Attention, l'article part d'un jugement européen disant que si les partenaires pratiques dans le cadre d'un consentement éclairé, tout va bien.
Mais quand tout le monde est content, on ne se retrouve pas au tribunal en général, sauf dans le cas d'une accusation par une tierce personne.
De plus, la notion de consentement éclairé est parfois subtile.
En gros, je rencontre quelqu'un demain... Cette personne me dit qu'elle aime l'impact... Génial.
On discute, on s'entend bien, on décide de passer à la pratique. Au cours des discussions, je la convainc de tester le fouet qu'elle ne connait.
Si la séance se passe mal, je ne pourrais probablement pas me réfugier derrière le consentement. En effet, elle n'avait aucune connaissances autre que ce que je lui ai dit et ce consentement n'est donc pas éclairé. D'autant que j'ai pu la manipuler en affirmant commencer en douceur, la chauffer progressivement, gagner sa confiance...
De plus, en France, le droit à disposer de son corps autorise une personne a se laisser faire, mais pas un sadique à pratiquer. Si la personne va déposer plainte, même un contrat écrit ne nous protégera pas, justement parce qu'on partira du postulat que la victime a été manipulée pour qu'elle accepte des choses dont elle ne mesurait pas l'ampleur.
C'est donc loin d'être openbar, et lieux vaut être méfiant et attentif.