La violence est malheureusement logique, "normale" dans une société qui est une jungle. Question, à la base, d'éducation. La mienne m'a convaincu qu'il faut l'éviter autant que peut se faire mais "quand faut y aller, faut y aller". Et c'est là qu'il faut libérer le reptilien qui sommeille en nous. On le voit bien dans les situations de guerre civile et le chaos qu'elles génèrent quand la priorité number one est de se nourrir. Les arts martiaux, les sports de combat permettent de canaliser, de cadrer cette violence que nous portons en nous, y compris ce que l'on peut appeler "les faibles". Cette violence nous permet aussi de protéger nos proches, en priant qu'on n'ait pas à le vivre.Quelqu'un a évoqué, plus haut, la torture physique dans le cas d'un poseur de bombes. Dans ce cas-là, c'est sans hésiter que je le ferais, surtout si le temps presse ! Ce n'est pas forcément une bonne solution mais il n'y a rien d'autre, car l'individu peut se "tétaniser" mentalement. Il ne parlera jamais. C'est la torture psychologique qui est la seule qui garantisse le succès mais elle prend beaucoup de temps. Ce sont les britanniques qui l'ont mise au point. "Certains hommes soumis hétéro ou non, demandent ce coté rough, purement sexuel ou non, recherchent la maltraitance, à être bousculés, pris de force, violentés. Là encore, tout est discuté avant et analysé après.Une sorte de lâcher-prise total, où ils se laissent aller sans répondre alors que dans un contexte différent, ils se défendraient, répondraient, et casseraient la tronche à un agresseur, par exemple."C'est mon cas. Et j'ai découvert cette partie de ma personnalité il y a moins de 20 ans, en découvrant ma soumission. C'est un territoire de sensations que j'ai exploré et ce n'est pas fini. Cette violence consentie et espérée je l'ai découverte au hasard des rencontres que j'ai faites. Parfois, j'en ai bien bavé. Et parfois jusqu'aux larmes... On apprend sur soi-même, on se découvre, on se surprend. On s'étonne sur les limites de ce lâcher-prise que l'on nous fait dépasser quand on nous pousse dans nos retranchements. Toutes découvertes sur soi est passionnante même si ce n'est pas tous les jours, même si ce n'est pas toujours positif. Mais libérer ce que nous avons de caché, de profond en nous constitue, en ce qui me concerne, une réjouissance profonde. Une sorte d'orgasme mental.Nous avons tous une vie publique où le paraître est privilégié. Nous avons tous une vie privée qui se libère un peu de ce paraître car nous ne vivons pas seul.Mais beaucoup ont une vie secrète. C'est un peu comme le dark web. Tout n'y est pas beau. Pas beau pour les autres quand il s'agit de SM.
Dernière modification le 13/02/2021 22:31:37 par EN SOMMEIL Sisyphe_44.
4 personnes aiment ça.