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ange de Vesper
#10
Je pense que cette apparence de glissement d'un bdsm non sexuel vers un bdsm sexuel n'est qu'une question de visibilité. Les adeptes d'un bdsm dit pur et qui s'épanouissent dans un sentiment d'appartenance à un milieu doivent être visibles pour être reconnus et intégrés à ce milieu. D'où rencontres privées, clubs, démonstrations ou exhibitions, règles et codes communs pour rendre sociale cette pluralité de liens intimes. J'imagine qu'il est plus simple de partager socialement le non sexuel que le sexuel. Le côté sexuel est à la fois plus intime et plus vulgaire (commun), son partage est trop connoté libertinage, autre monde...
Maintenant on peut partager virtuellement, échanger anonymement ou pas sur son intimité sans impliquer plus que ça les "autres". La masse silencieuse des couples qui sont dans une relation de domination sans décorum particulier, sans codes ou règles communs, peut désormais s'exprimer sans se conformer à un milieu qui leur est étranger. Et ils parlent de sexe parce que c'est intégré, ça découle ou c'est à l'origine de leur bdsm.
Ils ont toujours été là, ils ne sont pas nés de 50 nuances. Réduire le bdsm aux seuls adeptes visibles évoluant socialement, c'est comme réduire le sexe au libertinage. Chacun s'épanouit comme il le sent, au sein ou en dehors d'un milieu, dans une intimité ou une pluralité, sexuelle ou non, et je ne comprends pas bien la compétition ou la désolation de certains.
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