Lady Spencer
#0
Ayant récemment échangé avec un homme soumis du site (il dévoilera son pseudo s'il le souhaite), nous avons évoqué la contraception masculine qui n'est pas si développée que ça.
Sauf si l'on part sur des extrêmes : et là, ça m'a fait un peu froid dans le bas de mon ventre.
Outre l'aspect légal de la chose, la stérilisation contraceptive masculine entraine certains soumis dans des fantasmes sans limites, pouvant les mettre en danger immédiat, avec des conséquences au longs cours, irréversibles.
On y va ? Accrochez-vous un peu aux accoudoirs de votre masculinité, parce que certaines pratiques que je ne juge pas quant aux désirs des soumis de les vivre, laissent ....rêveurs-euses.
Là, on ne parle pas seulement d'hormones à avaler tous les jours, on parle de castration réelle avec, souhaitons le, le consentement éclairé du soumis. Un point à revoir d'ailleurs.
Pour castrer chimiquement, comme dans certaines prises en charge médicales sur pédophiles en prison, par exemple, on donne des traitements hormonaux à vie, qui stoppent ou ralentissent la production de testostérone (en gros).
A signaler, que dans de nombreux pays européens, les traitements sont proposés à la 1ère incarcération de pédophile : en France, ce n'est toujours pas le cas, même si le détenu demande à en bénéficier car il sait qu'il récidivera.
On ne part pas sur les questions éthiques concernant les pédophiles, ce n'est pas là où je veux aller ce matin.
En SM, le concept de rendre stérile le soumis, est bien présent chez de nombreux groupes de femmes gynar, par ex. Pas toutes et heureusement.
Pour certaines de ces douces "propriétaires" d'esclaves masculins, castrer leur sujet est une des phases de leur domination : et là, on part sur de l'élastration, sur de la torsion testiculaire manuelle ou mécanique, sur de la stérilisation avec section du canal éjaculateur.....tout cela, sans anesthésie of course !
Je mets la définition de l'élastration (animale) : " Méthode exsangue de castration et d'amarrage des mâles couramment utilisée pour le bétail. L'élastration consiste simplement à bander la partie du corps jusqu'à ce qu'elle tombe. Cette méthode est privilégiée pour sa simplicité, son faible coût et ses exigences de formation minimales. Wikipédia (anglais)"
Ouffff, on est rassurés, les dominae n'ont même pas besoin de se former !
D'autres méthodes existent, tout aussi radicales, douloureuses, risquées et définitives.
Et c'est là, un des problèmes : les soumis vivant ces stérilisations, sont-ils tous à même de comprendre le coté irréversible de la pratique au moment où l'ordre leur est donné ?
Sont-ils en état intellectuel, émotionnel, d'en comprendre toutes les conséquences ?
Pas certaines que les dominae leur expliquent correctement tout ça, d'ailleurs : sont-elles saines d'esprit et conscientes de ce qu'elles exigent de leurs esclaves ? Et en capacité de conduire ces actes, tant sur le plan légal, psychologique, physiologique, et chirurgical ?
La notion d'emprise cérébrale est fondamentale, comme celle d'esclavagisme .
Une fois de plus, je ne juge absolument pas les désirs des hommes vivant ces pratiques, je cherche juste à comprendre ce qui les pousse à accepter "volontairement" ces mutilations, comment ils ont été "contraints" à subir et comment ils vivent ensuite, le reste de leur vie d'hommes .
Merci pour vos avis
Dernière modification le 29/08/2020 12:08:56 par Lady Spencer.
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Linsoumise
#1
Sujet dont on a parlé il y a peu.
Pour moi si le soumis / la soumise est capable de tout faire pour sa ou son maître.sse, il appartient à celui-ci de ne pas tout lui demander.
L’esclavage bdsm n’a rien à voir pour moi avec l’esclavage au sens des sombres période de notre histoire.
Et, malgré la foudre que je peux recevoir ici, une personne soumise désirant l’esclavage en ce dernier sens n’est pour moi qu’une personne ayant développé un trouble de l’attachement et un besoin maladif de dépendre du fait de son histoire propre, souvent avec une dimension autodestructrice, cachée sous l’illusion d’un bdsm consenti.
Le bdsm a bon dos pour cacher des problématiques personnelles qui nécessiteraient des soins psychologiques notamment sur l’estime de soi, le respect de soi, la dépendance affective, l’autonomie de la personnalité etc.
