Maitre-d'oeuvre
#0
Bonjour à vous
Je me pose souvent cette question. La D/s est elle globalement compatible avec une relation de long terme. 5 ans et + Où spécifique à certains ?
Pour ce qui nous concerne, voilà bientôt 14 ans, et s'il est vrai que l'intensité des/du jeu(x) s'est quelque peu ralentie, ( la vie oblige ) notre relation profonde est ancrée en nous, dans notre couple au quotidien, et des signes forts sont restés le ciment de cette relation. ( Le vouvoiement, l'absence de S/Vts pour la soumise, le port quotidien exclusif de jupes et de robes courtes, sauf situations très particulières où la permission de porter un pantalon ou un short m'est demandée )
La vie s'est inscrite dans une sérénité du rapport humain dans le couple, et par voie de conséquence, dans une harmonie qui ne se remet pas en question. Si question il y a ? Alors elle se doit d'être exprimée, discutée, et une solution doit être trouvée, et l'est toujours.
Ceci, je suppose, n'est possible que dans une relation de long terme. Mais.... ??
Qu'en pensez vous ? et où vous situez vous dans votre 1) situation actuelle 2) dans votre idéal de relation.
:smiley:
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#1
Intéressante interrogation sur ce long terme qui abime parfois voire souvent, les relations de couple !
L'usure de l'engouement du début, des baisers passionnés, de coups de cravaches passionnés, des étreintes avec des envolées de meutes de papillons dans le creux du ventre, tout ça....ça se " désenflamme" au cours des nuits de ronflements et des factures à payer avant le 25 du mois : la vie, quoi !
Sans parler des schtroumps qui piétinent allègrement votre BDSM savamment mis en place, en bousculant tout aussi allègrement votre statut de Dom, avec votre soumise vous reprochant le Magnificat chanté 9 mois plus tôt !
Et lorsque la dite-soumise reprend son regard de maman-tigresse, le Dom-tigre feule tout gentiment et repose le fouet à sa place.
Bref, pas simple le quotidien et donc le long terme .
Vous semblez de votre côté, Maitre-d'Oeuvre, avoir trouvé des rails, sécurisant votre bdsm au long cours, donc,bravo à vous deux.
J'ai vécu une relation durant 6 années, sans vie commune complète, mais avec une difficulté supplémentaire, à savoir, chacun sur un continent : pas simple mais avec beaucoup de force de part et d'autre pour tenir justement, sur du long terme.
De nombreuses questions au quotidien, beaucoup d'ajustements aussi, des coups de sang parfois, et comme vous le dites, des réponses trouvées.
Et lorsque les réponses ne furent plus suffisantes ou efficaces, j'ai mis un terme à la relation.
Quant à "un idéal" , je le verrais bien avec plein de flammes "enflammées" :smiling_imp::smiling_imp::notes::heartbeat::feet: et d'atomes très crochus, liant bdsm et obligations vanilles, dans une musique douce et hypnotisante.
Dernière modification le 13/10/2020 11:12:53 par Lady Spencer.
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Maitre-d'oeuvre
#2
Merci beaucoup à vous @Lady Spencer.
Vous exprimez avec justesse le fond de ma question. Oui, dans la vie au quotidien, les Doms en " prennent un coup " car ce n'est plus un "jeu" de rôle, mais une réalité bien souvent difficile à vivre, et par voie de conséquence, le Dom ne résout pas tous les problèmes qui se présentent d'un coup de fouet bien placé.
Mais je ne veux pas dévoiler ici et maintenant, toutes mes pensées sur le sujet. J'attends de lire d'autres commentaires pour avancer mes pions.
Pour ce qui nous concerne, nous avons simplement eu la chance de nous rencontrer à des âges déjà avancés ( 51/36 ) avec chacun un métier correctement rémunéré, chacun une maison à nous. Cela, mine de rien, nous rendait totalement indépendants l'un de l'autre, et par conséquent, notre relation n'avait à rencontrer aucun obstacle tels que ceux que peuvent croiser des gens plus jeunes ( Enfants à venir, Crédits difficiles à rembourser, soirées houleuses suivant une journée compliquée, complétée de factures nous attendant dans la boite aux lettres.)
