas d'appétence particulière pour le petplay mais je dois bien avoué qu'ainsi, elle était très excitante.
Je lui fis faire le tour de la pièce, tapotant ses fesses de la baguette pour la faire avancer plus vite, l'objet dans ses fesses rendant le déplacement compliquer.
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Théory
#45
Bonsoir,
Il y a quelques temps, j'ai perdu mon ordinateur. Avec celui-ci ont disparu tout un tas de trucs dont les écrits sur Frédérique.
J'ai tenté de réécrire les textes, en découle les derniers écrits en date. Néanmoins, outre le temps qui file, ce vilain sentiment que "c'était mieux avant", cette tentative de coller au fantasme d'un écrit pris sur le moment m'amènent à constater que l'envie n'y est plus.
Je m'arrête donc là.
La vie continue et de nouvelles aventures pointeront peut-être le bout de leur nez.
Bref, une pause s'impose.
Merci d'avoir pris le temps de lire.
La bise.
Sur les deux joues.
Peace
Sur les deux hémisphères.
lol
Dernière modification le 24/12/2021 05:10:40 par Théory.
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