La D/s 24/7 n'est elle pas juste un mode de vie ?

Pour ma (notre) part, nous avons fait un choix différent, celui de continuer à avoir nos résidences séparées (alors même que nous habitons dans la même ville et pas très loin de l’autre). Ni Maxime (mon Maitre) ni moi n’étions (et ne somme toujours pas prêts) à vivre une relation bdsm au quotidien. Vivre en couple et en même temps une relation de domination soumission me semble difficilement envisageable. J’ai trop peur que les contraintes du quotidien ne viennent modifier nos rapports Maitre-esclave. Je vous envie d’une certaine manière ce que vous vivez, mais en même temps je suis trop indépendante, trop libre, trop chiante d’une certaine manière pour prendre le risque de mettre en danger ce que nous avons construit.

@Lilo C'est en effet ce mode de vie que vous résumez en une phrase, la dernière. Ma belle est totalement autonome et pour autant, toujours prête, sur un regard, sur un mot, à devenir l'esclave que je souhaite qu'elle soit à compter de ce moment précis. C'est également notre accord vieux de 13 ans maintenant. C'est tout ce qui fait l'attrait de notre relation. Tout peut basculer à n'importe quel moment, pour le plus grand bonheur des deux. Fort au Dominant que je suis, de choisir le moment et l'endroit. Comme vous, l'extérieur est très excitant car il régénère une sorte de jouvence dans le jeu, et donc dans la relation. Etre dans un endroit méconnu, fait l'effet d'une machine a fantasme. l'inconnu est pour grande partie le moteur des relations sentimentales et ou sexuelles. (les deux sont compatibles ) Et le fait de demander à ma soumise d'exécuter une contrainte dans un endroit méconnu de nous, créé une ambiance de début de rencontre qui nous met tous les deux dans une situation très érotique. Merci de votre témoignage.:smiley:

@ FemmeFemelleEsclaveIl s'agit de votre choix, et s'il vous convient, alors, il n'est pas discutable. En revanche, je ne suis pas certain que ce soit votre indépendance ou votre ( supposé ) coté chiant qui soit le frein. Certain sont à l'aise en couple d'autres préfèrent une sorte de possibilité d'isolement par moments. Il n'est pas impossible que ce soit le fait que vous ne viviez pas ensemble qui génère chez vous, la peur que le quotidien et ses contraintes viennent modifier votre rapport Maître-esclave. Car de contraintes quotidiennes, il n'y a pas. En tous cas, pas en permanence, comme vous pensez que ce soit le cas. Il est possible en revanche, que votre séparation régulière soit la raison pour laquelle vous êtes en situation de contrainte à chaque rencontre, ce qui ne serait probablement pas le cas si vous viviez ensemble. Je peux me tromper, mais je remarque souvent que ce sont des personnes vivant séparées qui argumentent de ce genre de craintes.Il reste que si cela vous convient, alors pourquoi changer ? :smiley:Bonne continuation:smiley:

Bonsoir,Pour moi, le H24 est le passage obligé (bien sûr, cela n'engage que moi, je ne peux parler pour les autres). On est pas Dom ou soum une heure par semaine ou libre entre 18h30 et 19h00.Je tiens par contre à préciser que le (la) soum a droit à sa vie professionnelle; Son argent; Ses loisirs; Sa famille et ses amis.En somme, un couple BDSM bien dans ses baskets. Au moment où j'écris ce post, si j'ai envie de dire à ma tendre "A ta place", je vais le dire et elle va se mettre instinctivement à sa place, à genoux, les mains sur la tête...et attendre.Voilà pour ma petite contribution, Impatient de lire d'autres avis.

Personne d'autre pour donner un avis sur le sujet ??? C'est dommage. :wink::smiley:

