Théory
#0
Bonjour,
avec l'accord de ma précédente soumise, je posterai ici les carnets de notre relation D/s maintenant terminée. C'est une habitude que j'ai de rédiger des comptes-rendus sur mes expériences et j'aime bien les partager. Si ça peut intéresser quelqu'un, c'est avec plaisir.
Je précise qu'avant de les poster, je les relis et les réarrange afin que cela soit plus digeste d'où l'aspect romancé de la chose. Il s'agit de mon point de vue personnel ainsi que des confidences de mon ex-soumise. Elle lit tout ce que je publie et valide ou corrige lorsque je parle des ses ressenties.
Je n'ai pas terminé le réarrangement donc je publierai au fur et à mesure selon mon avis et ma motivation.
Je précise qu'il y a potentiellement des sujets qui feront réagir certaines personnes. Je pense notamment au fait que ce fût une relation que l'on pourrait considérer comme adultère car Marie était en couple lors de cette relation. Je demanderai donc aux personnes sensibles de ne pas se faire du mal est d'arrêter la lecture lorsque ça commence à les gratter de trop. Les goûts, les couleurs, les opinions... Je ne suis pas convertible et vous n'êtes pas convaincants.
De plus, n'étant pas un grand littéraire, il risque d'y avoir des fautes et le style fluctue en fonction des mes envies, émotions.
Bien évidemment, les noms et les lieux ont été changés.
Je remercie « Marie », pour tout et surtout son amitié (et ça c'est important)
Ps: je pense garder cette habitude alors j'ai trouvé un titre accrocheur pour cette série (Netflix si tu passes dans le coin :regard entendu:)
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Théory
#1
Génèse (parce que d'où tu viens conditionne qui tu es. Bon, sauf si tu t'appelles Adler mais c'est un autre sujet) :
J'étais sorti de ma première relation D/s de cela quelques mois (dont le « récit » est disponible sur ce site pour la modique somme de cinq-cent-quatre-vingt-quinze francs). Il s'agissait d'une relation à distance qui, si elle m'avait fait découvrir ce monde et mes penchants dominateur, m'avait surtout laissé sur ma faim de mise en pratique physique.
N'ayant ni l'envie, ni le temps de fréquenter les lieux avertis, j'avais mis cela de côté remisant à plus tard cette envie.
J'ai rencontré Marie lors d'une soirée classique et nous avons sympathisé assez vite. La saison estivale aidant, nous nous sommes revus très régulièrement à des soirées et en dehors. Elle est devenue une véritable amie, de celle que l'on semble connaître depuis toujours.
Je ne suis clairement pas du genre sociable, je suis abrupte, parfois cassant et le premier contact est très souvent hasardeux. Mais il y a des gens avec qui la magie opère, alors je me transforme en quelqu'un de drôle, attentionné, fidèle. C'est lors d'une soirée particulièrement arrosée pour certaines que le sujet qui nous occupe fut mis sur la table. Sur une blague, une allusion.
« - Tu ne veux pas que je t'appelle Monsieur aussi ?
- J'adorerais.
- J'en suis sûre. »
Devant son état d'ébriété, je me confiais à elle sur ma précédente expérience et sur ce que j'aimais là-dedans. Elle m'écouta et me posa des questions. Elle semblait intéressée et j'étais ravi de m'étendre sur le sujet.
Les jours suivants elle me taquina sur cela en finissant ses sms par un « monsieur » bien senti.
Elle continuait à me questionner sur le sujet mais n'ayant qu'une expérience très limitée dans le domaine, je me suis mis à lui parler de ce que j'aimerais mettre en place plutôt que de ce que j'avais vécu.
Nous en discutions comme si nous mettions au point un plan, je lui exposais mes envies, elle proposait des idées, faisait des remarques, me demandait si ma recherche d'une nouvelle soumise avançait. Avec le recul, cela paraît évident mais sur le moment, il s'agissait, en tout cas pour moi, d'un simple moment de partage entre amis.
C'est elle qui fit le premier pas.
Abordant le sujet de ses envies, son attrait, pour certains jeux de domination sans forcément oser en parler.
Son compagnon, peu réceptif en dehors de lui « claquer les fesses un peu fort », ses ex, trop violent sous prétexte de dominer, de satisfaire leur plaisir. Tout cela l'avait conduit à garder cela pour elle, enfouit au fond.
Je vous passe la suite, qui fut un peu longue, nous nous sommes tournés autour un certain temps.
Puis je lui ais proposé.
Le deal était simple, une séance d'essai. Notre relation serait purement D/s et amicale.
Je n'avais aucun soucis avec le fait qu'elle soit en couple et je ferais tout pour protéger sa relation.
Nous créerions ensemble les règles encadrant cela afin que nous puissions vivre cette expérience avec la tranquillité d'esprit nécessaire pour apprécier.
Elle n'a pas accepté tout de suite.
Le fait de « tromper » son homme était clairement un frein moral et il était hors de question pour moi de faire pression sur elle même si la perspective d'ENFIN pouvoir mettre le pieds à l'étrier était extrêmement tentante.
Nous avons conclu un pacte. Nous ne parlerions de cela à personne (je tiens à ma vie privé tout autant qu'elle), à la fin de la session (ou le jour suivant) nous ferions un point et déciderions de l'avenir de cette relation.
J'avais déjà prévu le contenu de notre première session mais je lui laissais le choix. Soit je lui exposais le contenu en amont pour validation soit elle se gardait la surprise '0'.
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Théory
#2
Avant d'aller plus loin, je me suis dit qu'un portrait de Marie pourrait grandement aider à la compréhension de la suite.
Lorsque je lui ai fait lire, j'ai eu droit à quelques moues septiques, un grand et beau « Salô ! », un coup de poing et un « ouais, en fait tu as raison ».
Nous avons beaucoup en commun. Marie est une belle femme (peut-être pas sur ce point-là, d'accord) très sociable quand elle le veut.
Elle a, à un moment, décidé qu'elle devait se protéger des autres, que s'ouvrir, c'était souffrir et qu'il valait mieux maintenir une distance respectable avec les gens. J'utilise l'humour, elle utilise la légèreté. Cela est très agréable mais toujours superficiel. Néanmoins, lorsqu'elle arrive à s'ouvrir, lorsque les Astres sont alignés et que la température ambiante est à 23,7°C, lorsque James Harden fait plus de 60% aux lancers francs (qu'est-ce que je disais à propos de l'humour), on découvre une personne entière et passionnée. Habitée d'un feu qui vous anime jusqu'aux tréfonds.
J'ai eu la chance de graviter autour d'elle lorsque cela s'est produit.
Cela l'a conduit aussi, à une piètre opinion d'elle-même. Car si vous ne vous ouvrez pas, les gens ne restent pas. Le mystère, ça va deux secondes, voir moins si on est en plein été et que vous le laisser au cagnard. Et comme les gens ne restent pas, vous pensez que vous avez un problème, forcément. Vous ne voyez même pas ceux qui restent, seulement ceux qui partent.
Sur le plan physique, elle se maquillait beaucoup, ne laissait pas de place au naturel, comme pour cacher l'horrible chose qu'elle pensait être. Une volonté de contrôler les choses, pour se rassurer.
A côté de ça, elle avait aussi une connaissance profonde de sa nature et une volonté de changer, de coller toujours plus à la personne qu'elle se voyait être, à vitesse variable certes, mais néanmoins présente qui lui permet de se mettre en danger, dans l'inconfort pour déclencher le dît changement.
Ce qui est très drôle c'est que c'est exactement ce que fait un sportif pour progresser. Une période de stagnation puis un stress permettant de donner une nouvelle perspective/performance (je vous passe les termes techniques parce que ce n'est pas mon domaine et je ne voudrais pas dire de connerie)
Et c'est exactement ce qu'elle est, sportive, dans son corps d'abord :bave : mais aussi dans son mental.
Je l'ai vu, non pas résister à la souffrance, la privation, l'effort, mais bien le faire sien, se l'approprier et d'y trouver un certain plaisir voir un plaisir certain.
Il n'est pas étonnant que nous ayons accroché dès le début. Ne dit-on pas que l'on attire à soi les mêmes vibrations que l'on émet ?
Il n'est pas étonnant que notre aventure ait pris cette tournure, je comprenais mécaniquement son fonctionnement car il faisait écho au mien.
Il n'est pas étonnant que nous ayons développer une relation si forte de par les raisons évoquées plus haut
Une dernière chose. Nous sommes tout les deux de grands enfants.
Je n'entends pas par là que nous aimons les princesses disney mais que nous avons un regard sur la vie avec moins de certitudes, de gravité que la plupart des gens. Cela ne fait pas de nous des gens meilleurs, ce n'est pas le propos. Mais dans une pratique très codifiée, où chacun à son rôle, nous nous sentons comme des poissons dans l'eau.
Ce fût, à chaque instant, un jeu.
Parfois intense, parfois très convenu mais toujours amusant.
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Théory
#3
Première séance :
Elle décida de se réserver la surprise. Chose qui me surpris agréablement.
J'ai ce truc de toujours vouloir que les choses soient parfaites. C'est admirable mais très piégeux car comment faire quelque chose de parfait quand on a peu d'expérience. Mais je me soigne. J'essaie de viser le sentiment global de satisfaction. Il y aura des hauts, des bas, des ratés mais au final, en y repensant, on en gardera un bon souvenir. C'était mon objectif pour cette première session. Tout était planifié, écrit, pour me concentrer sur l'application, le plaisir de la chose.
Elle est arrivée à l'heure (j'aime la ponctualité), un peu nerveuse. Je l'étais aussi et ne saurais qui l'était le plus.
Assis, dans mon siège acheté pour l'occasion, je l'ai laissé debout, devant moi, bien droite. Énonçant les règles de la séance, lui faisant répéter à haute voix pour validation.
Vouvoiement, finir ses phrases par Monsieur, obéir...
Et sinon.
La punition/sanction.
C'est un moment que j'affectionne. Qui nous permet de rentrer dans nos rôles respectifs, qui marque le début de la séance.
En dehors, nous somme amis, nous plaisantons, je suis taquin, je m'enfoutiste, elle est rebelle, elle se moque de moi. En séance, elle est une bonne soumise obéissante, attentive et appliquée, je suis autoritaire, implacable, dominateur.
Le passage de l'un à l'autre doit être clair et facile pour moi comme pour elle.
Pour faire une analogie, je pratique la plongée en apnée et avant chaque séance, j'ai mon rituel.
Outre les bienfaits physiques, c'est avant tout un état d'esprit que j'endosse. Je ne suis pas le même sous l'eau et sur terre. Je ne suis pas le même dans le cadre d'une session et à la vie civile:D.
Je considère que ce moment où elle se tient devant moi, qu'elle répète les règles, nous permet à tous les deux, de glisser d'un état « classique » à un état « D/s ».
Elle restait debout, bien droite. Je l'ai laissé là un moment, la détaillant.
Je pourrais la laisser là, des heures. La voir se maintenir, retenir son impatience, tenter de cacher l'inconfort de la situation, ça n'a pas de prix. Mais c'est plus pour mon plaisir que le sien.
Je passais rapidement derrière elle pour lui chuchoter à l'oreille « Je veux te voir nue. ».
Elle trésaille.
Je me mis face à elle et sentie son hésitation.
« Si cela peut t'aider, tu peux utiliser ça » dis-je en en lui tendant un foulard.
Elle me regarda perplexe.
« Je vais te montrer. »
Je lui passais le foulard autour de la tête, lui occultant la vue. Elle eu un recul comme pour m'en empêcher puis se ravisa, maîtrisant son instinct.
En amont de la séance, elle m'avait posé la question de la tenue, devait-elle porter quelque chose de spécial. Une tenue en particulier. Pour rire je lui avais dit « comment tu t'habilles en entretien d'embauche ? »
Je crois qu'elle m'a pris au mot.
Elle portait un tailleur cintré avec dessous un chemisier blanc léger. Je n'irai pas plus loin dans ma description vu ma faible connaissance vestimentaire mais je dirais seulement qu'elle était très jolie et séduisante.
Sa veste est vite tombée. Ses mains ont commencé à déboutonner son chemisier. D'abord comme un geste monotone, habituel puis, à mesure que le nombre de boutons diminué, plus hésitant, lent.
Le pantalon fut plus rapide à tomber, sûrement parce que moins de boutons à défaire :-)
Elle resta là en sous-vêtements comme attendant une réaction de ma part.
Le foulard tomba et elle cligna des yeux.
« Qu'attends-tu ? »
Je vis de l'incompréhension dans son regard
« Et bien il me semble t'avoir demander quelque chose »
Ma main s’abattit fortement sur sa fesse. Le claquement résonna dans la pièce suivi par le petit cri qu'elle laissa s'échapper.
Décontenancée, elle ne sut que répondre.
« J'ai dis nue. »
Elle enleva péniblement son soutien-gorge encore plus péniblement sa culotte.
Avec le recul, je sais que j'aurais pu/dû rendre la chose plus simple. Je crois que, trop pressé par l'envie de m'y mettre, j'ai négligé l'entrée en matière, minimiser l'impact de la mise à nue sur Marie.
Elle restait là, debout, ses bras devant son bas ventre, le regard en biais.
Je sentie qu'il fallait que je la conforte dans son choix, que je lui donne le moyen de prendre confiance.
Ma main caressa sa joue puis descendit le long de son cou. S'attardant sur son bras, pour la réconforté, je relevais son menton pour la regarder droit dans les yeux.
« Tu es belle. »
Elle sourit doucement.
Je continuais mon exploration de son corps, passant sur ses seins, son ventre, ses reins puis ses fesses.
Marie est une belle femme. Elle a un passé de sportive et son corps a gardé des courbes et une tonicité très appréciable. Je l'avais déjà remarqué lorsque nous allions nous baigner mais l'avoir 'sous la main' était bien plus parlant et très agréable.
A mesure de mes sollicitations, je la sentais se détendre, sa posture changeait, se tenant plus droite, les bras le long du corps, la poitrine ouverte, comme pour faire valoir ses charmes. Son visage s'éclairait et son attitude se faisait plus volontaire.
Je me servis du foulard pour lui attacher les mains dans le dos, la caressant continuellement pour la rassurer, la motiver. Une extrémité plus longue pour la manœuvrer. Je tirais vers le haut pour la forcer à se pencher. Ce qu'elle fit de bonne grâce, forçant sur sa cambrure, les jambes légèrement écartées et bien tendues pour faire ressortir ses fesses.
« Je vais te fesser, un cul comme ça, ça ne demande rien d'autre »
« Oui » me répondit-elle
« Monsieur » rajouta t'elle avec précipitation.
Dix sur chacune, d'intensités différentes, juste ce qu'il faut pour que sa peau commence à rougir.
Les premières furent accueillis avec discrétion, un sursaut à chaque fois que ma main s'abattait sur l'une de ses divines fesses bien rebondies puis vinrent les soupirs, sur les dernières. Je la sentais pleine de bonne volonté, s'appliquant sur sa posture, son attitude.
J'avais fabriqué, pour l'occasion des pinces à tétons (très DIY le dominant). Si depuis il y a la V2 à intensité variable qui est sortie, les premières étaient assez puissantes. Je lui fis signe de se relever et lui installai. Une corde reliée les deux sur laquelle était fixé un petit poids de plongée.
Je lui demandais de reprendre sa position. Le poids, bien que léger, modifiait son centre de gravité l'obligeant à prendre une autre position afin d'être stable. Imaginez, les jambes écartées plus large que les épaules, les fesses pointant vers l'arrière, son sexe à découvert, son dos cambré et ses seins étirés vers le bas. Il m'en a fallu de la maîtrise pour ne pas la prendre en l'état.
Je rajoutais un foulard, noué lâche autour de son coup, l'extrémité longeant son dos, je lui remis le bout qu'elle devait tenir, l'obligeant à relever la tête pour ne pas s'étrangler. Bien sûr, il ne s'agissait pas d'un nœud coulant et elle pouvait lâcher le foulard à tout moment si l'exercice devenait trop ardu.
Le jeu était simple, elle devait tenir la position trois minutes peu importe ce qu'il arriverait et elle serait récompensée, sinon, la séance s'arrêtait.
Je me souviens, en amont, avoir testé la position moi-même avec un chrono voir ce qui semblait abordable. Le but étant qu'elle réussisse bien évidemment.
Si je l'avais mieux connu, j'aurais mis 5 minutes directement :smiley qui rigole grâve hohoho #desbarres:.
Je mis le chronomètre bien en évidence devant elle.
Je commençai par son visage, caressant ses cheveux, ajoutant du poids sur sa tête pour voir le foulard appuyer sur sa gorge, voir ses muscles se mobiliser pour stabiliser sa position. Puis m'attardais sur sa bouche, enfonçant mon pouce dans celle-ci, la faisant saliver.
Elle restait passive à mes sollicitations, se concentrant sur sa posture.
Je descendais sur son cou, serré par le foulard mais n'osais tirer dessus. Je découvrirais plus tard qu'elle avait un fétiche sur l'étranglement et l’asphyxie mais sur le moment je restais prudent, n'osant m'aventurer trop loin.
J'aime le corps féminin (qui ne l'aime pas, hein!?) et l'attrait de certaines parties sur moi sont infinies. Le dos en est une, plus précisément le long de la colonne vertébrale. Lorsque les muscles se contracte, le dos cambré, ce creux me happe. Alors quand je la vis, je ne pus m'empêcher d'y accorder toute mon attention. Je le parcourus de mes doigts, puis de ma langue, de sa nuque à sa chute de rein. Je la sentis frissonner, se creusant un peu plus à mon passage comme pour échapper à la douce tentation de ma langue (hou la belle phrase).
Je savais exactement ce que j'avais à faire pendant ces trois minutes, c'était révisé à l'entraînement. Mon dieu que se fût dur de se détacher de son dos.Mais le devoir m'appelai et je ne pouvais décemment pas la laisser gagner aussi facilement. Pour quoi, pour qui passerais-je alors ?
Et puis le plat suivant était tout aussi appétissant.
Toujours à son côté, je plaçais une main sous son ventre, je le sentais trembler sous l'effort de maintien. J'appuyais un peu pour qu'elle puisse s'y reposer légèrement, ce qu'elle fît.
Comment ça, moi, gentil ? Attendez, vous allez comprendre.
Une fois en position, je me mis à lui caresser les fesses, d'abord gentiment, puis avec plus de force, malaxant ces belles miches tel un boulanger consciencieux.
Je la sentis se relâcher, pesant un peu plus sur ma main.
C'est alors que je lui administrais une belle claque. Vous savez, de celles qui partent du bas pour remonter, qui vous donne un peu d'élan vers l'avant. Ce qui n'est pas vraiment un problème quand vous êtes bien sur vos appuis. Pas, non plus, si quelqu'un vous soutient de sa main.
Mais disons que cette personne bienveillante retire sa main au même moment, sans crier gare !
Et bien s'en suit une décharge d'adrénaline liée à la perte d'équilibre. Vous vous contractez, tirez sur la chose que vous avez entre les mains sans logique apparente, du coup vous vous étranglez un peu plus et poussez un grognement de surprise.
Je lui assénai quelques claques supplémentaires histoire d'avoir un nombre paire sur chaque fesse, la regardant lutter pour garder sa position à chaque coup en ricanant d'un air machiavélique.
Elle tourna la tête vers moi, me regardant d'un air de défi (ces sportifs, j'vous jure...).
Je lui fis un grand sourire et tapai du pieds dans le poids qui pendait de ses seins. Ce nouveau mouvement, couplé à sa tête tournée dans ma direction lui fit perdre l'équilibre.
Je la vis, pointe des pieds, dos arqué, luttant pour retrouver un semblant d'équilibre. Elle y parvint après moult efforts.
