Vivre dans l'ombre...

Bienvenue Avaleur. Vous êtes encore à l’aube de votre vie et en quête de vous-même. De mon côté, j’avoue comprendre la réaction de cette femme que vous dites aimer plus que tout. Pour moi aussi, « l’homme (est fait) pour dominer », pas pour être soumis. Que répondre à votre question ? Choisir d’avoir une double vie et d’assumer vos désirs avec une autre qu’elle ? La quitter ? Difficile de répondre. Pour ma part, j’aurais tendance à vous conseiller d’essayer dans un premier temps de faire un break avec elle, pour voir si cette autre vie, à laquelle vous aspirez, est ce que vous souhaitez. Si elle vous aime comme vous l’aimez, elle le comprendra, puisque vous avez eu la franchise de lui faire part de vos désirs.

Bonjour Avaleur74,Bravo pour cette belle présentation !Vous avez l'age, la sensibilité, l'opportunité et les belles qualités humaines pour vivre à plein poumons le meilleur de la vie ! Je vous souhaite de savourer avec délice les émotions de votre cœur à feu et à sang ... La vie pleinement avec tous ses paradoxes !!!Je vous souhaite la bienvenue : -)Cordialement.Equinoxe

Il est bien évident que personne ne peut vous donner de conduites à tenir sur votre recherche : trop privé et trop intime pour que des conseils vous aident réellement.Et les conseils, c'est donné pour ne pas être suivis, donc voilà, ça commence mal !!! sourireJe ne suis pas d'accord avec votre compagne ni avec FemmeFemelleEsclave (ce qui est rare) : genrer la domination ou la soumission, non. L'homme pénétrant doit dominer ? Non, pas obligatoirement .La femme pénétrée doit se soumettre ? Toujours pas, en tous cas, pas plus, ni moins d'ailleurs. Même si l'Histoire a toujours montré l'Homme dominateur, les Femmes restent bien souvent, les preneuses de décision, en sous-mains, sur l'oreiller (pour schématiser encore plus) Donc, perso, l'homme dominateur est là pour satisfaire la femme qui lui sera soumise, pour le plaisir de l'un comme de l'autre.Dans votre approche, Avaleur, ce qui semble intéressant, est que vous ayez abordé ces thèmes là, avec votre compagne : au moins, les mots et le concept sont évoqués, qu'elle les accepte ou non pour le moment.Sans doute faut-il dédramatiser pour elle, les relations DS et plus encore, le SM : qu'elle y découvre le mot "plaisir" : sans y associer le terme "perversion" par exemple. Et puis, lui assurer que VOUS ne changerez pas, que vous resterez l'homme qu'elle aime et "qui l'aime plus que tout" : qu'elle n'imagine pas que vous pussiez devenir un grand malade pervers, obscène, une espèce de chose sans caractère (oui, je sais que c'est ce que voulez devenir, mais ne lui dites pas tout de suite ...! ;))Si elle n'est pas totalement fermée à la discussion, conseillez lui de venir ici, ou sur un autre site, pour échanger avec les uns et les autres et la rassurer.Vous êtes très jeune, je suppose qu'elle est jeune également, il ne s'agit pas de la dégoûter de ce monde qui ne l'attire déjà pas, donc, allez y à pattes de velours. Question : avez-vous déjà vécu, virtuellement ou réellement, des expériences de soumission ? Avant tout, par quoi êtes-vous vraiment attiré en soumission ?

