Magaligalinette
#0
Alors surtout ne le prennez pas mal ce n'est pas un jugement ce que je vais exprimer mais j'esssaie de comprendre car je lis sur les sondage et forum des choses qui me paraissent tellement aberrante que je me dis qu'il y a quelques chose que je ne comprends.
Donc merci de m'eclairer s'il vous plait messieurs qui etes soumis.
Comment pouvez vous dire amen à tout et dire ce que veut ma Maitresse je le fais pour lui faire plaisir, comme par exemple sodo par n'importe qui, fellation sur n'importe qui, encagé pendant des jours voir des semaines et plus et ne plus pouvoir jouîr du tout c'est quoi le but de priver un etre humain de cela ?
Rassurez moi vous aimez etre enculé ou c'est pour faire plaisir à votre Maitresse ?
Je lis tous ces hommes soumis qui disent il faut il faut, on doit mais et vos limites à vous ?
Je ne comprends pas tout ce que je lis ou alors les femmes soumises nous réagissons différemment car on discute de nos limites avec notre Dominants et il est là pour nous faire avancer mais si on a des pratiques que l'on ne veut pas faire, il ne va pas nous obliger sinon c'est plus du BDSM mais du viol.
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Tindalos
#1
Des gens qui, pour diverses raisons, n'ont pas, ou peu, pratiqué. Du coup, ça tourne, ça retourne, et au final il en sort toute un mélange d'images éculées, de fantasmes inassouvis, de clichés du porno... Je pense que la plupart des "sans limites" ne savent pas vraiment à quoi s'attendre.
On a un peu la même en version soumise, qui s'attend à se faire fesser avec des pétales de roses en récitant du Benjamin Biolay par Eduardo, le bel héritier au regard ténébreux, champion de salsa et matador, diplômé en droit à Harvard et en médecine de guerre à Stanford ; et qui du coup, en se retrouvant face à Robert, équarrisseur et sa cravache Wish, font la gueule.. ;)
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Magaligalinette
#2
Vous croyez ? Je ne sais pas quand je lis certains commentaires ici sur certains forums, je ne sais pas si ils ont peu pratiqué.
Apres je n'ai pas n'ont plus une grande expérience du bdsm mais il est vrai qu'entendre certaines phrases me choquent assez. Je ne devrais pas sûrement et me dire c'est leur problème après tout
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Je ne suis pas certaine que ce soit lié à un manque de pratique, mais peut être davantage à un rapport différent au sexe et à la soumission.
Sans doute parce que, pour ma part, j’ai une vision très « classique » des rapports hommes femmes lorsqu’il s’agit de sexe et de bdsm.
J’ai toujours considéré que la vocation « naturelle » du mec, c’était de baiser et de dominer.
Pour ce qui est du rapport au sexe, les filles, sur la base au moins de ce que j’ai pu constater dans mes rapports avec les mecs, sont plus « cérébrales » que les garçons, davantage axés sur le sexe physique alors que chez nous les interactions psyché/physique sont plus développées. D’où ce besoin plus fort chez les filles de « penser » la relation en même temps que de la vivre et chez les mecs de la vivre surtout physiquement, jusqu’à l’outrance si besoin.
L’autre explication pour moi, c’est qu’un mec soumis c’est la négation même de l’image « classique » de l’homme, viril et dominateur.
D’où, pour le soumis, le besoin de forcer le trait (et cela rejoint le point précédent), de se voir nier dans sa spécificité d’homme, en se faisant enculer par n’importe qui, encager pour ne plus pouvoir jouir, pour prouver à sa Maîtresse (et à lui-même ?) qu’il est un bon « soumis », puisqu’il accepte d’être en quelque sorte « dé-virilisé ».
Une fille soumise s’intègre dans un schéma plus « classique », elle n’a donc pas à « prouver » quoi que ce soit en la matière.
Il n’y a évidemment dans mon propos aucun jugement de valeur, même si pour moi la soumission masculine, au moins lorsqu’elle concerne des Mâles hétéros, reste un mystère.
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Magaligalinette
#4
Je comprends votre point de vue par rapport à nos ressentis qui ne sont pas les memes je pense d'après ce que je peux lire sur certains commentaires.
Il est vrai que j'ai du mal avec ça en effet apres si c'est leur désir d'etre traité comme ça ok mais parfois quand je les lis quand j'entends forcé ou obligé etc il me semble que si c'est consensuel on ne se sent pas obligé de faire ou de subir ou c'est des façons à eux de s'exprimer.
Je ne juge pas non plus j'essaie de comprendre.
Cela aurait été sympa qu'un homme soumis en parlent
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Magaligalinette
#7
D'accord merci cela doit etre cela enfin dommage qu'aucun homme n'en parle ici
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Lilas
#8
Il n’y a évidemment dans mon propos aucun jugement de valeur, même si pour moi la soumission masculine, au moins lorsqu’elle concerne des Mâles hétéros, reste un mystère.
Pourquoi selon vous ce serait différent chez les garçons non hétéros ?
Juste pour répondre en tant que domina qui est en contact avec pas mal d'hommes soumis je pense qu'on a beaucoup souffert de tous les hommes qui ont parlé à notre place. Ou qui ont validé la parole de quelques unes au mépris d'autres. Je veux dire même si je me définis comme une domina rack, le stéréotype et le protocole c'est un peu la mort de la créativité et clairement je connais plein de domme ou de top que ça saoule grave.
Alors oui je sais la plupart des gens sont hétéros et trouver une partenaire féminine surtout en domme c'est grave dure. Mais très honnêtement ne pas se soucier de ses propres limites c'est du suicide social peu importe le contexte. On le fait rarement sur les sites mais je pense qu'on devrait aussi savoir refuser ce stéréotype que le patriarcat nous offre sur un plateau et inviter les garçons à plus de sensualité.
Je pense qu'en effet les soumis disent trop amen à tout car être dans la position de la personne réceptive voir de la personne séduite leur est inhabituel. Et que quand même en tant que domi on profite peut être un peu trop de cette situation et qu'on devrait davantage la remettre en question.
Bon je dis ça mais en tant que soumise je suis super clichaillone comme moeuf et je suis à mort dans les stéréotypes donc je ne juge pas. Mais si je me sens incapable de questionner les choses en tant que sub (car mon désir est trop fort) j'aimerais essayer de le faire en tant que domina.
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Magaligalinette
#9
Je ne fais pas de différence entre hommes hétéros ou pas mais simplement je trouve choquant que beaucoup ici disent oui un soumis c'est obligatoire doit se faire enculer par n'importe qui et quoi donc je me pose la question de savoir si en fait il disent ils doivent parce que en fait ils kiffent ou vraiment ils font ça contre leur grès et là je trouve que c'est grave
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Y'a pas de sexe pour utiliser son cerveau; pas plus que pour porter ses couilles, avoir un peu de sensibilité ou de maitrise de ses pulsions...
Le distingo hommes/femmes, encore plus hétéros/homos; me fait doucement rire. Plus que de retranscrire une réalité, ça ne fait que refléter les catégorisations ou cloisonnements qui structurent la pensée de la personne qui en fait l'affirmation.
Les discours genre "NOUS les" ... femmes/hommes/hétéros/hommos/français de souche/maghrebins/chrétiens/zoroastristes/ou-n'importe-quelle-catégorie-possible-ou-imaginable... c'est la revendication d'une identité avant tout.
Que cette revendication de son identité porte sur une origine ethnique ou géographique, une appartenance religieuse ou à un club de foot, ou même une sexualité, avec des partenaires uniques, multiples, homos, hétéros, des chiens et des chats si vous voulez... est-ce que vous pensez vraiment qu'il y a là quelque chose de crédible pour se définir, se donner une consistance en tant qu'Individu?
De mon avis c'est de la crotte de taureau. La différence entre un homme et une femme je m'en tamponne. Les différences de sensibilités, de caractères, de goûts... entre Pierre et Paul et Jeaqueline et Abdel et Bertha... ce qui va être le cadre le plus pertinent orientant leurs choix et conditionnant leur capacité à s'auto-déterminer... ça c'est 'achement plus sensé et intéressant.
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Magaligalinette
#11
C'est votre vision que je peux entendre tout a fait, je ne dis pas que nous les femmes nous sommes pareils et les hommes tous différents de nous, simplement c'est juste des questions que je me pose d'apres ce que je lis
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@ExitMankind. Je suis consciente de la part de « cliché » que comporte mon propos. J’ai d’ailleurs pris la précaution de dire à titre liminaire que que ce n’était que ma vision des choses. Je ne prétends pas détenir « LA VÉRITÉ » mais simplement exprimer dans ce débat ma part de vérité.
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@Lilas. Je ne puis parler qu’à partir de mon vécu et de mon ressenti, très différents du vôtre, beaucoup plus riche, divers, intense que tout ce que j’ai connu et que je connaitrais sans doute jamais. Mais je pense, pour avoir échangé avec des gays sado comme maso que les rapports entre gays soumis et domi sont très différents que lorsqu’il s’agit d’hétéros. Après je vous rejoins, ce serait bien qu’il s’expriment eux-mêmes sur le sujet
Soyez la première personne à aimer.
Mes excuses si ça a été perçu comme une agression personnelle... je n'agresse qu'en "bloc", si possible jamais les personnes. C'est au clichés que j'veux faire la peau, pas à vous (Don Quichotte sort de là!).
Après, FemmeFemelleEsclave, je crois qu'on zone sur les mêmes topics depuis un moment... votre positionnement est entendu, j'ai compris qu'il relève d'un choix conscient, mesuré et assumé... même s'il pourrait grossièrement passer pour une forme de conformisme, il y a dans votre histoire des éléments plus complexes et individués. Clairement vous ne retrez pas dans le cadre de cette identification grégaire et béate que je tacle ici.
Après... ce genre de distinctions/catégorisations n'engage que ceux qui y croient... car oui, je trouve que ça relève souvent de la croyance.
Casser ces superstitions c'est aussi un moyen d'émancipation... d'aller toucher du doigt une forme de liberté.
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Magaligalinette
#15
Oui ce n'est qu'un débat comme on pourrait debattre de l'uro ou pas, de la douleur physique ou pas dans le bdsm. C'est une constatation que j'ai faites en lisant les forums et groupes c'est tout
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Je ne nie pas qu'il y ait effectivement certaines différences; pas le même appareillage, pas les mêmes activités hormonales... pour paraphraser Jean Marie, c'est un détail de l'histoire... bon j'exagère un peu mais mon propos ne portait pas là dussus.
Ce que je conteste c'est que ce soit notre sexe qui déterminerait que l'on soit davantage dans un rapport plus axé "cérébral " ou "physique"... C'est plutôt une question de sensibilité personnelle. Ca fait écho à des remarques qu'on peut entendre à tous les coins de rue; sur les "vrai/es" hommes ou femmes... où la virilité ou la féminité devraient êtres ostentatoires; je trouve que ça renvoit à une certaine forme de bestialité dans le sens ou restreindre une personne à un genre défini, avec tout ce que ça implique de contraintes; conditionnement de l'apparence, du comportement... ça génère davantage des contextes coercitifs, oppressants et n'aide pas à avoir des individus humains épanouïs et tolérants.
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chose
#19
Bonsoir Soum13,
Désolé de ne pas t'avoir répondu hier mais malheureusement après plus d'une heure à me battre avec le clavier virtuel de mon smartphone ce con me glisse des doigts et en essayant de le rattraper forcément j'ai quitté ta page perdant au passage la réponse qu'il m'avait fallu 1h à rédiger...
Plus le temps de re-commencer depuis le début, je devais m'occuper des enfants je répond donc à ton invitation à participer à ce débat aujourd'hui.
Désolé, ça va être un peut long, prends un Thé, un café, une boisson raffraichissante, peu importe, étant soumis je te l'aurais bien apporté moi-même mais confinement oblige...
Tout d'abord , je dois t'informer que ma réponse sera complexe car j'essaye d'éclairer ce débat sous différents angles différents, je considère qu'il n'y a pas qu'une seule vérité, aussi d'autres soumis répondront peut-être différement de moi et ne seront peut-être pas d'accord avec moi, je n'expose donc pas LA vérité, car je ne crois pas que dans ce domaine il y ait une vérité absolue mais MA vérité car je parle en mon nom propre et c'est déjà pas mal.
Selon moi, il y a une différence entre soumis et soumises d'abord parce que les hommes et les femmes ne sont pas pareil, il y a une différence entre hommes et femmes et c'est norla (n'en déplaise aux féministes acharnés, il y a bien une différence de mentalité en plus de la différence physique).
Ainsi par exemple, dans une couple Vanille quand il y a des enfants, l'homme est souvent considéré comme étant celui qui puni tandis que a femme est souvent considérée comme celle qui fait les calins et ce n'est souvent même pas du fait des hommes d'ailleurs car très souvent la femme qui est souvent plus présente dans l'éducation des enfants (l'homme travaillant souvent plus en dehors du foyer et la femme faisant souvent moins d'heures pour se dégager suffisament de temps dans le foyer pour effectuer toutes les taches qui ne seraient pas faites si les deux parents travaillaient au même rythme, c'est un clicher certes quelque peu moyenageux mais hélas cela reste souvent vrai encore de nos jours)
Il n'est pas rare que quand l'homme rentre de son travail, son épouse lui dise "ton fils à fait telle connerie, occupes toi en"ce qui se conclue souvent par une punition car en rentrant du boulot après une dure journée de travail on a pas forcement envie de passer des heures à discuter pour comprendre pourquoi le gamin à fait une connerie... Voilà comment on installe durablement une "réputation" qui pourrait être évité si nous vivions dans un monde plus équilibré...
Je remarques d'ailleurs dans ce shéma qu'en agissant ainsi la femme a préservé son image de"maman calin" et l'homme a ainsi "obeis" (même s'il ne l'a pas fait intelligement) à sa femme et se retrouve à endosser un rôle de père sévère qu'il n'avait pas forcément envie d'endosser au départ...
Je n'ai pas l'habitude de jouer les sociologues (parce que je n'en suis pas un) mais cela explique d'entrée de jeu que l'homme et la femme on une façon différente d'aborder un même problème et cela se ressent automatiquement au niveau D/s, une femme soumise aura naturellement plus tendance à imposer ses limites d'entrée de jeu à un Maître qui les acceptera puisqu'il aura été choisi par elle.
Là où l'homme ne ressentira pas forcément la nescessité d'imposer tout de suite des limites car il sera plus dans le fanatasme, l'imaginaire alors que la femme est d'avantage dans le concret et cela peut s'avérer terriblement piégeux car s'il ne tombe pas sur une Maitresse qui aura l'intelligence de suggérer des limites, cela pourra compromettre la relation D/s à venir (d'ailleurs de nombreuses Maîtresses se plaignent d'avoir d'énormes difficultés à trouver un/des soumis qui ne soient pas de simples fantasmeurs c'est en partie à cause de ça).
N'étant pas une soumise moi-même je ne vais pas trop m'attarder de ce coté de ta question, en revanche bien que je ne puis pas répondre au nom de tous mes camarades soumis, je peux te faire part de mes ressentis.
Souvent, je vois de soumis dire "Je suis vote esclave" (quand ils ont la courtoisie d'employer le vouvoiement mais là c'est encore un autre débat), "Je ferais TOUT ce que vous voudrez."...
Souvent, il ne faut pas le prendre au sens litéral, quand un soumis dit "Je ferais TOUT ce que vous voudrerz" il faut plutôt comprendre "Je ferais tout ce que vous voudrez et qui soit dans la limite de ce que je suis en mesure d'imaginer ce qu'une Maîtresse peut faire ou dans la limite de mes fantasmes" tout en écartant l'idée qu'une Maitresse puisse avoir envie de faire autre chose que ce qu'il avait imaginé... Voir même il n'y avait pas pensé du tout et est incapable de le concevoir...
Déjà, rien que ça, ça change pas mal la donne parce qu'on a un soumis qui "fera tout" ou "qui acceptera tout " mais dans la réalité des fait NON.
On a donc d'un coté des soumises qui savent exactement ce qu'elles veulles ou au moins ce qu'elles ne veulent pas et d'un autre des soumis pas forcément conscient de ce sur quoi ils s'engagent (pas tous mais visiblement beaucoup)
Avec des personnes Dominantes qui essayent de s'adapter à tout ça.
Cela pose de gros problèmes quand la Maîtresse cherche "un véritable esclave" (j'entend par là qu'en aucun cas Elle ne se contentera des petits fantasmes du soumis et qu'Elle cherchera quoi qu'il en coute à l'amener exactement là où Elle en a envie. A lui d'accepter... ou de partir...)