Le chrono était maintenant terminé et la sonnerie emplissait la pièce. Je l'aidai à se relever et lui enlevai le foulard du cou. J'en profitais pour passer mes doigts sur celui-ci et descendre sur sa poitrine. Je jouais avec ses tétons maintenant colorés par l’afflux de sang et elle laissa échapper un soupir bien plus évocateur qu'elle ne le voulait. De surprise, je l'observais, tournant mes doigts le long de ses seins, me rapprochant de ses tétons puis m'en éloignant sans les toucher. Elle jetait de rapides coups d’œils vers ma main lorsque celle-ci se rapprochait puis regardait au loin, refusant de croiser mon regard. Je lisais en elle un mélange appréhension et d'anticipation de la douleur ainsi qu'une envie, une impatience liée à celle-ci.
« 
- Félicitations, tu as tenu bon.
- Merci, monsieur.
- Es-tu prêtes pour ta récompense ?
- Oh oui, monsieur... heu, oui, monsieur.
»
Quand je parlais d'impatience ^^.
Marie debout, bien droite, je plaquais le foulard contre ses yeux de nouveau.
« 
- Avec ou sans les pinces ?
-Avec répondit-elle après une longue hésitation et quelques pincements de lèvres.
»
Je me mis à jouer avec son corps, caressant par ci et par là. Je la sentais trépigner d'impatience. Ma main s'approchant de son bas ventre, elle poussait son bassin en avant en montant sur la pointe des pieds. Je faisais mine de rien et glissais le long de sa cuisse ou remonter sur son ventre.
Son souffle s'était alourdis et elle commençait à gigoter, se dandiner d'un pied sur l'autre. Son excitation perlait et le frottement de ses cuisses laissait échapper un son humide.
Je tirais ses cheveux en arrière, la forçant à se cambrer, ouvrant sa poitrine. Mon doigt glissa le long de sa fente sans prévenir. Elle débordait littéralement et un râle profond sorti de sa gorge. Encouragé par cette réaction, je continuais l'exploration, jouant avec ses lèvres, son clitoris, la pénétrant doucement. Son corps ondulait en rythme, son souffle tantôt profond et lent, tantôt court et rapide, ses soupirs incitatifs...
Je me plaçai derrière elle pour coller la bosse déformant mon pantalon contre ses fesses. A cette sensation, elle se frotta à moi pour me sentir réagir.
Une mains en elle, l'autre sur son cou, nous continuâmes notre petit jeu un long moment. Il fût néanmoins clair que je ne pourrai l'amener à la jouissance de cette manière. Je me décollais donc de son corps tout chaud avec rechignement. Profitant qu'elle ne me voyait pas, je portais mes doigts à la bouche savourant son précieux nectar.
Je défis les pinces de ses tétons et les pris en bouches, léchant et suçant comme pour réparer le traumatisme.
Les foulards tombèrent, libérant sa vue et ses mains.
Je lui caressai la joue une dernière fois et la séance pris fin.
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Théory
#4
Deuxième séance :
Il se passa deux semaines entre la première et la deuxième séance. La faute à nos emplois du temps respectifs. Nous échangions néanmoins beaucoup par téléphone et sms. Nous n'endossions pas nos rôles durant ces moments mais elle me parlait de ses envies, moi des miennes, en dehors des discussions plus classiques.
Deux semaines, c'est long. Voilà mon constat. J'étais comme un enfant avant Noël, cochant les jours sur mon agenda. J'avais bloqué ma journée sur mon planning afin d'être sûr d'être à l'heure. Aucun imprévu ne serait autorisé.
La séance précédente était une mise en bouche, un taquinage, rien de plus. Je voulais que celle-ci soit plus emprunt de formalisme, voir comment elle se comporterait et savoir si elle aimerait.
Elle arriva en avance (j'aime encore plus les gens qui arrivent en avance), un sac sous le bras.
" - Je peux t'emprunter ta salle de bain? "
Elle en ressortit maquillée et coiffée. J'aime énormément le naturel mais je dois bien avoué qu'elle était très attirante ainsi transformée. J'admirais l'implication.
A l'heure précise, elle se positionna comme précédemment. Je m'installai sur mon siège et lui expliquai la teneur de la séance.
Je voulais la voir soumise. Dans son attitude, ses gestes, son ton.
Les trois choses seraient,
La position d'attente.
Bien droite, jambes écartées un peu plus large que les épaules, les mains derrière la tête, poitrine bien ouverte.
J'avais expérimenté ces mises en position dans ma précédente expérience et découvert l'effet que cela produisait en moi. C'est pour moi de la véritable soumission. Le reste, il y a une récompense, un plaisir, là, rien ne l'oblige à prendre ses positions, elle n'aura rien en retour si ce n'est la satisfaction qu'elle trouvera dans l’exécution (si elle en trouve). Elle le fait parce qu'elle m'est soumise, pour MON plaisir. Et en fait, c'est ça qui me plaît, qu'elle le fasse pour moi, pas la suggestivité de la pose même si c'est un plus. Soyons clair, je ne suis pas ascétique. J'aime les plaisirs du corps. J'aime aussi les plaisirs de l'esprit. Et quand les deux se rejoignent, et bien, et bien... Et bien je suis content.
C'est cela que j'essayai de créer avec Marie.
Comme nous en étions à nos débuts, avec un futur incertain, je fonctionnai à tâtons, par suppositions, par expérimentations.
Me remercier à chaque action.
Sans expérience, je me suis basé sur l'idée que j'avais de la soumission. Sûrement véhiculée par la culture populaire, les diverses influences que j'ai pu avoir.
Je n'éprouve aucun sentiment avec cet usage.
Néanmoins, avec le temps, Marie c'est appropriée cette pratique, elle utilisait ces phrases pour me motiver, m'exciter, pour me communiquer son état actuel. Les mots, l'intonation, le rythme, les pauses. Il est arrivé un moment où nous nous comprenions parfaitement grâce à cela et la manière dont elle me remerciait me renseignait sur ce que je ferais ensuite.
Obéissance.
Bein oui, quand même.
Je lui fis prendre la position d'attente.
" - Ne voulez-vous pas que je me mette nue, monsieur? "
Je le giflai pour son interruption.
Ce n'était pas fort mais elle recula, se tenant la joue. Ça ne dut durer qu'un instant mais je vis son visage changer du tout au tout, ses yeux s'embrumer et des larmes perler puis elle se détourna et couru se réfugier dans la salle de bain.
J'entendis ses sanglots à travers la porte en bois.
Je ne suis pas insensible, loin de là. J'ai été élevé par des femmes, j'ai travaillé dans le social, je sais que les larmes ne sont pas anodine, que l'on ne peut pas non plus forcer quelqu'un à s'ouvrir et que parfois, il vaut mieux laisser la personne se calmer avant de s'en mêler.
Quand les pleurs se transformèrent en sanglots, je tapai doucement à la porte. Celle-ci n'était pas verrouillée mais ne voulant pas m'imposer j'attendis.
Quand il n'y eu plus que des reniflements, j’entrouvris la porte. Elle était assise par terre, entre la douche et le panier à linge sale, les bras entourant ses jambes, genoux remontés contre la poitrine.
Je m'assis à côté d'elle me collant à elle. Elle ne dit rien.
" - Je suis désolé. "
Je l'entourai de mes bras lui caressant les cheveux doucement.
Nous sommes restés un long moment comme cela, sa tête se reposant sur mon épaule.
Si vous avez lu mon premier récit, vous savez à quel point j'ai peur de dépasser les limites. Je m'en voulais. D'avoir dépasser les limites, mais aussi de ne pas l'avoir vu venir.
Elle a fini par fermer les yeux. Son corps s'est alourdi et sa respiration s'est apaisée. Je n'osai bouger.
Elle finit par se réveiller en sursaut. Sans un regard, elle se leva, s'excusa et partie.
Je suis resté là, incapable de réagir.
Elle ne répondit pas à mes appels pendant deux jours.
Puis elle m'envoya un sms me demandant à ce que l'on se voit.
J'étais terrorisé. Mon imagination galopante avait déjà imaginé une quinzaine de scénarios et comme souvent dans ce genre de situations, aucun n'était très réjouissant.
Elle arriva en retard, s'excusant rapidement. J'étais extrêmement gêné et cela était palpable.
Je lui offrais un thé.
Elle brisa la première ce long silence gênant.
Elle s'excusa pour son comportement, me promettant que cela ne se reproduirait plus. Elle voulait que nous reprenions au plus tôt.
J'étais médusé.
" - J'ai deux heures devant moi si tu es disponible... enfin si tu veux toujours? "
Les points de vue, c'est quand même un truc de ouf. Elle pensait que c'était sa faute et je pensai que c'était la mienne.
Elle ne savait pas trop pourquoi cette claque avait eu cet effet sur elle. Ce n'était pas la douleur, ça l'avait surpris. Elle portait, pour la séance, un ensemble de sous-vêtements particulièrement sensuel et avait voulu me le montrer, très contente de me faire plaisir. Ma claque l'avait cassé dans son élan, contrastant trop fortement avec son désir. Elle s'était alors retrouvée comme une petite fille punie.
Puis la honte de son comportement l'avait prise et elle n'avait trouvé comme échappatoire que la fuite.
Nous primes rendez-vous pour le jour suivant afin de tenter à nouveau car je ne m'en sentais pas capable sur le moment.
Avant de partir, je la pris dans mes bras. L’ascenseur émotionnel m'avait fait prendre conscience d'une chose, son bien-être était ma priorité ET, je voulais protéger ce que nous étions en train de construire.
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Théory
#5
Séance deux, seconde prise, action!
Le démarrage fut extrêmement laborieux. Je ne pouvais m'enlever de la tête la précédente fois.
Je lui fis prendre la position de départ puis marcher à quatre pattes dans tout le salon la tenant par les cheveux comme une laisse. Je la laissai faire des allers-retours, profitant de ses courbes lorsque passant à proximité je caressai ses fesses.
" - J'ai l'impression que tu as quelque chose à me montrer.
(Bon ok, pas de pouvoirs magiques sur ce coup là ^^)
- Oui, monsieur.
- Vas-y.
- Merci, monsieur. "
Elle commença à s'effeuiller, découvrant petit à petit une lingerie des plus exquises.
Je sentais qu'elle voulait effacer l'accident de la dernière fois, se concentrant sur le moment présent, sur le désir qu'elle voulait m'inspirer.
(Je sais que je vais être redondant tout au cours du récit mais en même temps c'est la stricte vérité)
Elle était fabuleuse dans son ensemble. Je suis toujours autant amusé de voir que si peu de tissu peut aussi bien mettre en valeur un corps.
Outre l'aspect érotique de la chose, le fait qu'elle ait pris cette initiative, en pensant à mon plaisir... Whouaw.
Je fis rapidement le tour de ce fabuleux objet d'attention, mes mains s'égarant dans quelques recoins de son corps.
L'incident nous avez fait prendre conscience d'une chose, la communication était importante aussi bien en dehors que lors des séances.
Elle se mit à répondre à mes sollicitations par divers sons, sans verbaliser la chose, ce qui nous aurait sortis de notre jeu.
Je continuai ainsi, lui faisant prendre plusieurs positions tout en jouant avec son corps et ses réactions. Plus elle réagissait positivement, plus je regagnai ma confiance et plus les choses redevenaient naturelles.
Je la fis se mettre à genoux.
Assise sur ses talons, le dos bien droit et le regard au lointain, elle attendait mes commandes.
Debout à son côté, je lui caressai les cheveux. Sa tête au niveau de ma cuisse, son regard se déportait régulièrement vers mon entre-jambe dont la bosse évidente ne laissait planer aucun doute.
Je glissai un pouce dans sa bouche.
" - Montre-moi. "
Elle se mit à le sucer et le lécher avec application. Saisissant sa mâchoire à pleine main, j'enfonçai mon pouce plus en profondeur. La salive coulait le long de son menton pendant qu'elle refrénait un réflexe de régurgitation.
Je collai sa tête contre ma cuisse, son nez frottant mon entre-jambe.
Comme je l'ai dit plus haut, j'avais un plan. Néanmoins, mon égo surdimensionné de MEC m'imposait (c'est chiant l'égo) de la faire jouir. Ça n'avait pas été le cas la séance précédente et il était HORS DE QUESTION que cela se reproduise.
Mais heureusement j'avais une partenaire formidable.
A quatre pattes, j'alternai les caresses, les fessées, les pincements et moult autres stimulations. Elle ondulait sous mes doigts, m'indiquant le rythme à adopter par sa respiration et ses gémissements.
Je la sentis se tendre, ses cuisses se contractant puis son souffle s'allongea et elle se détendit. Elle me fit un grand sourire.
Je me relevai et partis me laver les mains.
A mon retour, elle était toujours là, en position.
" - Brave fille. "
Je m'assis dans mon siège et la contemplai.
J'agitai mon index.
" - Approche-toi. "
Elle s'approcha tel un, j'aurai bien dit "félin" mais ça ressemblait plus à un labrador qui voit son maître rentrer après une journée passait seul.
Je la fis venir entre mes jambes, tête contre ma cuisse. La bouche ouverte et la langue tendue, je glissai un doigt à l'intérieur.
Je déboutonnai mon pantalon pour lui présenter la chose. Elle lorgna dessus sans oser bouger.
" - Vas-y. "
Elle se jeta dessus comme si le labrador n'avait pas eu à manger de la journée (un peu d'humour...)
Son application à la tâche était admirable, j'appréciai cela à défaut d'autre chose (désolé).
Je la guidai discrètement sur ce qui me plaisait.
Marie n'est pas la dernière des imbéciles et elle comprit. Me regardant dans les yeux, elle plaça ses mains dans le dos et attendit.
Je ne perds vraiment pas souvent le contrôle. J'ai appris au fil du temps à maîtriser ce qui est en moi. Il en va pour tous les sujets. Mais là.
Là, j'ai totalement perdu le contrôle.
J'aime les fellations (qui n'aime pas?). Je passerai des heures dans la bouche d'une femme. Et je les aime profondes (les fellations, pas les femmes, quoi que...).
La tenant par les cheveux, je lui imposai la descente, testant ses limites. Elle porta son poids sur ma cuisse pour se soutenir.
Je jouis dans sa bouche en peu de temps. L'excitation des dernières semaines ainsi que la séance du jour étaient venues à bout de moi.
Elle resta à me regarder dans les yeux pendant que mon sexe dégonflait dans sa bouche.
Je la fis monter sur mes genoux et elle se blottit contre moi.
" - Ça te plaît? Je l'ai acheté pour toi. "
Ça faisait quelques temps que nous étions blottis l'un contre l'autre et mon esprit vagabondait. Sa question me fit atterrir. Elle regardait sa lingerie échouée par terre.
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Théory
#6
Séance trois.
Il y eut seulement six jours entre la deuxième séance et celle-ci. Il y avait comme quelque chose d'inévitable.
Nous nous voyions en dehors des séances et au fur et à mesure de l'approche du jour J elle se montrait de plus en plus impatiente. En public, elle se tenait toujours plus près de moi. Sa main m'effleurait discrètement ou passait dans mes cheveux. Je dus la reprendre à plusieurs fois. A la vue de sa situation, il fallait se montrer discret.
Je ne sais pas si nous avons été "grillé"durant notre relation. Une fois, un "vous êtes trop mignon.". Mais comme nous ne sommes pas des enfants de 7 ans, il n'y eu pas de bégaiement, rougissement et silence gêné. Juste un "Bein toi, non" (médaille de bronze 2016 de répartie aux JO de pékin).
Je pense qu'elle avait beaucoup d'attentes pour cette troisième séance. Déraisonnées au regard du peu de connaissance que j'avais de ses goûts et envies (pour la bonne raison qu'elle était sûrement autant dans l'inconnu que moi). Néanmoins, j'avais décidé de monter d'un niveau pour cette troisième séance. Nous avions jusqu'à présent joué mais je voyais qu'elle pouvait/voulait aller plus loin. Le deal était toujours de garder le mystère sur le déroulement de la séance.
Elle me rejoint chez moi le jour J, impatiente.
Elle se mit en position d'attente sans attendre. Je vis l'excitation dans ses yeux, il ne faut pas être un grand devin sur la finalité du jour.
Je m'assis dans mon siège comme à mon habitude.
Je lui expliquai la notion de mot de sécurité. Les séances allaient s'intensifier et elle devait disposer d'un moyen d'en sortir si quelque chose n'allait pas.
Je lui précisai aussi que le but était quand même qu'elle y trouve son compte et qu'il fallait mieux avancer lentement mais sûrement plutôt que trop vite quitte à en être dégoûtée.
Il lui fallait un mot qui dénote avec ce que nous faisions, qui soit sans appel.
Elle choisit "parpaing" car cela lui faisait penser à moi, à mon travail.
Je suis agent immobilier et il y a tout un tas de mot qui me viendrait à l'esprit avant parpaing.
Bon, elle aurait choisi "stephane plaza", je l'aurai mal vécu.
Mais c'était son choix.
J'avais fabriqué pour l'occasion divers accessoires pour la séance.
Une badine en canne, bien souple.
Un système pour l'attacher et l'écarteler (dans la limite du raisonnable).
Un système d'attache en corde tressée.
Elle se déshabilla et je jouai avec son corps, comme à mon habitude. Pour la préparer, la mettre en condition. Je la sentis très excitée si bien que j'aurai pu la faire jouir assez facilement. Mais ce n'était pas le but actuel.
" - J'ai une surprise pour toi. Tends les bras. "
Elle me regarda interrogative.
Une claque sur ses fesses la motiva un peu plus.
J'attachai chacun de ses poignets avec une attache en corde m'assurant de serrer suffisamment.
" - Tu aimes?
- Oui, monsieur. Merci, monsieur. "
Bingo!
Je lui fixai aussi des attaches aux chevilles.
Je fixai les cordes aux attaches et l'installai dans la position adéquat.
Debout, jambes écartées et les bras tendus vers le haut, elle regardait devant elle fixement.
Je disposai devant elle la badine ainsi que divers objet dont l'utilité ne laissait de place au doute.
"- Avec ou sans ?" lui dis-je en montrant le foulard.
Elle se raidit et me fit signe que ce serait trop.
J'avais ce truc, un espèce de fagot de brindilles. Sûrement un vestige de je-ne-sais-où. Je lui avais enfin trouvé une utilité.
Je le tapotai doucement sur son corps, insistant sur ses seins, son bas ventre et ses fesses. Ponctuellement, j'augmentai la force de mes coups, elle sursautait alors, son corps se contractant.
Quand elle fut prête, je passai à la badine. Derrière elle, je la glissai entre ses lèvres, tirant vers moi.
" - J'espère que tu es prête. "
Mon premier coup claqua dans le silence de la pièce.
Elle laissa échapper un cri.
Je devais faire attention à ne pas laisser de marque irrémédiable. Heureusement pour moi, elle n'était pas habitué et une moindre force suffisait à lui arracher une réaction sympathique.
Je replaçai les pinces sur ses tétons mais sans le poids.
Voyant que mes coups commençaient à laisser des petites stries, je passai à une règle plate en métal, moins à même de laisser des marques sur son corps.
J'alternai les coups puis passai mes mains sur les zones frappées, sentant la chaleur de sa peau sous mes doigts.
Si mes coups la faisaient crier, mes mains la faisaient soupirer.
Je lui fis prendre la position de notre première séance, les bras en arrière et tirés vers le haut. Comme précédemment, j'avais testé les positions afin de me rendre compte de la difficulté de la chose. Si cette position n'était pas dure à tenir, on sortait de là avec des douleurs aux épaules et aux bras si on se soutenait trop avec leur aide.
Ses jambes écartées dévoilaient son sexe et un examen me confirma ce que je soupçonnai voir espérai. Elle était trempée.