Bonjour à tous ! Merci énormément pour vos retours :) FemmeFemelleEsclave merci à vous ! En effet je suppose que les codes de la société, pub, films, musiques nous montrent seulement l'homme dominateur. Et que par réflexe, nous intégrons cela comme "la norme". Mais comme Lady Spenser, je pense que La dominassion/soumission est non genré.Je réfléchie actuellement à un Break en effet, je souhaite surtout voir si le manque est plus fort que mes envies ou inversement ! Merci pour tous ces conseils Madame.Équinoxe merci à vous pour votre sympathie de bienvenue :) C'est vraiment agréable de rentrer sur des forums tel que celui-ci ! Au plaisir :)Lady Spenser : En effet c'est évident, ma vie privée ne peut être gérée par les membres de ce groupe :) Il est de ma responsabilité d'agir et d'assumer mes actes avec cette personne. Je suis un parfait toutou, mais je suis également quelqu'un de droit et responsable. Je ne suis pas ici pour demander des conseils La dessus bien évidemment :p mais avoir des retours sur vos expériences BDSM :) Maintenant si nous parlons d'elle, il est difficile pour elle d'imaginer une telle situation. Complètement fermée à ce Monde, elle refuse meme par exemple le fait d'attacher son homme. Ce qui n'est pas courant chez les couples haha.Elle est jeune également (23 ans) Nous avons le temps de découvrir le Monde, et je pense qu'une remise en question s'impose entre nous deux. Je vous ferais par des détails au fil du temps si vous les désirez :) Concernant la soumission, je n'ai jamais vécu de soumission réelle. J'ai déjà vécu la soumission virtuelle, et quel bonheur Déjà d'avoir réalisé ces expériences ??Je pratique également le self Bondage, et j'aime me sentir humilié. Pourquoi ? Je suppose que m'a vie d'homme à toujours devoir fait les choix avec ma compagne, me pousse à vouloir etre le soumis et devenir "libre de choix" ne plus avoir besoin de réfléchir mais seulement d'obéir ! Je rafolle donner du plaisir à l'autre ! Celle-ci souhaite que je souffre ? Avec plaisir ! Celle-ci souhaite que je sois frustré ? Je le serais pour son bonheur. En réalité j'ai besoin de quelqu'un contrôlant ma vie, et ce quasi journalier, ne plus avoir la pression des décisions, et vivre une relation où le lien avec Ma maitresse est plus forte que les chaînes en métal autour de mon coup ! Merci à vous tous pour votre superbe accueil ! Avaleur

@Lady Spencer. Precision, qui a son importance, si pour moi, la domination ou la soumission sont  »genrées », si je pense que « l’homme pénétrant doit dominer », il s’agit simplement de mon point de vue, de ma vision des mes rapports aux hommes, qui n’engage que moi. En aucun cas d’une « vérité universelle ». Simplement, je sais que je ne pourrais ni me soumettre à une femme (et en jouir), ni dominer un homme. Je suis ainsi.@avaleur. Les codes, les normes de la société, pubs, films, qui présentent l’homme comme « dominateur », rien ne vous/ne nous force à y adhérer. Ce qui compte, c’est vous, ce que vous ressentez, comment vous vous vivez par rapport à l’« Autre ». Là ou je vous rejoins, c’est lorsque vous dites «  ma vie d'homme m’a toujours obligé à devoir faire les choix avec ma compagne et me pousse à vouloir etre le soumis et devenir "libre de choix", ne plus avoir besoin de réfléchir mais seulement d'obéir ! ».Être soumis(e), ce n’est pas être une carpette. Au contraire, les soumis(e)s ont souvent une forte personnalité, voire dominante dans leurs rapports aux autres. Sauf vis à vis de celui/celle auquel(à laquelle) ils se donnent.

Je suis totalement d'accord avec vous FemmeFemelleEsclave. Je ne peut être soumis qu'à une seule et même personne. Et la plus part du temps, les soumis sont dominants en dehors de leurs relations.

