Merci Équinoxe pour votre contribution.Le « dire » est sans doute le domaine où je me sens le moins confortable. Je vous rejoins pleinement lorsque vous parlez de « dire à l'autre ce que nous sommes, ce que nous ressentons, jusqu'aux parties les plus intimes de nous-mêmes, jusqu'à la découverte d'espaces encore inexplorés. Dans une tension immense pour se faire comprendre jusqu'au bout de la sincérité »Mais mon problème, c’est ma difficulté à dire l’indicible, à exprimer ce que je ressens lors de nos « séances », le désir que je ressens, la souffrance que je subis tout en la souhaitant, l’abandon, la jouissance. L’exercice est d’autant plus complexe que nous ne ressentons pas les choses de la même manière, entre hommes et femmes, Maitres et esclaves, même si nous partageons les mêmes désirs. Cet indicible, à titre personnel, j’ai tendance à l’exprimer davantage avec mon corps, mon attitude, mes gestes durant nos séances que par des mots. En laissant à mon Maitre le soin de de me décrypter. C’est dans l’ « après » que je m’exprime avec les mots. Et là encore, ça n’est pas quelque chose de spontané. Il faut que Maxime me questionne, m’interroge pour que cela sorte.
Soyez la première personne à aimer.