Bonjour Ombrelle
Peut être le plus simple est-il de lui partager vos fantasmes, sur le mode fantasmatique.
"Bien sûr une bonne part est simplement du rêve, mais tu vois, ce genre de scène m'excite, surtout ce type d'imagerie ou je te verrais bien ... et moi..."
Après, il faut peut être laisser le temps aux idées de faire leur chemin.
Souvent aussi, les dominants qui débutent ont besoin de confirmer l'autorisation. La violence qu'elle soit verbale, symbolique ou réelle (dans une fessée) est tout de même très tabou. Il faut une grande complicité pour être capable de traverser ces jeux sans en être troublé: les pratiques BDSM, ça remue pas mal de trucs en nous.
Enfin, étant un homme, je me dois d'ajouter que nous ne sommes pas toujours très doué pour interpréter les signes implicites que vous mesdames émettez. Pire quand nous les interprétons, nous avons peur de nous méprendre, de projeter nos envies. La encore, il y'a sans doute une réflexion sur la mise en scene, mais il est possible d'en discuter "cartes sur table" et que ce soit tout à fait ludique.
Je constate aussi que souvent, autour des jeux sexuels, nous avons une imagerie, une mise en scène: la discipline domestique, les tenues gothiques, les ambiances de sociétés antiques... ce peut être un biais pour approcher d'autres composantes. "Je dois te confier que quand je mets cette petite robe à carreaux, je fantasme souvent que tu me culbutes sur tes genoux pour me fesser sévèrement avant de m'imposer de rester au coin", ou "dès fois, une chose qui m'inspire c'est de m'imaginer esclave romaine a ton service ..."
Après tout, si la personne qui partage votre vie vous partage ses fantasmes, même gênant, c'est à la fois flatteur et exaltant.