Bref les ennuis que nous avons tous plus ou moins rencontré dans nos jeunes années.
Nous étions épargnés de souci d'argent, épargné d'enfants à faire grandir en parallèle de notre univers D/s.
Epargnés également de la possibilité de perdre son emploi et ou pour ce qui me concernait de couler mon entreprise. Donc, seuls nos désirs et l'envie de nous rejoindre dans une vie commune, aura été le guide de notre rencontre.
Et puis, je dois lui rendre ceci, ma soumise est une femme douce, gentille naturellement, et coté D/s, obéissante comme rares elles le sont. ( Au dehors, c'est une grande professionnelle, très respectée, et femme de pouvoir dans son milieu )
Je suppose que si j'avais rencontré une " Bratt " il en eut été très différemment de notre vie commune de longue durée.
Merci encore de votre réponse.
:smiley:
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Pour ma part, situation actuelle :
Longtemps, séparation stricte entre le sexe d’un côté (soumise, masochiste) et ma vie professionnelle et sociale.
Amants d’un soir, plans cul sans lendemains.
Par peur de m’engager, d’assumer cette part de moi que je refusais.
Il y a deux ans et demi, une rencontre.
Un homme, différent des autres.
Dominateur, sado mais en même temps, attentif, à l'écoute.
Très vite accro.
Mais toujours cette crainte en moi.
Ne pas s’engager, crainte de ne pas être à la hauteur.
De la lassitude. La sienne, la mienne.
De concilier quotidien, vie de couple et bdsm,
Lui y croyait.
Il a eu la patience de m’attendre.
D’attendre que je sois prête enfin.
Première expérience de vie commune au moment du confinement.
Lui, toujours égal à lui-même.
Ne me forçant à rien.
Disponible, à l’écoute.
Le bonheur de le découvrir dans son environnement quotidien.
Autrement que lors de rencontres éphémères, durant des week end, nos vacances.
De partager sa vie.
Des moments de tendresse, des fous rires et toujours le sexe.
Intensément.
Après le confinement, ces quelques mois passés ensemble où àaucun moment je ne me suis ennuyée,
j’ai fini, enfin, il y a quelques semaines par résilier le bail de mon appart.
Pour m’installer définitivement chez lui, chez nous désormais.
Je sais que la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Que nous aurons sans doute des moments de doute, des passages à vide.
Mais j’y crois.
Comme lui y a cru depuis deux ans et demi.
Et je me battrai à ses côtés pour que nous réussissions ensemble à concilier vie de couple et bdsm.
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123plumes
#4
Bonjour,
Merci pour ce sujet intéressant et cette question que je me suis posée. Outre le fait de ne pas encore accueillir en totalité cette part de moi que je découvre ( étant l'opposé de la femme soumise au quotidien et dans la vie) et ayant vécu le mariage et tout ce que cela comporte, durant quelques années ( peut-être que ma soumission était à la société et au conformisme féminin à ce moment là), aujourd'hui je me dis que la vie à deux dans le cadre du mariage avec tout ce que cela implique d'engagements , de soucis du quotidien( comme cités plus haut), ne laisse pas la place, à la découverte, à l'amour et au bonheur. J'y vais fort, mais il me semble que cette institution culturelle patriarcale et récente du point de vue de l'humanité et des anciennes cultures, ne laisse que peu de place à la créativité des amants. Et elle finit par les enfermer. Aujourd'hui ( bien sûr je parle depuis mes expériences) il me semble qu' une union et ici nous parlons d'union D/s ne peut s'exprimer et grandir que si elle reste dans son contexte c'est-à-dire que rien ne vient parasiter, ou très peu, cette forme d'engagement. Mais comme toute relation de couple finalement. D'ailleurs, cela a de nombreuses fois été évoqué en anthropologie ou en psychologie, que l'union maritale et sociétale/financière n'est que très rarement compatible avec la liberté d'aimer et tout l'épanouissement que cela induit.
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123plumes
#5
Ps: je parle de charge mentale ( Financier, enfants, éducations, santé, repas, maison, mari, travail, lit conjugal etc...)
