Aimer la fessée: c'est grave docteur ?

Bon, je me lance.

J'ignore si les quelques châtiments corporels reçus dans mon enfance ont influencés ma vie sexuelle..
Ce que je peux affirmer, c'est que c'est bien la fessée qui m'a amenée au BDSM parmi vous.

D'abord dans le libertinage, quand un homme (coucou!) m'a envoyé un "bonsoir" auquel je n'ai pas répondu, puis un "il y a des fessées qui se perdent". Cela m'a intriguée, chez moi on dit plutôt des claques... Alors j'ai dialogué avec lui, on s'est rencontrés, et il a su faire rougir mon postérieur, mieux qui quiconque jusqu'à présent!

Puis quand ma psy m'a prescrit un médicament homéopathique, le Staphysagria, je suis allée voir les indications sur internet, et je me suis arrêtée sur une petite ligne qui disait que ce remède était donné aux enfants "qui cherchent la fessée"...

Je peux comprendre que c'est un désir bien plus inavouable que d'autres, comme par exemple le bondage ou la sodomie, car il y a ce sentiment de honte qui est bien plus fort dans ce domaine.

Bon, voilà, maintenant c'est fait, je l'ai avoué : J'AIME LES FESSEES!!!

A vous les autres!

Comment développe-t-on une éristible attirance pour la fessée ?C'est simple. Voici le cas de "A":

A 4 ans ou 5 ans, dans la maison voisine "A" , une gamine de 7,8 ans est en vacances chez sa grand mère. "A" entend souvent celle-ci menacer la fillette du martinet. Un jour que "A" passe devant le portail de la maison voisine: il perçoit des bruits de claques et entend des cris et des pleurs. Il regarde ce qui se passe et aperçoit dans le jardinet la vieille dame qui flanque une correction à la gamine qu'elle tient sous son bras, la culotte sur les genoux. Un autre jour il entend la grand mère dire à la gamine qu'elle va recevoir le martinet. Il se précipite derrière la haie qui sépare les deux maisons .Il voit la gamine qui se cache dans le jardin, vite découverte et assiste pour la première fois à une "tournée de martinet" qui fait voler sa jupe.
L'année suivante, la petite voisine est à nouveau en vacances chez sa grand-mère."A" est autorisé à aller jouer dans le jardin avec elle. Pour une raison oubliée, celle-ci crache sur "A" qui se met à hurler. Sa grand-mère accourt. "A" montre le crachat. Elle attrape la gamine par un bras et la tire vers un coin du jardin où pousse des orties. Elle en prend avec son mouchoir et cingle les mollets et les cuisses que la jupette découvre. Hurlements et pleurs de la gamine qui trépigne et se frotte frénétiquement les endroits piqués .

De quoi marquer un gamin ! Non ?

Pour moi, la fessée est très différente d'une flagellation (quelque soit l'instrument utilisé). Je ne la perçois jamais comme punitive (vous aurez mal à la main avant que j'ai mal au fesses!).
Je n'ai jamais été "battu" dans mon enfance, et pourtant, j'ai très vite percu la subtilité des émotions que procure une douleur. Je ne suis pourtant pas maso: Ce n'est pas la douleur en elle même qui m'inspire, mais plutôt le "chemin" ou elle m’entraîne: La crainte, puis la lutte, vient alors ce que j'appel "le plafond de verre" (ce moment ou la douleur semble insoutenable)et enfin la délivrance: Un sentiment d'invulnérabilité, de toute puissance sur mon propre corps qui n'est plus alors que le réceptacle de la puissance de celle qui me Domine... Un moment d'une telle vérité que plus rien n'existe autour. Ou chaque coup qu'elle assène à ce corps qui s'est abandonné me dit combien j'ai de l'importance pour elle, et combien elle veille sur moi. Et ou chaque coup que je reçois lui hurle sans l'ombre d'un doute combien je l'aime...
Alors je ne sais pas si aimer la flagellation est "grave docteur", mais je m'en fou! lol. Je ne pourrais pas m'en passer! Et paradoxalement, même si je connais ce chemin par coeur, je le redoute toujours...

je n'aurais pu dire mieux , tu as dit tout se que l on pouvais ressentir

Fort bizarrement ma dernière féssée s'est fort mal passé, bon il faut bien avouer que ce jour là rien ne marchait, c'est la maman qui généralement donne la féssée, on est typiquement dans la symbolique du petit garçon quii est puni pour ses bêtises. Féssée, gifle voilà des gestes qui physiquement ne sont pas extrême mais qui sont chargés d'une part affective très grande.

Ayant vécu la fessé quelques fois, oui je peux dire que j'aime ça
Une sensation de soumission oui mais un lien surtout, une sensation de douleur mais aussi d’euphorie, malgrès l'expression de douleur sur el visage il peut y avoir aussi le rictus du plaisir.

La question n est pas d'avoir fait ou subi.... c apeut être le fait d avoir vu, film, dessin animé ou autre...
aller je me livre, j ai été marque par ledesdin anime "Cobra", la recherche de cesfems avecun tatouage de papillon dans le dos... ce rêve ou fantasme d etre prisonnière, d un homme beau et aimant...me faisant découvrir les plaisirs. ? M obligeant, jusqu a ce que je m abandonne.... attention je parledechoses rêvé quand j avais a peine 10 ans!
Oedipe c est compliqué!