Pour moi le consentement donné est noircit par l’incapacité psychique à prendre LA bonne décision.
Évidemment, je conçois que certain.es soit disant puristes du « vrai bdsm » me disent intolérante et me considère comme une très mauvaise soumise (c'est moche...), mais comme toute atteinte irréversible ou comme toute destruction psychique cela n’est pas digne d’être du bdsm.
Juste l’expression de perversions qui n’ont pas la place dans un bdsm d’épanouissement et de bienveillance.
Ce n’est que mon avis.
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J'adore ce genre de discussions ^^ Merci Lady Spencer d'avoir soulevé ce point.
Le soumis ou la soumise est elle en état de comprendre, est ce légal etc.... Y'a quelques années y'a un type qui a becqueté son amant avec son consentement, ils auraient même mangé son zizi ensemble après un dernier rapport sexuel "so romantique..." Bref toussa pour dire que même si il avait le consentement écrit, filmé de son amant pour se faire boulotter il a quand même été en prison pour assassinat et cannibalisme hein...
Donc Mesdames les dominas qui voulaient un joujou pour jouir de sa souffrance ou de votre pseudo pouvoir, légalement, ben vous l'avez dans le nonos....
Après je m'interroge autant sur l'état du dominé et surtout sur le besoin du dominant d'aller casser son joujou.... avoir le contrôle absolu du corps de l'autre c'est franchement un truc pas net dans un sens comme dans l'autre. Peut être que je suis une mauvaise soumise, ou pas assez déjantée pour rentrer dans ce genre de délire mais comme tout ce qui est extrème ça me fait froid dans le dos, et pour moi le coté psychopathe est pas loin
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#
#3
Bonjour,
il est à noté que par méconnaissance anatomique et physiologique, ce genre de soumis ou de Domina dingue ignore que:
Une partie de la testostérone est produite par les glandes surrénales.
Que la section des canaux déférents ne jouent en rien sur l'éjaculation
Seule la section des nerfs érecteurs et éjaculateurs au niveau des ailerons prostatiques sont efficaces à 100%.
Reste alors, en dehors de ces gestes techniques complexes, l’émasculation au Katana ( classe, en gueulant Banzaï !), à la hache Viking ( moins classe en gueulant "Odin") où à la feuille de boucher ( j'vous en met combien ma p'tite dame ?).
Voilà, voilà...
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Linsoumise
#4
:laughing::laughing::laughing::laughing:
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Tindalos
#5
Bonjour,
Reste à démêler la partie fantasmée de la chose, avec les adeptes du "sans tabous et pas de limites" qui feraient un malaise s'ils se retrouvaient devant les pinces à castrer postées par LS l'autre jour. Il y a sans doutes des hommes qui sont réellement prêts à vivre cela, je doute qu'ils soient très nombreux. Sans parler du suivi médical à assurer derrière, de la responsabilité engagée, exercice illégal de la médecine (j'imagine)... C'est un peu comme les modifications corporelles extrêmes, quand je vois des types se faire sectionner le pénis en deux ou bien rainurer les os du crâne pour pouvoir y glisser un implant accueillant des piques dans l'arrière boutique d'un tatoueur... Mon dieu... Les conséquences... Enfin, bref...
Castration chimique, pourquoi pas, mais il faut quand-même un suivi pour ne pas faire n'importe quoi.
J'ai aussi du mal avec le concept d'esclavage ; de toutes façons, dans un cadre légal, ça n'a guère de valeur, et il me semble bien que "l'esclave" est quand-même toujours libre de partir et de donner quelques limites ? Pourtant je pratique le CNC, je fais des choses qui font pleurer ma soumise de colère et de rage, sans remords, mais c'est avec son accord. Sinon, c'est du snuff, plus du BDSM, je sais que ça existe, il y a eu des cas rendus publics, mais pour moi c'est autre chose.
Je ne suis pas fan des choses définitives. Même les tatouages d'appartenance. Et si l'autre fait quelque chose de vraiment grave, est-ce que je vais accepter de voir ses initiales sur mon cul ? Je sais bien qu'il y a le recouvrement, mais bon, s'il a tué ma mère en voiture parce qu'il était bourré, drôle de souvenir...
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Lady Spencer
#7
D'accord sur ce dernier point, #Amater, la personne dominante doit garder toute lucidité sur ses désirs, et surtout, sur ceux de son ou sa soum.