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Maitre-d'oeuvre
#6
@ FemmeFemelleEsclave
Merci de ce beau témoignage. Je vous souhaite que cela soit comme vous décrivez vos espoirs.
Les anglais disent: "You need two hands to clap " et donc, si vous êtes deux à défendre la beauté de votre relation, alors il n'y a pas de raison que cela se dégrade. Chaque question a sa réponse. La chercher ensemble assure de la trouver.
Bonne continuation.
:smiley:
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Maitre-d'oeuvre
#7
@123plumes
Merci de votre témoignage.
Je ne suis pas certain de ressentir la différence entre une vie conjugale ( maritale ) et une vie commune dans une relation D/s.
Ce qui est certain, c'est que dans les deux cas, le fait de vivre 24/7 ensemble, créé bien plus de parasites à la D/s que de se rencontrer "X" fois par mois avec comme seul but : de pratiquer.
Bien sûr, lorsque chacun est autonome et indépendant, les problèmes de la vie restent dans les tiroirs et attendent le retour des concernés. Ce qui évite d'avoir des soucis communs venant perturber la relation.
Mais, une fois que chacun a découvert l'autre, une fois que la flamme de la découverte faiblit puis s'éteint, que leur reste-t-il ?
La difficulté, je le concède bien volontiers, c'est d'avoir la capacité à conserver la division des instants de vie. La gestion de vie sociale et familiale, et la relation entre amants D/s.
Je ne dis pas que ce soit simple, mais ce qui est certain, c'est que si la vie " sociale " absorbe la vie relationnelle, alors de fait, c'est fini !
Encore merci.
:smiley:
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aurion64
#8
Je ne pense pas qu'il faudrait se limiter à la question du BDSM mais de toute relation en général. En effet, hormis les pratiques, il n'y a pour moi que peu de chose qui diffère d'une relation classique à bdsm. Donc, le vrai problème et de maintenir une communication sur le long terme et de ne pas tomber dans la routine. Chose difficile c'est certains, mais pas impossible à mon sens. Oui, cela demande de nombreux aménagement dans les pratiques, dans les moments, beaucoup de planification, mais j'ai le souvenir de couple marié qui vivait bien leur bdsm. Alors pourquoi pas^^
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Maitre-d'oeuvre
#9
@aurion64
Merci de votre intervention. Je préfère pour ma part m'en tenir à une relation D/s, et non BDSM.
Beaucoup de raisons à cela, je ne les évoquerai pas toutes:
La première qui me vient à l'esprit est que La D/s est compatible avec une relation 24/7, qu'également, La D/s est bien plus facile pour un couple à conserver et à faire vivre dans la vie de tous les jours, car elle peut revêtir des aspects discrets que seuls les pratiquants dans le couple connaissent, et par conséquent peuvent mettre en place sur du long terme.
Le SM est beaucoup plus délicat d'approche tout d'abord, il requiert le plus souvent du matériel,, qui ne peut passer inaperçu, peu de couple ne pratiquent que le SM, dans la durée s'entend. des salles, ce qui n'est pas très commode à mettre en place dans son appartement. Alors il s'agit la plupart du temps, de couples occasionnels et le plus souvent non légitimes. ( non que je soit fixé sur la légitimité des couples, mais dans la durée, c'est beaucoup plus compliqué à gérer quand tel n'est pas le cas) Et puis, les recherches sont totalement différentes. Recherche de douleur maîtrisée pour l'un(e) recherche de douleur contrôlée pour et par l'autre. La notion de couple au sens de la vie commune n'y a pas vraiment de place.
Bien entendu il existe des couples BDSM, toutefois, j'aime à penser que ce qui les unit est bien plus l'aspect D/s qu' S/M. il me paraît en effet très compliqué d'aimer quelqu'un(e) uniquement sur la douleur qu'il/elle peut nous infliger et vice & versa.
Encore merci
:smiley:
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@123plumes
Je vous comprends quand à vos craintes, pour les avoir moi-même partagées pendant longtemps.
