Fierté : satisfaction légitime de soi, de ce que l’on est ; dignité, amour-propre, noblesse.
Caractère de quelqu'un qui se croit supérieur aux autres ; morgue, arrogance, hauteur.
_______________
Je ne serais jamais une « humble soumise ».
Pas par esprit de rébellion, ni pour contester l'autorité, le pouvoir de mon Maître.
Mais parce que je ne conçois la soumission que dans la fierté.
Pas dans la morgue ou l’arrogance.
Simplement la fierté de lui appartenir.
D’être possédée par lui.
J’aime me mettre à genoux devant lui, mais sans baisser le regard.
Parce que j’ai besoin de lire le désir dans ses yeux.
J'aime marcher à ses côtés,
jamais devant, mais pas derrière.
Pour montrer aux autres que nous sommes "ensemble".
Je ne lui conteste pas sa place, celle du Maitre.
Elle lui revient de droit.
Puisque j'ai choisi de la lui conférer.
Mais je revendique avec fierté la mienne.
Être son esclave.
Parce que je sais que ma fierté de lui appartenir
le conforte davantage encore dans son orgueil de Mâle.
Et me légitime d'autant plus dans ce que je suis.
Pour lui.
Pièces jointes
Fierté.jpg 45.23 Kb . 66 Affichages
2 personnes aiment ça.
Derek
#1
Souvent, je dis qu'aimer quelqu'un, au sens large du terme, c'est aimer ses qualités, mais également et surtout ses défauts.
Donc aimer les défauts de sa Soumise, c'est déjà un pas énorme sur la route de l'emphase émotionnelle.
Mais évidemment chercher à connaître les défaut des autres, cache souvent ses propres défauts.
De contrôle, d'égo, et de fierté. Le contrôle obsessionnel est un défaut. L'égo ou la fierté mal placé. Sans doute, certains Dominateurs font cela pour être plus relax dans la vie réelle ensuite. Cela peut aussi être des égos blessés. Ce qui d'ailleurs définit la différence entre Dominant et Dominateur sur plusieurs sites que j'ai lu.
Dans la vraie vie je recommande d'être Dominant et non Dominateur. En BDSM, d'être pleinement Dominateur et de se connaître, de ne rien retenir, pour ironiquement mieux contrôler.
Ceux qui gardent tout pour eux finissent par exploser. Le Dominateur sincère a souvent des carences profondes qui le pousse a vouloir dresser sa Soumise. Avec notre cas du BDSM, il essaye donc de se réparer par cette approche (au départ il est donc centré sur lui, c'est donc égoïste). En somme, il contrôle sa Soumise, pour se contrôler lui-même. Puis, progressivement, d'autres choses apparaissent et il reprend goût au genre humain. C'est une connexion qui vient de réussir. Le Dominateur devient fier de sa Soumise et s'oubli un peu quelques heures. Ce temps passé à contrôler coûte de l'énergie mais prodigue des gestes et des mots tournés vers l'autre. Je pense qu'il se produit exactement la même chose avec la Soumise bien que je ne sois pas une femme pour le confirmer. C'est proche de ce que vive les Vanilla, à ceci près que les questions de fierté sont sans doute plus exacerbé en BDSM. Aller plus loin serait de l'ordre du psychologisme et de l'histoire personnelle de chacun, mais c'est intéressant de noter cela, de le garder à l'esprit.
Dernière modification le 07/02/2021 14:38:08 par Derek.
3 personnes aiment ça.
Merci Derek et Chienne Lise de nous faire partager vos points de vue.
Vous concernant, chère Chienne Lise, je ne puis qu'abonder dans votre sens.
Ce qui évidemment ne surprendra personne, compte tenu de nos désirs communs.
J'aime bien, cher Derek, la différence que vous faites entre contrôle et obsession du contrôle.
J'aime me savoir "contrôlée" par mon Maître, le laisser décider pour ce qui concerne nos relations intimes, mais je détesterais qu'il contrôle chacun de mes faits et gestes.
Pour ce qui est des "carences" (je n'aime pas trop ce mot, je préfère à la limite doutes, faiblesses) et des problème d'égo, je ne sais pas trop.
Mon Maître en a évidemment, comme moi, comme chacun, mais c'est quelque chose que je n'ai jamais vraiment ressenti avec lui.
Sans doute parce que je n'étais pas sa première soumise et que sa rupture douloureuse avec celle qui m'avait précédée l'avait déjà amené à réfléchir sur lui-même et les raisons de leur échec.
A la limite, c'est peut-être mon seul grief vis à vis de lui.
Sa rage de vouloir à tout prix réussir ce que nous avons construit, sa difficulté à se livrer complètement, par peur de me décevoir.
Mais bon, j'ai bon espoir de le faire progresser :smile:
1 personne aime(nt) ça.
Lady Spencer
#3
Je viens de lire : "une fierté pleine d'humidité" .....je me suis dit tiens, oui pourquoi pas .......
Et j'ai relu.
Humilité, oui.
Comme quoi, à une lettre près....
2 personnes aiment ça.
Lady Spencer
#4
La notion de fierté est bien égalitaire (pour reprendre ton autre post sur les mots des désirs), FFE, entre homme et femmes doms : car si vous, les hommes et femmes soumis-es ressentez cette fierté gracieuse et agitatrice d'émotions dans votre ventre, sachez que Nous (doms) nous ressentons ce même sentiment à votre égard !
Vous présenter comme "NOTRE" chose soumise, notre possession, notre objet, notre Homme ou Femme, notre amour.....est une grande fierté pour nous et nous en ressentons des envols de papillons dans notre bidou ! Une révolution de papillons !
N'oubliez pas ça, Messieurs et Mesdames les soum .
4 personnes aiment ça.
Rassurez-vous, chère Lady.
Non seulement je ne l'oublie pas, mais cela contribue à ma "fierté" qu'il me considère comme telle et soit fier de ce que je suis pour lui :smile:
1 personne aime(nt) ça.
Sinon, j'avais bien lu "humilité" mais "humidité" fait sens aussi :smile:
Soyez la première personne à aimer.
Ophir
#7
La fierté, pour moi, fait partie intrinsèque du lien Dominant/dominé dans la relation BDSM.
Mais ce n'est pas une fierté égoïste et égocentrique de petit coq de basse cour ou de matamore, ni de petit banc (ben oui on dit bien : "fier comme un petit banc" non ?). C'est une fierté pour et par rapport à l'autre, c'est une fierté de contentement.
Oui moi soumis je suis fier d'avoir su me dépasser, lâcher prise pour ma Maitresse et lire pouvoir lire dans ses yeux le plaisir qu'elle en a eu, tout comme Elle peut être fière de moi pour ça et mais aussi d'Elle pour m'y avoir emmené et lire Elle aussi dans mes yeux le plaisir que cela m'a procuré
2 personnes aiment ça.
Je n’oublie pas « sa » fierté.
Et vous avez raison, Ophir, est est comme le miroir de la nôtre.
A ma fierté d’être sienne correspond chez lui celle de me posséder en ayant su créer les conditions de mon abandon.
Dernière modification le 12/02/2021 08:00:03 par FemmeFemelleEsclave.
Soyez la première personne à aimer.