Passer du fantasme délirant parfois, à la réalité hypothéquant l'avenir du ou de la soum, est une marche qui exige une réflexion claire, discutée, réfléchie et bien analysée.
Avec une réponse quasi impossible à formuler : oui pour aujourd'hui, mais quid de demain ?
C'est valable pour toute forme relationnelle, certes, mais puisque nous frôlons les extrêmes, soyons "extrêmement" prudents.
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lulu
#8
Je me permets de revenir sur ce point :
Et c'est là, un des problèmes : les soumis vivant ces stérilisations, sont-ils tous à même de comprendre le coté irréversible de la pratique au moment où l'ordre leur est donné ?
Sont-ils en état intellectuel, émotionnel, d'en comprendre toutes les conséquences ?
C'est un des points importants. Sur le moment ou selon l'état d'excitation ou de frustration du soumis, je ne pense pas que son discernement sera au top. Je sais que pour ma part, dans certaines situations passées, j'ai eu de la peine à faire la part des choses ou simplement de les comprendre correctement. La volonté de vouloir (devoir ?) plaire au Dominant rend aveugle.
Ensuite, il y a aussi le jeu extrême où la simulation peut aller très loin. Et là, on revient à l'attitude du Dominant. Si dans ce qui est un jeu pour le soumis, il demande, supplie la (simulation) de castration, il n'a plus qu'à espérer que le Dominant ait les idées claires. Le geste fatal avec le Burdizzo dure 1 sec...
Dernière modification le 09/09/2020 10:00:52 par lulu.
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Lady Spencer
#9
Merci @lulu pour ton commentaire : d'autant que tu sais de quoi tu parles.
Je te rejoins sur l'emprise exercée par les doms et particulièrement, par les dominae sur "leurs esclaves" : sans revenir en détails sur ce mot d'esclave, je suis d'accord avec toi sur les états émotionnels perturbés dans lesquels ils surnagent lorsqu'ils mis dans cette situation : accepter de se donner physiquement, par ex, au point d'engager l'avenir.
Toute personne sensée ET en capacité intellectuelle de comprendre ce qui lui est demandée-ordonnée...rangerait sa boite à outils précautionneusement et s'enfuirait dare-dare.
Encore faut-il que toutes les explications soient fournies en amont et en aval, sur le coté irréversible de la stérilisation, de la castration, de la mutilation.....en s'assurant que le soumis ait bien tout compris.
Ce qui ne va pas avec l'esprit du maintien en esclavage, puisque la dominatrice veut avoir tous les pouvoirs décisionnels sur son sujet qui ne sera pas en état de discernement réfléchi. Ce que le soumis ne veut pas avoir d'ailleurs, puisqu'il DONNE tout pouvoir à sa Maîtresse.
L'aveuglement que tu évoques, Lulu, est un concept intéressant : quand, comment, par qui, pourquoi cet aveuglement ?
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lulu
#10
En dehors du cliché : l'amour rend aveugle. En fait, c'est assez simple.
- Couper ou contrôler les relations du soumis avec l'extérieur pour qu'il perde petit à petit ses références et les remplace par celles du Dominant.
- L'isolement crée de la dépendance de lien social avec le Dominant. Cela devient facile pour lui de faire du micro-management.
- La critique et le regard du Dominant sur les actions du soumis prennent une importante disproportionnée. Le soumis va entrer dans un cycle de peur de ne pas "plaire". Il va chercher à tout faire pour plaire, y compris accepter l'inconcevable. Ce n'est qu'une question de temps et d'habilité de temps et de patience du Dominant.
Bref, on est dans la manipulation mentale.
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Lady Spencer
#11
Merci beaucoup, Lulu, de commencer à expliquer l'inexplicable, en fait.
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Sir-byke
#12
Ça fait froid dans le dos.
Je me disais ne pas avoir de limites, mais au finale oui, j'ai des limites.
Là on sort du côté relation dans le but de construire à relation pour détruire.
Ça me fait réfléchir sur effectivement se mettre des limites en tant que dominant pour ne pas se laisser griser par un sentiment de toute puissance qui peut grandir.
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Stanley34
#13
Pour en revenir au titre même de votre intervention, Lady, il s'agit là plus de castration que de stérilisation.
La stérilisation en elle-même, la vasectomie, est une opération rapide, très simple, indolore (quand l'anesthésique a fait son effet, moi je suis un peu lent...) et parfaitement libératoire.