A mon tour de poster sur ce sujet très intéressant en me basant sur mon propre vécu. Par le passé j'ai vécu en couple BDSM à demeure pendant 3 ans. Mon histoire n'a pas fonctionné et nos rapports se sont dégradés pour diverses raisons. Déjà, la présence d'un gamin ne facilite pas les moments pour se retrouver. Il y a toujours les possibilité de se faire une séance quand il dort ou quand il n'est pas là, mais c'est plus compliqué aussi je crois pour vivre la D/s au quotidien.Au delà de ça, l'autre souci était que j'étais et suis encore quelqu'un de très cérébral, très axé sur le côté emprise, appartenance etc....là où mon ex ne l'était pas, aimant beaucoup plus de son côté le SM pur et dur, juste le temps d'une séance. La D/s c'était pas son truc faut dire ce qui est.Ce décalage entre nous a détérioré peu à peu le quotidien. Les séances se sont espacées avec les mois. N'ayant plus de D/s de mon côté, aucun contrôle, ni ordre ou contrainte que ce soit, j'avais de plus en plus de mal à la servir naturellement, et j'ai baissé les bras au final, ayant l'impression d'être bobonne, sans le côté érotique du service domestique qu'il peut y avoir avec le BDSM. En résumé, avec le recul, si j'enlève d'autres raisons d'ordre vanille, et m'en tiens juste au BDSM, pour moi les raisons de cet échec tiennent en quelques mots. La routine qui nous a eu à petit feu, comme nimporte quel couple. Et la seconde raison est la suivante: Dans BDSM il y à le D, qui veut dire discipline. Comme rien n'a été mis en place à ce niveau là, mis à part un contrat signé qu'elle ne m'a jamais fait respecter, ça a créé de gros soucis. Pas de cadre, pas de contraintes, pas de rituels, peu de règles, pas de contrôle, pas de punitions(ou manque de cohérence: punition dite, mais jamais faite), forcément on allait droit dans le mur.Tout ça pour dire que c'est le dominant qui mène la barque. La discipline c'est je pense la base de la relation, particulièrement lorsqu'elle est justement au quotidien, en 24/7. La Maitresse a beaucoup de droits, mais elle a aussi un devoir très important: Elle est responsable de la relation, comme c'est elle qui mène la barque. Cela demande une certaine implication, un réel investissement.Maintenant si je reviens au présent, aujourd'hui j'habite un petit chalet à la campagne, et ma Maitresse habite à 45 minutes de là dans son appartement dans un village. Pour l'instant nous sommes en tout début de relation, même si on se connait depuis longtemps. On se voit deux jours dans la semaine, c'est déjà bien, et on reste très connectés l'un à l'autre via les sms ou mails le reste du temps. Point très positif, on prend beaucoup de plaisir dans le cérébral tous les deux, et ma Maitresse adore maintenir une emprise et un contrôle permanents sur moi.Etant tous les deux des sauvages, je ne sais pas si on aura l'envie d'habiter ensemble un jour, l'un comme l'autre ayant été échaudés par des relations passées. Le temps nous le dira et la porte est ouverte, mais on est pas pressés.

J'apprécie aussi le mode vie D/s 24/7.Un couple qui pratique cela doit se connaître par coeur. Connaître ses désirs, ses envies et connaître aussi ses réactions quand ça ne va pas.Pour moi il y a d'abord le couple avec l'homme et la femme et ensuite vient le dominant et la soumise car la priorité dans un couple c'est le bien être de chacun. Il faut être en phase ensemble car si l'un a envie et l'autre non, le jeu est bâclé. Pour nous, le côté bdsm est plus le piment qui lie notre couple. C'est l'anti monotonie.Parfois il arrive qu'on mette le coté bdsm pour revenir aux fondamentaux du couple car c'est vrai parfois, pour des raisons de santé ou autre, on n'a pas vraiment envie de jouer.

@ Sheli.J'ai lu avec attention votre post. Si je partage grandement votre position concernant les responsabilité du/de la Dom. il m'est un peu difficile de ressentir vos frustrations de soumis, étant moi même Dominant.Je désolidarise La D/s du S/M. le SM n'a de mon point de vue, jamais impliqué la D/s. Dans la D/s le S/M peut ou non faire partie des jeux D/s. Car la D/s pour moi, n'entre pas dans l'appellation de "Jeu" mais dans un mode de vie où l'un(e) et l'autre sont au clair avec leur position dans le couple, avec leur accord respectif pour ce qui concerne l'échange ( ou l'abandon ) d'autorité. Si ces points fondamentaux ne sont pas respectés, alors, il s'agit de " N'importe quoi " d'une sorte de jeu de rôle où personne n'est à sa place "réelle "Et oui, le Dom est et reste responsable de l'initiative et donc de faire en sorte que le marasme n'arrive jamais. Encore faut il que la soumise soit au clair avec ce qu'elle s'est engagée à offrir en échange, et qu'elle le respecte.Je vous souhaite donc à votre Domina et à vous même, du bonheur respectif et une longue expérience D/s, qui vous comble l'un et l'autre.:-)