La cage de chasteté est un outil "intéressant" dans une relation D/s car elle instaure rapidement une relation dans lequel l'homme est rapidement pris au piège, même si c'est lui qui désirait la cage au départ, il se rend compte plus tard que si sa Maîtresse y prend gout, il devient totalement à sa mercie
A titre personnel j'y étais totalement opposé il y a quelques années, je trouvais cet instrument barbare, puis constatant qu'il y avait une demande forte de beaucoup de Dominatrices, j'ai voulu essayer, j'ai fais l'aquisition d'une 1ère cage, puis une autre, pui pleins d'autres...
Et biensur je les ai essayer, d'abord en solo puis considérant que porter une cage de chasteté mais concerver quand même les clefs ce n'était pas vraiment être sous cage de chasteté, j'ai chercher des moyens de ne plus en avoir le contrôle, j'ai commencé avec Chastikey, puis depuis quelques mois je fais appel aux services payant d'une KH à qui j'ai envoyé mes clefs, TOUTES mes clefs, je n'ai donc pas le choix, aucun moyen de m'échapper, cela fait maintenant plus de 110j que mon oiseau est en cage et je dois dire que je suis actuellement dans un état de manque intense... J'accepterais aujourd'hui des choses que j'aurais jugé trop dégradantes il y a seulement 3 mois juste dans l'espoir de faire un cuni à une femme, même sans libérer mon oiseau...
Ma libération est normalement prévue dans une quinzaine de jours mais j'ignore si je peux vraiment me fier à cette KH, j'ignore si cette crise du Corona Virus ne va pas perturerber le retour de mes clefs par voie postale...
Je suis dans une état de manque intense mais pourtant je suis heureux, même si cette KH décide de problonger mon encagement d'un mois ou deux, je serais heuureux, je serais heureux quand-même car ressentir ce manque intense c'est ce que je voulais...
Mais je sais que si demain je devais rencontrer réellement la KH qui détient mes clefs, je m'agenouillerais et j'obeirais parce qu'Elle me tient litéralement par les couilles...
Le pire c'est que j'en ai envie, bien plus envie que tout ce que j'aurais pu imaginer, cette cage est diabolique.
Pourtant à la base, je suis un soumis plutot soft et carrément chochote, je ne supporte pas la cravache, je suis plutôt acces humiliation et jeux de contrainte.
Mais après plus de 110j, je pourrais dépasser mes limites pour pouvoir jouir enfin, ou même simplement pour avoir le droit de faire un cuni même sans être libéré.
Tu vois, la principale différence entre un soumis et une soumise elle est peut-être là au fond, souvent nous les soumis on fantasme sur des trucs qu'on ne fera jamais... Et quand on réalise le fantasme souvent on s'embarque dans un truc dans lequel on avait pas imaginé toutes les conséquences.
Et quand on se rend compte qu'on est tombé dans le piège, il est trop tard.
Mais tu vois, même en sachant tout cela, si demain tout était effacé, je recommencerais de la même manière.
Si dans une semaine ou un mois, une Maîtresse lit ces lignes et me dit "chose, il serait dommage de laisser toute cette dévotions entre les mains d'une KH que tu ne rencontrera jamais, casses ton verrou et met en un nouveau, donne moi les clefs, avec moi, il y aura des vraies rencontres, ça ne sera plus par correspondance mais saches que tu m'appartiendras vraiment et totalement"... Je lui obeirais...
Même si par ailleurs elle est soumise à une autre personne, je deviendrais ainsi le soumis d'une soumise...
Même en ayant appris tout ce que j'ai appris...
voilà, désolé pour cette longue réponse, j'espère qu'elle t'aura donner matière à réflexion.
chose
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Magaligalinette
#20
Bonsoir,
Merci d'avoir pris le temps de me répondre en m'expliquant votre façon de voir la soumission et je comprend un peu ce que vous vous voulez .
Juste une chose au debut vous parlez du couple vanille c'est rigolo car j'ai élevé mes filles a l'opposé de ce que vous écrivez et je pense que beaucoup de mamans sont dans le meme cas, c'est moi qui puni et c'est papa qui s'amuse avec elles.
J'espère qu'il y aura d'autres témoignages car oui je suis d'accord avec vous malgré ce que certains disent il y a bien des différences entre les hommes et les femmes autant physiquement que mentalement.
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chose
#21
J'ajouterais concernant la sodomie, qu'il s'agit d'un fantasme masculin très courant, en ce faisant pénétrer ainsi, un homme à le sentiment de ne plus être tout à fait un homme, c'est un acte que nous jugons (parfois à atord car il ya des femmes qui aiment aussi se faire sodomiser) comme dégradant et humilliant, en se faisant pénétrer ainsi , nous qui représentons "le sexe fort", nous retrouvons finalement moins virile que la femme qui nous a pénétré comme si nous n'étion qu'une "pute à avilir".
C'est encore plus vrai pour une encagé comme moi qui se retrouve privé de son membre masculin, l'humiliation est encore plus forte (bien que personnellement je n'ai jamais été sodomisé à proprement parlé, on a parfois joué avec mon anus).
Le sentiment d'humiliation et d'appartenance est encore plus fort et comme je suis attiré par ces sentiments cet acte m'attire particulièrement.
De même que l'uro qui est également très dégradant et humiliant surtout avec le membre encagé...
Je lirais vos réponses plus tard, je constate que je suis le seul soumis qui a eu le courage de venir s'exprimer ici (dommage) mais si vous souhaitez débattre d'avantage pas de soucis, je n'ai pas de pudeur concernant ma soumission que j'assume parfaitement.
chose
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Magaligalinette
#22
Merci beaucoup en tout cas de ne pas l'avoir mal pris et d'avoir pris le temps d'en parler, ce n'est pas un jugement j'espère que vous l'aurez compris, juste comprendre comment tel personne ou tel autres reagis ou ressens.
Soyez la première personne à aimer.
#
#23
Bonsoir Soum1213
Merci d'avoir soulevé cette question qui me parait très intéressante.
Je me sens très éloigné de ces soumis décrits dans ces sondages et forums.
En tant qu'homme soumis, voici ce que je recherche dans une relation BDSM :
Je crois que je cherche avant tout une reconnaissance de mon identité de mâle ! (Bien que cela puisse paraitre bizarre de prime abord, pour un soumis). Lorsqu'une femme me fait souffrir au travers de ma bite et de mes couilles (entre-autre), et qu'elle tire son plaisir Sadique du fait de ma spécificité sexuelle ... cela est une délicieuse jouissance pour moi ! La douleur me crie à tue tête que je suis un homme . La douleur me crie qu'une femme jouit de ce fait ... et cette reconnaissance est un bonheur acide et voluptueux.
Même lorsque l'acte sadique profane mon corps masculin, et que cet acte semble le nier ou l'agresser, c'est en fait une reconnaissance de son existence et de son attrait : c'est encore une fois un succulent cadeau Narcissique.
Lorsque j'admire et vénère la Maitresse qui me "torture" , ... alors L'HONNEUR d’être choisi pour satisfaire cette Dame, palpite dans tout mon être.
Être soumis prend alors tout son sens .
*****
Un autre aspect, est le plaisir de communiquer, dans toutes les dimensions, dans une savoureuse complicité et compréhension :
Lorsque ma Dominante profane progressivement mon intimité, je ressent sa progression obscène, je me donne à elle, je réagis d'une vibration, d'un respiration d'un cri étouffé, de la tétanisation de mes reins cambrés … Je la ressent, elle me comprend, elle m’ausculte en pays interdit, je lui fait cadeau de ma faiblesse, de ma douleur, de mon incertitude … de ma fragilité … de ma confiance , de ma nudité …
… Pour qu'elle en jouisses par son corps et ses fantasmes vibrants. !!! Et que mon plaisir ne soit plus que celui de l'animal émergeant de mon être caché.
***
Enfin l'humiliation amoureuse :
Je ne cherche pas l'humiliation qui écrase, qui avili, qui enlaidi, qui pourri et qui anéantit toute énergie … mais au contraire celle qui me libère du carcan de mon identité, de mon honorabilité préconçue … pour n’être plus qu'un animal libre d'exprimer sa nudité et de donner sa sincérité. Sentir tomber à terre le pesant fardeau de la bienséance … et ressentir le délice du regard inquisiteur et tendrement amusé d'une Femme qui me fascine,
***
Je ne suis donc pas du tout tenté ... pour l'instant (mais peut être est-ce du à mon manque d'expérience ? ) par :
La sodo par n’importe qui ... non merci !
Pour faire une fellation à un mec, il faudrait vraiment un contexte très particulier, ça ne serait vraiment pas avec n'importe qui.
Pour moi les relations sexuelles sont faites (même en BDSM) pour jouir de nos orgasmes, pour inonder notre corps des plaisirs intenses aussi souvent que possible avant notre mort ... alors les cages de chasteté , pendant de longue périodes : très peu pour moi ! ( jouer une heure ou 2 à la torture de la chasteté devant une délicieuse Dominante ... pour ensuite exploser ensemble d'un plaisir décuplé, c'est complètement différent ... beaucoup plus Fun :)
Et le pire serait de d'assister à des relations sexuelles de ma Maitresse avec un autre homme que moi, et de me trouver contraint d’être humilié aux pieds de cet homme ... je serais fou de jalousie , j'aurais l'impression d’être renié par ma Maitresse , pour moi ce serait ignoble ! C'est impossible à accepter ... Peut-être n'ai-je pas suffisamment d'amour en moi pour surmonter victorieusement, et même imaginer de telles infamies ... (je ne critique personne, je parle juste pour moi).
Soyez la première personne à aimer.
Magaligalinette
#24
Bonjour Equinoxe,
Merci d'avoir pris la peine d'y répondre en vous lisant en effet je ressens autre chose, une cerebralité que nous les femmes soumises nous ressentons j'ai l'impression.
C'est tres bien d'avoir des limites cela ne veut pas dire que l'on est moins soumis ou moins dévoué à notre partenaire.
Soyez la première personne à aimer.
@ExitMankind.
Nul besoin de vous excuser, Cher ExitMankind.
Je voulais simplement préciser ma vision des choses, de ma relation aux hommes, lorsqu’il s’agit du sexe et du bdsm.
J’assume qu’elle comporte une part de cliché, de conformisme, de la même manière que j’assume mes « perversions » ou ma sexualité «déviante ».
Votre point de vue ne peut être que different, puisque c’est celui d’un homme, switch qui plus est.
Ces clichés, ce conformisme constituent aussi un cadre, voire un carcan imposé à l’esclave.
La liberté que vous revendiquez, c’est celle du Maitre,
Et pour ma part je ne souhaite surtout pas être émancipée.
Soyez la première personne à aimer.
@Chose. Enfin un soumis qui s’exprime et dont le propos illustre bien l’importance de cette « différence d’appareillage » dans nos rapports à la soumission.
En témoignent la manière dont vous vivez le fait d’être « encagé » et votre rapport à la sodomie.
Pour moi, la chasteté imposée n’est pas quelque chose que j’apprécie particulièrement, compte tenu de mon besoin de sexe. Mais en aucun cas (et pour cause)je n’éprouve ce sentiment que vous exprimez que celle qui vous l’impose « vous tient littéralement par les couilles » en vous empêchant de jouir comme un homme.
Il en va de même de la sodomie. Comme tous les soumis avec qui j’ai pu en parler, vous la considérez comme une négation de votre virilité, alors que pour moi, même si la pénétration en elle-même est douloureuse (ce qui ne m’empêche pas d’en jouir), il ne s’agit pas d’une atteinte à mon intégrité mais simplement de l’usage légitime que fait mon Maitre d’un de mes trous qui lui appartient.
Soyez la première personne à aimer.
Magaligalinette
#27
Je prends également un reel plaisir à la sodo depuis le bdsm alors que avant je ne l'avais jamais fait si une fois j'avais tellement eu mal que j'avais jamais recommencé mais là meme si y a douleur je prends un plaisir tellement différent de quand je suis prise par la chatte. Et puis la sodo peut aussi se faire d'une manière bestiale ou plus tendre.
La sodo pour moi effectivement c'est aussi un acte de soumission certes mais tellement jouissif...
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Magaligalinette
#29
Alors vous avez certainement raison sur le fait qu'il y ait plus d'hommes que de femmes sur les sites et je vous rejoint et en y réfléchissant il est vrai que votre façon de voir par rapport au Domina et soumis est logique par contre je ne pense pas etre dans l'erreur en disant certes y a beaucoup d'hommes mais tres peu de vrai Dominant qui en valent la peine d'ailleurs on le voit ici ils nous envoient des demandes d'amis alors qu'ils ne lisent meme pas notre profil car sinon ils ne l'auraient pas fait et malheureusement beaucoup sont là ou sur d'autres sites bdsm juste pour du plan cul un peu corsé car leur nanas ne leur apportent pas ça.
Désolé j'espère ne pas froisser certains
Soyez la première personne à aimer.
Lady Hydre
#30
Pour te répondre Soum1213
Non les soumis n’acceptent pas tout , nous échangeons aussi beaucoup , ils ont leurs limites aussi , il m’arrive de les pousser un peut voir la ou ils m’avaient dit non , pour une pratique .. peut être aussi pour leurs prouver que la ou ils avaient refusé , ils se surprennent eux même de se qu’ils peuvent faire ..
Je ne compare jamais les soumis ou les soumises , leurs envies leurs besoin sont différents , la ou ils se retrouvent tous c’est d’être aux pieds de leurs Doms , Dominas
Sujet intéressant ..
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Magaligalinette
#31
Merci en tout cas de vos témoignages
Soyez la première personne à aimer.
Je vous rejoins, Soum1213. La quantité ne signifie pas grand chose. Ce qui compte, c’est la qualité. Et, que nous soyons soumis ou soumises, dès lors que c’est nous qui nous « offrons », nous avons le droit d’être exigeants.
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ange de Vesper
#33
Je plussoie softail sur le fait que le ratio hommes-femmes influe beaucoup sur ce que les hommes (soum ou dom) peuvent se permettre de revendiquer dans leur recherche par rapport aux femmes. On trouve donc plus de super-soumis soi disant prêts à tout que de super-soumises, des dominants nec plus ultra sur le papier, et à l'inverse des soumises très sélectives et des dominae parfois hors sol.
Il y a aussi le fantasme de soumission masculine qui se calque souvent sur l'imaginaire de la gynarchie, faisant imaginer aux prétendants soumis qu'en étant une larve aussi insignifiante et méprisable que possible, ils vont devenir le centre d’intérêt irrésistible de toute femme dominante. C'est très étonnant de ne pas se rendre compte qu'on ne peut pas séduire une femme comme cela mais au mieux attirer des escrocs, mais tant qu'on reste dans le fantasme ça peut le faire.
Le pendant de la gynarchie, le machisme pur et dur, paraît nettement moins souvent attirant pour les soumises, ou alors en version simulée, d'où des règles du jeu plus clairement affichées. Ceci dit il y a quand même quelques trolls auto-proclamés maîtres qui sont persuadés que toutes les salopes du site bavent de désir en attendant qu'ils les prennent comme des chiennes.
Bref le manque et l'excès d'hormones qui en résulte font parfois perdre un peu de discernement^^
Il y avait une autre partie du post qui parlait des limites et du fait que l'on aime les pratiques que l'on subit. Ça me paraît moins lié au genre qu'au type de désir qui amène vers la domination. En tant qu'homme en couple, dominé dans l'intimité, aucune des pratiques que je subis n'était désirée au départ, elles étaient même toutes redoutées (hors limite si j'avais passé une annonce détaillée). Je suis subjugué et entraîné irrésistiblement à accepter l'inacceptable qui m'emmène vers cette évidente reddition et me font m'approprier son plaisir, pas attiré par les pratiques en soi. Je pense que certaines soumises ont ce même ressort, l'emprise cérébrale.
D'autres soumises et soumis sont plus dans l'assouvissement de pratiques qui font écho à leur propre imaginaire et ont besoin de maîtriser, de cadrer les choses. Je sortirais complètement de sa domination dans ce cas là. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de limites, mais que je ne les connais toujours pas et que je ne les ai pas verbalisées. Et elle m'emmène beaucoup plus loin que ce que j'aurais pu verbaliser.
Dernière modification le 13/04/2020 15:39:27 par ange de Vesper.
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chose
#34
@soum13 et @FemmeFemelleEsclave, ne vous inquietez pas, je ne prend pas mal vos réponses, nous somme ici pour debattre et il est normal que différents points de vue s'expriment.