Cela étant, "couple BDSM" ne signifie par mariage pour autant (je ne l'ai jamais été et ne souhaite pas l'être) avec tout ce que cela comporte de soumission au conformisme, de vision patriarcale des relations hommes/femmes.
Pas davantage qu'être engagée dans une relation BDSM, dans un contexte de vie commune, comme soumise ou esclave, n'implique de l'être au quotidien et dans la vie de manière générale, tout au moins de moins de mon point de vue (et du sien).
Mon "mec" (désormais, depuis que j'ai fait le choix de vivre à ses côtés) n'est mon "Maitre" que dans l'intimité.
Le reste du temps, il est l'homme dont j'ai choisi de partager la vie, mon compagnon, celui auquel je peux tout dire et me dire, qui me respecte en tant que femme.
Quant au volet "dépendance financière", cela n'a jamais été un enjeu, puisque nous sommes tous deux indépendants financièrement, avec des revenus équivalents.
Et que je ne me vois pas dépendre de lui.
Après, chacun ses choix, tous sont respectables.
Il m'a fallu moi aussi du temps pour accepter de m'engager de la sorte.
Mais, même si cela ne date que de quelques mois, je ne regrette pas mon choix.
Celui de partager sa vie.
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@Maitre d'oeuvre
J'aime bien votre formule "You need two hands to clap"
Pendant longtemps, il a été seul à y croire.
Aujourd'hui, nous sommes désormais deux, alors oui je ferai tout pour que ça dure.
Concernant la distinction que vous faites entre couple D/S et SM, je (nous) sommes sans doute un "cas d'école".
Mais notre fonctionnement, dans l'intimité, est bien SM et pas seulement DS, avec ce que cela implique de matériel, de douleur infligée/subie/voulue.
Il est vrai que son(notre) appart est grand, ce qui permet d'avoir une pièce dédiée pour cela
Et même si nos pratiques sexuelles sont importantes aussi bien pour lui que pour moi, notre vie ne se résume pas à cela..
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@LadySpencer.
Oui, rien n'est jamais acquis d'avance.
L'usure, le temps qui passe (les schtroumpfs dans notre cas ne sont pas d'actualité et je ne suis pas convaincue qu'ils le seront jamais, pour des raisons multiples) font que les choses ne sont jamais simples.
Mais la vie elle-même est tout sauf simple.
Est-ce une raison pour passer à côté ?
Soyez la première personne à aimer.
Je pense que c'est tout à fait possible, oui. À condition de le vouloir et de faire en sortie que ça le soit.
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Maitre-d'oeuvre
#14
@ Intime Photographie.
Merci de votre intervention. Bon je ne doute pas que cela soit possible, mais quand vous dites " de vouloir et de faire en sorte que cela soit " C'est tout le problème. Car dans une relation, nous sommes deux !! et que les deux conservent la même ligne de conduite dictée par la seule envie d'être ensemble dans une relation qui se nourrisse de ses besoins et envies communes. C'est ce qu'il y a de plus difficile de mon point de vue dans la durée.
Encore merci.
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@IntimePhotographe et Maitre d'oeuvre.
Je me doute bien que rien n'est jamais acquis d'avance.
Mais je crois aussi en la formule de Mandela : "Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs".
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C'est drôle, quelqu'un vient d'ouvrir un sujet similaire sur notre forum à nous...! Sérendipité quand tu nous tiens.
Je partage votre vision concernant la difficulté de maintenir cette relation. C'est déjà partiellement pour ça que j'avais créé notre jeu : inscrire des rituels, des habitudes, des plaisirs sur la durée.
Soyez la première personne à aimer.
@IntimePhotographe et Maitre d'oeuvre.
Je me doute bien que rien n'est jamais acquis d'avance.
Mais je crois aussi en la formule de Mandela : "Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs".
J'aime beaucoup, beaucoup, cette citation !
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Maitre-d'oeuvre
#18
Moi aussi @FemmeFemelleEsclave J'aime beaucoup cette citation.
