Je vous donne mon avis, mais vous faites comme vous le sentez.
Il n'y a rien à apprendre, pour commencer. Juste discuter, échanger, être respectueux des envies et des ressentis de l'autre. Comme dans une relation vanille, en fait. Certes, vous pouvez apprendre sur la partie "technique", shibari, maniement du fouet et autres, mais pour le reste, tout cela relève de l'intime, il n'y a pas de recette miracle, chacun est unique, chaque relation a sa dynamique. Essayer de calquer les expériences et témoignages des uns et des autres sur sa pratique personnelle est à mon sens le meilleur moyen de se mettre dans un moule qui ne nous correspond pas vraiment.
Vous avez fait une erreur, on en a tous fait, vous vous posez des questions, là vous apprenez. Je comprends que vous ne vouliez pas la reproduire, c'est tout à votre honneur, mais encore une fois, tout ça n'est qu'une question de bon sens et de respect de l'autre et de ses limites.
Changeons l'analogie du vélo, qui ne tient pas compte de l'aspect relation duale, par la danse de salon, par exemple. Vous aurez beau lire tous les livres sur le sujet et vous entraîner dans votre salon, vous ne progresserez pas réellement sans partenaire.
Apprendre n'est jamais mauvais, mais la théorie théoricienne ne sert à rien sans pratique.
Une dernière chose, on ne peut pas faire de lien entre intensité et expérience, il y a des pratiquants expérimentés qui restent softs, d'autres débutants qui vont rapidement dans l'extrême, même si je reconnais que d'une part, les envies ont tendance à s'intensifier avec le temps, et que la plupart des pratiques plus extrêmes demandent souvent un peu d'expérience.
Pour résumer, c'est vous qui décidez de la manière d'aborder votre entrée dans le monde du BDSM, chaque approche est différente, la mienne n'est pas plus valable qu'une autre, l'essentiel c'est de se faire plaisir et que chacun y trouve son compte.