Veuillez m'excuser pour cette réponse tardive, je ne sais pas pourquoi en ce moment je ne recois pas certaines notifications (pas uniquement sur ce site) ...
Je rejoins le point de vue de czrtains intervenants ici, je ne les siterais pas tous, ca serait trop long avec mon smartphone (dieux que ce débat est riche de points de vue différents ça fait plaisir à voir ????)
Je voulais juste revenir un peu sur la sodomie, s'il est vrai que je trouve ça quelque peu dégradant et humiliant, c'zst aussi qu'une part de moi a envie d'etre humilié et degradé, il y a aussi des couples vanille qui pratiquent ça snbs qu'il y ait de connotation humiliante ou degradante, juste parce que ça leur fait olaisir et qu'il en ont envie. Volle le disait l'un des intervenants (je crois que c'etait Softail, désolé si je me trompe), il y a une part non négligeable de fantasme et d'envie et d'ailleurs rous le londe ne ressent pas forcelent de la douleur, on a certes tous un anus et il est toujours situé au même endroit (enfin je crois) mais on ne ressent pas forcémentles choses de la même façon et la façon dont va nous pénétrer notre partenaire sera différente en finction de sa propre façon d'aborder les choses (en tout cas jusqu'à présent j'ai jamais eu mal quand on faisait joujou avec mon anus) .
Il en est de même pour d'autres pratiques que je trouve également dégradantes mais qui pourtant me font envie... Et même sacrement envie même si je les ai peu experimenté (un peu quand même)
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Magaligalinette
#35
En fait il y a au debut beaucoup de choses que je trouvais dégradante, humiliante mais que finalement au fur et a mesure j'ai dépassé comme baiser ou lecher le pieds de mon Dom lol ca va faire sourire certains et pourtant quand je l'ai fait avec le dernier je ne me suis pas sentie humiliée, j'étais à ma place mais aussi je pense que quand on a des sentiments c'est différent.
En tout cas je parle pour moi, je ne pourrais pas faire certaines pratiques si je n'ai pas de sentiments oui des petits jeux pour commencer mais c'est tout
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@chose. Votre ressenti quant à la sodomie illustre bien la question initiale sur les différences entre soumis et soumises.
Pour ma part, je ne me suis jamais sentie « dégradée ou humiliée » lorsque je suis sodomisée. Il ne s’agit pour moi que de l’usage par celui qui m’encule d’un autre de mes « trous », pour me « prendre » et jouir de moi.
Vous, au contraire, le vivez comme quelque chose d’humiliant et de dégradant, sans doute parce qu’en tant qu’homme ça n’est pas votre vocation première que d’étre pénétré, à fortiori par une femme.
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Magaligalinette
#37
Oui je pense pareil que vous FemmeFemelleEsclave, en aucun cas je ne ressens de l'humiliation à la sodo surtout quand c'est fait avec son dom et c'est tellement jouissif en plus.
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ange de Vesper
#38
C'est amusant, encore que, de constater qu'il y a dix ans je lisais les mêmes commentaires, que rien n'évolue. Et est-ce que la sodomie est dégradante pour le soumis alors qu'elle ne l'est pas en vanille hétéro ou homo ? Est-ce qu'être pénétré enlève la virilité (qui pourtant ne se cache pas au fond d'un trou du cul) ? Est-ce que se faire enculer révèle une homosexualité refoulée (Comme si les mâles homo étaient les seuls à avoir un anus) ? Et les femmes qui se font enculer sont elles masculinisées ? Et les hommes qui enculent des femmes, homosexualité refoulée aussi ? Et les femmes qui enculent des femmes au gode ceinture sont-elles des suppôts de Satan ? Et celui qui domine, c'est celui qui pénètre, la domination ce n'est qu'une histoire de queue ?
C'est surprenant, dans un milieu libéré des conventions sociales, de retrouver ces clichés de sodomie-homo et actif-dominant, passif-soumis... et soumis-homo par extension.
La mauvaise réputation de la sodomie et de l'homosexualité vient quand même d'un récit biblique censé se passer du temps du neveu d'Abraham (ça fait un bail), Sodome et Gomorrhe. Il serait peut-être temps de se libérer de la religion et de sa conception du péché pour pouvoir s'enculer joyeusement sans culpabilité.
Dernière modification le 15/04/2020 16:07:35 par ange de Vesper.
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@son ange. Nous sommes un peu sortis du cadre initial, mais peu importe, le sujet est intéressant.
Que le thème du rapport des uns et des autres à la sodomie, hommes et femmes, dans les deux rôles, enculé(e) ou sodomisateur(trice), ait été abordé à de nombreuses reprises importe peu. S’il ressurgit, c’est qu’il demeure d’actualité. Et je ne connaissais pas ce site ni les posts il y a 10 ans.
Quoi qu’il en soit, pour les mecs, y compris homo (enfin mes potes qui le sont), se faire sodomiser, y compris par un homme, est souvent ressenti comme une négation de leur virilité. A fortiori, si j’en juge par les réactions ci-dessus si c’est une femme, dont ça n’est la fonction première, équipée si besoin d’un gode ceinture, qui procède de la sorte.
Alors que les femmes (moi en tout cas) n’ont généralement pas le même ressenti d’humiliation, de dégradation à se faire sodomiser.
Je ne me sens pas davantage « masculinisée » pour autant. Sodomiser une femme ne veut pas dire que celui qui utilise mes reins pour jouir est homo. Maxime n’a aucun goût pour les mecs, mais aime me défoncer le cul.
Par contre, le fait d’être enculée plutôt que « baisée » même violemment me fait me sentir davantage « soumise ».
Quant à la religion, sa condamnation de la sodomie ne m’empêche pas de m’y soumettre chaque fois que mon Maitre le souhaite (c’est à dire fréquemment).
Enfin, oui, au moins pour moi, la domination c’est aussi une question de queue.
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ange de Vesper
#40
Je ne conteste pas que les ressorts de la soumission, de la sodomie et de la dévirilisation soient liés chez certains, je trouve juste cela étonnant dans ce milieu qui est censé avoir approfondi la question de façon ouverte et éclairée (il n'y a pas de jeu de mots^^). Le fait que ce soit quasi systématique peut aussi être perturbant pour un prétendant soumis qui ne se reconnait pas dans ce schéma parfois caricatural.
Et pour cette histoire de queue, de sodomie et de soumission, je ne peux que témoigner que quand je suis receveur je bande et que quand je suis donneur, en vaginal ou en anal, je suis toujours sous sa domination (et je bande aussi forcément^^)
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Lilas
#41
@son ange. Nous sommes un peu sortis du cadre initial, mais peu importe, le sujet est intéressant.
Que le thème du rapport des uns et des autres à la sodomie, hommes et femmes, dans les deux rôles, enculé(e) ou sodomisateur(trice), ait été abordé à de nombreuses reprises importe peu. S’il ressurgit, c’est qu’il demeure d’actualité. Et je ne connaissais pas ce site ni les posts il y a 10 ans.
Quoi qu’il en soit, pour les mecs, y compris homo (enfin mes potes qui le sont), se faire sodomiser, y compris par un homme, est souvent ressenti comme une négation de leur virilité. A fortiori, si j’en juge par les réactions ci-dessus si c’est une femme, dont ça n’est la fonction première, équipée si besoin d’un gode ceinture, qui procède de la sorte.
Alors que les femmes (moi en tout cas) n’ont généralement pas le même ressenti d’humiliation, de dégradation à se faire sodomiser.
Je ne me sens pas davantage « masculinisée » pour autant. Sodomiser une femme ne veut pas dire que celui qui utilise mes reins pour jouir est homo. Maxime n’a aucun goût pour les mecs, mais aime me défoncer le cul.
Par contre, le fait d’être enculée plutôt que « baisée » même violemment me fait me sentir davantage « soumise ».
Quant à la religion, sa condamnation de la sodomie ne m’empêche pas de m’y soumettre chaque fois que mon Maitre le souhaite (c’est à dire fréquemment).
Enfin, oui, au moins pour moi, la domination c’est aussi une question de queue.
Pour être très honnête je pense aussi que c'est une histoire d'habitude. On trouve que quelque chose est déstabilisant (voir dégradant) car on y est peu habitué. Traditionnellement dans nos sociétés les femmes cis sont plutôt pénétré et les hommes cis plutot pénétrant mais certaines personnes peuvent avoir d'autres habitudes.
Une amie qui est pénétrante depuis plus de dix ans maintenant me disait que son fantasme de dégradation ultime c'étais d'être pénétré. Car c'étais une posture très loin d'elle aujourd'hui. C'étais pas un fantasme qu'elle aurait souhaité assouvir d'ailleurs mais c'étais comme ça que se construisait son imaginaire.
Je me souviens qu'à ma première gorge profonde je me suis vraiment senti souillée alors qu'aujourd'hui je fais ça entre deux cafés. ^^
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Magaligalinette
#42
Lol entre deux cafés, sourire. Oui comme quoi au debut on trouve certaines choses humiliantes et puis finalement on aime ça
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Switcher
#43
Donc merci de m'eclairer s'il vous plait messieurs qui etes soumis.
Comment pouvez vous dire amen à tout et dire ce que veut ma Maitresse je le fais pour lui faire plaisir, comme par exemple sodo par n'importe qui, fellation sur n'importe qui, encagé pendant des jours voir des semaines et plus et ne plus pouvoir jouîr du tout c'est quoi le but de priver un etre humain de cela ?
Rassurez moi vous aimez etre enculé ou c'est pour faire plaisir à votre Maitresse ?
1. Je suis switch donc je peux aussi enculer une soumise.
2. Encagé ce n'est pas mon truc !
3. Rassurez moi vous aimez etre enculé ou c'est pour faire plaisir à votre Maitresse ?
Les deux. Comme par exemple sodo par n'importe qui, fellation sur n'importe qui. Pas véritablement, n'importe qui, obligatoirement avec un préservatif.
Je pense que c'est une soumission que j'aimerais subir.
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Magaligalinette
#44
D'accord et bien disons que quand on lit certains commentaires on dirait pas. En fait c'est parce que vous aimez et non parce vous devez?
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#45
TA
25/4/20
je ne peux concevoir domination /soumission sans une grande complicité. il y a pour moi beaucoup d'amour dans une relation dominant /dominé.Une connaissance de l'autre,de ses désirs,de ses attentes et sans doute une anticipation progressive de ses attentes mais sans 'transgression', dans un glissement furtif pour conduire vers ....et en retirer un plaisir partagé sans que cela soit une contrainte imposée
Il n'y a pas de limite réelle ,bien sur .La domination ou la soumission ne peuvent avoir un 'bornage définitif':cela fonctionne qu' à une condition :avancer dans les limites que chacun saura porter ou supporter dans une souffrance 'heureuse'et sublimale
cela pour beaucoup s'appelle 'l'amour'
et sans amour....que reste il?
bon week end
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Magaligalinette
#46
Bonjour
Merci pour votre réponse, je suis bien d'accord sur ce point les limites évoluent dans la relation.
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eclipse
#47
Une partie du message est assez vrai dans le fait que la situation est plus "imposée" aux hommes dans ce genre de pratique.
Il y a un autre aspect à prendre en compte, le facteur homme lui même, hommes et femmes ne réagissent pas de la même façon, les hommes sont souvent plus démonstratif dans l'action, donc l'augmentation des pratiques, le fait d'être plus asservie "brutalement" on va dire va un peu de paire avec le comportement masculin.
Maintenant y'a aussi un peu trop de "domina" qui s'y croient et se la joue autoritaire pour pas grand chose et pas mal d'homme en "manque" surtout vis a vis de l'offre et la demande du milieu favorise un rapport en défaveur des hommes et de leur possibilités de "choix", tu te plis ou tu n'a rien !
Bon avant que certain se froissent je les sens venir, c'est une sorte de résumé, d'où la présence de pas mal de guillemet en guise de synthèse.
Soyez la première personne à aimer.
Tindalos
#49
Je suis assez d'accord avec vous, Eclipse, le jeu est faussé par le ratio hommes/femmes. Même si je pense que, bien souvent, ce sont principalement les hommes qui ont des comportements négatifs. Ce qui du coup peut induire les comportements que vous décrivez chez les dominas, bien souvent pour se protéger des personnes néfastes ; même si, comme partout, il y a des dominas qui abusent.
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Switcher
#50
Réponse à FemmeFemelleEsclave
"Que le thème du rapport des uns et des autres à la sodomie, hommes et femmes, dans les deux rôles, enculé(e) ou sodomisateur(trice), ait été abordé à de nombreuses reprises importe peu. S’il ressurgit, c’est qu’il demeure d’actualité. "
"Vous, au contraire, le vivez comme quelque chose d’humiliant et de dégradant, sans doute parce qu’en tant qu’homme ça n’est pas votre vocation première que d’étre pénétré, à fortiori par une femme."
Quoi qu’il en soit, pour les mecs, se faire sodomiser, y compris par un homme, est souvent ressenti comme une soumission. A fortiori, si j’en juge par les réactions ci-dessus si c’est une femme, dont ça n’est la fonction première, équipée si besoin d’un gode ceinture, qui procède de la sorte. "
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Cher Switcher, merci de me citer, mais quelle est la question?
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muzø
#52
J'ajouterai un point qui à été peu abordé et qui est pourtant une différence primordiale : les hommes soumis doivent trier entre les vénales et les non-vénales. Et quand ce tri est fait, il ne reste plus grand monde (car il faut aussi éliminer celles qui ont déjà un soumis et qui sont là pour surtout éviter de parler à d'autres soumis, celles qui ne répondent jamais à des propositions d'ajout en ami, celles qui ne rendent aucune information publique en cliquant sur "profil privé" (c'est à se demander ce qu'elles font là, d'ailleurs), celles qui sont là pour trouver une soumise, celles qui fantasment et/ou sont là juste pour voir, celles qui sont là pour tester la soumission pour voir, etc... et, ah oui, j'allais oublier un autre cas courant : les femmes switch qui, dans leur présentation, ne parlent que de leur côté soumise, ainsi, on ne sait pas à quoi s'en tenir, ni si elles n'ont pas coché switch par erreur !).
Tout cela entrave considérablement les possibilités, et peut faire penser qu'on se déclarant sans limite, le soumis sera peut-être plus attractif qu'un autre que ne le serait pas (j'ose croire que c'est à tort, mais celles qui considèrent qu'un soumis doit être prêt à tout ne sont pas rares non plus...).
A contrario, combien de soumises seraient prêtes à payer un homme pour se faire dominer ? Je n'ai encore jamais lu un témoignage de ce genre sur ce site, un blog ou autre.
Ces échanges sur ce fil démontrent une chose, s'il en était besoin : La loi de l'offre et de la demande étant toujours en leur faveur, elles ont le luxe de pouvoir choisir leur soumis ou dominant librement, d'imposer leur limites, de changer de soumis ou dominant en claquant des doigts, etc...
En bref, qu'elles soient soumises ou dominatrices, ce sont toujours les femmes qui choisissent.... donc, qui dominent !
Dernière modification le 06/05/2020 10:36:51 par muzø.
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Magaligalinette
#53
Merci pour cette constatation meme si je pense que pour un soumis dire qu'il est capable de tout ce n'est pas tres sain.
Apres pour les femmes soumises je ne peux pas dire qu'il y a tellement de choix que cela selon ce que l'on cherche comme relation avec un homme Dominant, il y a beaucoup de fantasmeurs, de pervers ou de Dominant qui ont une double vie et on a pas toutes forcement envie de tomber sur ce genre d'individu
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Tindalos
#54
@Muzo, je crois que vous devriez vous mettre un peu à la place des dominantes sur ce genre de site. Pour reprendre un peu votre diatribe:
il faut aussi éliminer celles qui ont déjà un soumis et qui sont là pour surtout éviter de parler à d'autres soumis
celles qui ne répondent jamais à des propositions d'ajout en ami
celles qui ne rendent aucune information publique en cliquant sur "profil privé"
Bien souvent "parler à un autre soumis", c'est pour ce dernier essayer de se placer avec plus ou moins de légèreté auprès d'une femme qui n'en n'a pas envie; mais beaucoup de dominas sont prêtes à échanger avec un homme, avant tout, qu'il soit soumis ou pas ; le nombre de messages insistants ou inconvenants qu'une dominante peut recevoir en une journée fait qu'elles ont tendance à se calfeutrer et éviter les interactions avec des personnes qu'elles ne connaissent pas.
celles qui sont là pour trouver une soumise, celles qui fantasment et/ou sont là juste pour voir, celles qui sont là pour tester la soumission pour voir
C'est leur droit, là vous vous plaigniez que leur recherche ne correspond pas à la vôtre.