Mais.... de la citation à la vie en couple sur le long terme..... :wink::wink::wink:
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ange de Vesper
#19
Dans notre couple (10 ans), çà ne pose pas de problème, peut-être parce que la notion de relation BDSM est absente. Nous sommes dans une relation de couple tout ce qu'il y a de plus classique et la domination de ma compagne ne s'exprime que dans l'intimité. Cette intimité peut être très présente ou plus discrète, elle peut effectivement prendre plus de place et de temps que le sexe dans un échange vanille mais le principe est le même. Il y a une vie de couple en dehors de cette intimité, qu'elle soit sexuelle ou BDSM. Un débordement de la domination dans cette vie de couple ruinerait complètement la confiance indispensable à sa domination, à mon acceptation de sa domination. Il ne faudrait pas qu'il y ait un flou sur ses intentions, c'est son désir qui me soumet. Si je me mettais à me demander si elle ne profite pas de la situation, de son emprise, pour tout autre raison que son plaisir, çà mettrait un coup fatal à toute la relation.
Le seul décalage qui me vient à l'esprit c'est que sa domination est liée à son désir sexuel par nature fluctuant, mais ignore, utilise ou joue du mien. Mon besoin de sentir son emprise est donc devenu indépendant de mon propre désir, plus encombrant et fréquent que mon propre désir ou le sien. Cela crée parfois chez moi une certaine frustration (pas la frustration dont elle peut jouer mais une sensation de manque).
Dernière modification le 28/01/2021 07:41:00 par ange de Vesper.
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Derek
#20
Toute ma vie avant de connaître ce site j'ai fait de la transition Vanilla vers BDSM de mes copines. J'en suis devenu un peu un expert : p
Cela nécessite de la pédagogie, vendre ça comme un essai pour développer d'autres horizons, pas tout de suite arriver avec l'artillerie lourde des pratiques ou des contrats. Juste être dans le sensoriel.
Puis plus tard, c'est très excitant d'avoir un contrat rien qu'à soit, une sorte de dogme secret qui surpasse tellement les autres couples vanilla que cela crée une intimité particulière.
Dans ce cadre, le contrat est une sorte de prolongement. Et se marrie parfaitement avec la vie quotidienne. Je ne sais pas pourquoi ça ne marcherait pas.
Même une fois qu'il y a des enfants, il reste toujours la chambre à coucher (si la chambre est assez loin pour le bruit) et il doit y avoir des astuces pour être un peu tranquille de temps en temps. C'est vrai que je ne mettrai pas cet univers directement au contact d'un enfant pour des raisons évidentes de construction psychique. Mais le contrat est déjà un contrat moral (façon de s'appréhender, de se soumettre à l'autre, l'intention...) et tout ne fait pas du bruit dans les pratiques BDSM. Je pense qu'il y a moyen que ça passe crème, avec le bon angle d'attaque.
J'ajoute, parce que j'ai envie de dire ça là, qu'il y aussi un point important sur les précédentes réponses. Comme dans toute relation, garder le plus petit dénominateur commun est important. Quand il y a toujours besoin d'outils ou d'avoir toujours plus d'adrénaline, c'est que le couple va mal. Il ne tient pas sur des choses simples si l'envie lui en prenait. Donc pour moi, un couple dit "BDSM" c'est aussi un couple qui peut faire du vanilla dans la plus petite sensorialité, dans la plus grande des simplicités, et en garder du plaisir.
Dernière modification le 27/01/2021 09:53:15 par Derek.
Soyez la première personne à aimer.
une sorte de dogme secret qui surpasse tellement les autres couples vanilla que cela crée une intimité particulière.
Ils ont peut être d'autres choses pour nous regarder, nous, de haut :smirk:
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Derek
#22
En fait je disais surtout ça en pensant aux couples vanilla qui éclatent au bout de quelques années parce qu'ils ont mal fixer les règles au départ. Leurs attentes.
Du coup ceci expliquant cela, avec un contrat y'aura une tendance à verbaliser plus facilement les attentes car ça fait partie du "jeu" quelque part.
Mais bien sûr que le vanilla ont des points forts que le BDSM n'ont pas, à commencé par le fait d'être la norme : p
Dernière modification le 30/01/2021 15:00:07 par Derek.
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