Le fantasme de la castration n'a en fait pas grand-chose à voir avec la maitrise de sa propre fertilité. Je suis effectivement personnellement un peu désarçonné par l'aspect dévastateur de certains fantasmes définitifs, qui sont en plus des fusils à un seul coup. Ça ne doit pas être très commode à porter dans la vie.
Mais je ne suis de toute façon pas du côté d'une soumission violente, bien plus attiré par la persuasion persévérante...
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#
#14
bonjour a tous, il serait intéressant de connaître les avis des principaux intéressés sur le CNC.... pourquoi ils en sont arrivé là.... pour ma part, je ne souhaite plu me reproduire, c'est déjà fait...et j 'en suis heureux! par contre ce qui m interpelle, c'est le moyen d'en arriver là, et surtout la méthode????
 
 

 

 

Dernière modification le 13/07/2023 15:53:51 par BDSM.
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Lady Spencer
#15
Précision : nous sommes sur un site BDSM et pas sur un site médical : là, nous évoquons des castrations (même si le titre que j'ai mis porte à confusion maintenant) , méthodes radicales et définitives.
Dans des contextes extrèmes de femmes gynar le plus souvent, dans un but autre que celui de le non reproduction médicale .
Donc, si vous cherchez à poursuivre votre activité sexuelle, Mizouh31, mais sans procréation, voyez votre médecin qui vous dirigera vers qui de droit pour ce type d'intervention.
Ce qui est une démarche intéressante et respectueuse de vos partenaires féminines, qui pour le moment ET pour la majorité d'entre elles (les femmes), assurent la prévention des grossesses pour le plus grand bonheur des labos médicamenteux.
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Lady Spencer
#16
Et puis, pas simple je pense, pour les hommes de ce site et d'ailleurs, de révéler les raisons de "leurs choix" sur ces pratiques extrêmes.
La peur du jugement déjà, y fait pour beaucoup.
La peur de choquer aussi.
J'espère qu'ils pourront laisser leur clavier écrire librement
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Elle.a
#17
Ca me fait penser à une conversation que j'ai eu dernièrement avec des copines domina pro. Elles se faisaient pas mal harceler par le même homme soumis qui voulait être castré mécaniquement. A un moment donné, quelques unes, parmi celles réputées assez hard lui ont dit "Banco ! Tu viens, je te castres". Ben on l'a plus revu, le type ^^ Je spécifie qu'elles ne l'auraient pas fait, bien sûr, c'était juste pour le mettre face à son désir.
Je crois qu'il y a beaucoup d'hommes qui fantasment cet acte, voire même quelques uns qui se délectent de la réaction qu'ils suscitent chez les dominas qui poussent les hauts cris, mais que, dans le fond, peu iraient jusqu'au réel.
J'ai vu, ceci dit, sur fetlife, des photos d'émasculation, c'était aux USA, je crois, ou en Australie, je ne sais plus, et c'était très très hard. Maintenant, je sais pourquoi on appelle rognons blancs les testicules, chez le boucher ^^
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Super.zep
#18
Pour ma part, sur demande de ma maîtresse, je me suis fait faire une vasectomie. Le but principale étant d'une part que lorsqu'elle me donne le droit d'ejaculer en elle, elle n aie plus jamais besoin de prendre de moyens contraceptif. Pour ma part, je me considère un peu come être passé d'étalon vers ongre, cela a au départ, un peu affecté mon moral, mais m'excite maintenant au plus haut point, avoir fait ca pour elle, que ce ne soit plus réversible.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#19
Votre commentaire est intéressant sur le coté "excitation-irréversible" : c'est d'avoir réalisé un acte sur lequel rien n'est possible en retour, qui vous excite ? Ou de l'avoir fait pour elle ? Ou les deux sûrement.....
Avez-vous ressenti des différences post-op sur vos érections et vos orgasmes ?
La visée contraceptive est intéressante également, car jusqu'à maintenant, le plus gros pourcentage de contraception est "subi" par les femmes, avec les effets secondaires des hormones ingurgitées à long terme.
Si votre maitresse ne vous l'avez pas suggéré, auriez-vous pensé seul à la vasectomie contraceptive ?
(oui, je suis curieuse et merci pour vos réponses)
Soyez la première personne à aimer.
Super.zep
#20
Bonsoir madame,
Pour vous répondre, oui effectivement, je suis excité de lui avoir "offert ma virilité" ainsi que de l avoir fait pour ma maitresse, afin de minimiser l'impacte négatif des moyens de contraception.
