La violence subie, imposée, je ne supporte pas, quitte à passer pour un pleutre, je suis non-violent, irrémédiablement pacifiste. Les rares fois où j'ai eu à y recourir, c'était pour défendre une personne, et en essayant de la limiter au maximum. J'ai passé mes années de collège en ZEP, j'ai vu ce que ça donnait, merci bien.Par contre, j'aime beaucoup la violence stylisée, les arts martiaux, le rugby, et, pour ce qui nous amène ici, le BDSM.Je suis quelqu'un de violent. J'aime contraindre, faire souffrir, cogner. Je me suis longtemps posé la question du pourquoi de ces envies, et je pense que c'est pour moi une manière d'exprimer ce qui est peut-être une pulsion basique, dans un cadre contrôlé et consenti. Parce que, même si nous nous revêtons du vernis de la civilisation, si tant est que notre société actuelle soit non-violente, la violence prend juste d'autres formes, nous ne sommes que des animaux sociaux, soumis aux mêmes atavismes que lorsque nous étions dans le fond des grottes.Manger, se reproduire, asseoir sa dominance, ces instincts sont toujours là en nous, et ce ne sont pas 2000 ans de morale judéo-chrétienne qui vont y changer quoi que ce soit.Je mets ça en lien avec ma façon de pratiquer le BDSM, qui est quelque chose d'instinctif et de primal, sans protocole (un peu, quand-même, sinon @Soyeuse va me chercher des poux dans la tête) ou cérémonial. Je me suis vite rendu compte que les rond-de-jambes n'étaient pas pour moi. Je suis plus attiré par le côté brut, et je suis ravi d'avoir trouvé une partenaire sur la même longueur d'onde, nous pouvons explorer ensemble ces sentiers pas tant battus que ça.
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