Il y a peu de dominas, de soumises, de femmes, c'est un fait. Pourtant, bizarrement, elles sont nombreuses à ne pas trouver ce qu'elles recherchent, à nous d'adapter notre attitude pour leur donner et envie et, n'ayons pas peur des gros mots, les séduire.
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muzø
#55
"là vous vous plaigniez que leur recherche ne correspond pas à la vôtre"
Tindalos, si j'avais écrit "hélas", "j'en ai marre", ou quelque chose de ce type, j'aurais entendu la critique, mais vu que je n'ai pas porté de jugement sur leurs recherches, il est exagéré de dire que je me plains ;-)
Ce sont simplement des constats qui participent aux difficultés de trouver une femme dominante et contribuent, selon moi, à expliquer que les femmes et hommes soumis n'ont pas les mêmes difficultés, et par conséquent n'ont pas les mêmes comportements ;-)
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Tindalos
#56
Alors j'ai mal interprété, désolé, beaucoup d'hommes qui viennent se plaindre sans jamais se remettre en question, donc mea culpa, maxima culpa ! ;)
Soyez la première personne à aimer.
muzø
#57
Pas de souci, Tindalos, je n'avais pas déterré la hache de guerre, hein :-D
(et c'est vrai que beaucoup se plaignent sans se remettre en question !)
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Les derniers échanges, quant à ratio femmes dominatrices/hommes soumis m’ont quelque peu interpellée.
Non que je me sente concernée, le désir de certains hommes de se soumettre aux femmes restant pour moi un mystère.
(Je la conçois mieux dans un cadre homosexuel, où dominant et soumis sont égaux sur le plan de leurs caractéristiques physiques)
Quoi qu’il en soit, si ce ratio est à ce point en votre défaveur, Messieurs, cela ne signifie-t-il pas que même dans notre monde (le bdsm), la majorité des femmes continuent de fonctionner comme moi, sur le schéma classique du Mâle dominant et de la femme soumise?
Et, à titre subsidiaire, quelles sont les raisons qui amènent davantage d’hommes que par le passé à vouloir se soumettre à leurs compagnes?
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Tindalos
#59
Je pense que tout ça a à voir avec les changements de la société actuelle. Les relations hommes/femmes suivant le schéma patriarcal "traditionnel" ont beau avoir du plomb dans l'aile, même si la transformation est loin d'être terminée, mais c'est un autre débat, elles restent quand-même encore implantées dans nos esprits. On ne change pas en quelques années des siècles d'atavisme.
Pour moi, certaines femmes cherchent à revivre, dans un cadre contrôlé, parce que ce sont par ailleurs des femmes fortes et indépendantes, ce besoin un peu inconscient de revenir à des choses plus archaïques.
Et pour les hommes, je pense que beaucoup se retrouvent perdus dans ce nouveau contexte, et s'imaginent raccrocher les wagons en offrant leurs fesses, ce qui entraîne ces délires sur la supériorité de la femme, la gynarchie et autre. La loi de l'offre et de la demande fait que les sites pornos se sont adaptés en proposant le contenu correspondant, de plus en plus sont exposés à cette thématique dans un effet boule de neige.
Quand on rajoute à ça la libération des moeurs, l'effet 50 Nuances...
Bien évidemment, c'est mon avis au doigt mouillé, pas une étude sociologique approfondie.
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C'est peut être plus qu'une atavisme... ce que la pulsion sexuelle renseigne, c'est qu'il y a chez les hommes, plus que chez les femmes; un besoin qui se mue en volonté (quand il est accepté) de dominer, de se saisir physiquement de l'objet de son désir (ce qui peut amener beaucoup à ne pas considérer que cet objet est bel et bien sujet..et le demeure ...); à le posséder (tel que le décrit souvent FemmeFemelleEsclave). Je pense que c'est une question hormonale et de structure neurologique (adaptée à configurer les réactions induites par ces flux hormonaux). Ca c'est pour la part primale, bestiale du phénomène.
Après notre mode de vie; dans de vastes ensembles sociaux imbriqués et soumis à des règles qui ont pour but de se substituer à l'instinct pour nous faire interagir selon un système de normes qui se veulent cohérentes et rationnelles... mais qui ne le sont que du point de vue communément partagé dans un groupe à forte identité...
Ont dit alors que les individus qui le composent ont un haut niveau d'intégration... paradoxe amusant, plus le niveau d'identité/intégration exigé pour la cohésion du groupe est élevé; plus le groupe dans son ensemble pratique l'exclusion... et finit par se scléroser dans des formes où ce qui est admis comme rationnel tend à devenir davantage une sorte de superstition, de religiosité... Lol... Exemple tout bête, le plus facilement observable et eloquent: Le capitalisme, l'ordre libéral et ses multiples conséquences sociales et environnementales.
Je pousse le bouchon un peu loin, okay; mais plus j'observe et plus je me dis que tout celà n'est pas sans rapports.
La vie que nous menons, en suivant des normes souvent en contradiction avec nos besoins et ressentis profonds, génère beaucoup de frustrations, exacerbes les pulsions qui ne peuvent s'exprimer jusqu'à chercher d'autres exultoires... le sexe en particulier représente un terrain privilégié dans le sens où les pulsions de base qui le motivent comprennent naturellement une certaine agressivité, voir de la violence.
Là certains diront que j'exagère, mais je persiste. Dans ce qui est qualifié de vanille on est dans des nuances plus ou moins faibles; en BDSM, si je ne m'abuse l'idée est bien d'explorer des nuances plus prononcées, plus fortes... dans la limite d'un cadre SSC sencé assurer sécurité et respect des individus. (Oui le terme "nuances" n'est pas là par hasard et correspond à une réalité tangible).
Comme la plupart des hommes... et de plus en plus des femmes; de part mon éducation et dans mes interactions sociales; depuis des cadres fortements réglementés comme au travail où l'on attend de moi performances et responsabilités... et de plus en plus vrai dans des contextes moins réglementés, où les moeurs ne sont plus définis par des des réglements et des lois; mais par des superstitions et des impératifs de survie; comme la rue où il faut se battre pour survivre lorsqu'on est seul (moins vrai pour la "zone" qui propose un cadre plus solidaire et plus sécurisant). Mêmes si les normes varient, tous ces contextes demandent de déployer à bon escient des ressources qui relèvent de formes évidentes de domination et/ou de soumission. En tant qu'homme, l'affirmation de soi et l'agressivité constituent très souvent un impératif; traditionnellement, c'est plutôt réprouvé en ce qui concerne les femmes.
L'exception, c'est les rapports aux hiérarchies et autres autorités où là il est attendu de toutes et tous exclusivement une soumission sans conditions (sauf pour certaines castes dites dominantes).
Ce ne sont là que de brefs exemples, l'idée et de démontrer que ces sollicitations sont omniprésentes dans la quasi-totalité de nos interactions sociales.
En réponse à ces sollicitations, je tends à penser que dans une société où les individus sont soumis à des injonctions contradictoires telles que: "soyez vous même" (traduire: vos choix de consommation vous déterminent en tant qu'individu) (vous m'croyez pas? pensez au pub pour les voitures; "sois toi même, montre que tu es unique... achète notre voiture fabriquée à la chaine à des milliers d'exemplaires identiques personnalisable avec une demie douzaine de coloris proposés..."... ou allez faire un tour en librairie et regardez le rayon "développement personnel")... bref... Et d'un autre côté "soyer un citoyen responsable, obéis à la Loi" (trad: un bon agent économique et social).
Ces injonctions récurrentes sont hautement destabilisantes et nocives. Comme je l'ai évoqué précédement, beaucoup ont besoin de se resituer, ou de retrouver une certaine cohérence, d'êtres en phase avec leur moi primaire... et pour celà, il n'y a plus des masses d'espaces de liberté disponibles... ce qui est à ajouter à la piste "compensation sexuelle"
Si vous avez eu le courage de vous farcir mon laïus... ça ne répond peut être pas tout à fait à la question de la différence soumis/soumises (je pense que c'est d'abord une histoire de personnalité plus que de genre)... mais que ça à au moins le mérite de poser un cadre global et d'introduire comme hypothèse des conflits auxquels nous sommes, plus ou moins consciemment tous confrontés. Ca renseigne davantage sur d'où et pourquoi de plus en plus en viennent au BDSM et à défaut de trouver directement les différences, dégager dans un temps certaines similitudes .
Soyez la première personne à aimer.
Stanley34
#61
Difficile de s’insérer dans ce débat quand tant de sujets différents ont été mis sur la table. Je ne parlerai donc que de ce que je peux ressentir, et ma réponse sera nécessairement théorique, car je n’ai malheureusement pas d’expérience concrète dans une situation explicitement déclarée comme D/s à faire valoir ici.
Je suis effectivement étonné que les déclarations de principes des soumis soient souvent si frustres. Les hommes ont peu de mots, peu l’habitude de parler, encore plus de « se dire ». Incertains par définition de cet horizon inatteignable qu’est la virilité (cf Le Mythe de la virilité/Olivia Gazalé), ils ne se risquent pas dans le trouble des mots. En règle plus générale, ils ne prennent pas en compte la femme qu’ils ont en face d’eux, il y a peu de chance que ça change quand ils cherchent à rencontrer une Domina. De plus, le manque fait souvent qu’on arrive avec sa petite liste des commissions (et là je partage l’analyse qui a été faite de la différence entre soumis et soumises sur « le marché »).
L’appréhension des femmes me semble plus complexe car leur approche de la sexualité se structure plus souvent avec les comportements, les désirs, les propositions de l’autre. L’H fait souvent l’amour « tout seul » et s’étonne que cela soit déceptif.
Plus personnellement, je sais que je ne suis pas du tout prêt à accepter la relation avec une Domina pour laquelle je n’aurais pas des penchants. Beaucoup de femmes sont très sympathiques, je ne me vois pas faire l’amour avec elles. Raison de plus dans la complexité et les enjeux d’une relation D/s. Par contre, je suis très intéressé par toutes les pratiques qui me permettent d’élargir mon « territoire de sensualités ». Que j’ai mises exprès au pluriel.
Confinement oblige, je me suis remis à jouer avec mes cages de chasteté. Je ne les vis pas du tout comme une pratique dégradante, ce qui ne veut pas dire qu’un fantasme sous-jacent de castration n’y est pas à l’œuvre. Au contraire, le port de la cage m’apprend une foule de chose. Un homme est habitué à rapidement réduire à zéro les moments d’excitation par une pratique immédiate et définitive. Le différé d’accès à la zone technique du plaisir amène par exemple à en découvrir d’autres, que par définition nous (les hommes) ne connaissons pas. Il est courant qu’une femme identifie comme érogènes beaucoup de zones de son corps, alors qu’il s’agit d’un véritable apprentissage pour un homme, que seule la frustration peut obliger à pratiquer.
De même pour la pénétration, qui est une source importante de plaisir pour moi depuis très longtemps. Je n’y vois là rien de dégradant, c’est au contraire une source de sensations constamment renouvelée. Et j’espère vivement un jour connaître l’orgasme prostatique (avant que je n’ai plus de prostate ?). Mais il faut pour cela ne pas se paniquer sur le tabou de son trou du cul…
Je suis au contraire très intéressé par explorer les zones intermédiaires entre les genres, peut-être parce que mon hétérosexualité est si solidement ancrée que je ne crains pas de la perdre. Mais tout cela passe évidemment par une remise en question consciente des rapports H/F, politique, et tout ça est une autre affaire…
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@ExitMankind.
Nous sortons sans doute du cadre initial, mais j’avoue partager pas mal de vos analyses, notamment ce qui concerne les « injonctions contradictoires » auxquels nous sommes en permanence soumis. « Soyez vous-même », mais dans le cadre qui vous est imposé. « Soyez libres » mais dans la norme majoritaire, sinon vous serez exclus. Et, dans le domaine du sexe, pour vous les mecs, « soyez des hommes, comportez vous comme tels », mais en même temps soyez tendres, respectueux, ne cédez pas à vos pulsions malsaines, à vos désirs.
Alors, oui, pour faire face à tous ces messages contradictoires, il faut être fort(e) pour faire le tri, ne pas céder de façon moutonnière au conformisme ambiant et assumer ce que l’on est et ce que l’on désire être.
Et ce n’est pas donné à tout le monde.
Soyez la première personne à aimer.
@stanley34. Je vais une fois encore sortir du cadre, mais peu importe.
Je vous rejoins sur le fait que les hommes ont souvent du mal à verbaliser leurs désirs. Mais cela vaut aussi pour les femmes et au moins pour moi. Je suis plus à l’aise lorsqu’il s’agit de les coucher par écrit que de les dire dans le feu de l’action. Mais, point de vue purement personnel, je ne vous vois pas pour autant, vous les mecs, comme des êtres « frustres », incapables de prendre en compte la femme qu’ils ont en face d’eux. Simplement, dans l’inconscient collectif, dans vos gènes peut être, ce n’est pas ce que l’on attend de vous. Un homme se doit d’être fort, viril, de ne pas avoir d’état d’âme, de ne pas se laisser aller.
Pour ne parler que de ce que je connais, mon mec, en aucun cas je ne le décrirai comme « frustre » ou ne prenant pas en compte mes désirs, mes envies. Au contraire, il a su, moi qui ai aussi du mal à mettre des mots derrière mes ressentis, me faire parler, me livrer, lui dire mes désirs, mes pensées les plus intimes pour les intégrer dans la manière dont il « abuse » de moi.
Ce qui ne l’empêche pas, lui, alors même que nous aimons échanger sur tout, de rester le concernant d’une pudeur dont il n’arrive pas à se départir.
Et, pour ce qui est de notre rapport au sexe, nos différences physiques expliquent sans doute cela. Dans la « norme majoritaire », c’est le mec qui « fait l’amour » ou « baise » selon la manière dont il se comporte, tendrement ou brutalement.
Alors oui, l’approche des femmes par rapport à la sexualité est différente, se structure plus souvent avec les comportements, les désirs, les propositions de l’autre. Mais cela tient pour moi essentiellement parce que nous sommes différents dans nos caractéristiques physiques.
Mais ce sont ces différences qui enrichissent nos relations.
Soyez la première personne à aimer.
Magaligalinette
#64
Et bien finalement ce sujet a fait débat cela fait plaisir
Soyez la première personne à aimer.
ange de Vesper
#65
Ainsi donc, le désir de certains hommes de se soumettre est étrange, ou alors dans un cadre homosexuel, alors que le schéma classique du mâle dominant reste majoritaire même en bdsm parce que les hormones et la neurologie l'imposent. Et ces hommes offrent leurs fesses parce qu'ils se sentent perdus...
Ces quelques mots regroupés, certes hors contexte, expliquent pourquoi peu de soumis en relation s'expriment. Ils ne se reconnaissent pas dans cette normalité qui s'impose même en bdsm et n'ont peut-être pas envie d'endosser l'image de sous-homme qui suinte de ces mots et des fantasmes de serpillières gynarchiques que se sentent obligés d'étaler nombre de prétendants soumis.
Dernière modification le 10/05/2020 16:07:59 par ange de Vesper.
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Bonjour Son Ange.
Quand j'évoque les schèmes globalement à l'oeuvre en prenant pour source probable une explication biologique... l'idée est de poser une situation, un point départ.
Sur cet aspect, je pense que c'est largement vérifiable dans nombre de contextes. Après on est pas que des animaux et même partant d'un certain déterminisme, on a une conscience et une relative capacité à nous auto-déterminer... ce qui signifie que rien n'est figé.
Que les hommes offrent leurs fesses parce qu'ils se sentent perdu... non ce n'est pas le sens de mon propos; lorsque c'est librement et en conscience, c'est même plutôt l'inverse. J'y verrai plutôt une ré-appropriation de Soi... oui, à travers le fait de se donner. J'y vois rien de dégradant quant à la condition masculine.
La question du plaisir et des sensations liées à la sodomie chez l'homme, je me garde d'en parler étant ignard en la matière... ça n'implique aucune opinion ni jugement... ni même que l'idée ne m'ait pénétré (à défaut).
Dans le doute... mon ébauche d'état des lieux ne faisait que souligner ce que je perçois comme des faits... zéro morale là dedans hein?