Au niveau du ressenti, très honnêtement je ne pense pas avoir senti une différence quelconque. Cependant, ayant choisis une anesthésie locale, j ai eu la "chance" de goûter au aiguilles dans les testicules et j'avoue ici que je ne serai pas contre, que lors d'une de nos séances SM, ma maîtresse reproduise cet acte.
Pour répondre à votre dernière question, si ma maîtresse ne me l aurait pas demandé et si nous n'étions pas dans cette relation de D/S, non, je ne l'aurai pas fait.
Pour changer totalement de sujet, j'ai par ailleurs il y a prêt de 10 ans tatoué son prénom dans mon haine, mais nous avons également entamé une discussion, qui je l espère aboutira à quelque-chose, afin d'avoir un marquage tout comme la castration, bcp plus irreversible, je comptais lui offrir un branding, je pense sur ma fesse. Symbole également irreversible de mon appartenance à elle
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#21
Bravo à vous deux, alors, puisque vous semblez orienter vos choix ensemble.
Le branding, bravo aussi puisque j'aime et l'idée et la pratique, même s'il reste moins irréversible que la vasectomie ! :smiling_imp:
Soyez la première personne à aimer.
Super.zep
#22
Merci oui,
Je suis actuellement pour raison professionnelle loin de ma maîtresse et ce pour une durée de 4 mois, on a donc le temps de discuter et de prévoir un peu mon retour.
Pour tout vous dire, pour le moment au niveau du branding, nous sommes encore très novice, friand d'informations à se sujet.
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Magaligalinette
#23
Une castration et une vasectomie ce n'est pas du tout la même chose il me semble ou je dis des betises. Une vasectomie ma fois si la personne a déjà eu des enfants et n'en veut plus pourquoi pas mais une castration c'est si j'ai bien compris le fait de ne plus avoir d'érection et là je trouve cela pour ma part horrible de demander cela à une personne, désolée mais pour ma part c'est loin d'être une relation seine. C'est comme si un Dom obligeait sa soumise à se faire exciser pour ne plus qu'elle ressente de plaisir
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Lady Spencer
#24
Je n'ai évidemment pas dit que les méthodes étaient comparables, ni que les chemins psychologiques menant à ce genre de pratiques étaient les mêmes.
D'accord avec vous sur votre dernière phrase : on se bat contre les mutilations sexuelles (je dis "on" pour les femmes et assoss se battant contre), la castration masculine en fait partie tout autant mais reste un sujet encore plus tabou semble t'il .
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Kajirocline
#25
Je suis bien d'accord sur le distinguo important entre stérilisation et castration.
Soyez la première personne à aimer.
softail
#26
Je vais être comme souvent hors sujet: je pars de la castration pour élargir plus généralement à d'autres pratiques pas forcément moins hard. Par exemple la prostitution. Apparemment acceptée par une soumise croisée il y a pas mal d'années maintenant. Bien que ne faisant même pas partie des limites du départ tellement cela semblait impensable cette pratique est apparue presque (!) naturellement. Pour la soumise en question c'était excitant. Et puis cela faisait plaisir à son Maître. Tout en arrondissant des fins de mois. Si le dominant avait proposé cela au départ (j'aurais donné très cher pour savoir si ce n'était pas son but caché originel), la soumise serait partie, tout simplement. Elle a accepté difficilement d'être exhibée, puis partagée devant lui, puis offerte même sans lui. De l'esclavage sexuel. Un jour elle a compris que les hommes qu'elle était amenée à rencontrer payaient son Maître pour cela. Elle est restée, malgré une petite scène. Pas sur le fond à ma grande surprise, mais parce qu'elle aurait aimé être au courant. Et partager les gains. Peut-on pour autant parler d'un acte volontaire? Et là je reviens au sujet de la castration "demandée ou acceptée" (ce qui sont encore deux choses différentes, bref) par le soumis. Personnellement j'y vois davantage une emprise psychologique absolue ayant totalement déconstruit la soumise, lui ayant fait perdre peu à peu tous ses repères. La difficulté est que cela peut se ressembler entre aspiration profonde, parfois refoulée et manipulation mentale absolue du dominant.
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zig63
#27
En général je suis ouvert à tout mais bon, comme les autres, j'ai mes limites.
