Perversions : pratiques érotiques considérées comme immorales
Vice : penchant particulier pour quelque chose que la religion, la morale, la société réprouvent
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Contrairement à l'anglais kink, où cette dimension est moins prégnante, vice et perversions comportent dans notre langue un aspect "moral" qui m'a toujours heurtée.
Pour moi, sexe et morale n'ont rien à voir et personne n'a à juger de la façon dont je me comporte dans l'intimité,
dès lors que ma manière d'être et de jouir ne nuisent pas à autrui.
Au contraire, j'assume et je revendique mes vices et mes perversions.
Parce qu'ils relèvent de ma liberté de femme.
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Je m'ennuie dans le sexe "vanille" et les rapports aseptisés.
Que d'autres y trouvent leur compte ne me gène pas, c'est leur droit et leur choix.
Mais qu'on me laisse jouir comme j'en ressens le besoin, sans juger ni condamner.
Oui, j'aime le sexe violent, le désir brutal de l'homme.
J'ai besoin que mon Maître abuse de moi pour me sentir pleinement soumise.
J'ai besoin de lire dans son regard et dans l'arrogance de sa queue dressée
la fierté de me posséder quand je m'agenouille à ses pieds
le corps zébré des marques de la cravache ou du fouet.
Cela ne signifie pas que je dédaigne sa tendresse,
que je n'aime que la jouissance bestiale et pas quand il me fait l'amour.
De même que le calme succède à la tempête,
j'aime qu'il fasse vibrer mon corps sous les caresses de sa bouche
retenant son plaisir jusqu'à l'ultime limite,
avec comme seul but mon plaisir à moi.
Mais j'ai besoin des deux,
d'un homme et d'un Maître,
qui me permette d'être à la fois femme et femelle
et aussi chienne, pute, salope, esclave.
Moi, dans mon entièreté.
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