Je me concentrai sur ses cuisses, cibles de toutes mes attentions. Je les vis rougir sous mes coups.
Je m'attardai sur l'intérieur.
Après un moment, le son des coups changea. Son excitation coulait sur ses cuisses rendant le clac beaucoup plus humide.
J'alternai les intensités et ses cris de "douleur" se transformèrent en grognements de plaisir.
Elle avait du mal à garder la position, tirant sur les cordes, ses jambes se tordant, se pliant.
Sa peau avait pris un joli teint rouge et je dus cesser avant que cela ne vire au bleu.
Je l'aidai à se relever et la détacha. Elle était chancelante et se tint à moi pour ne pas tomber. J'introduisis deux doigts en elle pour l'achever.
" - S'il te plaît. "
Je pinçai son clitoris pour lui faire sentir mon mécontentement.
" - S'il vous plaît, monsieur. "
Sur mon invitation, elle déboutonna ma chemise, passant ses mains sur mon torse.
Je la saisi par les cheveux, relevant sa tête pour l'embrasser pour la première fois. Elle colla sont corps contre le mien et je sentis la chaleur de sa peau malmenée rayonner.
Sa main se fraya un chemin vers mon entre-jambe mais je la repoussai vers le lit.
Marie s'allongea sur le dos, écartant ses cuisses et ses bras pour m'accueillir.
Je dégageai mon pantalon et vins sur elle.
La pénétration fut plus qu'aisée et elle m'accueillit avec un long soupir.
Dire que nous attendions ce moment est un euphémisme. Je l'ai voulu ainsi et elle l'a accepté.
Ce ne fut pas très long, nous n'en avions pas la nécessité. Mes doigts étaient entremêlés aux siens que je plaquai au lit. Je la dominai de ma force et de mon corps. Elle se laissa complètement faire, cherchant seulement ma bouche de sa langue.
La jouissance arriva très vite. Contrairement à la séance précédente, ce fut intense. Elle se contorsionna, essayant de se libérer de mon emprise. Son corps se arqua et se recroquevillant par phases. Elle me brisa deux doigts dans un spasme de plaisir (adieu l'escalade pendant un mois)
Nous sommes restés comme cela un moment. Je savourai les spasmes qui traversaient sporadiquement son corps. Puis m'allongeant, je la pris contre moi.
Elle regardait l'entrave à son poignet et alors que je voulus lui enlever, elle me fit signe que non. A ce moment là, elle m'appartenait déjà. Je ne le savais juste pas encore.
Après la séance, elle passa un long moment dans la salle de bain. J'appris plus tard qu'elle le passa à se regarder dans le miroir, à admirer sa peau rougie et les marques à ses poignets.
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Théory
#7
Débrief .
Une chose était sûre, les sessions s'étaient bien passées. J'étais étonné de la facilité que nous avions eu à lâcher prise. Nous avions une forte attirance sexuelle l'un envers l'autre cela avait sûrement aidé mais ce n'était certainement pas la seule raison. Aujourd'hui encore je ne me l'explique pas.
Peut-être que nous avions tout simplement fait le choix que cela se passe bien :ma fois:.
Ma première question lors de la première séance a été de savoir si elle avait joui. C'est important pour moi qu'elle y trouve son plaisir. Je suis d'accord qu'un bon moment ne se traduit pas forcément par la jouissance mais comme je l'ai dis plus haut, "chuis un mec".
Elle m'avoua bien plus tard dans notre relation qu'elle s'attendait à ce que nous ayons un rapport sexuel, que je la baise (pas mes mots) lors de la première séance.
Même si je ne ferais pas de pression pour qu'elle prolonge l'expérience, je pouvais au moins utiliser un ou deux trucs de Jedi pour faire pencher la balance en ma faveur.
Et puis j'aime bien la privation, l'attente, amener les choses crescendo.
J'avais dans l'idée (je l'ai toujours d'ailleurs) que la pénétration, qu'elle soit buccale, vaginale ou anal doivent être vues comme une récompense par ma soumise. J'irais même plus loin en disant que la première fois sanctionne une étape. La pénétration valide le statut de soumise, le confirme.
Sa première fellation, elle l'accueilli comme un présent, elle y mit tellement d'intensité, elle VOULAIT me satisfaire.
Sa première pénétration, nous étions tellement excités que la jouissance fût quasiment instantanée et qu'elle me cassa deux doigts lors de ses tremblements (convulsions?).
Et c'est ça en mon sens le vrai signification de la domination (ma).
Il y a bien sûr les fessées, les cordes, les ceci, les cela. Mais ce ne sont que des outils à notre disposition pour ressentir ces choses.
Sous mon contrôle.
Avec son consentement.
Après la troisième séance, je ne lui ais même pas posé la question de savoir si elle voulait continuer. A vrai dire nous nous sommes revu pour discuter non pas de la possibilité d'une suite mais bien de la direction à lui donner.
Je passerai les détails de notre organisation, comment vivre cette relation en toute discrétion tout en la savourant et sans la brider mais si jamais ça intéresse quelqu'un, je pourrai rajouter un addendum (le guide de la parfaite relation adultère... Amazon, si tu passes par là! Ou Guy Trédaniel, je préférerais.).
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Théory
#8
Petite question à ceux et celles qui souhaitent lire la suite.
J'hésite entre deux formes.
Le première, grosso modo ce que je viens de faire.
La deuxième, un résumé de notre relation puis des morceaux choisis pour mettre en lumière les choses dont j'ai envie de parler, qui me semble intéressantes.
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#9
Bonjour,
Ce type de lecture ne fait pas partie de mes centres d'intérêt, mais bravo pour l'effort, c'est plutôt bien écrit pour ce que j'en ai lu.
Je vous encouragerais à publier tout ça dans la rubrique "Articles" qui me semble plus correspondre à votre démarche.
Pour ce qui est de la forme à donner, faites comme vous le voulez, vous écrivez autant pour vous que pour les autres, donx commencez déjà à vous faire plaisir, je vous dirais de faire ce qui vous correspond le mieux.
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#10
Merci pour le gentil commentaire.
Je pensai que la rubrique articles était réservée aux membres je-sais-plus-quoi. Je vais aller voir ça.
Petite question, vous êtes le gars qui dessine et poste les livres audio de Lovecraft sur Youtube ou aucun rapport fils unique? Parce que si c'est le cas, merci. ET si c'est ce n'est pas le cas, merci quand même.
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#11
Après réflexion, je continuerai à poster ici. Je suis allé me promener du côté des articles et ça ne me plaît pas. Je me sens bien ici.
Quant à la forme, j'ai relu ce qui est déjà écrit et la suite est assez évidente pour le coup.
:v:
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#12
Avant d'aller plus loin, je voulais faire un point avec elle. Sur ce qu'elle avait aimé, ce qu'elle désirait, ses envies.
La bougresse n'était pas très communicative à ces sujets et je dus faire preuve de finesse pour l'amener à s'ouvrir.
Non pas qu'il fut dur de lui faire dire ses envies mais celles-ci restaient très "bateau" et je sentais qu'il y avait plus. Des choses dont elle avait, soit honte, soit … heu... bein je sais pas.
Mais j'ai une technique pour ça. Je l'utilise souvent avant de coucher pour la première fois avec une femme. Les premières fois... souvent banales ou pas terribles.
En même temps, chaque personne est différente donc il n'y a pas de méthode miracle, de marche à suivre à appliquer invariablement (et tant mieux).
Je disais donc, je commence toujours par discuter un peu. Qu'est-ce que tu aimes, comment tu l'aimes.... bla, bla, bla. Puis je décris ce que moi j'aime. Du plus classique au plus "particulier". J'ai l'impression que sur le plan sexuel, la tendance au "particulier" est souvent mise au secret par honte, par peur du jugement de l'autre ou de son rejet. Perso, aucune femme n'est partie en courant après la liste non-exhaustive de mes pratiques. J'ai eu droit à du "ah ça, non merci" ou du "ah ouais quand même".
Mais comme je précise bien que le but ce n'est pas de tout faire mais bien de connaître un champ des possibles, alors tout va bien. Et des fois, il y a de bonnes surprises.
J'aime beaucoup (trop?) l'anal. Aller hasarder un doigt entre les fesses de madame au premier soir est un peu périlleux, alors que si on en parle avant, ça libère la parole. Certaines qui voulaient tenter sans oser en parler, d'autres qui adoraient ça, bref, c'est que du bonheur!
C'est ce que je fis avec Marie, sans prendre en compte les spécificités de notre relation.
Je voulais l'attacher, la fesser avec toute sorte d'objet, la sodomiser, lui baiser la bouche au plus profond, l'exhiber en public, la mettre au supplice pendant des heures, la soumettre mentalement, la marquer.... et j'en passe.
Il est clair que certaines choses ne seraient pas faisables.
" - Tout ça ?
- Et bien plus dont je n'ai pas encore l'idée. Mais ne t'inquiètes pas, ça viendra.
"
Elle me parla de beaucoup de choses, surtout des questionnements par rapport à son attrait de la chose. Tout comme moi, ses envies venaient de ses lectures, de sa culture .
Néanmoins il en ressortit deux points importants.
Tout d'abord, elle voulait réellement se sentir soumise, dépendante, appartenir à quelqu'un (moi en l’occurrence). Par ce biais, se donner complètement, avoir cette confiance en l'autre qui permet d'être soi-même sans peur (du jugement, du rejet...).
Ensuite, elle voulait être étranglée, asphyxiée.
Elle avait découvert l'effet que cela produisait sur elle lors de précédentes relations vanille (on va dire menthe-chocolat, je préfère) où son partenaire la tenait par la gorge. Elle avait essayé de leurs faire comprendre de serrer plus fort mais ce n'était pas à leur goût. Elle pratiquait cela lors des ses plaisirs solitaires mais ça n'avait pas la même saveur et elle n'arrivait pas à atteindre ce qu'elle désirait.
Elle m'expliqua plus tard dans notre relation qu'elle voulait aussi être "violée". Je le mets ici car c'est plus simple mais cette confession arriva bien plus tard, notre relation bien plus forte et la confiance qu'elle me portait aussi plus importante. J'y reviendrai plus tard car cela me posa beaucoup de soucis. Sur le plan moral déjà mais aussi organisationnel et personnel.
A cette époque, nous passions énormément de temps ensembles. Les séances étaient hebdomadaires car il était difficile pour elle de s'absenter plus de deux heures d'affilé. Néanmoins, tous les moyens étaient bons pour se retrouver. Nous mangions ensembles le midi, elle m'accompagnait au sport....
Je voyais bien qu'elle voulait plus en terme de temps d'attention mais j'étais obnubilé par le fait de ne pas éveiller les soupçons.
Je ressortis donc mon fidèle carnet d'exercices créé lors de ma précédente expérience. C'était des choses toutes bêtes du style aller travailler sans sous-vêtements (ce qu'il m'était facile de vérifier le midi), prendre des photos d'elle nue, j'en passe et des meilleures. Ça ne prend pas beaucoup de temps à réaliser et ça permet de rester dans l'excitation de la chose entre deux séances.
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Tindalos
#13
Petite question, vous êtes le gars qui dessine et poste les livres audio de Lovecraft sur Youtube ou aucun rapport fils unique? Parce que si c'est le cas, merci. ET si c'est ce n'est pas le cas, merci quand même.
Euh, non, du tout... Les Chiens de Tindalos (Tindalos' Hounds) sont une nouvelle de Frank Belknap Long qui se déroule dans l'univers de Lovecraft, donc un pseudo qui doit être relativement commun chez les fans du susdit écrivain, dont je fais partie, à l'évidence ;) .
Soyez la première personne à aimer.
@Théory. Peu importe où vous publiez, articles ou forum.
Moi-même j'hésite souvent.
Mais continuez.
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Théory
#15
@Tindalos : à l'évidence ;D
@FemmeFemelleEsclave : Oui, m'dame
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#16
Séance quatre.
J'ai encore pas mal de choses à dire mais j'y viendrai après.
Passons d'abord à la séance quatre. Ça reste le plus agréable à lire et c'est ce que vous préférez sûrement. (oui? Non?)
Pour cette séance, nul mystère. Nous arrivions dans des eaux inconnues et je voulais qu'elle sache ce qui l'attendait. Que son esprit soit concentré sur la chose et non pas sur l'inconnu.
Le programme était le suivant, travailler sa soumission et l'asphyxie. Le tout saupoudré d'un zeste de stimulations diverses et variées.
Cette séance fut très différente des précédentes. Je me sentais beaucoup plus à l'aise, enfin moi. Je me mis à lui parler beaucoup plus, la félicitant à chaque fois qu'elle faisait preuve de bonne volonté, la complimentant. Mais aussi utilisant un langage plus fleuri lorsque je voulais l'encourager, la motiver ou l'exciter. J'ai un peu du mal avec ce genre de langage, ça me sort de mon rôle très facilement. Difficile de prendre ça au sérieux mais j'me soigne.
Elle arriva en avance comme à son habitude, m'embrassant langoureusement avant de filer dans la salle de bain pour se préparer. Elle sortit de là, se dandinant jusqu'au salon pour se positionner à sa place directement en sous-vêtements. Ce corps, quel plaisir, à chaque fois.
Si en arrivant, elle était toute sourire, dès qu'elle prenait sa place, elle entrait dans son rôle. Son visage se fermait, elle regardait vers le bas et restait attentive à ma réaction.
Assis sur mon fauteuil, je sortis des feutres et lui expliquai le jeu.
Une série de questions. Réponse fausse égal punition, un sans faute égal récompense.
Grosso modo les questions tournaient toujours autour de son appartenance. A qui appartiens-tu? A qui appartiennent tes seins?...
Chaque fois, qu'elle répondait juste (ce qui n'était pas très dur), je me levai et inscrivais mon nom sur la partie en question. J'avais plusieurs types de feutres. Pointe large et souple jusqu'à pointe fine et rigide. J'écrivais sur les parties peu sensibles au feutre large et plus c'était sensible, plus la pointe était fine et dur, qu'elle sente l'écriture jusque dans sa peau. Elle devrait garder ses écritures sur elle jusqu'au lendemain soir. Je m'appliquai donc à les inscrire là où un vêtement pouvait facilement les cacher.
J'avais remarqué l'intérêt qu'elle avait porté aux lanières et aux marques sur ses poignets la dernière fois et je me doutai qu'elle apprécierait celles-ci d'autant plus qu'elle devrait les porter en dehors de la séance (l'amour du risque mais pas trop).
Puisqu'elle fit un sans faute, elle méritait une récompense.
Je glissai ma main le long de son cou, serrant un peu.
Elle sourit en fermant les yeux se détendant pour ce qui allait arriver. Puis les rouvrit de surprise lorsque mon autre main s'abattit sur sa fesse fortement.
" - Pas encore. " lui dis-je en lui léchant le lobe de l'oreille.
Je savais qu'elle attendait cela avec impatience, ce qui me permit de jouer avec tout au long de la séance. Plus la séance avançait et plus la probabilité que ce soit maintenant augmentait et plus mes feintes l'excitaient (et m'amusaient)
On aurait pu jouer à cela des heures. Chaque fois que ma main s'approchait de son cou, elle retenait sa respiration en gémissant un peu plus, chaque coup lui laisser échapper un cri mêlant frustration et plaisir.
Je lui attachai un foulard autour du cou avec un nœud coulant sécurisé (impossibilité de se resserrer au delà d'un certain point). Je la fis mettre à quatre patte et la promenai comme un petit chien.
Je tirai régulièrement sur la "laisse" et si les premières fois, par réflexe, elle suivait docilement, elle comprit très vite le plaisir qu'elle pouvait en retirer si elle résistait. Bien qu'elle ne puisse réellement s'étrangler de cette manière, la pression sur sa gorge était suffisante pour la maintenir dans un état d'excitation avancé.
Bien évidemment, je pestai contre cette chienne peu obéissante et la punissais en fonction. Elle était tiraillée (le mot est peut-être un peu fort mais j'aime à me l'imaginer comme ça) entre son propre plaisir et son envie d'obéissance.
Je commençai à caresser son vagin lorsqu'elle était obéissante ce qui rajouta encore plus au dilemme.
Marie est plutôt transparente. Son état se lit sur son visage, son attitude, sa respiration mais aussi entre ses cuisses. Elle mouille abondamment et il est très facile de la guider au doigt. C'est d'autant plus agréable que ça rend les jeux de privation / récompense très faciles.
Quand ses déplacements à quatre pattes ressemblèrent plus à quelqu'un qui barbote qu'à quelqu'un qui marche dans un salon, je la sus prête.
L'installant sur le lit, je contemplai son corps recouvert de mes gribouillis.
A genoux à ses côtés, je fis glisser ma main le long de son cou.
" - Cette fois on y est. "
Pendant que ma première main serrait sa gorge, la deuxième jouait avec son corps, alternant sur son sexe, ses seins, son ventre et ses cuisses. Échangeant caresses, pincements et claques.
Comme je l'ai dit plus haut, je pratique l'apnée. Je suis donc au fait de la respiration et surtout du manque. S'il m'est déjà arrivé de me "noyer", ce ne fût jamais à cause du manque d'oxygène mais toujours à cause du mental. On fait la bêtise de regarder vers le haut, on lutte au lieu de se soumettre (hihihi)...
Bref.
Ce qu'il faut savoir sur l'apnée, c'est qu'il y a trois phases.
1. Tout va bien, je suis à l'aise,
2. Réflexe respiratoire (les contractions involontaires du diaphragme),
3. Syncope.
Si tu veux rester en vie, tu t'arrêtes entre le 2 et le 3.
La différence entre un corps entraîné et un novice c'est la durée et l'intensité des contractions.
Se détendre permet d’atténuer les effets du réflexe respiratoire sur le mental.
Un novice arrêtera à l'apparition de ce réflexe car il aura l'impression d'étouffer, un averti laissera cela couler sur lui et prolongera son expérience, externalisant sa conscience sur d'autres sensations.
Je n'éprouve aucun plaisir à l'asphyxie (sur moi-même). Je n'ai jamais joui à 30m de profondeur. Sûrement un tort me diront certains :).
Pourquoi je vous racontes cela?
Pour étaler ma science, d'abord. Et pour que vous compreniez ce qui suivra.
Je tiens à préciser que cela n'a pas pour but d'être un tuto "j'étrangle mon/ma partenaire". Si cela vous plaît et bien prenez vos responsabilités et expérimentez. Mais ne soyez pas cons, ça peut être dangereux.
Désolé pour ce ton paternaliste, il fallait que ça sorte.
Reprenons le cours normal de notre programmation.
Marie était une débutante qui fantasmait sur la chose. J'étais un débutant qui fantasmait sur la chose.
Ce ne serait pas le truc de ouf intense auquel nous aspirions. Mais nous en ressortirions en vie et sauf. Et ça, c'est le plus important.
Je commençai par serrer un peu plus fort accentuant mes stimulations pour la faire réagir. Elle serrait mon poignet de toutes ses forces, les yeux grands ouverts plongeant dans les miens. Sa tête vira au rouge et je relâchai la pression. Elle toussa un bon coup et releva le menton pour m'offrir de nouveau son cou.
Je restai prudent quand à la force que j'appliquai pour ne pas marquer sa peau.
Après quelques répétitions de ce traitement, elle était à bout. Elle haletait fortement et son corps était périodiquement parcouru de spasmes. Tantôt ses cuisses se croisaient pour m'interdire l'accès à son sexe, tantôt son bassin se soulevait pour venir à la rencontre de mes doigts.
La sentant prête, je plaçai une main contre sa bouche et une pour lui pincer le nez.
Sa main descendit vers son sexe et elle commença à se masturber (c'est là qu'on regrette de ne pas avoir un troisième bras).