Déjà, les gynarchistes, je les emmerde. Ensuite, les hommes qui ne veulent plus être homme...ben, je sais pas en fait^^.
Nan, franchement, je ne sais pas. Les hommes (femmes) font ce qu'ils (elles) veulent de leur corps c'est un fait mais devons-nous nous interroger sur leur santé mentale ? Peut-être...mais ce n'est pas de mon ressort.
:wink:
Soyez la première personne à aimer.
Bonjour à toutes et tous.
Zig, je comprends mal votre phrase sur les hommes qui ne veulent plus être des hommes... les bourses n'ont jamais fait un homme. Même sexuellement, un homme vasectomisé ou même un oeunuque tient encore la route (oui un oeunuque ça bande; on les employait pas dans les harems pour pas que les femmes n'aient pas de rapports, mais pour qu'elles puissent en avoir dans un cadre clos et sécurisé sans risques de pondre des bâtards... ben oui quand on est un souverain avec un certains nombre de concubines, on peut pas forcément s'occuper de toutes).
C'est peut être d'ailleurs ce genre de conceptions bien ancrées sur la "masculinité" qui rend l'acte si transgressif et si attractif pour certain/es?
Concernant la stérilisation masculine... ben homme ou femme, chacun dispose de son corps et peut très bien décider d'interrompre ses fonctions reproductrices (ça tiendrait qu'à moi, tout le monde y passerait à compté du deuxième enfant.) sans que ça remette quoi que ce soit en cause dans sa manière d'être, sa sensualité (féminité, masculinité, autre...).
Cependant, j'ai pu observer la situation ou l'homme avait été "poussé" à se faire vasectomiser; et en analysant les rapports de force qui s'exprimaient au sein du couple, il s'est avéré très nettement que celà relevait aussi d'une volonté de castration très forte de la part de la femme (belle maman, chasse Jésus de ton coeur et va donc te mettre des doigts... c'est pour ton bien). Ce que j'en ai déduis, c'est que bien souvent, plus un acte a une portée importante tant au niveau signifiant que signifié; plus il fait appel et est soutenu par des cheminements conscients ou non variés et complexes... c'est à dire, y'a souvent une intention cachée.
Si la démarche est librement entreprise par la personne elle même... là je tique sur le propos de Stanley qui évoque une portée "libératrice".
Je sais pas si comme moi la plupart des hommes ont étés amenés à considérer un jour ou l'autre leur paquet comme une sorte de reliquat archaïque qui squatte l'entre-jambe juste pour la provoc' ou pour te rappeler ta condition simiesque... (parce qu'au bout de plusieurs mois en ayant oublié de satisfaire aux exigences de Dame Nature; ce qui se met à remonter le fait depuis quelque part du côté de la nuit des temps...). Serait-ce en lien avec ce côté "libérateur" évoqué?
Soyez la première personne à aimer.
petitdemon14
#29
Rassurez-vous mesdames, les hommes désirant une castration mécanique ne font que fantasmer.
Je suis un mâle, soumis, fétichiste, adorateur de la suprématie féminine et donc adeptes de ballbusting.
En solo, je me masturbe exclusivement devant des vidéos de ballbusting très hard.
J'ai pris mon premier coup de pied dans les prunes il y a + de 30 ans... L'idée me fait toujours autant bander... Ce type de scène dans une série TV me fait durcir instantanément...
Évidemment, quand je vois des vidéos ou des talons aiguilles piétinent des bourses ou que des chaussures avec des clous pointus shoot violement un paquet nu et pendant, m'excite au + haut point, je prend mon pied... + C'est hard et destructeur et + j'aime... Évidemment que je m'identifie au soumis, évidemment que je me dis qu'il doit être castré suite à de tels traitement... Et ça ajoute encore de l'excitation d'imaginer ces 2 petits morceaux de virilité comme élément négligeable aux yeux de la reine femme.
Oui je fantasme sur l'idée qu'une domina me ballbust jusqu'à la castration mécanique... Je ne fantasme pas sur la vasectomie, ni sur l'élastique, ce serait plus sur du piétinement, des coups sans pitié ...
Dans la réalité, un bon coup sec et je demande grâce... Je ne suis qu'un faible mâle.
Et entre nous, ok ont peut créer des lesions, mais castrer mécaniquement un homme n'est pas chose facile. En 30 ans elles ont subits moultes cruautés et elles sont toujours impeccablement rondes et fonctionnelles.