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ange de Vesper
#67
Aucun souci. J'ai bien précisé que j'avais sorti les propos de leur contexte. Je ne visais donc personne mais répertoriais ces différentes formules qui font que les hommes prenant plus leur pied dans la perte de contrôle que dans le contrôle se lassent assez vite d'argumenter sur leur masculinité, leur virilité, leur orientation sexuelle, voire les traumas qu'ils ont immanquablement subis pour se réfugier dans ce choix. Du coup il reste majoritairement les fanstasmeurs gynarchiques et les chasseurs de gode ceinture, qui accentuent encore l'image de l'indigne larve soumise (je caricature).
J'ai lu dernièrement une domina écrire qu'il lui fallait un vrai homme (pas un soumis) pour le sexe. Voilà, voilà...
Dernière modification le 10/05/2020 18:30:14 par ange de Vesper.
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Tindalos
#68
@Son Ange, peut-être que je n'ai pas été assez clair, mais je n'englobais certainement pas la généralité des hommes soumis dans mon propos. Juste cette partie qui n'a de soumis au final que le nom, et qui, n'est au final à la recherche que d'une exécutante pour mettre en scène une idée très stéréotypée de la soumission, à base uniquement de gode-ceinture et autres clichés. Comme vous le dites vous-même, ils étalent ces fantasmes de serpillère gynarchique, et ils sont nombreux ; je crois que s'ils ne s'expriment pas ici, c'est parce que l'aspect relationnel ne les concerne pas au final, puisque seul le fantasme leur tient lieu d'horizon.
Personnellement, je trouve que ce côté gynarchique est un délire malsain, transformer une situation de fantasme en projet politique, ça n'a pas réellement de sens ; et cela je me permets de l'affirmer de manière péremptoire.
Il me semble, après certaines conversations, qu'il y a depuis quelques années un afflux d'homme soumis, même si c'est un ressenti au fil des dialogues vu que je n'étais pas dans la communauté à cette époque, donc j'ai tenté d'y donner mon explication qui m'est propre.
Rassurez-vous, on a les mêmes en mode homme dominant (les fameux mâles alphas en mode "wesh, y a de la soumise qui suce"), femme soumise (celles qui ont trop lu de romans BDSM) et femmes dominantes ("à mes pieds !" "euh, on peut dire bonjour ?") ; mais la conversation étant axée sur les raisons de la soumission des hommes et des femmes, c'est plutôt là que j'ai orienté ma réflexion.
Donc je ne mets pas tout le monde dans le même panier, je fais la différence entre l'homme soumis "authentique", qui me semble malheureusement bien rare, et celui qui arrive avec un fatras de fantasmes mal assimilés, et dont la visibilité a tendance à éclipser les autres, ce qui m'a fait réagir par exemple un peu vite au post de Muzo un peu plus haut.
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#
#69
Sujet intéressant, merci pour ces échanges de qualité c'est très agréable et vraiment instructif.. Je constate malgré tout qu'il est difficile de sortir d'un certain conformisme ;) en BDSM comme ailleurs, et ça c'est bien dommage..
Dernière modification le 10/05/2020 19:26:10 par Astarøth.
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Stanley34
#70
@ Tindalos, je partage beaucoup de points de cette intervention. Je dois reconnaître qu’il est difficile de ne pas venir, pour un homme, avec sa petite « liste des commissions » car nous ne sommes pas éduqués pour le lâcher-prise. La virilité c’est, par exemple, ne jamais lâcher-prise. Alors cette manière d’imposer sa liste de fantasme sans prendre en compte la personne en face, c’est une manière de ne pas se laisser aller, s’ouvrir à l’autre. Ce qui ne veut pas dire accepter n’importe quoi, mais souvent nous ne le savons car nous n’avons pas été éduqués dans ce sens.
Je demande d’ailleurs (avec une certaine angoisse) jusqu’où j’accepterai « d’aller trop loin », si un jour, par bonheur, cette situation se présente. Je n’en ai, effectivement, aucune habitude. Peut-être est-ce pour cela que je cherche à me rassurer en me disant que cela serait dans le cadre d’une relation amoureuse. En même temps, il n’y a que les relations amoureuses qui m’intéressent…
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Tindalos
#71
C'est parfaitement normal d'avoir sa petite liste de courses, ne serait-ce que c'est par là qu'on peut commencer à établir les limites et les envies des uns et des autres.
Mais quand un profil se résume à cette liste de courses, c'est que la personne est passée à côté de ce qu'est une relation BDSM, d'abord une relation.
C'est comme entamer une discussion sur Meetic par un "Tu suces ?" de bon aloi, c'est non seulement terriblement irrespectueux mais aussi assez stérile au niveau de l'objectif.
Concernant le dépassement des limites, il ne faut pas tout accepter. Dans ma conception, qui reste personnelle et je ne prétends pas détenir la vérité, il y a les pratiques acceptées (la zone de confort) ; les pratiques qui intriguent (la zone grise) et les pratiques interdites. L'intérêt étant de se placer à la limite de la zone de confort et de la zone grise, pour découvrir et contraindre sans jamais dépasser la limite.
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Magaligalinette
#72
Pourtantc'est ceux que font beaucoupd de soumis, on les voit ecrire dans certains forums d'oùce debat de difference entre soumis et soumise.
Ainsi donc, le désir de certains hommes de se soumettre est étrange, ou alors dans un cadre homosexuel, alors que le schéma classique du mâle dominant reste majoritaire même en bdsm parce que les hormones et la neurologie l'imposent. Et ces hommes offrent leurs fesses parce qu'ils se sentent perdus...
Ces quelques mots regroupés, certes hors contexte, expliquent pourquoi peu de soumis en relation s'expriment. Ils ne se reconnaissent pas dans cette normalité qui s'impose même en bdsm et n'ont peut-être pas envie d'endosser l'image de sous-homme qui suinte de ces mots et des fantasmes de serpillières gynarchiques que se sentent obligés d'étaler nombre de prétendants soumis.
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Elle.a
#73
Bon, alors, pour répondre au post de départ, déjà, selon mon expérience, 99% des hommes qui se disent soumis veulent une cage de chasteté et se faire sodomiser par une femme, point barre. Si, pour ça, il faut qu'ils lui disent "Ô Divine Déesse de mes jours" (encore que je doute fortement du degré de poésie de ces hommes), et bien allons-y pour le passage de brosse à reluire. Quitte à n'en penser pas un mot, of course, et à faire ce qu'on veut hors des périodes où la prostate les grattouille. Pour avoir leur dose, ils sont prêt à dire oui à tout, et se réservent le droit de faire non après avoir eu ce qu'ils voulaient.
Pour les "il faut, on doit, c'est obligatoire", la même majorité d'hommes soumis ne trouvent aucune domina (étonnant, non !). Donc, ils lisent tout ce qu'ils trouvent sur le sujet, blog, forum, discutent avec d'autres soumis (ben oui, les dominas sont trop sollicitées), et finissent par avoir une vision de la chose très masculine et très fantasmée.
Et, comme le dit Salomé plus haut, ceux qui disent qu'ils faut tout accepter ne pourraient pas subir une infime partie de ce qu'ils préconisent.
Je ne sais pas vraiment comment ça se passe dans un rapport dom/soumise, ce que je sais, c'est que beaucoup d'hommes soumis veulent des pratiques, prennent les dominas pour des prestataires, et crient au scandale quand ils ne reçoivent pour solde de leurs sollicitations, que des offres tarifées.
Un peu moins de pratiques, un peu plus de relation, et surtout, un peu plus d'humain dans la recherche permettrait certainement d'arrêter les clichés et à plein d'hommes de vivre une sexualité épanouie.
Dernière modification le 11/05/2020 15:22:28 par Elle.a.
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ange de Vesper
#74
Pourtantc'est ceux que font beaucoupd de soumis, on les voit ecrire dans certains forums d'oùce debat de difference entre soumis et soumise.
C'est ce que "disent" beaucoup de soumis en demande, persuadés que pour obtenir satisfaction ils doivent s'inférioriser, se déprécier, se fondre dans le fantasme gynarchique de la carpette déférente devant toute femme. Au mieux ils ne séduisent personne avec ce tableau peu séduisant (difficile de séduire une femme en montrant que n'importe laquelle fera l'affaire), au pire ils obtiennent ce qu'ils demandent (une domina toute-puissante, hautaine et autoritaire) et s'étonnent de ne pas être respectés.
Elle.a (Bonjour Ô' Sublimissime Déesse^^) a très bien décrit les autres prétendants plus fétichistes de leur propre rondelle que de la soumission, et qui recherchent une prestataire de service.
Si on rajoute à cette image, l'idée omniprésente, peut-être plus encore en bdsm qu'en vanille, qu'un homme à genoux n'est pas un vrai homme, on a fait le tour. Ceux qui vivent avec une femme qui les subjugue et leur donne envie de se soumettre à tous ses désirs sont inaudibles et lâchent souvent l'affaire.
Il n'y a guère que les dominants, subjugués par leur soumise et prêts à tout pour satisfaire les désirs de soumission de leur compagne, qui donnent une image flatteuse de la soumission masculine.
Dernière modification le 11/05/2020 08:16:35 par ange de Vesper.
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Magaligalinette
#75
Ah oui en effet je ne connais pas assez ce monde pour savoir comment cela fonctionne côté soumis c'est pour cela que en lisant tout ces commentaires de leur part j'ai fait ce débat
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#76
Elle.a (Bonjour Ô' Sublimissime Déesse^^)
Oh oui, fais-moi mouiller l'ego ^^
Il n'y a guère que les dominants, subjugués par leur soumise et prêts à tout pour satisfaire les désirs de soumission de leur compagne, qui donnent une image flatteuse de la soumission masculine.
Je sens que tu vas te faire des ami·e·s, là...
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#
#77
Il semble y avoir consensus autour du fait qu'il y a d'un coté les "vrais" soumis, capables d'être dévoués corps et âme à leur dominatrice, et de l'autre, 99% des hommes qui recherchent essentiellement une ou des pratiques sexuelles, certes qui s’inscrivent on ne peut plus clairement dans un échange de pouvoir et potentiellement dans une forme de lâcher prise, même temporaire (gode-ceinture, cage de chasteté, etc), mais dont la sincérité en tant que "soumis" ne peut être établie dans le temps pour différentes raisons.
Je l'entends parfaitement d'autant plus qu'en tant que switch (sortez les fourches et allumez le bûcher) je suis un bon partenaire de jeux BDSM (ponctuels) mais un terrible soumis au quotidien :D donc je ne suis pas étonné que des hommes qui se présentent comme "soumis" puissent avoir ce comportement. A mon avis c'est une erreur "d'étiquette" pour un certain nombre.. Après je pense honnêtement que le chiffre de 99% est un peu exagéré mais bref, du coup j'aurais 2 questions :
Est-ce que ce comportement (rechercher une pratique sexuelle plus qu'une "soumission" sincère et durable) ne se retrouve pas chez certaines femmes soumises également ?
C'est une question, naïve peut-être mais de ma maigre expérience, je dirais que l’intérêt que j'ai pu voir chez certaines filles pour des pratiques sexuelles bien spécifiques (étranglement, cordes,..) était une motivation semblable à celle que je peux avoir pour le gode ceinture par exemple... Auquel cas la sincérité du "vrai soumis" vs "le fétichiste de sa propre rondelle" ne serait pas vraiment un critère différenciant h/f soumis(e). Mais peut-être que je me trompe.
Seconde question, si on parle du 1% d'hommes véritablement et sincèrement soumis (que je connais mal du coup :) ). J'imagine leurs motivations premières similaires à celles des femmes soumises (sincères) non ? à savoir lâcher prise durablement, s'abandonner à une personne que l'on vénère, devenir une personne meilleure en servant la personne qu'on aime.. au passage je vois mal comment tout cela est possible sans un amour profond et surtout réciproque (j'insiste là dessus) entre les deux personnes, mais bon je ne suis qu'un switch. Du coup, là encore, je ne vois pas vraiment de mystère dans la soumission masculine vs soumission féminine.
Dernière remarque, c'est pas du tout une attaque personnelle et je ne veux pas créer de polémique mais je trouve que parfois, dans la façon d'affirmer certaines choses quant aux raisons pour un homme de se soumettre, vous évoquez un mystère comme si cela était incompréhensible, vous sous-entendez une homosexualité latente, ou que vous parlez de "normalité" ou de "majorité" qui fait comme ceci, que l'outillage "naturel" ne permet cela... etc.. vous pouvez vraiment blesser des gens qui doutent ou qui se cherchent (surtout quand c'est la conclusion de la discussion après 60 posts différents.. ). Je sais bien que ce n'était pas le but et je vois bien l'ambiance bienveillante qui règne ici mais je tenais tout de même à le dire car personnellement ça m'a un peu surpris (voire choqué) de lire certains trucs.. Voilà, des bisous et quelques claques sur les fesses aussi ;)
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Magaligalinette
#78
Bonjour,
Alors pour repondre a la première question pour ma part, je ne pense pas du tout que le gode ceinture peut se comparer à l'étranglement ou aux cordes.
Le gode ceinture est juste une pratique pour moi qui consiste à sodomiser quelqu'un la à priori, un homme soumis mais une femme soumise peut aussi aimer se faire sodomiser et pour autant aimer le shibari, le bondage, l'umiliation par son Dom ou toute autres pratiques..
Et oui pour la 2 eme question justement pour moi, le bondage, les cordes, ou les aiguilles sont là aussi pour un lacher prise
Soyez la première personne à aimer.
@marco. A votre première question, j’aurai tendance à répondre par l’affirmative. Je suis convaincue que rechercher «une pratique sexuelle» plutôt qu’une « soumission sincère et durable » n’est pas que l’apanage des hommes. Ça a été mon cas durant des années.
Concernant votre dernière remarque, « vous évoquez un mystère comme si cela était incompréhensible, vous sous-entendez une homosexualité latente ... », si c’est à mes propos que vous faites allusion, mon intention n'était nullement de blesser quiconque. Je ne permet pas de juger autrui, ni ses désirs ni ses choix. Simplement, oui, étant désespérément « cisgenre » et classique dans ma conception du sexe, le besoin de certains hommes de se soumettre, surtout lorsque ce besoin s’adresse aux femmes, reste pour moi un mystère. Et pour moi, oui, les hommes ne sont pas « outillés » pour être soumis, leur « outillage » étant davantage dédié à la domination.
Par contre, cela n’induit évidemment de ma part aucun jugement de valeur. C’est simplement ma vision des choses.
Désolée si certains ont pu en être choqués.
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Elle.a
#80
Tout d'abord, Marco, je parle de mon expérience, assez longue, et de ce que je peux lire sur tous les fora BDSM sur lesquels je suis, de la part de pas mal de femmes.
Ensuite, je ne pense pas que la recherche de toutes les dominas soit un soumis en 24/7. Etre un piètre soumis au quotidien, ça serait plutôt rassurant, pour moi. En revanche, être un homme respectueux (sans être carpette, entendons-nous bien), donner de l'attention à l'autre, avoir toujours en tête le bien-être de l'autre, ça me parait un minimum quand on dit vouloir se dévouer à quelqu'un. Bon, j'ai rencontré ce type de comportement même hors BDSM, me direz-vous.
Vous semblez tenir pour obligatoire qu'un bon soumis soit un soumis gynarchique qui vénère sa domina, et les femmes en général. Je ne sais pas où vous avez pêché ça, car s'il a été fait mention de gynarchie (même si vous n'avez pas dit le mot, j'en conviens), c'est pour dire que c'était un idéologie idiote.
Vous dites que le comportement amoureux est seul garant d'un attachement profond et sincère. Peut-être. Mais l'absence de sentiment amoureux n'interdit ni le respect, ni l'empathie vis à vis de l'autre. Sinon, seul·e·s les personnes amoureuses mutuellement seraient respectées, ce qui serait ballot pour les autres.
Vous dites qu'en parlant envie de sodomie, je parle d' "homosexualité latente". Là, c'est uniquement votre interprétation. Aimez la sodomie, pour un homme, n'est absolument pas le signe d'une homosexualité, juste celui de la recherche du plaisir anal, point.
Quant à évoquer un "mystère", si seulement les choses étaient un peu plus mystérieuses, du coup...
Ps, c'est quoi cette excuse d'être switch ? Ca vous met hors concours pour parler ? Parce que vous êtes à la domination et à la soumission, vous pensez être disqualifié pour discuter soumission seulement ? Alors, pourquoi être venu nous faire une jolie tartine sur ce fil ?
Vous êtes au clair avec vos désirs, vos besoins et vos attentes, et, à vous lire, je suppose que vous êtes très clair également dans vos demandes. Ce qui est nettement plus agréable et sincère que de prétendre diviniser quelqu'un et tout accepter pour avoir sa dose d'une ou plusieurs pratiques dont on a besoin.
