Bonjour,La gifle a incontestablement une symbolique particulière et un impact fort dans l’imaginaire collectif. Comme le dit @Sylvie35 autant dans le cadre d’une relation vanille elle est inacceptable autant je lui trouve des vertus pédagogiques dans une relations D/s mais doit comme toute pratique BDSM faire l’objet d’une discussion préalable entre partenaire. Utilisée dans le cadre d’un rappel à l’ordre elle permet à mon sens deux choses, la première une autocorrection par la soumise et deuxièmement la prise de conscience qu’elle savait ce qui était attendu d’elle et qu’elle peut donc en se concentrant respecter cette consigne. Bonus comme le dit @Sylvie35 en éviter le retour. Nos exigences vis-à-vis d’elle sont rarement simples et faciles. Tenir une position provoque douleurs musculaires et contractures obéir à des consignes contredisant l’éducation reçue à laquelle notre réaction est instinctive nécessite un gros travail sur soi une attention de tous les instants jusqu’à inscrire ce nouveau comportement dans notre inconscient. Une éducation, un apprentissage, quelque soit le sujet suit toujours la même succession d’étape. La première consiste à apprendre et à comprendre la règle, c’est la période ou la règle est rappelée systématiquement. La deuxième consiste en l’application consciente de cette règle, on doit réfléchir pour l’appliquer, peu ou pas d’erreur mais un délai dans l’application. La dernière consiste en l’application inconsciente de la règle, on l’applique naturellement.Cette éducation peut être plus ou moins strict et rigoureuse à chacun de définir celle qui lui convient.Pour ma part je ne vois pas l’intérêt de définir une règle si c n'est pas pour veiller à son application rigoureuse.Comme @Sylvie35, je m’interroge sur votre utilisation du mot vengeance qui pour moi est un acte impulsif et hors justice et donc un concept qui je n’associe pas à la relation BDSM. Il peut arriver qu’une soumise fasse preuve de manquement répété ou consciemment ou grave qui nécessite d’appliquer une punition. Punir est un acte important à ne pas prendre à la légère et nécessite réflexion. La première question que je me pose est puis je pardonner si la réponse est non alors je n’ai plus qu’à mettre fin à la relation. Définir une punition en rapport à la faute et prendre le temps l’expliquer à la soumise et surtout une fois appliquée pardonner et ne plus jamais faire référence à cette faute.
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