C'est costaud une couille :smile:
Exemple : Je pense que le jour où je vois une domina porter ce genre de chaussures, je dois pouvoir m'ejaculer dessus rapidement.
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Stanley34
#30
Bonjour Lady,
Pas de souci pour reparler de nos échanges sur le sujet.
Je suis tout à fait d'accord que la ligature des trompes (pour les femmes) ou des canaux déférents (pour les hommes) est un acte simple (plus simple chez les hommes…) de maitrise de sa propre fertilité. Les femmes qui le pratiquent ne semblent pas considérer que leur féminité en est entachée. Les hommes, eux, dans leur assimilation problématique entre fertilité et virilité, semblent avoir plus de mal à sauter le pas. Pourtant, maitriser sa fertilité, de façon temporaire ou définitive, ne pas être soumis aux aléas d’une procréation involontaire et non-désirée, ce n’est que du bonheur !
Curieusement, on voit passer des assimilations douteuses entre ces actes (fantasmés pour la plupart) de castration violente et les simples actes chirurgicaux que je viens d’évoquer, pratiqués avec toutes les précautions éthiques des professions médicales. Preuve que cette assimilation virilité/fertilité a la peau dure !
Même problème d’ailleurs pour la contraception masculine, pour laquelle existent deux méthodes éprouvées, mais qui semble continuer de terroriser les petits chéris, en tout cas ne pas beaucoup les préoccuper, pourtant responsables à 50% dans l’acte de la fécondation…
2 personnes aiment ça.
En dehors du cliché : l'amour rend aveugle. En fait, c'est assez simple.
- Couper ou contrôler les relations du soumis avec l'extérieur pour qu'il perde petit à petit ses références et les remplace par celles du Dominant.
- L'isolement crée de la dépendance de lien social avec le Dominant. Cela devient facile pour lui de faire du micro-management.
- La critique et le regard du Dominant sur les actions du soumis prennent une importante disproportionnée. Le soumis va entrer dans un cycle de peur de ne pas "plaire". Il va chercher à tout faire pour plaire, y compris accepter l'inconcevable. Ce n'est qu'une question de temps et d'habilité de temps et de patience du Dominant.
Bref, on est dans la manipulation mentale.
Bonjour à toutes et à tous,
Pour avoir vécu cette manipulation mentale dans le cadre d'une relation vanille, je n'ose pas imaginer l'impact considérable qu'elle aurait pu avoir dans un cadre BDSM...
Dernière modification le 20/02/2022 11:12:53 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Même les tatouages d'appartenance. Et si l'autre fait quelque chose de vraiment grave, est-ce que je vais accepter de voir ses initiales sur mon cul ? Je sais bien qu'il y a le recouvrement, mais bon, s'il a tué ma mère en voiture parce qu'il était bourré, drôle de souvenir...
Je porte un tatouage d'appartenance, cette décision a été mûrement réfléchie. C'est mon premier tatouage.
Je ne suis pas esclave mais soumise et à part le fait d'être mère je n'ai jamais pris aucun autre engagement définitif.
C'est peut-être naïf mais j'ai vraiment envie de croire que notre relation a un avenir.
J'ai déjà vécu l'emprise d'un partenaire, la manipulation mentale et je m'en suis sortie en étant bien accompagnée.
Encrer/Ancrer sur ma peau ma dévotion et ma soumission envers mon Maître fait partie de mon cheminement personnel, libre et éclairé.
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Bonjour
Pour moi tout ce qui a un caractère définitif doit être longuement réfléchi pour ne jamais regretter et d'autant plus quand il s'agit d'intégrité physique.
Et cela doit venir de soi même et non pour plaire ou faire plaisir à qqun dans n'importe quelle relation.
Cela n'est que mon avis évidemment. Chacun est libre de ses choix du moment qu'ils sont éclairés et non imposés....
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#34
Article très intrigant, je trouve mais il faut bien faire la distinction entre vasectomie et castration. Les deux rendent un homme stérile mais dans le premier cas il continue à produire des hormones mâles, on ne peut pas le reconnaître et en plus c'est - en théorie - réversible. Dans le deuxième cas il perd sa virilité, ses bourses vides trahissent son état et c'est irréversible. Pour ma part je suis vasectomisé depuis plus de trente ans et je dois avouer que c'était une expérience excitante. Imaginez un instant le tableau: vous êtes un homme,, père de deux enfants, vous avez pris un bain ce matin, soigneusement rasé vos testicules et vous vous êtes présenté à l'hôpital. Cette fois ce n'est pas pour un traitement ou pour un examen quelconque. On vous demande de vous dénuder... du bas et de prendre place sur la table d'opération. Vous êtes donc le sexe à l'air, bien exposé sur une table. L'urologue examine sans aucune gêne le contenu de vos bourses pour localiser vos cordons. Ce qu'il va faire c'est vous rendre stérile, malgré votre apparence inchangée bientôt plus aucune femme n'aura à vous craindre, vous serez "inoffensif" pour elles. Vous pourrez les séduire, les gâter, les découvrir, les exciter, les faire jouïr, leur donner des orgasmes mais vous ne serez plus un "reproducteur", seulement un "homme à plaisirs". Vous serez comme ces eunuques que l'on castrait après la puberté dans l'espoir qu'il aient encore des érections, moins rapides et moins fortes mais plus longues et surtout sans plus aucun danger pour le plaisir de leur maîtresse. Retour à la réalité: l'urologue à désinfecté tout votre entre-jambes, répéré vos cordons et les a immobilisés dans la partie supérieure du scrotum par deux aiguilles au travers de vos bourses. Il anesthésie ces zones et part pour quelques instant le temps que cela devienne insensible. Quand il revient il a un assistant avec lui qu'il va former pour... stériliser des hommes! Vous êtes le matériel didactique! Il pratique une incision, sort le cordon, en extrait le canal déférent, le sectionne et recoud les extémités côte-à-côte. Il explique que de cette manière les extrémités ne pourront jamais se rejoindre, si elles s'avisaient de repousser elles ne feraient que s'éloigner l'une de l'autre. Bref: il veut que vous deveniez stérile et pour de bon. En plus il explique à son assistant qu'en fait, comme il n'enlève rien du canal déférent il pratique non pas une vas-EC-tomie mais une vas-O-tomie mais qu'à cela ne tienne vous en serez tout autant "onoffensif". Bien entendu l'autre testicule à droit au même traitement de faveur, pas de discrimination sous peine de ... ne pas devenir stérile. Quand il a fini, il ne lui a pas fallu vingt minutes, il fixe un rendez-vous dans deux mois pour voir si c'est "réussi" car maintenant vous êtes stérilisé mais pas encore stérile, encore toujours "un mec à risques" pour les dames. Deux mois plus tard son microscope dévoile que votre échantillon de sperme ne contient plus aucun spermatozoïde, là vous êtes vraiment stérile, inoffensif, sans danger pour les femmes. Vous êtes comme ces eunuques castrés qui pouvaient circuler entre les femmes du maître...
Trente ans plus tard je suis toujours fier et heureux d'être cet amant inoffensif au plaisir dénué de tout risque pour les femmes, même si certains hommes me considèrent comme un castrat. En plus je suis circoncis, je ne peux même pas dissimuler mon gland ce que les femmes apprécient énormément, elles disent que ce gland nu et fier est plus viril, plus provocant et plus hygiénique. Bref, épilé, circoncis et stérilisé je suis heureux et fier de pouvoir servir le plaisir des dames. Et de me laisser stériliser pour elles était même une expérience excitante. Juste dommage que ce n'était pas une femme, de préférence sexy, qui ait sectionné aussi professionellement mes canaux, je lui aurait offert ma plus belle érection en reconnaissance ;-)
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Stanley34
#35
là je tique sur le propos de Stanley qui évoque une portée "libératrice".
J'allais liker votre post, mais je suis obligé de répondre en précisant mon propos.
Encore une fois, la vasectomie a seulement à voir avec la question de la maitrise de sa fertilité. Même si la fertilité (sans limite) est souvent assimilée (de manière très problématique à mes yeux) avec la virilité, elle n'a en fait rien à voir concrètement. Il n'y a aucune différence dans les érections, les éjaculions, les orgasmes, etc.
Par contre, comme l'a souligné LS à plusieurs reprises, la vasectomie a quelque chose à voir avec un partage des responsabilités avec les femmes dans le contrôle de sa propre fertilité et là, oui, c'est le pied, surtout quand l'âge ou la progéniture (ou les deux) font que l'on ne souhaite pas se reproduire outre mesure.
Tout cela n'a objectivement strictement rien à voir avec une quelconque castration.
Pour le reste, les soumis le fantasment comme ils veulent, ce domaine est de l'ordre de l'intime...
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