Dernière modification le 11/05/2020 18:10:46 par Elle.a.
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Tindalos
#81
@Marco, je pense que la différence fondamentale réside dans la façon d'envisager la relation, qu'elle soit ponctuelle ou prolongée.
Je crois qu'il y a surtout deux manières différentes de voir l'autre ; soit comme un simple objet sur lequel projeter ses fantasmes, soit comme une personne à part entière, partenaire dans l'exécution d'une envie commune.
Avoir un plan cul d'un soir n'empêche pas de faire preuve d'un minimum de respect.
Concernant l'homosexualité, c'est pour moi plus du côté de la personne voyant l'acte de la sodomie masculine comme la forme ultime de l'humiliation qu'il faut chercher l'homophobie, parce qu'après tout, si cet acte est si dégradant à subir, ça en dit long sur la vision qu'ils peuvent avoir de cette pratique, sans évidemment réduire l'homosexualité à la pratique de la sodomie.
Il suffit pour s'en convaincre de voir le nombre de "fiottes", de "lopettes"...
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Magaligalinette
#82
Je suis bien d'accord pourquoi autant se faire humilier à se faire sodomiser pour moi ce n'est pas une humiliation et ne le vit pas en humiliation la sodomie et peu importe si la personne est homo ou bi cela n'a pas d'importance si c'est fait dans le respect
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ange de Vesper
#83
Puisqu'on retourne systématiquement sur la sodomie et son rapport avec l'homosexualité, je ne comprends pas (même si je le constate) le lien qui est fait entre homosexualité, soumission et par extension l'humiliation. Un homosexuel est un soumis, un soumis est un homosexuel, les 2 sont dégradants, quel rapport ?
Et pour la sodomie, à croire que les homos ont le monopole du cul, les hommes hétéros doivent être formés différemment. Une réflexion qui sera sûrement plus parlante, tous les hommes qui enculent leur partenaire féminine sont certains que c'est agréable pour elle. Combien pensent que ce serait aussi agréable pour eux, vu qu'ils sont dotés du même orifice (et avec une prostate en plus)?
Autre remarque, quand on voit les quantités de godes-ceinture qui se vendent, je pense qu'on déborde de loin la population des lesbiennes et des dominae. Faut croire que les vanilles ont moins de pudeur et de clichés sur cet indigne orifice.
Une autre affirmation découle de tout ça, celui qui pénètre, domine. Inutile de chercher les ressorts psychométaphysiques qui amènent au bdsm et aux valeurs exceptionnelles de ses adeptes si on part de ce postulat bas de plafond. Je vous assure que quand je pénètre ma partenaire domina, ou si vous préférez quand elle me fait la pénétrer (en anal aussi), elle me domine, aucune ambiguïté.
J'ai la faiblesse de penser que son emprise se cache à un niveau plus élevé que le fond de son cul, ou du mien^^
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Magaligalinette
#84
Apres mon questionnement sur la différence entre un soumis et une soumise n'est pas une question de sodomie mais plutot la façon dont c'est dit
Soyez la première personne à aimer.
Bonsoir!
Ce focus sur la sodomie d'hommes n'a pas l'air de mener à un questionnement faisant avancer le schmilblic quant à dégager des différences significatives entre hommes et femmes dans la soumission... et semble soulemever plus de malentendus qu'autre chose.
Là, Marco avec son intervention a au moins eu le mérite de vous faire réagir et en dégageant les notions d'amour et de respect; on glisse gentiment vers un point essentiel; qu'est-ce que chacun entend de ces notions?
Concernant l'amour; je me permets de vous inviter à faire un crochet par ce sujet de FemmeFemelleEsclave très intéressant (merci à vous au passage):
https://www.bdsm.fr/forum/thread/4962/Les-mots-de-nos-d%C3%A9sirs---aimer,-amour/
Il y est question de ses différentes formes d'expressions et/ou de ressentis. On y voit entre autre que le respect en est déjà une forme... (à supposer qu'on parle bien de respect et non de politesse, courtoisie... ce qui relèverait alors au mieux de l'abus de langage, au pire d'une supercherie.)
A ce niveau les considérations des un/es et des autres sont variées; bien comprendre les attentes et besoins de chacun, ainsi que les représentations qu'il/elle s'en fait, son système de valeurs, c'est un peu le nerf de la guerre.
Ce sujet évoque aussi des différences entre hommes et femmes sans qu'elles soient explicitées... moi y'en a toujours pas compris... mais y'a peut être un clef quelque part là dedans?
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ange de Vesper
#86
Apres mon questionnement sur la différence entre un soumis et une soumise n'est pas une question de sodomie mais plutot la façon dont c'est dit
Il n'y avait pas d'attaque personnelle, une réflexion en amène une autre, en rappelle d'autres, rien de plus...
Dernière modification le 11/05/2020 21:22:26 par ange de Vesper.
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Tindalos
#87
J'ai relu la conversation, du coup, parce que cette histoire d'homosexualité ne me semblait pas avoir été au cœur de nos échanges.
C'est vous qui en avez parlé, Son Ange (ce n'est pas une accusation, juste un constat) ; mis à part Exit qui en parlait pour en dire que ça ne faisait guère de différence avec tout un tas de critères. À part ça, nous n'avons pas associé pratique de la sodomie, soumission masculine et homosexualité ; le questionnement sur la sodomie portait plutôt sur son caractère "obligatoire" dans l'imaginaire de certains.
Encore une fois, je vois plus d'homophobie, voir, paradoxalement, de sexisme, dans cette recherche de sodomie et de féminisation à tout bout de champ (pas chez tout le monde, évidemment, nous parlons bien de ces personnes qui ne sont que dans une vision fantasmée de la soumission), comme si se faire sodomiser ou être une femme était forcément avilissant.
Si la sodomie peut avoir un caractère un peu humiliant, parce qu'elle est associée au statut de la "salope qui se fait enculer" dans l'imaginaire collectif, c'est quelque chose qui est valable quelque soit l'orientation sexuelle.
Pour vous répondre plus personnellement, ma partenaire n'a pas un attrait immodéré, et c'est un euphémisme, pour cette pratique, ce qui en renforce plus l'attrait pour moi pour ce côté avilissant de la contrainte.
J'ai déjà eu l'occasion de la pratiquer en temps que receveur, ce qui n'engendre pas chez moi un plaisir qui me donne envie d'y revenir. Pas désagréable, mais pas spécialement agréable non plus.
Sincèrement, ayant eu l'occasion d'échanger ici ou là avec la majorité des personnes ici présentes, je peux vous assurer que nous tentons tous d'être respectueux des envies et des orientations de chacun.
Je comprends bien que vous puissiez prendre certains propos hors de leur contexte pour un manque de respect des hommes soumis dans leur ensemble, mais nous ne discutons là que de la population "soumis à photo de bite ou de trou du cul", des "Oh Divine Maîtresse, prenez-moi le cul même si c'est la première fois que je vous parle, vous n'êtes qu'une machine à goder après tout, qui se soucie de vos envies à vous" et des "je n'ai aucun tabou mais surtout aucune idée de ce que ça peut faire". Ne vous incluez pas dans le même sac, votre seule présence ici montre que vous valez mieux que ça.
Soumise ou pas, toute personne a droit au respect, et j'espère que nous pourrons continuer à échanger ici.
Je sais que si la conversation avait concerné les hommes dominants qui se comportent en queutards prêts à sauter sur la première foufoune qui passe, je serais sans doute monté au créneau, je comprends bien ce que vous pouvez ressentir.
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Magaligalinette
#88
Je ne l'ai pas pris comme une attaque mais comme il est vrai que ça a dévié sur la sodomie
Il n'y avait pas d'attaque personnelle, une réflexion en amène une autre, en rappelle d'autres, rien de plus...
Soyez la première personne à aimer.
ange de Vesper
#89
@Tindalos j'ai été relire pour voir pourquoi j'avais parlé d'homosexualité du coup. Il était question de la soumission qui était la négation de la virilité alors que l'homme classiquement était dominant, que se faire enculer prouvait sa soumission et que c'était mystérieux pour un homme hétéro...
Mon dernier post disait que ce n'était qu'une réflexion qui en appelle une autre, qui en rappelle d'autres. Alors domination = virilité, enculé = soumis, étrange pour un hétéro... le raccourci était facile.
Je me suis beaucoup battu il y a longtemps avec ces concepts si primaires dans ce monde si ouvert, la pénétration, la virilité, la masculinité etc... parce qu'au début, quand on se retrouve subjugué, puis dominé parce que l'évidence est de se fondre dans les désirs de l'autre, on cherche sur les forums à se comprendre. C'est très perturbant de confronter la puissance de ce qu'on ressent à l'image que renvoient les fantasmes stéréotypés gynarchiques, les super carpettes, l'image de sous-homme, ce trou du cul centre de toute virilisation et dévirilisation et tous les clichés dont on a parlé. J'avais l'impression de salir mon histoire en me rabaissant à argumenter. J'ai arrêté depuis un moment, quand je n'ai plus eu de questionnements, de doutes, de problèmes de positionnement.
Ce n'est que le confinement et l'oisiveté qui m'ont amené à sortir de mon trou, je ne vais pas tarder à y retourner^^. L'aigreur de mes propos n'est que le reflet de cet agacement passé, rien de grave.
Dernière modification le 11/05/2020 23:09:31 par ange de Vesper.
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Tindalos
#90
Je crois que nous sommes tous d'accord sur cette histoire de carpette n'a rien à voir avec la soumission masculine et a plutôt tendance à la dévaluer. Nous l'exprimons différemment, peut-être de façon maladroite ou un peu brusque, mais c'est bien le cœur du problème.
Dire qu'on lutte contre ce stéréotype est sans doute un peu exagéré, mais ne retournez pas dans votre trou, ça serait dommage !
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@Exit Mankind. Merci pour votre appréciation, Cher ExitMankind. Et rassurez vous, je sais faire la différence entre les apparences et la réalité des êtres, la courtoisie et le respect. Même si les deux vont souvent de pair et que j’apprécie la courtoisie chez les hommes. C’est mon côté « old fashioned ».
Et, pour tous, puisque le sujet a débordé sur la sodomie, je vous renvoie au superbe article de Méridienne d’un soir
https://www.bdsm.fr/blog/5154/BDSM:-le-plaisir-anal,-sans-crainte-et-sans-honte:-entre-délice-et-partage/?comment=2106274.
Et notamment à une formule que je trouve superbe «  La pénétration anale peut relever de l’humiliation ou de la rédemption, du profane ou du sacré, du don ou de l'égoïsme, de l’amour ou de l'acharnement, du plaisir ou de la douleur ».
Pour moi, que l’on soit homme ou femme, se « faire enculer », par un homme ou une femme (même si dans mon cas, l’être par une femme ne m’a jamais attirée), c’est tout cela à la fois.
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Elle.a
#92
La sodomie, c'est comme le cadeau à la belle-mère, c'est l'intention qui compte. Comme pour toute autre pratique, sexuelle ou non.
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#
#93
Bonjour à toutes et à tous^^
Tout plein de nouveaux échanges ! Vous êtes réactifs vous :)
Du coup, si on met de côté (juste un instant ) l'attrait ou les pulsions pour les pratiques sexuelles BDSM spécifiques (qui diffèrent sensiblement on l'a vu selon qu'on soit homme ou femme) comme étant LA source de motivation principale de la soumission masculine (comme en témoigne @FemmeFemelleEsclave, cela peut se constater aussi chez les femmes), peut-on dire que les motivations pour qu'un être se soumette sincèrement et durablement à un autre, quel que soit le sexe dans le couple, sont semblables aussi bien chez les hommes que chez les femmes (au moins dans ce cas de figure là) ? Ou est-ce un raccourci que je prends ? Auquel cas quelles autres distinctions dans les motivations h/f constatez-vous ? Je parle là davantage de relations durables et moins de pratiques sexuelles ponctuelles, pour lesquelles je pense qu'il s'agit avant tout d'une forme de pétage de plombs temporaire, une façon de faire grimper son adrénaline d'un coup en transgressant les règles et les codes de notre société mais sans forcément qu'il y ait autre chose derrière.
@soum1213 : Merci pour votre réponse :) Concernant ces hommes recherchant une sodomie exclusivement pour un coté "humiliant/avilissant" je ne peux pas vraiment répondre. C'est sûr que cela peut renvoyer une mauvaise image de la pratique... Personnellement j'aime parfois être vulnérable, perdre le contrôle et être ainsi à la merci d'une femme, qui saura m'emmener petit à petit vers des choses que j'ignorais ou dont je ne me sentais pas capable.. par exemple au travers de l'utilisation d'un gode-ceinture mais pas uniquement, et sans y voir d'humiliation. C'est juste que ça fait du bien de se laisser "driver"... même si ça reste temporaire. Mais c'est vrai que j'aime aussi le coté purement bestial, animal de la baise (y compris avec un gode ceinture) et bizarrement je n'en ressens pas non plus d'humiliation.
@FemmeFemelleEsclave : Merci beaucoup et aucun problème ! je comprends votre point de vue et celui d'autres personnes sur ce fil et je précise (ce n'était pas clair dans mon message) que je parlais davantage de la forme de certaines affirmations qui pouvait, je pense, heurter certains (je suis une petite chose fragile :D ) mais qu'en ce qui concerne le fond de votre pensée et des différents avis exprimés ici, encore heureux, chacun est libre de penser et dire haut et fort ce qu'il veut...Et puis encore une fois je vois bien le coté bienveillant qu'il peut y avoir ici donc pas de souci et merci beaucoup pour votre réponse, rien ne vous y obligeait :)
@Elle.a : Je vous remercie pour cette jolie "contre-tartine" :) :) :) Concernant votre retour d'expérience, je vous fais parfaitement confiance, simplement, quand je vois le niveau qualitatif des interventions de certains hommes sur ce site (et de femmes bien évidemment mais nous faisons un focus sur les hommes soumis), le niveau de réflexion qu'ont certains... je ne peux pas croire que 99% des soumis soient bidons et/ou irrespectueux (à moins que la crème de la crème soit réunie sur ce site :) ). Après évidemment je ne suis pas à votre place et je n'ai absolument aucune idée des sollicitations que vous pouvez recevoir alors autant pour moi, j'aurais dû m'abstenir de ce commentaire, et surtout, navré que vous soyez confrontée à un telle vague de "spam" si je puis dire...
Concernant l'aspect "gynarchique" et la soumission masculine, je ne résume pas une relation D/S à cela, non, mais malheureusement (et je sens la volée de bois vert arriver) c'est tout de même ce que semble exiger un nombre important de Dominatrices sur les sites de rencontre. Pas toutes les Dominas bien évidemment, mais quand même, un sacré paquet... Ces Dominas sont-elles dans l'erreur ou est-ce-moi qui ai loupé quelque chose ? Et en effet si j'étais purement soumis, je ne me verrais pas vraiment dans ce type de relation, qui me semble être à sens unique et qui donne l'impression de se faire au détriment de l'autre plutôt qu'avec l'autre... Après je pense aussi qu'il en faut pour tous les goûts et si certains aiment être des carpettes, et bien soit.. c'est chacun son truc après tout..
Sinon je suis parfaitement en phase avec vos différentes remarques, hormis la partie concernant le plaisir anal où je pense qu'il y a eu un quiproquo, je ne l'associe en aucun cas à l'homosexualité et je ne vous attribue pas ce sous-entendu.
Pour finir cette parenthèse, oui je pense que je suis moins légitime qu'un homme exclusivement soumis pour aborder ces sujets car objectivement, je m'y implique moins en "profondeur" que ces derniers (sans mauvais jeux de mot). Si je suis intervenu avec ma précédente tartine c'est parce que j'ai eu l'impression que nous passions peut-être à coté du sujet en focalisant la discussion sur certaines pratiques sexuelles. A nouveau, j'aime croire que la soumission d'un être envers un autre, peu importe les sexes, est avant tout une histoire d'engagement réciproque (et quel moteur plus puissant que l'amour pour cela). Mais encore une fois, les croyances et la réalité sont souvent bien différentes...
Quoi qu'il en soit je vous remercie beaucoup pour vos remarques, je me sens davantage en confiance pour prendre la parole grâce à vous :)
@Tindalos : Je vous remercie également pour votre réponse. Je suis bien d'accord, le respect mutuel est la base de toute relation saine entre êtres humains, BDSM ou non, et c'est bien dommage que certaines personnes, homme ou femme, soumis(e) ou non, n'en fasse pas davantage preuve, aussi bien envers eux-même qu'envers autrui...