Sur les codes genrés je pense effectivement qu'il ne recouvre pas une réalité en soi. Dans le sens ou comme n'importe code social c'est juste une croyance, rien de plus qu'une croyance. Mais ne pas oublier je pense que les croyances sont forte dans notre société, vraiment très forte. Quand j'ai dis à ma copine que je voulais être soumise et qu'en plus je n'étais pas un homme mais une femme ça a été vraiment très dur. Et quand elle m'a vu revenir de séance blanche comme un cachet, le sourire au lèvre, le corps marqué, elle m'a tiré une gueule... Parallèlement j'ai commencé à porter des tenues sexy, à m'épiler et à me maquiller et elle qui avait tant complexé sur son corps et sa féminité toute sa vie c'étais une vision impossible à encaisser pour elle. Ce que je veux dire c'est que socialement une femme a été éduqué a se sentir féminine par rapport à l'homme, à être femme car elle est étreinte par un homme voir possédé par un homme. Dans tous les cas elle se construit par rapport à lui ou en tout cas on la pousse à agir comme ça. Alors c'est homophobe ce que je dis, c'est transphobe, c'est tout ce que vous voulez et ce sont surement des idées très toxique dont il faudrait se débarrasser mais pour autant ce type de croyance a encore beaucoup de force dans nos sociétés modernes. Et quand on dit à une moeuf "Chérie ? Sans vouloir te déranger, ça te dirais de me cogner contre l'évier en me sodomisant bien fort ?", tout d'un coup on remet en question un conditionnement. Alors un conditionnement ça se brise hein soyons clair, moi même j'en ai pété plein dans ma vie mais ça reste dur. Et je pense que faut quand même prendre en compte que même si quelque part dans sa petite tête elle aurait potentiellement envie de vous soumettre. Le chemin à parcourir reste un peu hardcore car remettre en question des codes genrés c'est remettre en question comment on s'est construite. C'est remettre en question son identité.

Lilas vous avez résumé de manière parfaite La chose. Remettre en question toute son éducation est pour ma copine quelque chose d'actuellement impossible. D'autres solutions peuvent exister et je vais prendre le temps pour chercher ce qui est le mieux pour nous deux.

C'est pas magique mais dans certaines villes existent des "café polyamoureux" ou des rencontres féministes autour des thèmes "genres et sexualités". Ça peut parfois permettre de se confronter à d'autres points de vues. Se renseigner auprès d'assos queer/féministes peut être un point de départ.

Je te rejoins, FFE, ce sont nos propres visions des expériences et des liens. Ce qui fait la magnifique complexité des relations DS, d'ailleurs : le caractère dominant d'hommes et de femmes, basculant à un instant T vers la soumission, dans un besoin de lâcher-prise à UNE personne : je suis admirative de cette force là . Entre autres.

@LadySpencer. Je ne sais pas s’il s’agit d’une force, ni si cela mérite d’être admiré. En tout cas, me concernant, cela fait partie de ma personnalité. Je n’adhère pas aux « théories du genre », j’ai une vision très « traditionnelle » des rôles respectifs de l’homme et de la femme lorsqu’il s’agit du sexe. Surtout, je me sens « différente », en termes de « caractéristiques physiques » évidemment mais aussi psychologiquement de mon Maître. Il est le « Mâle », moi sa femelle et je jouis, physiquement et cérébralement de me sentir « possédée » lorsqu’il me baise. Cela n’a rien à voir avec une quelconque « pression » de la société, avec les clichés qui peuvent être véhiculés sur les « femmes soumises». C’est un besoin que je ressens, et dont je jouis. En même temps, je peux comprendre que d’autres, de par un parcours différent, puissent ressentir les choses autrement. En même temps notre société, du moins en Europe, qui admet de plus en plus largement des sexualités « hors normes », permet à chacun(e) de vivre comme il l’entend. Dès lors, c’est à chacun(e) de se définir dans sa relation à l’autre. C’est ce que je fais. @Avaleur. Vous résumez très bien votre situation lorsque vous dites « Remettre en question toute son éducation est pour ma copine quelque chose d'actuellement impossible ». Le mot le plus important est « actuellement ». Rien n’est jamais définitif. Vous avez déjà fait un premier pas en évoquant avec votre copine vos désirs. Laissez lui le temps de les intégrer et d’y réfléchir et continuez de les partager avec eux.