Bonjour Raphaël.
Votre message me touche, parce que j y vois en partie la femme que j étais à votre âge.
Nous sommes en effet pour bon nombre d entre nous, des personnes blessées par la vie. Mais pas que.
Pour ma part, ce monde bdsm dans lequel je suis tombée toute jeune a été réellement salvateur, mais aussi quelque peu destructeur.
Parce que, évoluer dans ses troubles, reproduire des scènes difficiles, dépasser ses angoisses profondes, se découvrir, ce n est pas rien.
À mon sens, il est important d être guidé par une personne vraiment bienveillance, ayant une certaine connaissance de la vie et des capacités de réconfort, d écoute, et surtout désireuse de vous aidez sur vos problématiques.
Parce que toucher à l essence même de vos peurs, C est des réactions imprévues, difficiles à gérer, qui peuvent s avérer être dangereuses, et pouvant aussi déclencher de nouvelles phobies.
Donc ne pas se lancer comme ça, sans une personne qui vous semble vraiment sécurisante et se sentant de vous aider à évoluer.
Un suivi psy me semble également primordial, mais j ai cru comprendre que C était déjà en cours.
Vous tourner vers le bdsm par appétence, par désir de confrontation à vous même, je pense que C est une bonne technique. C est en tout cas la voie que j ai prise, et bien qu encore fragile, il y a du mieux.
Pour moi, une façon de se libérer de beaucoup de choses trop lourdes à porter, de reprendre confiance en soi, de dédramatiser, de s apaiser.
Avis très personnel, expérimenter avec votre petit ami lui même novice, ne va pas vous offrir un cadre sécurisant pour aller loin. Mais ce peut être aussi intéressant, à deux, d apprendre, s il s en sent capable et que vous même le sentez apte à vous aider.
Bonne continuation à vous, sur le chemin de la reconstruction.