Bref, alors, est-ce qu'on continue de comparer les hommes et les femmes soumis(es) au travers des pratiques sexuelles ? Y-a-t-il d'autre critères selon vous ?
Dernière modification le 12/05/2020 17:27:40 par Astarøth.
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Bonsoir.
Pour le "pétage de plomb" je sais pas trop... quant aux codes sociaux quand j'essaye de détricotter les liens de causes à effets, j'y reviens régulièrement en effet. Je pense que c'est surtout que cette société génère beaucoup de pressions et que ça exacerbe certains conflits ou tensions... donc ça ressort souvent.
Mais c'est pas nécessairement la cause première, juste un facteur influant.
On a chacun un rythme, une vie intérieure propre et heureusement tout n'est pas de l'ordre du fait social. Pas mal expriment une besoin récurrent de purge et/ou stimulation, les dispositions physiques et psychiques sont importantes; l'énergie, l'imaginaire ont largement leur mot à dire... c'est même leur terrain de jeux si je ne m'abuse.
Les pratiques diverses qu'on observe semblent un moyen sophistiqué de régulation des besoins primaires, des pulsions... en stimulant fortement le physique et le psychique.
En cela le terme "pétage de plomb" me semble mal adapté car on est dans un champ qui n'implique pas forcément ce genre de paroxysme... même certains lâcher-prise intenses ou l'état second (?), le fameux sub-space peuvent y faire penser; je ne suis pas sûr que ça relève du même ordre d'idée.
Le cadre aussi est là pour permettre un grand relâchement, flirter avec certaines limites, tout en préservant les fusibles.
Là encore, il y a peut être de légères différences entre hommes et femmes, les "rythmes biologiques" étant sensiblement différents... mais encore une fois la diversité des individus rend une estimation juste hasardeuse.
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Hugin
#95
Bonsoir.
Comme il l'a déjà été dit, ce sentiment peut provenir d'un contexte social général, d'un "interdit" que l'on brise (voir d'autre chose), pour ma part il est venu de la curiosité.
Je me suis demandé ce que pouvais ressentir une femme lors de la pénétration et comme la nature ne m'a doté que d'un seul endroit pour expérimenter j'en suis venue à la sodomie. Cette curiosité m'a amené dans les méandres du travestissement et combiné à l'envie précédente, j'ai découvert d'autres envies et émotions. Dans un premier c'était surtout un désir, une envie, d'éprouver le sentiment d'être "une salope", de passer cette barrière qui veut qu'un homme pénétré au lieu de se faire pénétrer.
Puis quand j'ai découvert le plaisir de l'abandon, de me nourrir du plaisir de Ma Maîtresse, ma vision des chose à évoluer et maintenant je voie plus la sodomie comme un don de moi même à Ma Maîtresse plutôt qu'un viol ou qu'un acte dégradant. Au départ cette envie était purement sexuelle et centrée vers moi mais elle a évoluer en quelque de plus "noble", si je puis dire, centrée vers Ma Maîtresse. Après chacun prend son plaisir comme il l'entend mais je trouve que peuvent se cacher beaucoup d'émotions et d'envies différentes derrière la sodomie et pas forcement négatives.
Un point qu'il n'a pas été abordé il me semble, c'est la différence de sensation entre un vrai sexe et un god. Là, pour ma part, c'est plus une question de différence de ressenti. Un sexe d'homme c'est plus "délicieux" à ressentir alors que l'impact émotionnelle et psychologique est plus grande avec un god ceinture manié par Une Femme.
Voilà j'espère que mon avis vous aura quelque peu éclairé.
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Magaligalinette
#96
Bonjour Aprentiesclave oui merci pour votre ressenti et je trouve également qu'il n'y a pas de raison que cela soit dégradant.
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A apprentiesclave.
Nous sommes désormais un peu éloignés du sujet initial, qui portait sur les différences soumises/soumis et pas véritablement le sodomie et ce que nous ressentons lorsque nous la subissons.
Je vais encore m’en éloigner un peu plus, avec mon intervention, et je m’en excuse par avance auprès de ceux qui nous lisent.
Pour ce qui est la sodomie, même si c’est aujourd’hui une pratique de plus en plus répandue, j’aime à penser qu’elle demeure malgré tout un acte transgressif. Peut être davantage encore par un homme, lorsqu’il se fait pénétrer de la sorte que pour une femme lorsque l’homme décide de jouir d’elle ainsi.
J’ajoute que, pour moi, que mon Maitre « encule » toujours à sec, c’est aussi un acte brutal, bestial, douloureux au moment où il me pénètre de force, et qui ensuite, lorsque son sexe va et vient en moi, se transforme en un plaisir à la fois physique (subir cette pénétration et la douleur qui se transforme en plaisir) et cérébral (le sentiment très fort d’être pleinement possédée par et de lui).
Vous dites également qu’au début, ce qui vous attirait dans le fait d’être sodomisé, c’était « un désir, une envie, d'éprouver le sentiment d'être "une salope" ». Puis, votre vision de l’acte a évolué pour « devenir comme un don de moi même à Ma Maîtresse plutôt qu'un viol ou qu'un acte dégradant. »
Je suis d’accord avec vous que se laisser sodomiser, c’est aussi se donner, s’offrir pleinement à l’autre, Maitre ou Maîtresse.
Pour autant, au moins pour moi, cette idée « d’acte dégradant » persiste. Et c’est cette « dégradation » (déchéance, avilissement, abjection, selon Larousse) que j’aime subir lorsque mon Maitre me sodomise.
En tout cas, pour moi, qu’il s’agisse de sodomiser ou de se faire sodomiser, cela reste dans une relation bdsm un acte de fort de possession et de pouvoir exercé sur l’autre.
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Et, pour en revenir au sujet initial, il y a quand même différence fondamentale entre nous, les soumises, et vous Messieurs les soumis, qui plus est pour une fois à notre avantage, un orifice supplémentaire à la disposition de ceux/celles qui nous baisent.
Ce qui nous permet de leur offrir une palette plus complète pour jouir de nous :
- une bouche, comme vous, qui nous permet de sucer et nous permet d’avoir un rôle « semi actif » dans l’acte sexuel
- un cul, qui permet de jouir de nous de manière disons « brutale »
- et, spécificité féminine, une chatte, permettant à nos Maitre de nous posséder de façon plus tendre, en nous associant davantage à leur plaisir
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Quant au dernier point soulevé par apprentiesclave, celui de la différence de ressenti entre un gode et un véritable sexe, dans le cas de la soumission masculine, vis à vis d’une dominatrice, la question ne se pose pas vraiment, puisque la Maîtresse n’est pas en capacité de pénétrer son ou sa soum/esclave sans ce type de substitut.
Et, dans le cas contraire, Dhom/soumise ou esclave femelle, au moins pour ma part, la question ne se pose pas. Je préfère sans contexte sentir en moi la puissance d’un sexe Mâle (et recevoir le moment venu sa semence à titre de récompense) qu’un substitut en silicone ou autre.
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Hugin
Il est vrai que je me suis laisser un peu emporter par le fil de la discussion, merci pour votre remarque FemmeFemelleEsclave.
Pour en revenir aux sujets de base, comme le consentement, cela procure une forme de plaisir de s'abandonner totalement à Sa Maîtresse. En tant qu'homme blanc, depuis que je suis tout petit la société m'envoi des images de ce que je dois être et faire pour être un homme. De ce fait quand je me retrouve à quatre pattes, encagé, avec pour seuls poils mes cheveux et mes sourcils, en corset avec des bas résille pendant que je me sodomiser devant ma Maîtresse, je ne rempli clairement pas les critères nécessaires pour être un homme si l'on se réfère aux images. Cela donne un sentiment de transgression assez libérateur, une impression d'abandon salvatrice et on éprouve un peu le même sentiment décris par FemmeFemelleEsclave, quand elle évoque le coté transgressif et dégradant de la sodomie.
De même que pour la chasteté, quand on perd le contrôle de quelque chose d'aussi basique que de pouvoir se caresser et jouir, l'on se sent posséder par Sa Maîtresse. Mais il y a aussi un aspect utile pour La Dominatrice, cela permet d'augmenter Son pouvoir et Son emprise sur Son soumis, de même qu'un soumis encagé est un soumis docile. Cela peut aussi permettre une forme de conditionnement passif, même si le soumis ne pense qu'a son plaisir, il doit contenter Sa Dominatrice pour mériter d'éprouver du plaisir et petit à petit cette association d'idée perdure et mute, pour se concentrer sur le plaisir de La Maîtresse et reléguer au second plan la jouissance et le plaisir personnel. En ce qui me concerne, j'aime porter une cage de chasteté, c'est un rappel constant de ma soumission envers Ma Maîtresse. On sacrifie un plaisir charnel contre un plaisir émotionnel et psychologique. Avant de conclure sur la chasteté, je tiens à préciser que c'est une pratique qui peut être dangereuse et qu'il faut bien se renseigner sur les effets indésirables au niveau biologique voir psychologique si elle est mal pratiquée.
Pour en venir aux limites, bien sur quelles sont établies à l'avance. Chacun à ses propres tabous et ses propres limites mais c'est aussi intéressant de pouvoir les repousser pour le plaisir de Sa Maîtresse. Sans compter que chaque soumis(e) est différent(e) et envisage la soumission de manière différente. Ce qui dépasse mon seuil de tolérance à la douleur pourrait en faire rigoler certain(e)s, mais ces même personnes pourrait considérer comme un viol ce que je vois comme un don de moi même envers Ma Propriétaire.
Pour conclure, je pense que les différences entre les soumis et les soumises viennent Des Personnes que l'on sert. Je vais annoncer un fait évident mais les hommes et les femmes ont une approche différentes des choses et de ce fait Les Dominants et Les Dominatrices cherchent des formes de plaisirs différentes dans la Domination, de par Leur vision des choses mais aussi à cause du "matériel" (si je puis dire) à Leur disposition. On ne joue de pas de la même façon avec une soumise qu'un soumis, donc les pratiques et mentalités varies.
Bien entendue ce n'est que mon avis et mon ressentie forgée sur ma propre expérience, d'autres soumis verront les choses différemment. J'espère que cette contribution plus générale vous aidera plus que la précédente.
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Je vous rejoins pleinement, apprentiesclave, lorsque vous dites,
« Les Dominants et Les Dominatrices cherchent des formes de plaisirs différentes dans la Domination, de par Leur vision des choses mais aussi à cause du "matériel" (si je puis dire) à Leur disposition. On ne joue de pas de la même façon avec une soumise qu'un soumis, donc les pratiques et mentalités varient ».
Nos différences physiques, outre le fait que nos désirs portent certain(e)s parmi nous, soumis(e)s ou esclave(s), à nous offrir aux hommes, d’autres aux femmes induisent nécessairement des comportements, des exigences de la part de nos Maitre(sse)s et donc pour nous un ressenti qui ne peuvent qu’être différents.
Mais in fine, par delà nos différences, et qui que nous soyons, homme, femme, dom, soumise ou esclave, ce qui compte c’est que chacun trouve son épanouissement dans ce qu’il est et son rapport à l’autre.
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#
Bonjour,
c'est un sujet très intéressant sur lequel je me suis posé pas mal de questions depuis que je fréquente ce milieu (environ 1 an, c'est pas des lustres...), m'étant rapidement rendu compte des différences de domination entre hommes et femmes, ne serait-ce que dans les représentations visibles sur le net.
Pour préciser, même si je me ressent switch, je porte avec bonheur le collier de ma Maîtresse depuis 8 mois.
Précaution d'usage n°1 : Je ne peux parler que de mon expérience, de ma vision, sans prétendre qu'il s'agisse d'une vérité universelle.
Précaution d'usage n°2 : Ce n'est pas parce que c'est visible sur le net que c'est la réalité. J'ai le sentiment que les histoires, témoignages, vidéos... sont très exagérées en particuliers dans le domaine de la femdom : dommes très sévéres, trés cruelles, soumis lope systématiquement humilié, sodomisé... j'ai l'impression qu'il s'agit souvent plus de faire fantasmer les lecteurs que de retranscrire une réalité.
En effet, j'ai depuis longtemps (c'est très relatif, hein) l'impression que la domination masculine est axée sur le plaisir sensuel, sexuel du Maître ET de la soumise. Qu'il s'agit d'explorer les nombreuses voies qui s'offrent à eux... au contraire de la domination féminine (et plus encore lorsqu'elle se revendique gynarchique) qui tend à castrer psychologiquement le soumis, le priver de plaisir direct avec sa maîtresse, brider sinon nier son droit au plaisir physique et sexuel, voire se servir de ce désir pour humilier le soumis lorsqu'il est cocu. Je ne crois pas que l'on retrouve souvent cela dans la domination masculine...
FemmeFemelleEsclave a écrit : "Je préfère sans contexte sentir en moi la puissance d’un sexe Mâle (...) qu’un substitut en silicone ou autre." Je pense qu'il en est de même pour une Domme. Pourquoi alors refuser ce plaisir à son soumis (il est vrai que nombre de soumis semblent avoir ce fantasme de frustration). Je ne crois pas qu'un Dom ait ce genre de scrupules avec sa soumise.
J'ai parfois l'impression que les "plus grand obsédés de la b..." ne sont pas les Dom mais bien certaines Dommes, par l'idée de nier la sexualité "naturelle" de leur soumis plutôt que de la maîtriser, de la mettre à leur service à elles... La "différence d'appareillage" me semblant particulièrement secondaire pour justifier ces différences. L'organe sexuel principal de l'être humain étant le cerveau, ni le pénis, ni le clitoris.
De nombreux soumis semblent aimer cette position d'esclave asexué frustré. Dire que ce n'est pas mon cas est un sacré euphémisme... Cela ne m'empêche pas d'être au service de ma Maîtresse, de lui obéir, mais sans nier mon statut d'homme. La frustration sexuelle n'est pas le carburant de ma soumission. Que penser des Dominas qui ont besoin de cet élément pour maîtriser un soumis...?
Ais-je raison quand j'observe que la femdom me semble plus orienté "service" / et mise en scène de tâches ménagères ?
Au final j'ai l'impression que la définition de ces rôles se fait surtout en réaction des stéréotypes masculins et féminins patriarcaux : La "prude femme" soumise se verra imposé une sexualité débridée par son Maître. L'homme spontanément cavaleur se verra imposé une chasteté tyrannique par sa Maîtresse. Ce qui est pour moi assez décevant de ce milieux qui véhicule tout de même une certaine idée de liberté, d'indépendance vis à vis des dogmes et standards sociaux. Notons tout de même qu'il y a probablement bien peu de Domina qui se limitent à cette chasteté imposée dans le cadre de leur relation D/s. Quel soumis ne donnent pas un coup de langue de temps en temps, et/ou la Maîtresse qui n'a pas un/des amant(s)... Pas folle non plus.
Heureusement ma Maîtresse est amatrice de jeux d'une autre nature. D'ailleurs, elle m'expliquait un soir qu'il était très mal vue "en soirée" qu'une Domme embrasse un homme, surtout un soumis, alors que rouler une galoche à une autre femme (domme ou soumise) était "normal" : une manière encore une fois de jouer sur les frustrations masculines, de rappeler aux hommes la distance entre eux et les Domina... Je ne crois pas que des Doms se roulent souvent des pelles en soirée pour manifester leur fraternité virile. Et j'ai pu constater lors d'une soirée privée à laquelle nous étions le seul couple Maîtresse/soumis (tous les autres étant Maîtres/soumises) que notre présence semblait surprendre... une femme dominant un homme... certains stéréotypes et codes sexistes semblent bien présents dans ce milieu.
Par rapport à l'attitude des soumis du net, j'ai vite remarqué que les soumises pouvaient faire preuve de beaucoup de caractère, au contraire de l'image que certains médias peuvent véhiculer. Au contraire, je vois régulièrement des soumis se prosterner et faire preuve d'une ridicule obséquiosité face à la première Maîtresse venue (jusqu'au cas inquiétant des "no limit").
Je rejoins Lilas, plus haut : "être dans la position de la personne réceptive (...) leur est inhabituel". En tant que femmes, les soumises ont sans doute plus souvent l'habitude de devoir tenir tête. Ceci étant amplifié par la surreprésentation masculine dans les milieux libertins et bdsm qui en contraint peut-être certains à la surenchère.