Est-ce grave ? Il semblerait que le penchant chez les humains soit connu depuis fort longtemps et que sa gravité soit fonction des règles sociales de la société où l'on vit. En ce sens, il semblerait que ce soit beaucoup plus grave maintenant en France qu'il y a 100 ans. Par contre, rien à voir avec l'enfance, et une des plus enragées à recevoir la fessée, très forte après quelques séances, que j'ai connue n'avait jamais été fessée ni giflée pendant son enfance avant d'avoir la curiosité d'être initiée à 19 ans.

En temps que fesseur, j'adore la fessée à mains nues, pour le contact, le bruit, les sensations en général, avec en plus, si les deux partenaires sont bien d'accord, la satisfaction d'apporter réellement quelque chose de positif à sa partenaire, même si elle a réclamé une correction et qu'elle se retrouve en larmes, mais apaisée, sereine, presqu'heureuse de se retrouver reniflante et le cul bouillant avec cette envie irrésistible d'aller se blottir dans des bras qui ont pourtant été ses bourreaux.

En ce qui concerne la fessée, il faut insister sur l'entente entre les partenaires (même pour une fessée punitive, il faut que ma complice ait donné son accord explicite pour être ainsi corrigée). Une complicité minimale doit être de mise, ainsi qu'un sincère respect, d'un côté comme de l'autre. Par exemple, je ne me sers pas d'instrument sans savoir que quelque part cela m'est autorisé. Mais mes mains suffisent largement en cas de besoin.

Je trouve fort dommage qu'on ait imposé la fessée à Isis, surtout en liant la pratique avec de la soumission, alors qu'une fessée bien donnée -et à ces fins- peut générer un véritable plaisir sensuel, car des zones érogènes sont directement concernées, et que l'on peut aussi vivre la fessée comme un jeu très sensuel, et non comme une contrainte particulièrement désagréable.

Ce que j'appelle "baptême" de la fessée obéit à des règles qui permettent qu'il soit réussi, la première étant le dialogue. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles j'ai eu l'énorme chance d'avoir un retour fort positif de chacun de mes baptêmes.

Sachant qu'Isis, de son propre aveu, aime donner la fessée, et il semblerait à sa description qu'elle soit une fesseuse "intéressante" avec qui il doit être plaisant de discuter, il serait fort étonnant qu'elle n'aime pas non plus la recevoir, mais malheureusement on a passé outre son veto et on n'a pas avec elle abordé la pratique sous le bon angle : celui qui correspond à sa psychologie. Résultat, on l'a braquée contre le fait d'être fessée en associant fessée avec souvenirs toujours désagréables et n'apportant aucun élément positif. Vraiment dommage !
Comparez sa perception avec celle si enthousiaste de chipie54, qui fait vraiment plaisir à lire... Isis bien initiée aurait pu soutenir exactement la même position. Mais chipie54 souligne aussi l'importance de son initiateur.

Pour ma part, avant chaque "baptême", je discute longuement avec ma partenaire afin de la connaître, de la sécuriser, et savoir à quoi elle aspire vraiment. Même si je me rends compte que ce qu'elle désire est une vraie grosse raclée, la fessée de baptême sera toujours progressive, modérée et précautionneuse, avec une grande communication entre partenaires, afin d'établir la façon dont elle ressent la fessée. Par contre, elle se terminera toujours cul nu, c'est une des très rares conditions que je mets absolument : la seule vraie fessée se donne cul nu ! Pas de string ou autre artifice, cul nu ! Ensuite, si tout se passe bien et que pour ma partenaire l'envie se fait jour de passer à la vitesse supérieure, elle saura me le communiquer, et je saurai la comprendre (enfin j'espère)...

Moyennant certaines règles et précautions, chacune peut ainsi goûter aux nombreux bienfaits de la fessée, et même des femmes qui au départ pouvaient être réticentes finissent par considérer comme une perspective très agréable d'être (gentiment) menacée d'une fessée. Je parle ici bien entendu de partenaires joueuses ne cherchant ni réelle punition, ni expiation.

Au plaisir de vous lire sur ce sujet.

ça se soigne très bien ...

Je viens de découvrir le picto "Utilisateurs présents" = 1 = moi.

Je comprends mieux.

C'est très calme finalement comme forum.

L'endroit agité ici, c'est le "mur général".

Bien. Dans ce cas j'y vais de suite.

Vu.

On propose un truc qui est votre fièreté ou votre kif ou votre fantasme, et les membres
réagissent. A savoir, on aime ou on aime pas. Un commentaire c'est tout, pas de dialogue.
C'est un sens unique où on approuve ou pas mais aucune discussion possible.

Intéressant procédé couplé avec un forum fortement vivace. Mais seul, ça ressemble plutôt aux clichés sur le sm. De mini chateaux en Espagne qui se croisent et se jaugent. Je suis sur mon donjon et voilà ma production.... cataclop cataclop cataclpop.

Trop Picard Surgelé pour moi comme ambiance.

Et au sujet de la fessée ?

Ce fondamental est peu négligé ici.

Quellle erreur ....

La fessée, que du bonheur! J'aime aussi la flagellation aussi, meme si le contact est différent.

On a du me mettre la fessée petite, comme à beaucoup d'enfants, mais je doute que ca aie influencé ma sexualité