@ Saphiraje comprends votre approche, même si toutefois, je la formulerais différemment. Je considère en mode 24/7 que cette posture est permanente. Ce qui n'implique pas de l'appliquer à tort et à travers. Il est évident que lorsque vous êtes par exemple hospitalisé(e) le Dom, met de coté l'aspect contraignant de la soumission de son/sa soumis(e) pour laisser la place à toute la tendresse et l'attention nécessaire à remettre sur pieds sa/son Soum.Mais, cela ne change pas le rapport de l'un à l'autre. Il y a toujours dans les deux esprits, l'un(e) soumis(e) l'autre Dom. Et c'est par conséquent au Dom de trouver de déduire, de comprendre, le moment ou le rapport de contraintes peut reprendre sa place. Il va de soi que du coté de la soumis(e) celle-ci doit accepter dans la mesure du raisonnable, lorsque le Dom reprend la main. Mais et je conclus avec cela, les fondamentaux dans mon couple, sont le BDSM. C'est ce qui nous a unis, c'est pour cela que nous nous sommes aimés. pas le contraire. Par conséquent, L'homme et la femme n'existent que dans ce cadre, et n'ont pas une place à part. En dehors de.... Ils sont !Voilà pour ma réponse. Je l'espère acceptable dans votre approche de la D/s. :-)

@Maitre-d’oeuvre. Je me suis sans doute mal exprimée. Ce ne sont pas les contraintes en termes de soumission qui pourraient m’être imposées au quotidien que je crains. Bien au contraire. Être des qu’il le veut à la disposition de mon Maitre, peu importe que je sois fatiguée ou non, que j’ai d’autres préoccupations, celles la, de contraintes, je désire les subir. Lorsque je parlais de contraintes, j’entendais celle de la vie à deux d’un couple « normal », hors de tout cadre. Ce dont sheli parle quand elle parle de routine. C’est cela que je(nous) craint(gnons).Ce mode de vie, esclave, en couple, au sens fort du terme mais en même temps ne vivant pas ensemble peut paraître étrange à certains. Pourtant, même si souvent lorsque Maxime n’est pas là, j’ai envie de lui, je ressens le manque de lui, ce manque, ce désir non assouvi, la frustration qui en résulte, rendent d’autant plus forts les moments où nous sommes ensemble.Le concernant, les choses sont différentes : nous n’habitons pas loin l’un de l’autre (même si Paris en ce moment c’est galère). Et le principe qu’il a édicté (et que j’ai voulu qu’il fixe comme règle) est que son esclave, hormis ses contraintes professionnelles, soit à tout moment à sa dispositionIl peut, s’il me veut, et ne s’en prive pas, me faire venir à tout moment, me convoquer chez lui pour me baiser, jouir de moi ou venir chez moi sans prévenir. Généralement dans ce cas, il me passe un coup de fil pour me prévenir. Mais il lui est arrivé plus d’une fois de venir sans que je ne l’attende, pour assouvir ses désirs..

@ FemmeFemelleEsclaveJe comprends mieux votre approche des contraintes ( quotidiennes). Cela étant, en vous lisant je me fais la réflexion que votre seule différence avec un couple vivant en communauté, est purement logistique.Car coté "contraintes domestiques" je pense que vous avez les vôtres et lui les siennes. ce ne doit pas faire une énorme différence dans vos obligations respectives.Toutefois, vous avez les contraintes dues aux déplacements qui s'ajoutent aux autres. Non ?? Que cela vous convienne pour toutes les raisons du monde, je peux l'entendre, mais je n'y vois pas d'économie de causes pouvant à terme être porteuses de marasme. Le fait de devoir rejoindre ( pour vous ) attendre ( pour lui ) à chaque fois que vous souhaitez vous réunir, serait pour moi un facteur de fatigue face à ces rendez vous, supposés "relativement" pulsionnels. Si j'ai envie de ma soumise et qu'il me faut l'attendre, ne serait-ce que 30 minutes, il y a de fortes chances qu'à son arrivée, mon esprit soit passé à autre chose, et qu'il me faille faire des efforts pour me remettre dans un esprit de Jeu. S'il s'agit en effet de simplement " baiser " alors, oui, je suis toujours plus ou moins prêt, mais avec un scénario de jeu qui me vient à l'esprit, le temps qui passe tue la spontanéité et l'envie de contraindre ma Belle. Cela revient bien sûr, mais à son arrivée, serais-je partant ?? je ne parierais pas dessus.Je comprends votre fonctionnement, et comme je l'ai dit plus haut, mais cette fois avec une approche plus claire de ce dernier, s'il vous convient, alors pourquoi en changer ?Bonne continuation.:smiley:

Cher Maitre-d’oeuvre. La vie à deux à ses avantages, mais aussi ses contraintes. Peut être qu’avec le temps Maxime ou moi changerons d’avis. Au début de notre relation, nous nous sommes posés la question, pour finalement considérer, l’un comme l’autre, que ce fonctionnement ou chacun garderait sa part d’autonomie était le meilleur moyen de nous préserver de la routine. Accessoirement, pour moi, c'était une manière de le laisser entièrement libre. Me considérant comme « sa propriété », je n’appartiens qu’à lui. Mais j’aime savoir que mon Maitre ne se sent pas lié et de mon côté devoir en permanence le « re-conquérir ». Cela peut sembler étrange, mais cela renforce mon désir et mon envie de me soumettre à lui. Et la frustration que je ressens en son absence renforce encore plus ce sentiment.

@ FemmeFemelleEsclavePoint de vue intéressant. Nous sommes de notre coté assez... ( mouaisss.... plus qu'assez Lol ) fusionnels. De ce fait, l'éloignement est mal ressenti par l'une et l'autre. Par voie de conséquence, nous avons, dès que possible au début de notre relation, fait tout le nécessaire pour nous rejoindre dans la vie quotidienne. L'oreillette nous assiste quand un éloignement est d'obligation, et dès que nos activités sociales nous libèrent, nous sommes à l'oreillette jusqu'à nous retrouver. ( Les trajets )Alors vous comprendrez Chère FemmeFemelleEsclave, que votre mode de fonctionnement aurait été pour nous une torture. Bon pour elle.... C'est acceptable de mon point de vue.... Mais moi, son Dom.... Torturé ??? Mais qu'est-ce donc que cette idée saugrenue ?? :laughing:Bonne journée à vous.:smiley:

Je crois que c'est surtout un mode de pensée, un état d'esprit avant de devenir un mode de vie.... Si le hasard heureux offre l'occasion de le vivre....

@ Sisyphe_44Oui, cela commence en effet par une état d'esprit, une volonté de vivre cette vie si particulière. Et si la chance sourit, alors cela devient un mode de vie à deux. Cette vie à deux est si différente des rapports que l'on peut avoir dans un couple vanille. Le rapport à l'autre si facile, si tendu vers ce(tte) dernier(e). Nous avons eu cette chance, et vivons ce bonheur que je souhaite à toutes les rencontres D/s :smiley:

@Maitre d’oeuvre. Dans notre cas, nous vivons tous deux à Paris, et dans des quartiers proches. Donc, sauf contraintes de déplacements professionnels, la distance n’est pas un enjeu.Sur le volet fusionnel, je vous rejoins. Quand nous ne nous voyons pas durant plusieurs jours, je ressens le manque de lui. Mais en même temps, ce manque, cette frustration que j’éprouve renforce encore mon désir de lui, d’autant que je ne pratique pas l’onanisme tout en étant « accro au sexe ». Cela me permet aussi de « récupérer » si nécessaire après une séance un peu brutale et surtout je ne m’imagine pas dans une posture permanente d’esclave ni dans un fonctionnement de couple classique avec la routine dont je craindrais qu’elle ne s’installe entre nous.Le concernant, le manque n’est pas une torture. S’il me veut, il lui suffit de me convoquer ou de venir à l’improviste pour que je sois à ses pieds. En tout cas, j’ai trouvé les échanges intéressants. Merci à tous.

@ FemmeFemelleEsclaveJuste un petit commentaire sur votre post ci-dessus: Entre l'esclave permanente et le fonctionnement classique d'un couple et de sa routine, tel que vous le pensez.... Il y a certainement quelques possibilités..... Non que j'essaie de vous convaincre d'une relation particulière, mais j'ai trouvé amusant que vous passiez de l'un à l'autre sans " in between " Cela dit, dans votre type de relation, je comprends que les temps de récupération soient nécessaires. Puisque précisément, votre fonctionnement lui permet d'aller au plus loin, sachant que vous aurez cette récupération avant votre prochaine séance.Qu'il vous manque ( lui et le sexe.... :wink: ) car vous n'avez pas la décision du quand, où, et comment ? et que lui ai l'avantage de décision, et donc qu'il ne souffre pas de ce manque puisqu'il lui suffit de claquer des doigts pour avoir sa Belle à ses pieds ?.... Oui... Et ???? :joy: Je ne conçois pas d'autre mode de fonctionnement !!! :wink: Rien qui ici ne me choque !!!! Rire Franc !!!Bonne continuation, et à vous lire:smiley: