Punition : action d’infliger à quelqu’un un châtiment pour une action, une attitude, un manquement dont il s’est rendu coupable.
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Je n’ai jamais compris pourquoi certain(e)s se sentaient obligés de devoir se justifier en parlant de «punitions» pour désigner ce qu’ils/elles imposaient à leurs esclaves.
Certes, durant le « dressage », cette période particulière durant laquelle l’esclave doit être «formaté(e) » aux exigences de somn Maître/sa Maîtresse, ses erreurs, ses manquements devront être sanctionnées, y compris les fautes même involontaires qu’il/elle commettra nécessairement.
De même, tout manquement ultérieur aux règles imposées devra être puni, et d’autant plus sévèrement que le manquement aura été délibéré.
Et cela s’applique évidemment aux actes mais aussi aux comportements, aux omissions éventuelles de l’esclave et à tout ce qui génère une « insatisfaction » pour le Maitre.
Mais même avec une définition aussi extensive, le terme de « punition » ne recouvre pas tous les champs du possible.
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Le Maitre n’a pas à se justifier de l’usage qu’il fait de son esclave.
Le corps de l’esclave lui appartient, et cela lui donne le droit d’en user à sa guise,
sans avoir à se chercher d’autre raison.
Aujourd’hui que je connais les besoins, les désirs de mon Maitre et que j’ai appris à les satisfaire, Il lui est de moins en moins nécessaire de me « punir ».
Mais le « besoin »que je ressens qu’il me « fasse mal », de me soumettre à sa violence de Mâle, de lui offrir cette souffrance qui l’excite et me fais jouir, de dépasser mes limites, demeure, aussi fort voire davantage qu’aux premiers jours.
Et c’est ce plaisir que Maxime prend à m’infliger la cravache ou le fouet, à laisser libre cours à ses pulsions du moment, et l’excitation qu’il en retire qui désormais légitime tout ce qu’il me fait subir.
Quand il m’attache, pince mes tétons avant de les transpercer d’aiguilles, me cravache, fait couler de la cire sur mes parties les plus intimes, je sais qu’il ne fait qu’exercer ses « prérogatives » de Maître et que je suis pleinement dans mon rôle d’esclave en subissant ce qu’il m’impose.
Parce qu’il est le Maitre, et que je lui appartiens.
Dernière modification le 15/07/2020 07:02:18 par FemmeFemelleEsclave.
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Lilas
#1
C'est assez à contre courant de ce qui est dis en général mais j'aime bien le concept de punition injuste. Quand elle arrive sans prévenir et qu'on est vraiment pas prêt.e à la recevoir. Et qu'on trouve ça vraiment dur comme geste... J'y vois un acte de cruauté et ça m'excite terriblement. Comme la foudre qui pourrait tomber n'importe ou, n'importe quand sans qu'elle ai à demander la permission à personne.
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Chère Lilas,
Je vous rejoins complètement.
Moi aussi, j’aime l’idée de la « punition injuste », lorsque j’obéis à un ordre que j’ai reçu et que je suis « punie » ensuite pour avoir obéi.
C’est le cas notamment quand mon Maitre m’ordonne de me caresser devant lui.
Et qu’ensuite il me « punit » pour avoir joui.
Mais si je lui reconnais le droit de me » punir » y compris injustement, parce qu’il est le Maitre et que c’est lui qui décide, je fais la distinction entre la « punition injuste » qui reste une punition, et le droit qu’il a en toutes circonstances de m’imposer ses désirs (fouet compris), sans autre raison que son plaisir.
Alors, non, au moins pour moi, vous n’êtes absolument pas à contre courant.
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C’est la raison pour laquelle je pense, mais ce n’est que ma vision des choses, que le terme est souvent utilisé à mauvais escient.
La punition correspond à la répression d’un acte, d’un comportement, d’une attitude que le Maitre jugera « non adéquat ».
Le reste, les sévices, coups qu’il inflige à son esclave, pour son plaisir, à lui, et éventuellement celui de celui/celle qui lui appartient, relève de son pouvoir souverain.
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#
#4
Pour moi la meilleure punition est la frustration. Ou en tout cas je pense que le meilleur jeu est celui de trouver les leviers de frustration de l’autre et d’arriver à trouver ses limites.
Si vous êtes maso, qu’est ce qui vous frustrera le plus d’être frappée ou de n’être pas frappée ?
Mais dans l’absolu je n’aime pas vraiment cette partie D/S de punitions. Ou ce concept un peu enfantin. Je comprends que certains aient besoin de cette forme de régression.
Si je ne sais pas pourquoi je te frappe, toi tu le sais. Cela devrait suffire.
Je ne perds jamais de vue mon objectif qui est le plaisir de l’autre. Même dans les coups ou les sévices c’est un moyen d’amener l’autre où je le souhaite. Ça c’est mon plaisir. Trouver ces chemins.
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Hugin
#5
Bonsoir
Pour ma part je trouve que la punition à surtout un coté éducatif et à pour but de dresser le ou la soumise afin qu'il ou elle adopte le comportement ou la mentalité souhaitée par le ou la dominatrice.
Je n'ai pas la même conception de punition injuste. Pour moi une punition injuste c'est quand Ma Maîtresse invente une faute imaginaire afin de me punir. Je rejoins FemmeFemelleEsclave sur le droit absolue du ou de la dominatrice d'utiliser son ou sa soumise/esclave si il ou elle le souhaite. Elle n'a aucun besoin de se justifier sur le fait qu'Elle veuille me faire souffrir donc pourquoi inventer une faute pour justifier la souffrance qu'Elle souhaite m'infliger ? Elle n'a qu'à le faire sans autres justifications de Sa part car je Lui appartient corps et âme.
Pour reprendre son exemple quand elle se caresse et se fait punir lorsqu'elle joui, à mon sens ce n'est pas une punition mais simplement l'expression de la volonté de Son Maître à vouloir la faire souffrir. Il n'y a pas punition mais simplement une utilisation de Son pouvoir sur elle, après ce n'est que mon point de vue et comme je ne suis pas encore un esclave il se peut que je me fourvoie.
Dernière modification le 28/07/2020 23:25:38 par Hugin.
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Cher apprentiesclave,
Comme souvent, nous nous rejoignons sur l’essentiel.
Après, punir, c’est aussi pour le Maitre exercer ses prérogatives de Mâle.
La seule différence c’est que dans ce cas il les exerce pour châtier, pas simplement par plaisir, sans justification ou motif autre.
Si l’exemple que je prenais (lorsqu’il me punit, en me cravachant la chatte après que je le sois caressée devant lui) rentre, pour moi, dans la catégorie des « punitions injustes », c’est parce que c’est lui qui au départ m’a ordonné de me caresser et que je n’ai fait que lui obéir.
Si je ne l’avais pas fait, j’aurais aussi mérité d’etre « punie » pour lui avoir désobéi !!
Et qu’ensuite, il se sert d’un autre motif (le plaisir que j’ai pris en agissant de la sorte) pour justifier de la punition qu’il m’impose.
Mais ce n’est que de la sémantique, et un jeu vicieux entre nous.
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Hugin
#7
Chère FemmeFemelleEsclave
Je comprend tout à fait votre point de vue mais n'étant qu'un élément extérieur à votre idylle je n'en cerne pas toutes les subtilités.
Je conçois que vous voyez cela comme une punition injuste mais le fait que se sont les ordres de votre Maître me fait voir les choses sous un autre angle. Mais ce n'est que du pinaillage et comme vous l'avez dit nous nous rejoignons sur l'essentiel.
Merci pour vos textes et vos réponses si enrichissants, c'est toujours un plaisir d'échanger avec vous.
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