J'ai passé quelques mois à rechercher une relation D/S sur internet et dans des munchs.J'ai posté quelques annonces, mais n'ai pas pu obtenir de relation un minimum "sérieuse" (au moins dans le sens de consciencieuse). Seulement quelques propositions douteuses.On pourrais tout à fait critiquer le profil que j'avais (et que j'ai), qui n'est pas vraiiiment optimal. Mais je pense qu'il y a un problème fondamental dans les annonces. Elles manquent cruellement de matière. Elles peuvent selon moi servir de support pour se lancer dans quelques jeux, mais rien de bien concluant (sauf exception).De la manière dont je la vois, la rencontre fonctionne sur deux éléments : les activités communes (qui permettent de se réunir régulièrement avec la personne) et la compatibilité des deux personnes. De manière plutôt évidente, il faut donc être réunis régulièrement au même endroit avec la personne.On partirais donc plus sur des munchs, qui ont l'avantage de réunir les gens dans un milieu physique. Cela garanti (ou presque) la proximité, et permet peut être de faire connaissance de manière plus approfondie. Mais bon, j'ai toujours été du genre ultra-timide quand il s'agit de rentrer dans un groupe. Les munchs se sont avérés (pour mon cas) plutôt sympas et conviviaux, mais ont plus été des lieux de discussion que de rencontre. Et je n'ai jamais (peut être à tors) osé faire le pas dans les évènements et clubs, même si certains peuvent avoir la réputation d'imposer trop de règles de conduite/vestimentaires (je ne l'ai pas plus vérifié que ça, je l'ai entendu au détours d'une conversation).C'est donc après six mois de recherche que j'ai enfin rencontré ma première partenaire irl. Ouaip. Ça valais le coût de me payer un abonnement pour pouvoir utiliser l'un des sites de rencontre, puisque cette partenaire, je l'ai rencontré dans mon CMP (centre médico psychologique). Ça ne veut pas dire que les CMP sont des repaires secrets de dominas. Juste que là où vous avez le plus de chance de faire une rencontre (selon moi), c'est dans la vie de tout les jours.Parce que tou(te)s les dom disponibles ne cherchent pas sur internet.Parce que tou(te)s les dom disponibles ne se considèrent pas forcément comme dom.Parce que l'important n'est pas forcément de faire matcher les désirs à 100%. Certes vous allez être frustrés si vous refoulez une part vraiment importante de votre sexualité, mais l'évolution d'un couple se fait dans la construction et le compromis.Quand j'ai abordé le sujet avec elle, elle m'a répondu "ravie que tu m'en parles, j'avais peur que tu me juges pour mes fantasmes". S'en est suivi une relation d'une année, une relation de couple, de switch avec D/S par séances seulement, mais je suis sûr que vous pourrez trouver une personne qui vous conviens là dessus.C'est pourquoi je vous conseillerais de vivre votre vie et de chercher des relations qui vous inspirent, et non pas nécessairement des dom prêts à l'emploi (j'ironise un peu, mais vous avez l'idée). Parlez avec votre partenaire, évoquez vos désirs dés que vous voyez qu'une potentielle relation pourrais s'installer. Construisez. Échouez. Recommencez, mais meilleurs.Je pense que si vous êtes suffisamment proche d'une personne pour développer une relation intime, il y a de bonnes chances que vos désirs correspondent à peu près.Après, j'entends tout à fait que chercher une relation n'est pas facile du tout. Et j'ai passé suffisamment de temps avant de pouvoir me lancer dans une relation (sexuelle comme de couple) pour le savoir. Je suis timide, j'ai peur du rejet, du jugement, de blesser les gens BREF, ce n'est pas facile du tout pour moi. Mais je l'ai fait, j'en suis fier, et même si ça a fini par ne plus marcher je reste fort de ce que j'ai vécu.Tout ça pour dire : give it a try. Ne vous limitez pas aux sites bdsm et aux munchs. Et n'ayez pas peur de vous lancer à court terme dans une relation potentiellement vanilla pour proposer à votre partenaire votre version de la sexualité (sans non plus faire de gros engagements là dessus hein ^^, évitons les drames et la souffrance inutile).PS : fun factPour tout vous dire, j'ai rencontré 70% de mon entourage kinky sur Dofus. Oui, Dofus, le jeu vidéo dont tous les collégiens parlaient à une époque. Quelques séances de rôle play libre, qui tournaient au RPQ (Rôle Play Cul pour les intimes), qui tournait à la relation plus ou moins poussée à distance (ça n'est jamais allé bien loin à cause de la dite distance.)
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