Par rapport à la sodomie, je vois là quelque chose de tout à fait normal : l'exploration d'une pratique sexuelle comme il en existe d'autres. Sodomie n'est pas synonyme d'homosexualité. Soumis et soumises peuvent avoir l'occasion de se la voire imposée selon le bon plaisir de leur Dom(me) - dans le respect des limites et du mot d'arrêt ! Il est physiologiquement plus compréhensible qu'un Dom l'impose, mais une Domme peut en retirer un plaisir psychologique (pas forcément lié à une quelconque notion d'humiliation), comme un soumis peut y prendre un plaisir physique, et psychologique d'être ainsi intimement lié à sa Maîtresse.
La fellation, si elle est plus "naturelle" pour une femme hétérosexuelle, peut accompagner pour un homme hétéro la découverte de plaisirs nouveaux, homosexuels. A condition qu'elle soit acceptée par le soumis, que ce dernier puisse librement refuser de la pratiquer. Un homme gay n'en est pas moins un homme lorsqu’il suce son partenaire. Je ne crois pas que l'expression "faire la femme" soit courante ou bien vue dans le milieu gay. Cela me semble plutôt être une vision hétéronormée plaquée sur ce genre de relation...
L'état d'esprit dans lequel la fellation est imposée au soumis me gène plus lorsqu'elle se fait dans le cadre de la féminisation de celui-ci, accompagnée de commentaires "sois une bonne chienne / une bonne pute etc..." Plus que le terme péjoratif, c'est la féminisation du qualificatif qui est ici une source d'interrogations pour moi...
Pour poursuivre dans ce thème, je demeure vraiment gêné par l’appellation de cette pratique dite de la "féminisation", dans l'univers de la domination féminine.
Je ne parle pas de l'homme soumis qui peut être excité par le travestissement, mais du point de vue du caractère dominant, plus particulièrement de la Domina...
D'abord, on parle rarement de masculiniser une soumise...
Ensuite je peux comprendre qu'une Domme veuille "habiller" son soumis de dentelles, sous-vêtements sexy, bas... mais dans ce cas, n'existe t-il pas des dessous adaptés à la morphologie masculine ? Le string féminin duquel "déborde" un service 3 pièces me semble contradictoire avec le but initial. Faire porter un soutien gorge à un homme qui n'a pas de poitrine, aussi. Pourquoi invoquer alors ce terme de "féminisation" s'il s'agit de mettre en valeur avec sensibilité une morphologie... qui n'est demeure pas moins masculine ?
Alors s'il ne s'agit pas d'esthétique, pourquoi vouloir "féminiser" un soumis : s'agit-il encore de revenir à ce besoin de nier sa masculinité... par l'utilisation de vêtements inappropriés, transgressifs ? Alors féminiser = humilier ? Sans parler de la féminisation du vocabulaire parfois associé au soumis : ma (sa)lope, ma pute, ma chienne...
Entre cela, le refus de toute sexualité active (remplacée par la pénétration anale), il semble se dessiner l'idée que souvent, pour être un bon soumis, celui-ci doive s'identifier à une soumise bien docile. Dom=Homme, et femme = soumis(e). Ces codes et pratiques demeurent à mon sens profondément sexistes, et qui plus est, construits sur des stéréotypes patriarcaux manifestes. D'autant plus troublant que cette vision puisse être portée par certaines Dominatrices...
Dernière modification le 21/06/2020 16:01:34 par Steph94.
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@ Magaligalinette vous dites :
Donc merci de m'eclairer s'il vous plait messieurs qui etes soumis.
Comment pouvez vous dire amen à tout et dire ce que veut ma Maitresse je le fais pour lui faire plaisir, comme par exemple sodo par n'importe qui, fellation sur n'importe qui.
Rassurez moi vous aimez etre enculé ou c'est pour faire plaisir à votre Maitresse ?
Je suis switch, donc je pense que ce n’est pas pas facile à comprendre, mais dans le rôle de soumis, il me semble normal qu’une maîtresse ne fasse sucer son gode ceinture et me sodomise avec.
Soyez la première personne à aimer.
Beh à la base si vous lui avez donné votre accord ok mais sinon non
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ange de Vesper
Donner son accord à chaque pratique, faire une liste des pratiques dont on a envie et exclure les autres... où est la soumission quand on ne fait que ce qu'on a envie? Et où est la domination dans la réalisation d'une liste de désir d'un "soumis"?
Je retourne à la question de départ, être dominé c'est réaliser, subir, se soumettre aux désirs de l'autre, pas aux siens.
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Et les limites de l'autres vous en faites quoi ? Car la domination c'est respecter l'autre également mais si la personne soumise accepte tout et n'importe quoi juste parce que l'autre domine et l'autre subit pour moi c'est pas du bdsm consensuel
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ange de Vesper
Le consentement, les limites, le contrat, le safe word, le protocole sont des règles du jeu, un jeu de rôles. Le masochiste endosse le rôle du soumis pour assouvir son besoin, le fétichiste aussi, pour se faire "imposer" ce qu'il a envie de faire lui, le masochiste cérébral se transforme en super soumis en recherche d'une dégradation qui le transporte. Il n'y a pas de soumission là dedans mais un désir personnel qui est recherché, demandé, mais ni subi, ni imposé. Il n'y a aucun problème à cela, ces rôles apportent l'épanouissement recherché.
Si on est dominé ou si on domine, les choses échappent à ces règles, c'est un peu au-delà du choix. Le consentement est partout et nulle part, il est intégré, digéré, imposé plus par soi-même que par l'autre. Mais il est omniprésent, celui qui domine se doit de le provoquer. S'il n'est pas en mesure d'obtenir l'acceptation du dominé, il perd sa confiance, son emprise et sa capacité à dominer l'autre, à l'emmener dans ses propres désirs.
Le soumis n'accepte pas tout et n'importe quoi, il accepte tout ce que l'autre est capable de lui imposer. Et le respect n'a rien à voir là dedans^^
Dernière modification le 27/09/2021 00:21:16 par ange de Vesper.
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@son ange.
D'accord avec vous sur le fait que la "soumission" pour moi, aujourd'hui, c'est tout le contraire d'une "liste de pratiques acceptées".
Qui relève pour moi d'une approche purement utilitaire du bdsm, la recherche de son plaisir à soi, en instrumentalisant l'autre.
Mais pour autant, là encore pour moi, ce n'est pas tout accepter, renoncer à ses désirs.
C'est faire confiance à l'autre pour qu'il en tienne compte.
Pour qu'il les satisfasse.
Et oui, dans ce cadre-là, les notions de consentement, les protocoles, les jeux de rôle et safeword n'ont plus réellement de sens.
Et le consentement devient une évidence.
Omniprésente.
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@Magalinette.
Pour moi, mais là encore je ne peux parler que pour moi, j'ai du mal aujourd'hui avec la notion de "bdsm consensuel".
Le consensus relève du jeu, des règles qu'on impose à l'autre, à celui dont on attend qu'il nous domine, mais selon les règles qu'on lui impose.
Je préfère désormais ne pas poser de règles, d'interdits et faire confiance à celui qui est aujourd'hui mon Maître pour ne se montrer attentif à moi, à mes réactions pour ne pas dépasser ce qu'il ressent à l'instant T comme la limite à ne pas franchir.
C'est comme ça que je conçois le "respect".
De sa part, vis à vis de moi.
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@femmeFemelleEsclave oui je comprends mais parce que vous vous connaissez par coeur mais quand on commence une relation de ce genre il faut des limites sinon cela peut vite deraper je pense
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Je vous rejoints totalement
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Carpo
Voilà une discussion très riche, qui a pris des directions différentes, parfois avec quelques stéréotypes, parfois avec des idées vraiment stimulantes. Merci à tous les contributeurs (et à ceux qui régulièrement tentent de recadrer le débat, ça n'est pas une mince affaire !).
J'y apporte quelques mots de ma propre expérience de soumis, limitée, et de réactions à la lecture des commentaires des uns et des autres.
J'ai découvert le BDSM avec ma Maîtresse. Je ne lui ai jamais dit que je ferai tout et n'importe quoi.
Pour me faire démarrer dans cet univers sans limite ou presque, nous sommes partis d'une liste de pratiques (une célèbre check list, voir ici https://www.bdsm.fr/forum/thread/6469/D%C3%A9buter-une-relation-BDSM/ ). Cela pourrait paraitre comme une liste de courses du soumis en quête d'une prestratrice, mais c'est en fait surtout une manière d'amorcer l'échange à deux, de poser quelques limites, d'identifier des terrains à explorer pour la dominatrice, et plus tard de voir le chemin parcouru. Il est d'ailleurs surprenant, comme il a été dit par d'autres, tant hommes que femmes, de constater à quel point des barrières peuvent sauter si la confiance et l'accompagnement sont bien là. Ce qui est perçu comme une limite n'est parfois qu'un verrou à faire sauter (même si d'autres limites sont clairement infranchissables). Alors on peut considérer que les soumis qui prétendent pouvoir tout faire sont des soumis conscients de leurs limites effectivement très éloignées (version optimiste), ou qu'ils sont tout simplement irréfléchis, portés par les hormones ou désespérés (version plus pessimiste).
Le sujet de la "différence d'outillage entre hommes et femmes" est souvent revenu également. Par exemple, les hommes seraient naturellement dominants car équipés pour pénétrer. Je pense au contraire (et je le sais pour ce qui me concerne) qu'on peut tout à fait pénétrer sans dominer : la domination et la soumission sont bien plus qu'une position physique ou qu'un geste technique. Il est possible de se soumettre en pratiquant une levrette, une Maîtresse peut avoir son soumis en elle et le dominer quand même (certains, un peu pédants, parlent alors de circlusion pour l'action - pas passive du tout - d'accueillir dans son corps), tout comme je suis sûr qu'un homme peut dominer en se faisant sodomiser.
La question de la féminisation a été abordée plusieurs fois et cela interpelle naturellement : "en quoi féminiser un corps serait l'avilir ?" "quel besoin de faire cela ?". Je ne ressens pas le besoin de me féminiser pour ressembler à une femme, ni pour me sentir humilier. L'exploration de cette direction peut toutefois contribuer à dévoiler certains éléments de la personnalité, qu'il est parfois délicat d'identifier car souvent écrasés par des stéréotypes plus ou moins conscients.
Quant à la sodomie, il a déjà été beaucoup évoqué ici à son sujet. Je me contenterai de dire comme d'autres que pratique et orientation sexuelle sont deux choses différentes, qu'elle est pour moi une grande source de plaisir physique (c'est une stimulation que rien ne remplace chez un homme, ce qui est moins vrai pour une femme) et intellectuel (l'offrande à ma Maîtresse), que je n'y vois rien d'avilissant pour les deux parties (je dis les deux parties, parce que, même si ça n'a pas trop été abordé ici, on pourrait considérer qu'aller farfouiller dans le ventre de quelqu'un n'est pas très valorisant non plus...), et que je plains sincèrement les hommes qui n'ont pas eu le courage ou la curiosité d'explorer cela ou tout du moins d'expérimenter pour se découvrir ou non une affinité.
La question pertinente est plutôt de savoir, dans le cas d'un soumis qui apprécie cette pratique, comment la faire évoluer d'une pratique "plaisir" à une pratique "domination" .
J'ai vu passer aussi l'idée, ou tout du moins la question, du sentiment de supériorité féminine sur le masculin qu'auraient tous ces soumis. Sans verser dans la gynarchie, ni sans oublier qu'il y a autant de personnes de qualité ou de personnes viles dans les deux sexes, je ne conçois pas une domination autre que féminine (du moins pas encore, restons prudent). Cela mêle surement beaucoup de choses, qui se retrouvent chez d'autres, j'imagine : idéalisation du sexe opposé, relation à la mère, plaisir de la subversion face au schéma dominant classique, intériorisation d'un sentiment de culpabilité vis à vis du machisme social historique...
(note : je ne cite personne, car j'ai lu toute la discussion mais sans retenir qui dit quoi, et surtout je ne veux fustiger personne. Juste apporter ma contribution par rapport à ce que j'ai perçu de certaines tendances dans la discussion)
Dernière modification le 29/09/2021 14:42:37 par Carpo.
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Je me permets de reprendre quelques points qui soient liés à la soumission.
Par rapport à la sodomie, je vois là quelque chose de tout à fait normal : l'exploration d'une pratique sexuelle comme il en existe d'autres. Soumis et soumises peuvent avoir l'occasion de se la voire imposée selon le bon plaisir de leur Dom(me) ! Il est physiologiquement plus compréhensible qu'un Dom l'impose, mais une Domme peut en retirer un plaisir psychologique ( lié à une notion d'humiliation), comme un soumis peut y prendre un plaisir physique, et psychologique d'être ainsi intimement lié à sa Maîtresse.
La fellation, si elle est plus "naturelle" pour une femme hétérosexuelle, peut accompagner pour un homme hétéro la découverte de plaisirs nouveaux. A condition qu'elle soit acceptée par le soumis, que ce dernier puisse librement refuser de la pratiquer. Un homme n'en est pas moins un homme lorsqu’il suce son partenaire. Je ne crois pas que l'expression "faire la femme" soit courante . Cela me semble plutôt être une vision plaquée sur ce genre de relation...
L'état d'esprit dans lequel la fellation est imposée au soumis me gène plus lorsqu'elle se fait dans le cadre de la féminisation de celui-ci, accompagnée de commentaires "sois une bonne chienne / une bonne pute etc..." Plus que le terme péjoratif, c'est la féminisation du qualificatif qui est ici une source d'interrogations pour moi...
Pour poursuivre dans ce thème, je demeure vraiment gêné par l’appellation de cette pratique dite de la "féminisation", dans l'univers de la domination féminine.
Je ne parle pas de l'homme soumis qui peut être excité par le travestissement, mais du point de vue du caractère dominant, plus particulièrement de la Domina...
Ensuite je peux comprendre qu'une Domme veuille "habiller" son soumis de dentelles, sous-vêtements sexy, bas...
Alors pourquoi vouloir "féminiser" un soumis : s'agit-il encore de revenir à ce besoin de nier sa masculinité... par l'utilisation de vêtements inappropriés, transgressifs ? Alors féminiser = humilier ? Sans parler de la féminisation du vocabulaire parfois associé au soumis : ma (sa)lope, ma pute, ma chienne...
Entre cela, le refus de toute sexualité active (remplacée par la pénétration anale).
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Magaligalinette Magaligalinette 13/04/20 #27 Je prends également un reel plaisir à la sodo depuis le bdsm alors que avant je ne l'avais jamais fait si une fois j'avais tellement eu mal que j'avais jamais recommencé mais là meme si y a douleur je prends un plaisir tellement différent de quand je suis prise par la chatte. Et puis la sodo peut aussi se faire d'une manière bestiale ou plus tendre.La sodo pour moi effectivement c'est aussi un acte de soumission certes mais tellement jouissif.. pour un homme qui se soumet, c'est la même chose il y certainement douleur (c'est le coté maso) mais aussi un plaisir jouissif. C'est également humiliant psychologiquement quand une domina le fait avec un gode ceinture, mais encore plus si cette domina le fait prendre par un homme.
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Lady_Agnès
Je n'ai pas lu tous les commentaires donc si je répète quelque chose qui a déjà été dit, je m'en excuse.

Par la phrase "Je lis tous ces hommes soumis qui disent il faut il faut, on doit mais et vos limites à vous ?" j'entends en creux que les Dom imposent des pratiques aux soumis et ne communiquent pas sur leur limites.
Alors personnellement en tant que Domina, je ne pratique jamais sans que les limites aient été posées clairement. Et je les respecte !

Lorsque des soumis écrivent « il faut, il faut », il y plusieurs possibilités, soit il s’agit de soumis qui ne sont tombés que sur des pseudo Dom qui font subir que pour leur plaisir à elles/eux mais pas dans le partage soit des soumis qui ne sont que dans le fantasme (et il y en a une palanquée) – qui ont ou pas pratiqués, et dans le cas de ceux qui ont pratiqués cela est souvent dans une démarche de « prestation de sévices » donc clairement pas dans une relation de partage.
Vous seriez étonné du nombre de profils de soumis qui indiquent clairement : la Maîtresse devra me faire ci, me faire ça etc.

En ce qui concerne ceux prêts à accepter tout et n’importe quoi, il y en a.
J’ai remarqué qu’il s’agit souvent de personnes qui cherchent : dégradation totale parfois jusqu’à l’auto destruction.. et ( malheureusement, à mes yeux) il y aura toujours des personnes dom (petit d mis à dessein) pour dire oui à ce genre de profil.



Les soumis équilibrés dans leur tête et qui sont dans des relations Ds ou juste kink saines ne diront jamais « il faut », ils diront « je partage », « je m’offre » etc. ils ne diront jamais « amen » à tout, mais sauront communiquer leur limites.
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