Bonjour. Culpabiliser pour cela pourquoi pas... mais on a tous plus ou moins les deux pieds dans la fange. C'est surtout pour souligner l'aspect tragique de la chose.A l'échelle individuelle, avoir un peu d'éthique et tenir sa barre c'est déjà pas mal.Un point que je trouve intéressant, c'est qu'on a tout un panel de comportements pour traiter et canaliser ces violences inhérentes à nos fonctionnements... un des plus anciens; le fameux bouc émissaire.Entre le diverses formes de violences desquelles nous participons collectivement est celles qui sont directement de notre ressort direct; on accumule beaucoup.Toutes ces situations que l'on vit quotidiennement, l'administration, le flicage; avoir conscience qu'on participe d'un mode d'organisation qui garanti des profits court terme et des beaucoup plus de dégâts sur le long terme... y'a bon nombres de faits plus ou moins globaux qui tiennent de la dissonance cognitive... l'air de rien c'est une cause de tensions immense. Régulièrement, des intervenants évoquent un besoin de purge périodique de pulsions violentes latentes. C'est là que le bouc émissaire, ou victime sacrificielle intervient.Plus ça va, plus je me dis que soumis et dominants ont beaucoup en commun et que le positionnement dépend d'un rapport étroit entre la dynamique de la personnalité de chacun; ses apports culturels... et je me plaît assez à pensez qu'il y a toujours la part de Chaos. Le truc qui rend l'existence instable depuis toujours mais qui te promet aussi que les monolithes peuvent aussi se casser la gueule. A partir de là, chacun voit sa zone de confort, on brode, on sophistique; mais d'une certaine façon le soumis joue un peu le rôle de la chèvre...
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