Passé un court moment, je sentis son ventre se contracter. Sa poitrine s'ouvrant et se contractant. Elle fit ce qu'elle put pour se retenir puis, n'en pouvant plus, elle chercha à reprendre son souffle, aspirant le maigre filet d'air que ma main laissait passer.
La sensation de manquer d'air est horrible. Mais le fait d'inspirer juste un peu, c'est pire.
Elle se débattit, essayant de se libérer.
Je relâchai un peu la pression lui permettant de reprendre son souffle ne voulant pas qu'elle se blesse en tentant de se libérer.
Je redescendis mes deux mains vers son cou pour serrer de nouveau. En dessous, ses mains s'agitaient frénétiquement, cherchant la jouissance tant désirée.
Je l'embrassai, collant mon front contre le sien, la regardant partir lentement, les yeux grands ouverts.
La jouissance la prit d'un coup. Je fis pression de toutes mes forces sur son front pour la maintenir en place tandis que je desserrai un peu mon emprise.
Elle s'agita longtemps, tantôt me repoussant, tantôt m'attirant à elle.
Quand ce fut fini, elle semblait exténuée. Je la pris contre moi profitant de sa présence et de son corps détendu, la laissant se reposer un peu.
Le soir même elle m'envoya la photo de son cou. On y voyait les traces de nos jeux là où mes doigts avaient appuyé (et merde). Elle m'assura qu'elle pourrait les dissimuler aisément (ouf).
Le lendemain, elle m'envoya des photos des diverses parties de son corps marquées dans des poses plutôt suggestives. Un régal.
Le midi, je lui demandai à voir les marques à son cou. Quelles beautés. On devinait aisément la forme de mes mains.
Je vis qu'elle appréciait cela. Le fait d'être marquée, synonyme de son appartenance.
Je vis aussi l'effet que cela provoquait sur moi. Le plaisir ineffable
de posséder quelqu'un jusque dans sa chair et à travers son esprit.
Ps: si l'apnée vous intéresse ou vous interroge, je vous conseille les vidéos et les conférences TED de Guillaume Néry disponiblent sur Youtube. C'est beau et c'est bien.
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Théory
#17
Nos séances continuèrent. Nous expérimentions, affinant toujours plus ce que nous aimions.
En dehors des séances, elle se montrait toujours plus entreprenante, séductrice, même en public.
Je lui fis remarquer et elle le prit mal.
" - Qu'est-ce que cela peut te faire? Tu as honte de moi? "
Quelque chose m'a interpellé dès mon introduction au monde du D/s. Qu'est-ce qui fait de moi un dominant? Quel rôle dois-je jouer pour le rester? Cela s'est traduit par une volonté constante pour moi de maîtriser les choses. Ma peur d'aller trop loin en découle aussi (en partie mais j'en parlerai plus tard, promis).
Suis-je toujours un dominant si, au cours d'une de nos séances, je ne peux me contrôler et éjacule prématurément?
Je naviguai dans le flou. Cela s'explique peut-être par le fait que je ne me considère comme un dominant seulement dans le cadre d'une relation sexuelle et pas dans la vie civile.
Quand je voyais Marie s'affichait comme ma soumise en dehors de nos séances, je pensai avant tout à sa relation menthe-chocolat, au fait que je devais la protéger d'elle-même et de ses envies.
Ou alors j'avais peur du rapprochement inévitable qui s'opérait. Pas du rapprochement en lui-même mais de sa signification, à savoir la séparation inévitable qui arriverait un jour.
Je n'aime pas les conflits. Je n'arrive pas à m'y intéresser. Il y a peut-être deux ou trois moments où j'ai vraiment pris partie dans ma vie, le reste du temps, les choses glissent sur moi dans un je-m'en-foutisme du plus bel effet.
Marie fait partie de ces deux, trois moments (en règle général ce sont des femmes, hihi).
Le fait est que nous n'avions pas beaucoup de relation sexuelle (incluant la sacro-sainte pénétration) lors de nos séances. J'étais tellement obnubilé par l'envie de bien faire, que j'avais oublié la plus élémentaire des choses.
Elle ne se sentait pas désirable car pas désirée. Elle pensait que je me forçai à faire ces choses pour son plaisir mais que je n'en retirai aucun. Il est vrai que j'avais découvert le plaisir de l'attacher et le shibari que je tentai d'appliquer à mon modeste niveau ne lui laissait que peu accès à mon corps.
Comme je l'ai déjà dit, j'aimai qu'elle me soit soumise même en dehors de nos sessions.
Peut-être que des fois, il faut arrêter de réfléchir et faire ce que l'on aime, simplement. Sans penser aux hypothétiques retombées.
Je l'invitai à manger chez moi le lendemain midi.
Je ne sais pas si on est toujours un dominant quand on fait l'amour à une femme, quand on la laisse nous chevaucher à son rythme, à tenir nos mains pour nous "entraver"(travail d'amateur, oui), quand il n'y a que de la tendresse, quand les vouvoiements et les ordres sont remplacés par le tutoiement et les rires.
Je n'ai toujours pas de réponse impérieuse à fournir.
Je sais juste que ce moment fut fabuleux, que je découvris une autre femme, à la tendresse et à la sensualité infinie. Nous avons passé l'après-midi enlacés, elle ne travaillait pas et je connais l'patron (moi).
Elle m'appela "mon cœur", je l’appelai "bébé", elle m'appela "monsieur" et je lui souris.
Après cela, il était évident que nous avions dépassé le simple stade de la relation D/s.
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Théory
#18
Nous avancions à bon rythme, Marie m'envoyait moult liens concernant telle ou telle pratique qu'elle souhaitait expérimenter. Elle était comme un gamin trop longtemps privé de sucrerie qui découvre un magasin de bonbons juste à côté de chez lui.
Et moi, j'étais derrière, cravachant comme un maboule pour essayer de suivre la cadence. Je rentrai le soir et une fois mes obligations terminées, je potassai mes sujets D/s, lisant articles, livres, témoignages, regardant des vidéos.
Je dois être le mec qui a le plus squatter xvideos.com sans aucun plaisir masturbatoire.
Le problème, quand on s'éparpille, c'est qu'on enchaîne nouveauté sur nouveauté, pas le temps de savourer, de perfectionner, de s'habituer.
C'est une course après le mieux. Or le mieux est l'ennemi du bien.
Il y eu un moment où je n’eus plus aucun plaisir à pratiquer. Je me contentai d’exécuter les choses pour son plaisir.
J'ai cette tendance à favoriser le plaisir et le bien-être de l'autre (ce qui est bien) aux dépends du mien (ce qui est moins bien).
Heureusement, elle s'en aperçu avant que j'atteigne le point où j'abandonne parce que ça me fait chier.
Il y avait en elle une sorte de faim dévorante de tenter le maximum de choses mû par la conscience que cette relation ne durerait pas et que ce serait sa seule chance (point de vue).
Je suis sorti de ce passage complètement lessivé. Ma vie personnelle et professionnelle n'aidait pas non plus.
Je voulais me recentrer sur ce qui fonctionnait, revenir à quelque chose de plus simple pour moi, de plus essentiel. Dressage, partage.
Mais je ne voulais pas la brider, loin de là, je voyais le plaisir qu'elle en retirait. Alors des fois, il faut penser à l'autre, ne pas le brider et lui permettre de continuer sa voie en ayant conscience que la sienne continue aussi. Sans peur du possible manque.
Je lui proposai donc de lui rendre sa liberté.
FIN.
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Faltenin
#19
Bonjour Théory,
J'ai comme l'impression qu'il manque des épisodes entre le post #17 et le post #18... Une faille temporelle ? Alzheimer ? :wink:
Ça ne peut pas déjà être fini !
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Phøebus
#20
Bonjour Théory,
Pour ma part je valide vos écrits. Ils sont plus que réalistes et juste ce qu'ils faut de romance sans trop aller dans l'excès. Excès qui donnerait moins de véracité du vécu et en mon sens, moins de délectation à imaginer les scènes.
Beaucoup de vos moments sont identiques à ce que j'ai pu vivre et ce que je vis aujourd'hui. C'est assez étrange d'ailleurs.
Mais pour en revenir sur la 1ère réaction de Tindalos, vous écrivez pour vous-même d'abord. Donc faites à votre guise ????
Par contre, je suis intéressé de savoir ce que vous lisez comme articles.
Je ne suis pas un lecteur assidu de bouquins, et les quelques articles que j'ai pu glaner ne correspondent absolument pas à mes attentes.
Je les trouve inintéressants, trop "commerciaux", et pas assez proches de la réalité.
Mais ce n'est que pour ce qui me concerne bien évidement. Je ne leur porte pas de critique péjorative.
Merci pour le partage en tout cas.
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#21
Elle refusa.
Pas FIN.
(Hihihi, désolé mais je n'ai pas pu résister.)
Elle m'insulta presque, me traitant d'égoïste, de lâcheur.
Que sous couvert d'altruisme je fuyais, une fois de plus, par lâcheté. C'était peut-être vrai. Ou pas.
Vous voyez ce cliché du cinéma où la femme crie sur l'homme en pleurant et en frappant son torse de ses "frêles" points?
Et bien c'est exactement ce qu'il s'est passé. Il ne manquait que la pluie battante pour faire un Hollywood's Perfect.
Parce que, et elle s'assura que je le comprenne une bonne fois pour toute, si cette relation avait commençait sur une envie de découverte de la chose, elle existait à présent pour nous et grâce à nous.
" - Ou parce que t'es un peu con, Moi aimer Toi et pas vouloir te perdre pour une connerie de pratique.
"
(attention, j'ai dit aimer, pas Aimer, hein!?)
Il y avait entre nous, cet échange fusionnel qui, si le D/s l'avait révélé, était bien plus profond qu'une simple histoire sexuelle. Elle reflétait un besoin de chacun d'Appartenir à quelqu'un en cet instant.
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Théory
#22
@Light de Wakete : j'espère pas :grimacing:. Quoi que la faille, ça peut être pratique. Surtout ces temps-ci, les matins sont durs. La suite arrive, pas de soucis ;D
@Ph0ebus (je sais pas faire le 0 barré) : Merci. Et quoi dire si ce n'est que vous en avez de la chance d'avoir une Marie.
Pour ce qui est des articles, je me ballade sur les blogs de pratiquants, les sites de récits plus ou moins érotiques. Quand je vois un truc qui me plaît, je note et je cherche à détailler la chose comme je l'entends. Je stocke tout dans ma p'tite tête pour le réutiliser au moment opportun. Que ce soit vrai ou imaginé, je m'en fiche. Les deux ont pour base un fantasme, une envie. La différence c'est la possibilité de l'application.
Je vous rejoins sur la forme, la plupart des trucs sont écrits pour "exciter", ça rend ça un poil indigeste quand on cherche l'inspiration. J'aime bien les carnets de soumises, y'en a toute une tripoté sur les internets, ça donne un autre point de vue (comment cela est reçu) et c'est rempli de bonnes idées.
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Théory
#23
Séance cinq (bon, ce n'est pas la cinquième mais c'est plus pour mon classement)
Après cet aparté, nous avons continué de plus belle. Elle avait envie d'aller plus loin. Elle me soupçonnait de la ménager (ce qui était vrai). Mais elle voulait tester ses limites, être poussée dans ses retranchements quitte à abandonner, à utiliser le mot de sécurité.
Je ne pense pas qu'on entame une session en se disant, "tient, je vais repousser tes limites aujourd'hui".
On décide d'appuyer avec une certaine force et c'est "ça passe ou ça casse". Et si ça passe, on appuie plus fort la séance suivante. Et encore, et encore, jusqu'à ce que ça casse ou que l'on abandonne.
Je vous ai parlé plus tôt de mon amour de la fellation (et surtout les profondes). Marie n'était pas très à l'aise dans l'exercice. Je choisissai cet angle d'attaque pour la chahuter un peu.
Vu son attrait pour la privation d'oxygène, on liait l'utile à l'agréable.
J'avais prévu pour l'occasion tout un tas de serviettes, serpillères et un saut. Pas très glamour mais autant être paré.
Comme à l'habitude, elle arrivait en avance, se préparait dans la salle de bain et allait se placer devant mon siège.
Il est à noté que depuis le début, elle avait dû dépenser une fortune en achat de sous-vêtements tous plus aguichants et sensuels les uns que les autres. Je lui ai proposé plusieurs fois de les lui payer mais elle aimait me faire la surprise et
" - Le regard que tu as à chaque fois n'a pas de prix. "
Il y avait avec elle ce jeu de séduction constant. Elle voulait clairement me prouver qu'elle m'appartenait à chaque instant et que ses décisions n'avaient qu'un seul but, me plaire.
Je n'ai plus à le dire mais c'est quelque chose qui me plaît énormément.
Je ne sais pas si dans une relation les efforts doivent être partagés à parts égales, si c'est seulement possible. Mais je voyais toute cette énergie, cette attention qu'elle mettait là-dedans et j'espérai juste m'en montrer digne en continuant ce que nous faisions.
Je n'ai aucune idée de comment on entraîne la gorge de quelqu'un. J'ai eu des partenaires extrêmement douées mais je n'ai jamais pensé à leurs demander comment elles en étaient arrivées là. Un manque de curiosité que je payai maintenant.
Mais je fis contre mauvaise fortune bon cœur et retroussai mes manches pour me mettre à la tâche.
Le début fut laborieux.
Ce n'était ni très agréable pour moi, ni très excitant pour elle (et inversement).
La pauvre faisait ce qu'elle pouvait.
Mais elle n'arrivait à rien si ce n'est de s'étouffer périodiquement et quelques presque rejets.
C'est à ce moment là que j’eus l'idée du siècle.
Je l'attrapai par les cheveux pour lui relever la tête et la giflai rudement (on était loin de la seconde claque de notre relation et celles-ci ne lui faisaient plus le même effet que la première relatée tantôt).
"
- Si tu n'es même pas fichue de te servir de ta bouche, il va falloir te trouver un autre utilité.
- Oui, monsieur.
"
Elle eu du mal à dissimuler son sourire, ce qui m'indiqua que j'étais sur la bonne voie.
La traînant par les cheveux, je l'amenai vers ce qui était devenu notre lieu de jeu.
Ses avant-bras furent joints dans son dos et attachés fermement avec cette corde usagée qui lui laissait ces marques si chères à son cœur.
Dans sa bouche, je plaçai le bâillon que j'avais fabriqué avec un bouchon de champagne (DIY!). Sans être extrêmement désagréable, il la forçait à garder la bouche ouverte et la matière la faisait beaucoup saliver. La séance durant, elle commençait par avaler difficilement le surplus de salive en des bruits qui, ma fois, ne siéraient pas à une dame en société. Puis, elle abandonnait et laissait le liquide couler hors de sa bouche, le long de son cou et de sa poitrine. J'aimai la voir ainsi.
Je l'allongeai sur mes cuisses, les genoux à terre. J'avais pris la douce habitude de la fesser ainsi, comme une enfant pas sage. Je la forçai à relever la tête en lui tirant les cheveux, son corps se arquant pour suivre le mouvement. Ma main s'abattait sans ménagement sur ses deux fesses bien rondes. Avec le temps et l'habitude, sa peau marquait de moins en moins, m'obligeant à redoubler d'effort. Je finissais avec la main douloureuse (pauvre de moi) et elle, les fesses brûlantes mais peu rougies.
J'avais dans l'idée de lui faire commencer l'anal mais elle n'avait aucune expérience là-dedans et était très inconfortable avec l'idée. Je profitai de ces moments pour glisser entre ses fesses, sans pénétration, juste un doigt ou un objet histoire de commencer à l'habituer. Cela commençait à porter ses fruits car je pouvais à présent m'y attarder plus longuement, massant son anus de mon pouce sans aucun signe de dégoût ou de refus de sa part.
Je la pris sans ménagement, la retenant par les liens de ses avant-bras. Je sentais la chaleur de ses fesses contre mon bas ventre à chaque coup de rein. Une fois accoutumée à la vigueur du geste elle fit entendre des râles de satisfaction, grognant comme elle le pouvait. Je la motivai avec quelques noms fleuris et des claques sur son fessier.
Alors que l'intensité augmentait, je m'arrêtai soudainement et la mis à genoux.
Me présentant devant elle, je fis tomber le bâillon.
"
- Ouvre la bouche et tire la langue.
"
La saisissant par les cheveux et l'arrière de la tête, je m'introduisis en elle du mieux que je pus.
Elle voulu se libérer mais sans ses mains, elle était impuissante.
Je me retirai avant que son haut-le-coeur ne se transforme en vomi.
Elle haletait, des larmes aux coins des yeux.
"
- C'est tout ce que tu peux faire ?
"
Je la regardais avec défi.
Sans un mot elle ouvrit la bouche et tira la langue, comme la brave soumise obéissante qu'elle était (l'esprit de compétition des fois, j'vous jure)
Les tentatives suivantes ne furent guère plus fructueuses. Mais à chaque fois, après avoir repris son souffle, elle ouvrait la bouche et tirait la langue attendant que je la guide.
Vous auriez dû la voir.
Assise sur ses talons, le menton relevait. Son ventre se gonflant et se rentrant rapidement au rythme de sa respiration. Son buste dégoulinant de bave. Et ses yeux me fixant comme dans le vague, me disant, malgrès la difficulté, c'est tout?
Je mis terme à son supplice lorsque je la sentis à bout, attendant passivement un nouvel assaut.
Une fois détachait, je la pris sur mes genoux. Elle se blottit contre moi, les yeux fermés, me laissant jouer doucement avec son corps, répondant favorablement à mes caresses, ronronnant presque.
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Théory
#24
Séance six.
Avant de décrire celle-ci, il y a quelque chose que je voudrais clarifier afin que vous puissiez comprendre la portée de certains faits relatés.
Il y a quelques temps, j'ai découvert un livre qui a bouleversé ma sexualité.
Il y introduit l'idée que l'homme, à l'instar de la femme peut être multi-orgasmique.
Sans rentrer dans les détails, j'y ai découvert la possibilité de séparer jouissance et éjaculation. L'éjaculation épuisant l'homme quand la jouissance l'énergise.
Ce qui fait qu'aujourd'hui, je n'éjacule que très rarement, la majorité du temps s'agissant de pertes de contrôle.
Je me suis aperçu avec les femmes que je fréquente que cela paraissait bizarre, presque comme s'il manquait quelque chose. Elles ont l'impression de ne pas avoir terminé le boulot, ressentent de la frustration. Hors c'est tout à fait le contraire. Les orgasmes sont plus puissant, la vigueur sexuelle est toujours là (même quand on en a pas besoin ^^), on peut avoir plusieurs orgasmes en un rapport et on finit une relation sexuelle en pleine forme et plein d'énergie. Mais l'éjaculation semble ancrée dans les mœurs.
Avec Marie, mes éjaculations doivent se compter sur les doigts de mes mains.
J'avais hâte de commencer l’entraînement de Marie pour l'anal. Elle se montrait toujours réticente à l'idée mais ma persévérance commençait à porter ses fruits. Mes caresses se montraient de plus en plus insistantes et je sentais que, bien qu'elle ne soit toujours pas détendue, elle l'était un peu moins (tendue).
Je décidai donc d'y consacrer une séance. D'utiliser l'état dans lequel cela la mettait pour aller plus loin.
Si pour la fellation je ne savais pas comment m'y prendre, là, on était en terrain connu.
La préparation avait été tout un cirque. D'abord chez elle puis chez moi. Elle avait mis la musique à fond pour cacher les bruits. (je parle de lavement).
C'était chez elle presque un sujet tabou, une source d'inconfort qui la ramenait à l'image qu'elle avait d'elle-même.
Quiconque pratique la sodomie en amateur est confronté au moins une fois à un "accident", rien ne sert d'en faire tout un plat, on se nettoie et basta.
Pour Marie s'était inconcevable et je pense que si nous avions eu un de ces accidents, son cul m'aurait été fermé à tout jamais (ouf).
Nous commencions donc comme à notre habitude, elle debout, position d'attente et sous-vêtements, moi assis, la regardant silencieusement.
Le plan était simple, la mettre dans un état d'excitation tel que son premier entraînement anal serait perçu agréablement.
Nous en étions à un point où tout était rodé. Je savais ce qu'elle aimait et elle savait ce qui me faisait plaisir. Il ne fut donc pas dur de l'amener là où je le désirai.
Les choses étaient plus simples pour elle lorsqu'elle se retrouvait attachée. Je suis incapable de concevoir ça mais c'est un fait. Je l'attachai donc avec soin. Entravant ses bras et ses jambes. Je me permis même quelques fioritures, cerclant ses seins et soulignant ses hanches.
Elle était donc là, allongée sur le dos, les bras noués en son creux. Ses jambes étaient ligotées le mollet contre la cuisse. Je plaçais un oreiller sous sa tête pour plus de confort et qu'elle ait un accès visuel à ce que je ferai.
Je m'assis en dessous d'elle, un ensemble d'objets de petites circonférences et un pot de lubrifiant à portée de main.
Je sentais de l'appréhension en elle. Son corps se contractant lorsque mes mains s'approchaient de la zone cible. J'essayai de la détendre en multipliant les caresses et les encouragements.
"
- Sois une bonne soumise et rends-moi fier.
"
Je commençai gentiment en lui massant l'anus, le lubrifiant abondamment.
Je poussai lentement pour y faire rentrer le bout de mon pouce et elle s'y opposait en le contractant.
Il faut être patient dans la vie alors nous continuâmes ce petit jeu jusqu'à ce qu'elle abandonne. Enfin.
Je changeai de doigt et poussai un peu plus.
Accoutumée, je présentai le plus petit objet que j'avais en ma possession, un tube de rimmel (ne cherchez pas). Elle l'accepta avec résignation.
C'était le premier jeu dont elle ne retirait aucun plaisir. Je continuai pourtant, mû par un aveuglement lié à mes propres désirs.
Passé un temps, il était évident que nous n'arriverions à rien comme ça.
J'étais déçu et malgrès que j'eusse essayé de le cacher, elle s'en aperçue aisément.
Néanmoins, je ne voulais pas terminer la séance comme cela. Elle avait fait un effort important, elle avait pris sur elle pour accepter et me permettre cela.
Je la détachai.
"
- Tu mérites une récompense pour l'effort.
"
Elle me vit baisser mon pantalon et se mit en position, assise sur ses talons, bouche ouverte et langue sortie.
Depuis notre premier essai, elle avait beaucoup progressé et me prendre en entier semblait maintenant à porter de main (même s'il restait encore du boulot).
Elle y mit beaucoup d'ardeur et de bonne volonté comme pour me faire oublier le raté précédent.
Arrivant à ma limite, j'éjaculai sur son visage pour la première fois (à vrai dire la première fois que j'éjaculai avec Marie).
Elle marqua un temps d'arrêt, comme ne sachant pas comment réagir.
Je la laissai un instant dans cette position, la contemplant. Elle resta, docile.
Je lui fis enfin signe qu'elle pouvait aller se nettoyer. Elle me regardant, un grand sourire aux lèvres et recueillit ce qu'elle pouvait de son doigt avant de le lécher avec délectation.
Elle s'approcha ensuite de moi à quatre pattes et me prit en bouche, me nettoyant d'un coup de langue expert avant de me rembrailler.
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MmeJulie
#25
Je suis en sublimation devant vos récits cher semblable.
Je me suis permise cependant, d'ajouter mon grain de sel quant au dernier texte que vous venez de partager.
J'espère de tout coeur que vous n'y verrez aucune critique, mais une délicieuse opportunité de partage.
C'est que nous avons des façons différentes de faire mon cher.
Je déteste sentir de la réticence. Je ne l'accepte pas souvent. Et cette dernière scène (contrairement au précédentes dont j'ai rafolées), m'a renforcée de plus belle dans la constatation que j'ai horreur du ''contre-coeur''.
Ne vous en faites pas cependant, je sais que c'est souvent le ''thrill'' chez plusieurs et chacun ses dadas. Cependant, à vous lire, comme j'ai eu l'impression que c'est dans sa soumission et non sa réticence que vous trouviez votre plaisir. Donc, je vais seulement vous remercier pour l'occasion de par vos (excellents!!) écrits de partager une partie de ma modeste, mais motivée expérience.
J'ai appris à développer des trucs pour que mes soumis (ou une éventuelle soumise) VEUILLE m'offrir ce que je désire.
Le truc: le prévoir, le mettre à l'agenda. Ce que vous semblez avoir fait.
Mais, je n'acceptes jamais de me faire donner quelque chose à contre-coeur!
Il ne s'agit peut-être que de ma préférence personnelle. Auquel cas, ignorez la suite. Elle sera pertinente à d'autres. ;-)
Voyez-vous j'aime l'abandon et l'offrande. J'en contracte mes orteils de désir rien qu'à l'idée d'une personne qui s'offre presque désespérément.
Alors pour me faire offrir d'envahir son trou, je lui partage mon fantasme souvent. Très souvent. À des moments clés. Je veux intégrer cette image dans sa tête dès qu'il ressent de l'amour, de la détente et du plaisir (surtout du plaisir).
C'est l'étape la plus importante.
Au bout d'un moment, (quelques jours assidus à quelques semaines) je conviens d'un délai avec lui (elle, dans votre cas).
Durant cette période, il/elle pourra offrir de lui-même/d'elle-même son adorable petit trou! ;-)
Certains soumis inconsciemment, veulent être ''pris de force'' mais, ils savent que je veux qu'on s'offre ce qui crée un désir contradictoire. Le délai est là pour ça. Une fois le délai atteint, vous acceptez sa réticence à faire son offrande.
Durant cette période, vous allez donner (et cesser momentanément, mais systématiquement de PRENDRE): ce qui consiste à l'exciter au max (c'est souvent quand ils/elles reçoivent beaucoup de plaisir qu'ils veulent rendre la pareille et à ce moment le corps est très détendu et ouvert à de nouvelles expériences)
Le point capital: associer dans l'esprit, plaisir et anal durant TOUT le processus.
Une autre méthode c'est de lui dire en voyant sa réticence que vous y renoncez. Pour ne pas faire ''forcer'' l'autre. Parfois c'est envisageable. D'autres fois, non.
Merci pour vos délectables récits et pitié! Continuez!
Dernière modification le 07/12/2020 04:41:32 par MmeJulie.
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Théory
#26
@MmeJulie : merci pour votre intervention et ces jolis compliments.
Effectivement, je n'aime pas prendre.
Je fus, lors de cette séance, dépassé par mon désir et donc aveuglé. Je trouve important, dans le choix des expériences relatées de parler du bon comme du moins bon (je devine d'ailleurs qu'un des prochains récits ne va pas vous plaire du tout ;D).
C'est une super méthode que vous avez là! J'aime bien ce côté manipulation bienveillante qui en ressort.
Mais si celle-ci échoue, que faites-vous? Vous abandonnez? Vous revenez à la charge plus tard? Ou bien n'échoue t'elle jamais?
Soyez la première personne à aimer.
Théory
#27
Séance 7
Les choses avançaient à grands pas. Nous nous amusions énormément tous les deux. Je voulais encore monter d'un cran avec quelque chose qui me faisait envie depuis un bon moment. Mais ne gâchons pas la surprise.
Depuis quelques temps, Marie semblait libérée. Elle vivait cette relation non plus en brûlant la chandelle par les deux bouts mais en profitant de chaque instant. Elle semblait plus sereine que jamais.
Elle avait développé un attrait pour les marques de nos jeux. La peau rougie par les cordes, boursouflée par les coups, bleui par mes mains. Elle les portait avec fierté. Nous étions loin de nos débuts, discrets et prudents.
Pour en revenir à nos jeux, nous étions rodés. Le plaisir ne venait plus de la découverte ou de la nouveauté mais de l'échange, du partage. Puisque la trame était connue, maîtrisée (ça paraît pompeux de dire ça), nous pouvions nous concentrer sur le ressenti. Et quel plaisir de la pousser à bout tout en nageant dans des eaux connues. Pas de questionnement sur "Est-ce que je vais trop loin?", "Est-ce qu'elle va aimer?", "Et moi?".
Non pas que nous n'expérimentions plus. Nous profitions juste de nos acquis. Des fois, ça fait du bien.
Elle était donc là, debout, position d'attente. Elle forçait sa cambrure, ouvrait sa poitrine, pour mettre en avant ses charmes.
Si à nos débuts elle se soumettait en discrétion, il y avait maintenant une attitude volontaire chez elle.
Marie n'hésitait plus à se mettre en avant, à me résister pour mieux que je la soumette. Si cela fonctionnait, c'est avant tout parce que nous avions acquis une certaine connaissance de l'autre. Nous ne balbutions plus dans un cadre incertain et c'était fort agréable.
Je ressorti ma fidèle corde tressée. C'est un vestige de mon passé. Sûrement en fibre de chanvre ou une connerie écolo du genre. Elle est tressée plate, je devrais peut-être dire lanière du coup. Son principal intérêt c'est qu'elle est rêche. Elle laisse une belle marque sur la peau sans cisailler. Essayez corde et lanière, vous verrez la différence.
Pliée en deux, je la faisais rebondir sur ma main, lui tournant autour, la frôlant pour lui faire ressentir ma présence.
Je fis claquer la lanière contre sa croupe, contre ses seins, contre ses cuisses.
Et à chaque fois,
"
- Merci, monsieur.
"
N'était-elle pas bien dressée? (attention, on est sur le récit de la nostalgie ici, on va avoir pas mal d'interruptions de ce type)
Derrière elle, je plaçais le dit objet autour de son cou, comme un collier. Sans le nouer, tenant chaque extrémité de ma main. Je tirai en arrière, la lanière s'écrasant en dessous de son larynx.
Si nos débuts avaient été hésitant, de l'eau avait coulé sous les ponts. Je savais maintenant où appuyer pour lui faire ressentir le manque rapidement, où serrer pour éviter cette fâcheuse toux qui la prenait lorsque des premiers étranglements...
"
- Aujourd'hui, chienne, il t'est formellement interdit de jouir? Est-ce clair?
- Oui, monsieur.
"
Ce n'était pas dans mes habitudes de la faire languir mais je la voulais sur le bord de la rupture pour ce qui allait suivre.
Je m'étais préparé à lui faire subir tous les outrages afin de l'y amener.
Je la fis s'allonger sur une table achetée pour nos jeux, ventre contre le bois.
Ses bras et jambes furent liés aux pieds de la table.
Ma fidèle lanière entoura son cou et je réintroduisis le foulard que je nouai devant ses yeux.
J'avais trouvé cette table lors d'une brocante et j'avais tout de suite vu les possibilités. Elle était plutôt robuste, en bois mal dégrossi et de petite taille.
Le vendeur m'avait dit un truc du genre "ça sera parfait dans votre salon! (comment il connaît mon salon?). J'ai ris. Il n'imaginait même pas.
Je tournai autour d'elle, en silence (je peux être aussi discret qu'un chat quand je le veux. Par contre je peux pas me lécher l'anus comme un chat, personne n'est parfait) puis, quand ma main s'abattait sur sa fesse sans crier gare, elle laissait s'échapper un cri de surprise.
Je lui demandai alors.
"
- Encore?
"
Et elle répondait invariablement.
"
- Oui, monsieur.
"
Au début par excitation puis, plus tard, par obéissance.
J'enchaînai, jamais deux fois la même chose, la surprendre à chaque fois.
Elle commençait à avoir trop chaud? Pas de soucis, un glaçon dans le creux de ses reins devrait refroidir ses hardeurs.
Elle commençait à haleter comme une chienne, deux doigts au fond de sa bouche et elle avait de quoi s'occuper.
Les fessées étaient trop fortes, cette plume chatouillant l'intérieur de ses cuisses lui montrait qu'il y avait pire.
La vieille table grinçait à chacun de mes assauts alors je mis un temps à m'en apercevoir mais celle-ci grinçait aussi quand je ne la touchai pas. Après un examen attentif (comment, le brocanteur m'aurait vendu du bois vermoulu!!?), je m’aperçus que Marie se frottait à la table. La bougresse était discrète, elle ne le faisait pas continuellement. Profitant de ses yeux clos, je fis semblant de m'occuper d'elle, lui caressant les cheveux mais guettant, vigilant au moindre signe.
J'avais deux doigts dans sa bouche, elle les suçant quand je le vis, prise en flagrant délit de... heu.... caressage?
Moi qui n'avait même pas verni le bois! A ce rythme je devrais trouver une autre table d'ici peu.
Je ne dis rien, l'observant continuer son manège. Elle était maline la bête, toujours très discrète.
Tournant autour d'elle, je la flattai, à quel point elle m'était soumise, qu'elle était belle et blablabla...
Ma volubilité n'avait qu'un but, endormir son attention et masquer le bruit de mon pantalon qui tombait.
Une fois prêt, je me glissai derrière elle avec toute la discrétion dont j'étais pourvu. Par chance je fis un critique (double zéro).
"
- Et maintenant, ouvre la bouche, j'ai un cadeau pour toi.
"
Elle s’exécuta docilement. La diversion parfaite.
Je m'introduisis avec force dans son vagin.
Elle hurla de surprise. De plaisir. Et un peu de douleur.
L'attrapant par la lanière à son cou pour lui relever la tête, je la baisai violemment, profitant de son immobilisme.
La table grinçait à présent pour les bonnes raisons.
Elle était si mouillée qu'il m'arrivait périodiquement de "glisser" hors d'elle par mégarde.
Ses râles accompagnaient les grincements de la table et les claquements de nos corps.
Je la sentis sur le bord de la jouissance heureusement suffisamment tôt pour pouvoir agir.
Je me retirai et claquai sa fesse de toutes mes forces (la plus forte qu'elle n'ait jamais reçu de ma part).
"
- Stop !
"
Lui hurlai-je.
Je la vis lutter de toutes ses forces. Son corps produisait des sons à peine humains. Elle alternait entre le halètement convulsif et un espèce de râle qui me faisait penser à mon chat quand il va se battre (vous savez ce son roque qu'ils produisent en face d'un adversaire en gonflant la queue).
Je la taquinai en passant mon doigt le long de sa colonne. Elle convulsait alors de plus belle en m'insultant. Pour la peine, je passai un doigt amusé sur ses lèvres en feu. On ne m'insulte pas moi, nanmého.
Pour la calmer (enfin si on peut l'dire), je lui présentai mon sexe devant le visage. Elle fut plus qu'heureuse de se changer les esprits. De me prendre en bouche. Et de goûter à son propre jus.
Alternant expression libre de sa part et moments guidés par ma main, je surpris cette coquine de nouveau à la faute, ondulante du bassin à loisir.
Je fis un test.
Pour la science évidemment.
Si elle menait la danse, son bassin bougeait peu. Néanmoins, quand j'appliquai mes mains derrière sa tête pour m'enfoncer au plus profond de sa gorge, je voyais son bas ventre s'agitait frénétiquement (prix Nobel, me voilà!).
Je retirai le foulard de ses yeux, qu'elle cligna pour s'accoutumer à la lumière. Elle me fixa droit dans les yeux, comme à son habitude.
Me retirant, je pris une mine peinée.
"
- Décidément, tu n'es vraiment pas très coopérative.
"
Son regard interrogateur me fit continuer.
"
- On dirait que tu fais tout pour me désobéir.
"
Tout en lui parlant, je la détachai.
"
- Et bien si ta jouissance est si importante..
"
Je jetai à ses pieds un objet pouvant faire office de sex-toy et m'en retourna à mon bureau, fermant la porte derrière moi.
Si j'avais fait cela à nos débuts, elle serait partie sans oser dire quelque chose et le jeu se serait arrêté. Mais nous avions progressé.
Elle dut attendre 5 minutes, sûrement le temps de décider quoi faire. J'étais à mon bureau, rongeant mon frein, faisant semblant de travailler, guettant le moindre signe.
J'entendis la porte s'ouvrir mais restai immobile. Elle resta là, un instant. J'entendais presque sa bouche s'ouvrir comme si elle voulait dire quelque chose puis se refermer par hésitation.
Elle s'approcha de moi à quatre patte et mit sa main sur ma cuisse (oui, comme une chienne pour le coup).
Je continuai à faire semblant de travailler. Parce que je ne voulais pas lui rendre la tâche trop facile et parce que j'aurais sûrement éclaté de rire de la voir comme ça, avec son air de chien battu (chienne).
Voyant que je ne répondais pas à ses sollicitations, elle se glissa sous le bureau et vint se placer entre mes jambes, son menton sur ma cuisse. A chaque fois, je faisais mine de rien, et elle rapprochait sa tête de mon entre-jambe.
J'avais fait la bêtise de ne pas remettre mon pantalon et l'évidence de mon intérêt pour la situation se dressait fièrement devant son visage.
Si j'avais réellement eu des griefs contre elle, ce que je vis en baissant les yeux m'aurait fait changer d'avis instantanément.
Assise sur ses talons, les mains posées sur ses cuisses, sa tête reposait sur ma cuisse. Elle attendait, la bouche ouverte et langue sortie, à quelques centimètres de mon sexe. Elle me regardait de ses grands yeux verts.
"
- Je suis désolé, monsieur.
"
Que voulez-vous répondre à ça? Tout est immédiatement pardonné.
Je la fis se relever et s’asseoir sur mon bureau et, oubliant complètement le plan initial, trempai ma langue en elle.
Je l'amenai à l'orgasme. Elle m'y aida, me guidant par moment ou me laissant explorer à ma guise.
Je faillis me noyer tellement elle produisit, m'obligeant, par ailleurs à reprendre le boulot que j'avais commencé et qui, maintenant, baignait dans une flaque de son jus.
Me relevant pour l'embrasser, je m’aperçus qu'elle était gelée. Non pas que l'air fut froid mais vu la chaleur de son excitation, il n'était pas anormal qu'elle frissonna alors.
Je la pris dans mes bras pour l'amener dans la chambre, l'allongeant sous le drap.
Elle me fit signe de la rejoindre mais j'avais autre chose en tête.
Je pris dans mon bureau une petite boîte et la rejoins, finissant de me déshabiller pour me glisser dans les draps.
Elle se colla à moi comme à son habitude, pour se réchauffer et posa sa tête sur ma poitrine, fermant les yeux.
Je déposai la boite juste devant ses yeux et attendis patiemment qu'elle les réouvre.
Qui a t'il dans la boîte?
La table a t'elle des thermites?
Le client sera t'il satisfait de l'estimation même si elle est couvert de mouille?
Vous le saurez et bien d'autres choses dans le prochain épisode!
Épisode un peu différent cette fois. Il s'agit de l'un des meilleurs souvenirs de ma vie et LE meilleur dans la catégorie D/s, j'ai donc voulu lui rendre hommage.
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Théory
#28
Et tout de suite... la suite.
Elle voulut m'embrasser mais son regard s'arrêta sur la boîte. Elle marqua un temps d'arrêt puis me lança un regard interrogatif.
"
- C'est pour toi, ouvre.
"
Elle se releva, d'un bond, oubliant fatigue et froid et saisit la boîte, la faisant tourner dans tous les sens, la secouant, puis se ravisant, elle me demanda si c'était fragile (bein oui ma cocotte, c'était du cristal *Sic ^^).
Je la laissai poursuivre son investigation jusqu'à ce que l'impatience et la curiosité ait raison d'elle.
A l'intérieur, il y avait un tour de cou en pierres plus ou moins précieuses, elle le prit en main, le détaillant.
"
- Marie, tu es la soumise dont j'ai toujours rêvé, il est temps d'officialiser cela.
"
Je lui expliquai qu'il s'agissait là de son collier de soumise, qui marquait sa soumission et son appartenance. Que je voulais qu'elle le porte constamment et qu'elle en prenne le plus grand soin.
Que tant qu'elle le porterait, elle m'appartiendrait et elle se donnerait corps et âme. En échange, je prendrai soin d'elle et travaillerai à son épanouissement et son bonheur. (Pinaize, il y aurait eu un prêtre et on était mariés, on est passé à deux doigts de la catastrophe)
Elle me regarda un peu éberluée et pendant les quelques secondes qu'elle prit pour répondre, je me mis à avoir des doutes. Lors de la conception de ce plan, cela paraissait une évidence. Mais peut-être ne voulait-elle pas de ça? Peut-être que c'était juste un passe temps et là, ça devenait trop sérieux. ET....
"
- Oui!
"
Qu'est-ce qu'on peut être con des fois.
Elle versa même une petite larmichette.
Elle baissa la tête, dégageant sa nuque pour que je puisse le lui mettre. Marie passa les 10 minutes suivantes à s'admirer devant le miroir, inclinant la tête à droite, puis à gauche, cheveux relevés, en chignon, les fesses en avant, en arrière...
La légende raconte qu'après cela, elle vint me chevaucher passionnément faisant montre d'ardeurs difficiles à contenir, m'appelant "maître" au creux de l'oreille (<3).>
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Théory
#29
Le collier. C'est quelque chose dont j'ai rêvé depuis mon introduction au D/s.
Je voulais que ce moment soit intense, parfait. Cela ne s'est pas déroulé comme prévu mais ce fut magique.
J'ai passé une semaine à chercher ce collier. Je voulais absolument qu'elle puisse le porter au quotidien, cette idée me rendait fou.
J'ai dû faire la totalité des bijouteries et vendeurs de breloque de l'agglomération toulonnaise. Mention spéciale à la vendeuse qui m'a accordé 1 heure de son temps et où je n'ai finalement rien acheté. Dure, dure la vie de commercial.
Je savais que ça lui plairait. Elle voulait autant appartenir à quelqu'un que je voulais posséder quelqu'un. J'avais remarqué à quel point elle aimait les marques de nos sessions mais cela commençait à devenir compliqué et ce n'était qu'une question de temps avant que quelqu'un fasse une remarque. Ce bijou, elle pourrait lui trouver une origine et le rendre légitime, le porter chaque minute de chaque heure de chaque jour.
Les jours suivants, elle m'envoya nombre de photos. Personnelles, dans des poses suggestives et aguicheuses mais aussi issues de ses profils publiques, entourées d'amis, toujours, autour de son cou, le bijou que je lui avais offert. Jusqu'à la fin de notre relation, il ne la quitta plus.
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#
#30
J'adore, j'adore, j'adore!!!
Voyant il y a une semaine que les textes quasi quotidiens seraient terminés en voyant le mot fin, j'ai ralentis mes visites sur le site.
Mais quel plaisir de voir que l'histoire n'est pas finie !!
En tout cas j'aime beaucoup le regard que tu porte sur votre histoire (on ressent un grand amour, un respect, une nostalgie), finalement contrairement a annoncé au départ il y a beaucoup plus de ton ressentit que de celui de Marie et c'est un vrai plaisir de te lire. En tout cas continue, j'aime beaucoup ce format qui contrairement a des textes érotiques ( dont je suis grande consommatrice) est très réaliste et serais une bonne approche pour des débutants.
J'ai notamment aimé la séance de la gifle que nous avons pour beaucoup connus ( en gros l'échec de la séance par manque de communication), je suis curieuse de voir si le safeword sera un jour prononcé et de lire ta réaction face à ça ( car c'est la grande crainte de tout dom que de dépasser la limite).
Vivement la suite !!!
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Théory
#31
@Sabrina :
Merci. Effectivement, j'écris donc il s'agit de mon point de vue. Nombre de ses ressentis que je décris me sont confirmés ou corrigés par Marie mais cela reste MA catharsis.
La gifle, oui, c'est fou à quel point ça déstabilise, ça fait ressortir la petite fille / le petit garçon qui est en nous et puis comme tu dis, ça nous arrive à tous au moins une fois.
Après, ce n'est pas rédigé pour être un guide, qui suis-je du haut de mes deux expériences pour dire ce qu'il faut faire, si certain.e.s veulent l'utiliser à ce dessein, ça les regarde mais je pense qu'il y a moult sources et interlocuteur.trice.s bien plus pertinent.e.s.
Je ne te gâcherai pas la surprise de la suite , tu verras bien par toi-même ;D
Ps: mon rythme de parution fait que j'ai bientôt rattrapé mon avance sur ce que j'ai déjà écrit. Il y aura donc peut-être une pause pour les fêtes afin de me permettre de finir l'écriture et de recommencer la parution journalière. Voilà :-)
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Théory
#32
Séance 8
C'était les beaux jours et j'avais des envies d'extérieur. Je l'invitai à venir courir avec moi. Elle a fait de l'athlé dans sa jeunesse (non pas que soyons vieux, hein!?) et c'est la seule personne que je connaisse qui arrive à peu près à me suivre.
Je lui donnai donc rendez-vous en bas de la colline où j'avais l'habitude de courir.
A son arrivée elle m'interrogeait sur le sac à dos que je portai. Il n'est pas dans mon habitude de partir courir équipé.
Je lui indiquai vouloir faire une pause au sommet pour profiter de la vue et boire un thé, d'où le sac.
Elle me taquinait sur mon âge avancé et nous partîmes.
Je ne suis pas un sportif mais j'ai un égo autant surdimensionné qu'eux ET je n'aime pas qu'on me taquine sur mon âge (pour la blague), je m'employai donc à lui mettre continuellement 30m dans la vue histoire de lui montrer "qui que c'était le vieux".
Dommage car Marie en tenue de sport, c'est.... Rrrrrh. J'ai un truc pour les vêtements collants genre pantalon de yoga et ces conneries. Avec son passif dans l'athlé, elle continuait à mettre ces micro shorts qu'on voit en compèt' et autant vous dire qu'il fallait s'accrocher parce que ça en jetait.
Elle est venue une fois faire du basket avec moi, le city entier la reluquait. Après ça je lui ai interdit de revenir tant qu'elle s'habillerait comme cela. J'aime bien gagner mais quand les mecs passent autant de temps à regarder ses fesses que le ballon, c'est un peu trop facile ;p
Arrivés en haut, je la conduisis vers un coin que j'apprécie. Un surplomb rocheux où je vais escalader régulièrement. On a vue sur le vallon, le village et la mer au loin. Le chemin n'est pas loin mais on est relativement tranquille.
Je sortis le thermos et lui proposai une tasse. Mais madame ne boit que des boissons de Bonhomme, le thé c'est pour les petites filles au régime...
Je la connais et j'aurai pu lipsyncher sa réponse. Tant mieux d'ailleurs car cela me permettait d'enchaîner sur mon plan.
Je sortis alors la corde de mon sac.
"
- Mais peut-être voudras-tu un peu de ça?
"
C'était la première que je sortais cela en dehors de nos séances qui se passaient quasi exclusivement chez moi (et en de rares cas à l'hôtel). Son regard s'arrêta sur la corde puis fit un tour des environs avec inquiétude.
Malgrès le doute, elle rentra dans son personnage immédiatement.
"
- Maître ?
"
Je m'approchai d'elle et lui demandai de se mettre nue. Elle hésita.
Je ne dis rien, ce chemin, elle devrait choisir de l'emprunter seule.
Je vis la bataille faire rage dans sa tête. Je ne suis pas fou, je savais pertinemment que personne ne viendrait. En 1 an d'escalade ici, une personne était venue m'importuner et c'était parce qu'elle avait entendue ma musique. J'avais, de plus, une couverture dans mon sac qui me permettrait de la couvrir rapidement si des pas se faisaient entendre. Mais ça, elle ne le savait pas.
Elle ne dit rien mais commença à se dévêtir. Vu le peu de tissu qu'elle avait sur elle, ce fut rapide.
J'avais repéré deux arbustes à l'orée de la clairière suffisamment rapprochés. Ainsi placée entre les deux, elle aurait l'impression d'être au vu et au su de tous à cause de la vue plongeante sur le vallon mais serait, en réalité, cachée du chemin passant non-loin par la végétation (malin le type).
J'attachai ses mains et ses pieds avec les cordes aux arbustes telle une femme de Vitruve, anatomiquement parfaite ( et mentalement aussi vu qu'elle était soumise. Aïe, non, pas les cailloux!).
Nous étions en plein été et la chaleur était rude. Je la laissai là une bonne quinzaine de minutes, sirotant mon thé assis non loin d'elle. Il est vrai que la vue était belle ^^.
Passé un certain temps, elle commença à se dandiner. Je voyais des gouttes de sueurs se former dans le creux de son cou et perler le long de son dos.
Je la laissai poireauter de plus belle.
Quand il fut évident qu'elle souffrait de la situation, je me déplaçai devant elle. Je ne m'attendais pas au spectacle que je découvris.
Malgrès l'inconfort de la situation, ses seins pointaient vers le ciel avec une volonté qui forçait l'admiration. Son souffle, court et rapide faisait bouger son ventre dans une danse hypnotique. Entre ses jambes, cela débordait littéralement! Chaque bruit que remontait le vallon, chaque voix audible la faisait tressauter et en même temps, ce sentiment de "vulnérabilité" semblait la ravir au plus au point.
Je ne m'attendais clairement pas à cela et je pense qu'elle non plus. Notre petite Marie avait donc un fétiche pour l'exhibition... Ou la naturophilie, qui sait.
Ses lèvres sèches, elle passait sa langue régulièrement dessus pour tenter de les humidifier.
"
- As-tu soif?
- S'il vous plaît, maître.
"
Je remplis une tasse de thé et l'approchai de sa bouche. Elle tendit son cou pour boire mais je commençai par la faire couler dans le vide, éclaboussant ses pieds et ses mollets. Passé le temps de la surprise, elle s'étira pour essayer de capter ce qu'elle pouvait sa langue s'agitant dans le vide. Je rapprochai la tasse sur la fin pour qu'elle puisse capter les dernières gouttes. A peine suffisant pour lui mouiller le gosier.
"
- Zut alors quel maladroit fais-je. Et dire que c'était la dernière tasse.
"
Lui dis-je en me resservant et en sirotant le liquide.
"
- Et puis, c'est pas une boisson de bonhomme, je ne voudrais pas te dévoyer. Que puis-je te proposer d'autre..?
"
J'insérai deux doigts en elle, la faisant flancher. Récupérant le liquide que je pouvais entre ses cuisses je les présentai ensuite devant sa bouche.
"
- Peut-être ça?
"
Elle attendit bouche ouverte que je les enfourne pour les lécher avec amour et application.
Passant derrière elle, je m'introduisis avec vigueur.
Si au début elle masquait ses gémissements, essayant d'être la plus discrète possible, l'excitation montant, elle se lâcha de plus en plus, criant et hurlant de tout son saoul. A ce rythme, ça aller bientôt être moi qui lui demanderai de se taire de peur d'être surpris.
Elle atteint l'orgasme bruyamment. Je la soupçonnai d'être volontairement très volubile afin d'accentuer la crainte d'être découverte.
Je la détachai ensuite et la laissai s'occuper de moi de sa bouche maintenant experte. Je reçu pour l'occasion quelques coups de dents bien sentis que je suppose en rapport avec ce que je venais de lui faire subir. Je ne relevai pas, son front rouge indiquant un coup de soleil en préparation qu'il fallait que je me fasse pardonner.
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Théory
#33
Séance 9 (pas vraiment une séance en fait).
Marie vint me voir un soir chez moi. Ce n'était pas dans son habitude de se pointer à l'improviste et encore moins le soir.
Elle semblait agitée par quelque chose. Toute souriante elle m'embrassa et rentra comme si elle était chez elle posant ses affaires sur la table, se servant un verre d'eau.
Elle me regarda droit dans les yeux, pétillante.
"
- Mon mec part pour un mois.
"
Je restai silencieux, ne sachant pas quoi répondre à cela.
Elle prit mon silence pour ce qu'il n'était pas.
"
-On pourrait passer plus de temps ensemble.... enfin... si tu le veux.
"
Oh douce Marie. Je trouve attendrissant ton insécurité qui remonte quelques fois.
En ces moments, j'ais des envies de protection avec cette femme. La prendre dans mes bras, lui caresser les cheveux et lui chuchoter que tout aller bien.
Ce que je fis, aucune raison de se priver.
Elle vint me rejoindre pour sa première soirée de "liberté". Entretenir une relation adultère, ça bouffe pas mal de temps. En dehors de cela, nous n'en avions que peu pour nous en tant qu'amis.
Je la retrouvai donc avec grand plaisir.
Un bon repas, de la musique sympa, des rires et forcément, une fin agréable dans les draps.
Pour la première fois, je pu lui proposer de rester pour la nuit. Ce qu'elle accepta, évidemment.
Comme je l'ai déjà dit, notre relation n'a cessé d'évoluer. Si certains arrivent à dissocier D/s et sentiments, ce n'était clairement pas notre cas.
L'avoir avec moi, pour moi toute la nuit fut magique. Ce qui fit germer une idée en moi.
Le lendemain matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner, je lui tendis ma clé.
"
- J'aimerai que tu restes ici.
"
C'était sûrement une énorme connerie mais sur le moment c'était ce que je voulais.
Elle accepta.
Il y a ce jeu qui s'installa entre nous. Je partais travailler avant elle et rentrai après elle. De son côté, elle prenait un malin plaisir à se comporter comme une petite soubrette bien docile. Je ne lui ai jamais demandé, ce n'est pas quelque chose que je trouve excitant ou quoi. Je suis plutôt du genre autonome, que l'on me materne, ça m'énerve. Néanmoins elle avait adopté le rôle naturellement et cela avait aussi de bons côtés.
Premièrement, elle était toujours nue ou en sous-vêtements à la maison. Je sentais qu'elle aimait se savoir désirée (qui n'aime pas ça...) et je profitai allégrement de la situation, de la vue et de son corps. Dans ces moments, elle adoptait une attitude complètement passive et soumise, s'abandonnant totalement. Et s'il n'y eut ses gémissements et les tremblements de son corps lors de la jouissance, j'aurai pu croire qu'elle n'en retirait aucune satisfaction.
Je jouai beaucoup avec elle, la faisant monter dans les tours puis, l'abandonnant toute dégoulinante avant la jouissance. Ce flot d'émotions intenses et variées que je distinguai dans ses yeux était vraiment fabuleux. Je la sentais complètement perdue lorsque je me retirai d'elle, la laissant à elle-même. Marie me cherchait alors du regard, me suppliait, m'implorait, tentait d'habiles techniques de séduction pour me faire flancher.
Malheureusement pour elle, j'adore ces jeux de privation, frustration. Je trouve que cela renforce le désir, hâte la prochaine fois, la rend plus intense. J'aime aussi cette chute, lorsque enfin la jouissance est là et que tout redescend, ce moment de calme. Certain.e.s n'aiment pas, moi si.
C'est sûrement, du moins en partie, pourquoi notre relation était si forte, ces moments de privations engendraient d'autres moments très intenses. Ça créait, mine de rien, une certaine dépendance, à cet état, à l'autre.
Ensuite, elle s'arrangeait pour se réveiller avant moi et après être allée faire sa toilette, revenait se glisser sous le draps pour me réveiller de sa bouche experte. Bon, son réveil me tirait du sommeil à chaque fois mais je restai les yeux fermés faisant semblant de dormir. Je savourai ces instants pour ce qu'ils étaient, une offrande de sa part. Elle n'obtenait aucune contrepartie, ne recevait aucune récompense, je n'avais ni le temps ni le courage de m'en occuper (je ne suis absolument pas du matin). Elle me rejoignait ensuite dans la douche et me lavait.
J'ai été très mal à l'aise avec ce comportement au début.
Comment dire... On aurait dit de l'adulation, je n'ai pas d'autres mots qui me viennent à l'esprit. J'ai eu l'impression d'avoir casser la femme indépendante et forte que j'aimai et admirai. Je sais que nous avions travaillé ça, le dressage, le jeu de domination/soumission mais bordel, toujours d'un accord commun, comme UN JEU!
Là, j'avais l'impression qu'il s'agissait d'un tout autre niveau et ça me perturbait au plus haut point.
Comme je l'ai dit dans la description au début, j'ai du mal avec les sentiments (tous), je ne veux pas que l'on s'attache à moi, ça me fait peur, ça me rajoute des responsabilités, ça me force à prendre parti. Je veux être libre. Et pour moi, la liberté signifie être seul.
Mais heureusement, ce n'était qu'un jeu pour elle, un rôle qu'elle voulait tester, voir si cela lui seyait.
Avec le temps, on y prend goût, on en abuse même.
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Théory
#34
Séance 10
Il y eu un moment où nos séances se transformèrent en jeux. Si auparavant nous étions dans un rapport ordre/obéissance, nous avions évoluer en quelque chose de plus participatif pour elle.
Elle s'amusait à me tester, me désobéir, me chercher et moi, de répondre par la contemplation amusée/compatissante, comme un maître qui regarde son chien faire des conneries dignes des bêtisiers youtube ou bien avec fermeté, pour la ramener dans le droit chemin
Nos échanges ressemblaient plus à des jeux sexuels qu'à de "véritables" rapports D/s (et là on perd toute l'audience de puristes) et nos sessions auparavant bien cloisonnées débordaient maintenant sur la vie de tous les jours.
Il est vrai que notre relation avait changé. Nous étions dorénavant amants et avions des relations sexuelles en dehors de nos séances. Plus tendres et passionnées, plus lentes aussi. A cela se mêlait ce que nous connaissions de l'autre, de ses plaisirs, de ses perversions.
Marie était aussi plus à l'aise. Elle me prenait entièrement en bouche et acceptait plus facilement l'anal. Elle s'autorisait même à y ressentir du plaisir (un grand pas).
Dans sa volonté de se rebeller (ou de me bousculer), elle avait trouvé que le meilleur moyen était de me faire éjaculer. Elle avait bien compris que, lorsque cela arrivait sans volonté propre de ma part, je le prenais comme un échec.
Je mis du temps à le comprendre. Elle savait se montrer discrète et avait un don pour la fourberie (en toute gentillesse). Mais lorsque nous faisions l'amour, elle se collait à moi pour gémir au creux de mon oreille, chose qui a le don de m'exciter au plus au point. Elle enchaînait ensuite avec un rythme particulièrement lent et lascif tout en me susurrant des,
"
- Maître, maître, s'il-vous-plaît.
"
Horrible...ment bon.
Je suis loin d'être bête mais facilement aveuglé.
Néanmoins après le troisième "accident", je commençai à remarquer son petit air satisfait quand blottie contre moi, elle jouait avec ma production de ses doigts.
C'était le revers de la médaille. J'avais utilisé cette particularité pour asseoir ma domination sur elle, cela se retournait maintenant contre moi.
Il était temps d'agir.
Nous étions lovés l'un contre l'autre et Marie se frottait contre moi avec passion. Je savais où cela aller nous mener alors je la laissai faire.
Quand elle commença son cinéma, me chevauchant et gémissant, je pris ma chemise.
C'est fou comme une situation peut changer en fonction de l'éclairage qu'on lui donne.
Cette fois-ci, j'avais un but, la remettre à sa place. Elle pouvait gémir et susurrer autant qu'elle voulait, je gardai le contrôle.
Agissant rapidement, je passai ma chemise autour de son cou, joignant les deux manches entre elle.
Si à nos débuts, je prévoyais en amont et plaçai toujours un nœud de sécurité, avec le temps, je n'en mis plus ayant confiance en nos capacités à maîtriser nos hardeurs. Est-ce un tort, de l'imprudence? Je ne sais pas, ça ne nous a jamais porté préjudice.
Je tirai légèrement en arrière pour la faire reculer. C'était sans compter sur sa détermination. Elle pesa de son corps pour rester collée à mon oreille et me chuchoter d'une voix étranglée.
Mais quelque chose avait changé. Ses ondulations du bassin étaient plus rapides, comme pour elle-même avant tout. Elle me connaissait sûrement très bien mais la réciproque était tout à fait vrai.
Resserrant un peu plus ma prise, ses yeux s'ouvrirent comme des soucoupes. Je pris le contrôle, la forçant à se mettre à quatre pattes, tirant sur le tissu autour de son cou, la faisant se cambrer. Chaque fois que je sentais une résistance, je tirai. C'était une jument sauvage et elle méritait un dressage dans les règles.
Il y avait une constante dans nos échanges. Plus l'excitation augmentait et plus ils étaient brutaux. Marie était comme cela. Tout ce qu'elle faisait, comment elle agissait, se comportait ramenait à une chose, obtenir la satisfaction de ma réaction proportionnée.
Je n'ai jamais voulu lui faire du mal, je veux dire aller à l'encontre de ses envies. Si pour la satisfaire j'avais dû la fouetter au sang, je l'aurais fait. Je l'aimai et appréciai fortement nos jeux même si cela avait tendance, certaines fois, à faire ressortir de moi quelque chose que je ne préférai pas retrouver. Mais j'en parlerai plus tard.
La montée en puissance au cours de nos jeux avait quelque chose d'anesthésiant. Pour elle, ses doutes, sa gêne. Pour moi, ma conscience, ma retenue. C'était en quelque sorte les préliminaires. Les limites de ce qu'elle pouvait accepter étaient floues. Pour moi comme pour elle.
Cela posait problème, un problème que tout le monde doit connaître au moins une fois je pense. Où dois-je m'arrêter? Quand est-ce que les cris de plaisirs se transforment-ils en cris de douleurs? Qu'elle est le ratio douleur/plaisir acceptable. J'avais constamment l'impression d'être sur le fil du rasoir. De plus, je n'avais aucune certitude quand à la capacité de Marie à arrêter au moment ou l'on franchirait la ligne.
Mais je digresse.
J'allai chercher la corde.
La corde, c'est un peu la fausse punition pour elle. Marie ADORAIT cela. L'idée d'être attachée la faisait partir à une vitesse phénoménale. Mais à cet instant, elle méritait une leçon, pas une récompense.
Je lui attachai les deux avant-bras dans le dos, l'obligeant à enfoncer sa tête dans le coussin afin de se tenir. Ensuite, je nouai ses chevilles et fis remonter la corde autour de ses bras, serrant jusqu'à ce que ses talons touchent ses fesses. Pour finir, autour de son cou, la corde descendant le long de son ventre puis de son sexe et remontant entre ses fesses pour se fixer à ses bras. Une tension suffisante l’empêchait de se redresser à plus de 90 degrés.
Elle était donc là, sur le lit, ficelait comme une dinde à farcir, la tête dans le coussin.
Je fis claquer la règle en métal. Sur ces fesses, les parties de son dos encore accessibles. J'avais découvert que la règle en métal lui laissait finalement assez peu de marques. Et connaissant son goût pour le marquage...(Mouhahah)
Je la saisis par les cheveux pour la relever, en bascule sur ses genoux. Je m'occupai alors de ses seins et de son ventre. Ses cris de "douleur" étaient entrecoupés des sacro-saints "Merci, maître".
Ayant fini avec ce côté-ci, je la jetai, son visage s'écrasant sur le coussin et son corps se contractant pour encaisser le choc.Me collant à elle, je lui mordis le cou suffisamment fort pour qu'elle le sente passer.
Il y avait cela avec Marie que lorsqu'elle se sentait en position de faiblesse, elle perdait le contrôle. Je n'avais plus devant moi la femme mais l'animal. Elle haletait rapidement, ne communiquait plus que par grognements et son obsession pour la jouissance la faisait agir contre toute logique.
Je mis ma cuisse entre ses jambes asseyant son con sur celle-ci l'autorisant à s'y frotter.
En repensant à cette étrange scène, je prends conscience qu'il manque quelque chose au sexe classique ponctuel. La capacité des intervenants à agir pour leur propre plaisir en dépit du regard de l'autre.
J'ai de plus en plus de mal avec les coups d'un soir. Je pense que cette expérience n'y ait pas étrangère.
Je ponctuai ses ondulations de bassin par des fessées bien senties.
Marie aimait que je l'insulte dans ces moments là. Je dois bien avouer que ce n'est pas du tout mon truc et, lorsqu'elle se montrait vraiment insistantes, utilisai des termes tels que "connard" ou "pine d'huître" histoire du lui faire passer le message. Mais là, cela servait mon plan alors je lui glissai quelques noms amènes à lui ravir l'oreille. Je passai aussi mon temps à replacer la corde entre ses lèvres gonflées imaginant la brûlure occasionnée par ses mouvements comme suffisamment plaisante pour Marie.
Quand il fut évident qu'elle approchait de sa limite, je la bousculai sur le côté.
Allongée sur son flanc, elle me regardait.
Rouge, les cheveux collés sur son visage par ses larmes et sa bave, le nez coulant.
Je la fis basculai sur le dos, la ramenant au bord du lit, dans une position qui semblait, ma foi, fort peu agréable. Je m'assis dans mon siège à ses côtés, étendant mes jambes le long de son corps.
Je lui insérai un doigt, jouant avec elle sporadiquement, loin de ce qu'il aurait fallu pour l'amener à jouir mais suffisamment pour la "gratter".
"
- Maître, s'il-vous-plaît.
"
Elle commençait à désespérer. Ses cuisses se serraient l'une contre l'autre, essayant de retenir mon bras lorsque j'étais en elle.
Je me retirai et me levai.
M'approchant de son visage, j'attrapai sa mâchoire entre deux doigts.
"
- Si tu veux quelque chose, tu n'as qu'à venir le chercher.
"
Une petite claque pour le côté théâtrale et je m'éloignai, emmenant mon siège avec moi.
Je m'assis à environ 3m du lit, pantalon baissé et la preuve de mon excitation bien en évidence.
Je la vis se démener comme un beau diable (belle diablesse?) pour descendre du lit et s'approcher de moi ainsi entravée. C'était... ridicule. Il n'y a pas d'autres mots. Mais au delà de ça, l'effort déployé pour venir était admirable. Vous l'auriez vu. Le visage écrasé par terre, ramenant ses genoux le plus proche possible pour ensuite pousser dessus, sa joue glissant par terre et ainsi de suite.
Le pire?
A aucun moment je ne fus pris de pitié et voulu la détacher.
Elle arriva péniblement entre mes jambes. Je l'aidai à se relever, la saisissant par les cheveux. Elle me regarda, le visage défait, m'implorant de son regard.
Elle devait avoir retenu la leçon (ou en tout cas, ce serait le cas une fois expliquée la raison).
Je la détachai donc, lui offrant la possibilité de venir sur mes cuisses, agir pour notre plaisir mutuel.
Ce qu'elle fit bien évidement.
Une fois satisfaite, je restai en elle, la laissant se reposer contre mon épaule.
J'avais pris l'habitude, de la garder près de moi après nos séances. Le contraste entre la dureté de celle-ci et la douceur de l'après avec quelque chose d'extrêmement agréable et le fait de la savoir se reposer contre moi était comme une "validation" de la qualité de la séance à ses yeux et donc, aux miens.
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Théory
#35
Séance 11.
Dans mon travail, il y a certains impondérables si on veut réussir. L'un d'entre eux sont les soirées réseautage. J'appelle ça "sucer des bites". Vous l'aurez compris, je déteste ça. Je ne suis carrément pas à ma place, n'aime pas discuter 30x du même sujet et puisqu'on en parle, les sujets mondains.... (burk)
Marie a cette facilité au superficiel avec les gens.
Je décidai donc de l'utiliser.
"
- Tu as une belle robe à te mettre pour vendredi?
"
Je lui expliquai le plan, elle faisait la conversation, les mettant à l'aise, moi j'entrai en scène, faisait mon speech et départ. Une heure et demie grand max, pour casser la baraque et puis y rentrer, à la baraque.
"
- En fait, tu veux me prostituer.
"
Après d'âpres négociations, nous convînmes du deal suivant, je lui offrirai la robe (et la séance shopping qui va avec) en échange de sa meilleure participation à mon opération séduction.
Voyez-vous ce cliché où l'homme suit la femme dans d'innombrables boutiques, cherchant de l’œil le moindre siège dès qu'il rentre dans l'une d'elle, portant moult sacs et regardant l'heure toutes les cinq minutes. C'est en somme ce qu'il s'est passé lors de la séance shopping.
Mais je suis mauvaise langue.
J'ai adoré.
Adoré râler d'abord, parce que j'aime râler.
Nous avons fait le chemin jusqu'à Marseille pour pouvoir faire cette petite sortie sans "risques". Je suis rentré dans des magasins, comment dire, je ne savais même pas que ça existait. N'étant pas un grand fan de shopping, à l'exception de quelques chemises sur mesure pour le boulot, je fais tout de mon canapé (vive internet!!), je ne suis pas très au fait des magasins de prêt-à-porter, et encore moins féminins.
Marie, quant à elle, semblait parfaitement à son aise. Elle papillonnait d'un bout à l'autre des magasins, sélectionnant ceci puis cela. S'arrêtant sur un prix, me regardant pour confirmation.
Elle prit la chose très au sérieux, quelle robe irait le mieux avec son rôle, fallait-il que ce soit révélateur ou non...
Les essayages, ce fut quelque chose. D'une, parce qu'elle était sublime, de deux parce qu'elle se mit à me demander mon avis.
"
- Celle-la me va, maître?
"
Devant la vendeuse, à haute voix. Oh putain.
Je ne sais pas ce qui lui ait passée par la tête. Ni par celle de la vendeuse. Mais elle semblait s'amuser comme une petite folle (la vendeuse par contre...)
Elle prenait malin plaisir à m'interpeller lorsque qu'une autre personne était présente, vendeuse, client.e.
Maître par ci, maître par là.
Je n'ai jamais été aussi rouge de ma vie.
Son choix se porta finalement sur une robe sobre assez discrète. Un peu déçu, je sélectionnai une deuxième qui me plaisait bien (sur elle, pas sur moi, hein!?), ça pouvait toujours servir.
"
- Tu sais, avec une robe comme ça, il va falloir que tu mettes autre chose que tes chemises habituelles.
"
Le piège, j’eus droit moi aussi à ma séance shopping.
A croire qu'elle avait tout prévu. Des fois, je me demande qui est le plus malin des deux, le plus manipulateur aussi.
Je passe rapidement si ce n'est qu'elle continua à m'appeler maître tout du long et que les vendeuses des boutiques homme se montrèrent bien moins discrètes dans leur réaction.
Le vendredi soir elle était prête, habillée de sa robe sage, maquillée, coiffée. Elle tint son rôle à merveille. Une véritable mondaine. Néanmoins, j'avais autre chose en tête.
Puisqu'elle aimait tant s'afficher comme ma soumise, il était temps pour moi de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Je l'empruntai à un maçon qui lui tenait la jambe depuis trop longtemps et l'amenai dans un coin.
"
- Absente-toi un instant et enlève ta culotte puis revient me voir.
"
Elle partit sans un mot.
Marie revint et me tendit son poing fermé, à l'intérieur son dessous.
Je le rangeai dans ma poche. Pas celle du téléphone, hein!? (évitons l'esclandre sur la place public en cas d'incident ^^)
Sa robe, une robe d'été, vous savez, qui pouvait se soulever en cas de bourrasque. Deux-mille ans d'évolution ont sûrement permis aux tailleurs de donner un nom à ce genre de modèle mais je ne le connais pas.
Je fantasmai sur le fait que cela arrive. Voir son air gêné, se débattre avec le tissu pour le faire retomber. Mais bon, en intérieur un peu dur. Même avec la clim à fond.
Son attitude changea. Elle était constamment sur le qui-vive. Ses mains longeaient son corps prêtes à agir au cas où.
Je prenais plaisir à la voir se débattre.
Quand je le pouvais, je l'isolai et passai une main le long de sa cuisse, remontant sur ses fesses. Elle restait là, bien droite, les mains jointes tenant le tissu devant elle.
Après quelques itérations, je sentis la moiteur de son excitation au bout de mes doigts.
Difficile est l'art de soumettre en public. Je n'y étais pas préparé. Et il était hors de question pour moi de la mettre en "danger". Je m'arrêtai donc là malgrès une FORTE envie d'aller plus loin.
Ces soirées sont chiantes. Point de vue personnel. Néanmoins, une fois les notables partis, les petites gens dont je fais parti se lâchent un peu plus. L'alcool aidant, pour sûr. La musique aussi. Et les profils libidineux bien évidemment.
Étant bien souvent le seul à ne pas boire, je vois bien le changement d'ambiance. D'un coup, je suis sur une autre planète.
Je rigole toujours en constatant que nous ne changeons jamais vraiment. Nos soirées actuelles ressemblent aux booms de mon adolescence qui elles-mêmes ressemblaient aux soirées pyjama de mon enfance. Seuls les paramètres changent. Le sexe, l'alcool...
Les gens parlent forts, rient forts, la musique en fond augmente de volume. Y'a toujours un mec pour commencer à danser (vous avez déjà vue un maçon danser? Ça vaut le détour).
Nous étions, avec Marie en train de danser quand un mec voulut me "l'emprunter". La regardant s'agiter avec ce gars me donna une idée.
J'attendis patiemment la fin de la chanson pour récupérer ma cavalière.
Nous étions collés-serrés dans une sorte de slow hors tempo et autour de nous personne ne nous prêtait attention. Ça discutait, dansait ou somnolait gentiment.
Je la fis pivoter vers le mur, m'en rapprochant doucement, continuant à la balancer de droite à gauche.
Mes mains glissèrent en dessous de la zone de décence, se posant sur ses fesses puis passèrent sous sa robe, remontant pour l'occasion le tissu de sa robe. Elle se figea.
Un rapide coup d’œil me confirma ce que je supposai. Tout le monde s'en fichait, occupés à leurs affaires.
Elle me regarda, droit dans les yeux tandis que je remontai la robe, dévoilant ses fesses. Elle se colla à moi, me serrant comme pour emmagasiner du courage.
Est-ce que quelqu'un aurait pu nous voir? Je ne pense pas. Mais l'incongruité de la situation faisait tout son sel.
Ainsi-là offerte, je pouvais faire d'elle ce que je voulais. J'en profitai pour jouer avec son trou du cul. Chaque fois elle me serait plus fort. Son sexe m'appelait aussi et je ne me fis pas prier. J'aurai aimer la faire jouir, là, sur place. La voir se retenir d'émettre un son, contenir ses tremblements m'aurait rempli de joie et de désir. Mais ce que nous avions accompli était déjà grand. Pour nous en tout cas.
Je glissai néanmoins mes doigts dans sa bouche, qu'elle suça avec plaisir mais discrétion.
Nous nous esquivâmes gentiment pour rentrer.
Sur le chemin, j'arrêtai la voiture pour la prendre en pleine forêt. Ce fut frénétique. Cette expérience, nouvelle, nous avait exalté au plus au point.
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Théory
#36
Intermède :
La séance qui suit est lourde. J'ai eu du mal à l'écrire (j'en suis à la 15ème version). Elle fait partie des moments sombres. Comme je l'ai dis plus haut, le processus est cathartique donc j'écris (et poste) principalement pour moi-même.
Ce que vous lisez était, à l'origine, compris dans la séance suivante. Mais le tout était trop indigeste. J'ai donc décidé de le mettre à part. Ici.
L'avantage, c'est que vous pouvez aussi le sauter si les passages introspectifs ne sont pas votre tasse de thé.
Allons-y.
J'ai des antécédents violents. Une époque où j'étais, je pense, en colère. Cela se traduisait grosso merdo par moi tapant sur d'autres types et d'autres types me tapant dessus. Des fois je gagnai, des fois je perdais. Des fois on était plus nombreux des fois non.
Le plus terrible dans la violence, ce n'est pas le malheur qu'elle engendre, c'est la satisfaction qu'elle distille, ce sentiment de puissance, de se sentir vivre, enfin.
Cette période là est terminée.
Enfin, oui et non.
Comprenez qu'il s'agit vraiment d'une addiction. On en est jamais vraiment guéri, on lutte, l'envie devient moins forte, semble disparaître, puis un jour, sans raison particulière, votre poing se serre, et là vous sentez que ce n'est jamais parti, ça c'est juste montré plus insidieux, discret. Attendant le bon moment.
Avec le D/s, je me suis posé la question. Est-ce que je ne jouai pas à l'alcoolique abstinent qui commande un baba au rhum ou un tiramisu?
Déjà lors de ma première relation, bien que virtuelle, cela m'obsédait. Je me suis bridé pour créer un garde-fou.
Avec Marie, nous sommes allés loin (enfin par rapport à ma définition) et je n'avais aucune idée de comment cela se mélangerait avec mon vécu.
Je me posai souvent la question de mon plaisir. Était il sain? Justifié par la réalisation de désirs ou motivé par le petit toxico qui se cachait au fond de mon cerveau.
Il s'agit du dernier texte que j'ai écris. Et en relisant le reste, je m'aperçois que j'ai maintenant ma réponse, c'est plutôt clair d'ailleurs. Et rassurant. Mais à l'époque, je n'avais certainement pas le recul ni la vision d'ensemble que j'ai aujourd'hui, maintenant que tout est écrit et réfléchit.
Si notre relation fut agréable, elle fut marquée par des périodes de doutes, d'incertitudes, de retenues et de craintes.
Mais cela a amené quelque chose de positif aussi.
J'étais constamment attentif à ce que je ressentais. Et par transitivité à ce que l'autre ressentait.
Ma peur d'aller au-delà de ce que Marie pouvait/voulait accepter a rendu nos débuts plus lents et poussifs. Mais cela a aussi créer des bases solides pour qu'ensuite la confiance mutuelle que nous ressentions nous permette d'aller loin (encore par rapport à ma définition)
La prochaine fois? J'irai à la même vitesse. Même si je suis beaucoup plus sûr de moi, de mes capacités et de mes envies. J'ai vu le bien que cela engendrait. Et si la prochaine ne l'accepte pas? Il y a tout un tas de personnes plus prompts à dans l'océan et elle y trouvera son bonheur.
Mais si on sort deux secondes de l'aspect mélodramatique pour deux sous de ce que j'écris, n'est-ce pas un questionnement que nous avons tous eu quand nous avons découvert et/ou expérimenté nos pulsions/goûts? (je sais pas, hein, je pose la question)
Vous savez, le "est-ce que je suis normal?", "est-ce mal?".
Parce que bon, on doit vraiment être des dégénérés pour parler d'épanouissement personnel dans ces conditions ^^.
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Théory
#37
Bonsoir.
Je ne posterai finalement pas la séance 12.
Après relecture, je ne suis toujours pas satisfait et assez mal à l'aise finalement de partager dessus.
Je passe donc directement à la 13.
Si d'aventure j'arrivai à clarifier les choses, je viendrais la poster pour boucler la boucle.
En attendant, voilà la suite.
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Théory
#38
Séance 13.
Le fameux mois arrivait à son terme. Nous en étions tous les deux conscients et le déplorions. Mais aussi bon que ce fut, la situation n'était pas faite pour durer et cela participait à l'agréabilité (ce mot n'existe pas mais je l'aime bien) de la chose.
Le train-train quotidien, les séances épisodiques comme autant d'instants volés étaient agréables aussi. Cela avait son charme mais ce n'est pas pour autant que nous allions nous avouer vaincus.
Cela créa une faim en nous. Vous savez, comme ce dernier tour de manège avant de partir. Mais si, il va être fabuleux, exceptionnel puisque c'est le dernier. Oh, bein pas tant que ça finalement. Alors un autre dernier, et puis encore, et puis encore, et ainsi de suite. Sauf que petit, vos parents vous ramènent aux dures réalités. Ici, si ce n'est une date limite, personne pour tempérer nos hardeurs à vouloir faire de ce "dernier" moment une apothéose.
Marie en télétravail, nous avions autant de temps que nous voulions.
Il n'y eu aucune séance à proprement parlé. Ce mois écoulé avait fait fusionner notre relation menthe-chocolat et D/s, cela faisait maintenant partie de nous. Il n'était plus question de basculer de l'un à l'autre. Tout était plus fluide, naturel. Marie prenait toujours le parti de la soumission. Même lorsqu'elle se rebellait, c'était pour mieux m'obéir une fois matée.
De mon côté aussi. Moi qui était, à nos débuts dans le flou total sur comment agir, faire le distingo entre D et Moi, jouai à présent aisément sur les deux tableaux.
Comme je l'ai répété, Marie aimait être marquée. Elle se délectait réellement des signes de nos jeux et je la soupçonnai de vouloir plus. Plus irrévocable. Chose à laquelle je me refuse. Je ne crois pas au principe du "pour toujours", on change inévitablement. Les choses attrayantes aujourd'hui deviennent rébarbatives demain. Alors pourquoi s'en infliger les stigmates.
Nous avons passé en tout et pour tout deux jours enfermés chez moi, l'un dans l'autre, incapables de nous quitter. Toujours à portée de main de l'autre, caressant, doigtant, léchant, mordant, claquant, j'en passe et des meilleurs l'autre. Nous ne laissions aucun répit à l'autre, l'attisant de nos attitudes et gestes. Lorsque nous mangions, c'était l'un dans l'autre seulement une assiette entre nous (il m'est même arrivé de lui manger dessus ^^).
Je n'ai jamais vécu cela avec quelqu'un d'autre. Une nuit entière, oui, c'est déjà arrivé mais je finis sur les rotules. Là, quand l'un fatiguait, l'autre le rechargeait de ses hardeurs.
Je commençai par bleuir son corps. A la vue de la situation c'était complètement stupide mais je crois qu'à ce moment nous nous en fichions bien. Je me rends compte d'une chose. Je n'ai jamais levé la main ou tout autre objet sur mes partenaires menthe-chocolat. Je ne leurs claque même pas les fesses en levrette. Mais avec Marie, le fait qu'elle y prenne tellement de plaisir (pas forcément sur le moment d'ailleurs), cela me rendait complètement fou. Je ne l'aurai pas fait si elle ne l'avait pas voulu bien sûr, je n'ai pas d'attrait pour la chose en elle-même. J'aime la réaction de l'autre. Vraisemblablement, je ne le ferais pas en dehors d'une relation D/s. C'est fou, non?
Quel plaisir de la voir se promener nue dans l'appartement, son corps marqué. Je caressai son ventre strié et c'était à moi. Elle.
Marie se montrait aussi plus brutale. Ses chevauchements étaient violents, elle frappait mon buste et lors de ses jouissances elle se débattait et m'assénait quelques coups biens sentis.
C'était l'escalade. J'y répondais par des pénétrations plus brusques, je l'étouffai plus ardemment.
Et ainsi de suite.
Puis, tout retombait comme un soufflet. Elle restait allongée sur moi et nous nous reposions. En ces moments-là, elle s'assurait toujours de me garder en elle, m'encourageant de quelques caresses pour me maintenir vif. Cela faisait un certain moment que nous avions abandonné le préservatif et elle aimait me garder en elle, me sentir me ramollir jusqu'à ce que je glisse par inadvertance.
Il arrivait qu'elle vienne m'introduire à des moments inopportuns, pas pour que nous ayons une relation sexuelle, juste pour me sentir, pour avoir mon attention. C'était devenu un besoin pour nous d'être lié. C'était à ce point là.
Le deuxième jour, je dus la bâillonner, les voisins n'allaient, sinon, pas tarder à venir se plaindre. Je lui enfonçai donc mon avant-bras dans la bouche. Elle y répondit en me mordant. Pas très fort. Juste de quoi marquer son mécontentement. Je lui retournai la politesse en appuyant plus fort.
Plus j'appuyai et plus elle mordait.
Elle me regarda avec cet air de défi, celui que j'aime tant calmer. Nous continuâmes notre petite compétition jusqu'à ce que je ne puisse plus forcer sans risquer de lui déboîter la mâchoire ou lui déchirer la bouche. Mais Marie n'en démordait pas (c'est le cas de le dire), elle continuait, s'acharnait. Sur le moment, je ne sentis même pas la douleur. Ce n'était plus un jeu, c'était une vrai bataille d'égos. Je ne pouvais décemment pas me soumettre à elle et Marie, ne pouvait pas se soumettre sans être battue.
Je me mis à l'étrangler de mon autre main, intensifiant mes coups de reins. Elle tint bon un moment puis, se mit à trembler et jouit fortement. Elle desserra sa prise et j'en fis de même, lui permettant de reprendre son souffle. Quand elle fut vraiment calmée, redevenue la douce et docile soumise que j'aimai, j'enlevai mon avant-bras de sa bouche.
La rouge coloration de ses lèvres dévoila quelque chose dont je ne m'étais pas aperçu. Du sang coulait de mon membre, ses dents ayant percé ma peau à maintes reprises.
Malgrès le goût ferreux dans sa bouche, le liquide coulant, elle n'avait rien remarqué non plus.
Une autre fois, j'aurai dû la punir pour ça, la dresser mieux que ça. Une bonne chienne ne mord pas, c'est évident. Mais j'ai adoré ça.
Pas la douleur, je ne l'ai même pas senti. La confrontation puis sa soumission, inévitable.
Je sais que certain.e soumis.e aiment ce jeu de résistance puis soumission de force avec leur maître.sse. Je m'étais toujours interrogé la dessus. Le problème c'est que je me voyais mal lui dire "vas-y, rebelle-toi un peu que je te soumette". Il faut que ça vienne d'elle, que ce soit spontanné.
Ça me plut énormément. Et même si je n'imagine pas une relation D/s entièrement basée là-dessus, je trouve que lorsque l'on connaît bien l'autre, ça devient un jeu ponctuellement très agréable que je me plairai à refaire quand l'occasion se présentera.
Cela réveilla quelque chose en Marie.
Au début de notre relation, le deal était clair, notre relation D/s serait exclusive mais notre vie privée ne le serait pas. Elle avait son homme et je continuai à fréquenter mes conquêtes.
Ce fut vrai sur les deux premières semaines. Très vite, je me mis à fréquenter uniquement Marie.
Elle vit dans ce geste, une preuve d'appartenance.
Si j'aimais la posséder, en tant que soumise, elle aimait tout autant ME posséder en tant que dominant. Cela passait par des attitudes, très possessives (en privé), par sa volonté de me satisfaire, de m'obéir.
Ici, elle découvrit qu'elle pouvait me posséder physiquement, en imposant, en quelque sorte, sa marque. "C'est mon maître".
J'ai aimé ça. Encore une fois, pas la douleur, mais cette volonté de possession. C'est comme se sentir désiré mais en mille fois mieux. Je l'ai laissé faire. Pire, je l'ai encouragé à le faire. Pas par des mots, par des attitudes. Lorsque nos échanges étaient vifs, que je tapai fort en elle, elle plantait ses griffes dans mon dos, j'accélérai alors pour lui faire comprendre. Lorsque je pesai de tout mon poids sur elle, elle plantait ses dents dans mon cou, mon épaule. Elle m'a même mordu une fesse!
Le message était parfaitement reçu.
Nous passions ensuite de longs moments à caresser les zones lésées, à les lécher, comme des animaux blessés.
Nous nous réveillâmes au petit matin, profitant d'un dernier instant avant qu'elle parte. Les draps étaient bons à jeter et nous n'étions guère mieux. La pièce sentait le fauve et sûrement que nous aussi. Je me souviens encore de l'état de nos corps. Je ne sais décemment comment nous avons pu cacher cela aux gens que nous connaissons.
Une fois partie, je m’aperçus d'un vide énorme. Non seulement dans la pièce, mais aussi en moi. Je pris conscience de l'importance de ce que nous avions vécu et de la place que Marie prenait à présent dans ma vie.
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Théory
#39
Séance 14.
Je la laissai poireauter pendant une semaine avant de la convier de nouveau à l'une de nos séances. Cela fit du bien. Les séances, planifiées, d'une durée spécifique, réfléchies à l'avance, après ce mois un peu fou étaient les bienvenues. Cela remettait les choses dans leur contexte. Je crins un instant que cela paraisse un peu vide ou monotone mais non, c'était une autre forme que nous connaissions bien et qui restait très appréciable.
Elle se montra aussi plus proactive, cherchant de nouvelles manières de me satisfaire, essayant d'endosser le costume de la parfaite soumise. Ce fut un moment où je me mis un peu en retrait, j'étais plus spectateur qu'acteur de ces séances. Je fournissais le cadre, le protocole et la regardai s’épanouir dedans.
Pour moi qui aime contrôler les choses, c'était une expérience totalement différente. Si avant, j'essayai de "prouver" ma dominance, "d'être" le dominant, je voyais / elle me montrait à présent que je n'avais pas/plus besoin de cela, qu'il s'agissait de l'ordre des choses. Situation et sensation très étrange pour quelqu'un ayant une peur panique de l'abandon. Agréable pour sûr.
Notre train-train continua un certain temps. On aurait dit que ça allait durer pour toujours, que nous étions lancés, pour le meilleur.
Nous n'avions jamais pris le temps de discuter de l'avenir. Pas par peur, mais juste que ça ne nous était jamais venu à l'esprit. C'était, et voilà. #instantprésent (le premier qui dit carpe diem, attention!)
C'est arrivé pendant une de nos séances. Elle semblait un brin atone et malgrès les portes de sortie que je lui avais ouverte, elle m'avait enjoint à continuer.
Alors que nos terminions notre session par un corps à corps très agréable, elle me serra dans ses bras et chuchota à mon oreille,
"
- Je t'aime.
"
Pour moi, il y a deux définitions à aimer.
Celle où on aime conditionnellement. J'aime ma mère (c'est le corse/rital en moi qui parle), mon chat, ma moto, mes potes, les brocolis... (liste non-exhaustive) On les aime, mais sous certaines conditions ils nous exaspèrent (désolé maman). Les brocolis trop vieux, burk...
J'ai aimé, j'aime et j'aimerai des milliards de trucs.
Celle où on Aime, inconditionnellement. Peu importe ce que la personne, chose, situation fait/est/a.
J'ai Aimé une personne dans ma vie. Avant celle-ci, je n'aurai pu définir l'amour. Maintenant c'est le cas et j'en suis sûr à 100% car la différence est flagrante.
Marie aurait clairement été dans la deuxième catégorie.
Après cela, nous en avons donc discuté. Sans pression ou énervement.
Il faut dire que cela nous pendait au nez, si ce n'avait pas été elle, ça aurait été moi. Et le moment de faire un choix était venu.
Nous en sommes arrivés à la même conclusion. Nous étions parfait l'un pour l'autre.
Mais à cet instant, nous étions des personnes blessées, égotiques et éloignées de ce que nous voulions être.
Néanmoins en constante progression. A vitesse variable.
Si nous restions ensemble, nous cesserions de progresser pour être/rester ce que nous étions actuellement.
Hors, aucun de nous deux ne voulait rester ce qu'il était actuellement.
Nous fîmes donc le choix d'arrêter.
Par contre, nous avions découvert en l'autre un.e formidable ami.e et cela, nous ne voulions le tuer. Mais pouvions nous seulement le rester, sans rechuter dans le reste?
Nous nous sommes donc imposés un jeun. Coupant tout contact l'un avec l'autre jusqu'à ce que l'on puisse se revoir sans repenser au passé avec l'envie de.
L'idée (merci les films romantiques à la con) était que lorsque l'un d'entre nous se sentirait prêt, il chargerait sur un serveur que je possédai une image. Le second, lorsqu'il serait prêt, verrait l'image en allant poster la sienne et reprendrait contact.
Ce fut plus rapide pour elle que pour moi. Il faut dire que je suis un sacré nostalgique.
Mais le moment arriva où je fus prêt.
C'était à peu près il y a un mois.
Quelques jours plus tard, je postai sur le forum.
Et, cher.e.s ami.e.s, je dois vous avouer une chose.
Nous vous avons utilisé.
Si nous étions capable de retraverser toute notre relation sans céder à l'émotivité, cela voudrait dire que nous avions tourné la page. Que nous pouvions enfin redevenir amis, nous retrouver et plaisanter ensemble sans ambiguïté.
Ce récit en est la preuve. Les moments passés ensembles à se souvenir, à discuter, à comparer nos points de vue, et tout ça sans ne serait-ce qu'un arrière goût de reviens-y. Juste la joie d'avoir rencontré et partagé avec une personne formidable.
Alors en notre nom, je voulais vous dire merci.
Tous autant que vous êtes.
Ceux qui commentent,
ceux qui mettent des "j'aime",
ceux qui passent juste lire (je vois le compteur qui monte, oui, oui, oui).
Parce que même si je n'ai pas arrêté de dire que j’écrivais pour moi et patati et patata, si personne n'était venu lire, si on m'avait dit "ta gueule, tu nous fais chier", l'envie aurait été moins présente et il faut bien se l'avouer, procrastination est mon nom.
Alors encore une fois, merci.
Vraiment.
Pour cette chose que seul internet permet (en tout cas pour moi),
une transparence et une ouverture aux autres aisées.
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Théory
#40
Mais après?
Après avoir fait le deuil de notre relation, j'ai voulu recommencer.
On fait le point, de nouvelles envies apparaissent et on veut remettre le pied à l'étrier. Mais comme tout impatient que je suis, j'ai voulu précipiter les choses. J'ai essayé internet. Discuté avec pas mal de personnes, rencontré certaines. Je cherchai à remplacer Marie, j’apposai donc les mêmes critères aux personnes rencontrées.
Grave erreur.
Parce que, le deuil, il vient juste de se terminer, avant, je voulais juste la remplacer, retrouver ce que je pensai avoir perdu.
Parce qu'au final, je ne veux pas reproduire ce schéma, non, je veux expérimenter de nouvelles choses.
Fini donc le je cherche une amie/soumise. Non, je cherche avant tout une personne, que je pourrai comprendre et avec qui je serai suffisamment à l'aise pour développer une relation D/s.
Entre autre.
Je suis un trop grand sentimental pour ne partager que du sexe, bon sang!
J'ai donc mis un terme à mes recherches "actives". Je vais continuer à avancer et saisir les opportunités lorsque celles-ci se présenteront. Peut-être dans 3 minutes, peut-être dans 10 ans. Ça fait un peu peur au début, on ressent déjà le manque, on a peur de passer à côté.
Mais,
- Ma vie ne se résume pas à ma relation D/s, le temps que je n'y consacre pas peut donc être dirigé vers un autre projet (c'est mon album de musique qui va être content hihihi).
- Mes deux premières soumises sont arrivées par hasard dans ma vie, peut-être que la troisième tombera d'une manière complètement impromptue. Et puis soyez honnête, ce sera carrément plus agréable à lire dans le prochain tome de "les carnets d'un D : xxxxxx" ^^.
Un dernier mot est j'en aurais fini.
Sabrina a dit quelque chose sur lequel j'aimerai revenir.
"
- En tout cas continue, j'aime beaucoup ce format qui contrairement a des textes érotiques ( dont je suis grande consommatrice) est très réaliste et serais une bonne approche pour des débutants.
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Si certain.e.s sont dans ce cas (débutants), comprenez bien que ces écrits sont arrangés, éludent les moments chiants etc...
Comparer ce que j'écris avec votre expérience, envie, c'est comme comparer du porno à une vraie relation sexuelle.
J'ai essayé de mettre en lumière les points importants (pour moi) mais tout n'a pas toujours était intense ou tout rose il y a eu des sessions interrompues, des moments où, bein ça marche pas, il/elle ne réagit pas. Ce que vous avez lu, c'est le film, la réalité est toujours plus contrastée. Mais au final, quand tout est fini, voilà de quoi je me souviens.
Alors prenez ça pour ce qu'il est, un point de vue romancé pour être digeste à la lecture.
Bon ok, j'arrête d'être moralisateur. Faîtes ce que vous faites.
Peace.
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Rosie
#41
Bonjour
Merci pour vos récits, votre histoire. Ça a été un plaisir de vous lire.
En vous souhaitant le meilleur pour la suite.
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Lady Spencer
#42
Fin novembre, je devais lire les carnets puis, actualité oblige, je fus prise ailleurs par des lectures moins ...., enfin plus ......, bref, j'ai oublié.
Et ce matin, je redécouvre vos écrits, dégustés avec plaisir. Grand plaisir.
Alors oui, la concision fait que les meilleurs moments furent choisis, inutile de faire pleurer la ménagère que je ne suis pas, les souvenirs sont traitres parfois et bienfaiteurs à d'autres instants.
Merci de nous avoir choisis et utilisés pour tout poser sur ce plateau d'argent, d'avoir eu le courage, le plaisir et la force de décrire vos faiblesses, vos failles, vos désirs et vos attirances.
Tout n'est pas posé, d'ailleurs, il vous reste tant de choses à extérioriser encore, votre corps ne s'est pas livré et se garde en corps-défendant.
Ecrire est une thérapie, nous permettant d'extirper ce qui fait mal, d'exulter aussi, de re-jouir encore.
Ecrire est une révélation, de soi aux autres mais surtout, de soi à soi et ça, c'est pas mal au fond .....
Un mot encore ....: merci.
Dernière modification le 22/12/2020 12:57:06 par Lady Spencer.
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Théory
#43
@Rosie : Merci. Et, merci, on croise les doigts...
@Lady Spencer : Merci d'avoir pris le temps de lire malgrès les distractions moins..., enfin plus......., bref, merci. Et non, tout n'est pas posé, ça n'a jamais été le but. Pas après pas, je vais mollo. Puis je ne vous connais pas encore assez bien bande d'inconnu.e.s pour faire champ ouvert. Puis j'ai pas envie. Puis...., puis..., bref. En tout cas, merci.
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Badboy
#44
Merci pour ces écrits.
J’aime l’auto analyse que Vous faites de Vous et de Marie et la façon dont Vous parlez autant de l’aspect technique que de l’aspect émotionnel. J’adorerais lire les carnets d’une S.... mais a la lecture de Votre aventure j’imagine très bien qu’elle veuille le garder en elle précieusement.
Encore merci !!
Dernière modification le 03/01/2021 00:35:08 par Badboy.
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Théory
#45
@Badboy : Merci. J'adorerai aussi. C'est d'ailleurs quelque chose que j'aimerai entreprendre avec ma prochaine soumise (quand je l'aurai trouvé) mais tout le monde n'est pas forcément à l'aise avec l'exercice écrit. Mais si c'est le cas, je prendrai grand plaisir à lire un autre point de vue sur nos aventures :blush:
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Théory
#46
@Busarde : Merci. Oui, chacun son expérience. La forme change, la substance reste.
@LiSa : Merci. Tout d'abord parce que votre message me force à revenir sur le forum, que j'avais un peu délaissé ces derniers temps, et parce que je dois me motiver à écrire la suite. Et même si avec les beaux jours j'ai du mal à me concentrer, j'aimerais bien continuer.
Donc pour répondre à votre question, oui, il y a une suite. Oui, je vais l'écrire. Mais non, pas ce soir :stuck_out_tongue_winking_eye:
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