Allez je me lance sur le sujet...
En ce qui me concerne le sperme fait partie de mes interdits, que j'ai bravé de très très rares fois dans deux des 3 relations BDSM que j'ai eu.
Désolée si je reviens encore une fois sur ma petite enfance, des traumatismes/abus dont j'ai été victime par mon père en particulier, de 7 à mes 12 ans.
Lui à me dire : "Sois gentille, fais moi plaisir" lorsqu'il nous étions chez lui pendant les vacances scolaires.
Il me prenait la main pour .... Encore du mal à dire ce mot là que j'ai banni de mon vocabulaire comme d'autres mots d'ailleurs.
La texture, le coté collant/visqueux, l'odeur, j'en avais sur les mains...
Voilà pourquoi le mot plaisir, je le remplace bien souvent par bonheur, ou un autre mot.
J'ai beaucoup de mal avec la jouissance également, conséquence d'un père incestueux.
Je suis mariée depuis 45 ans cet été, jamais je n'ai goûté le sperme de mon mari, jamais je n'ai pu le masturber.
Il en sait le pourquoi et jamais il ne m'a contrainte à ce qui me fait peur/pleurer.
J'ai eu du mal à tomber enceinte, dès le rapport sexuel, je me précipitais sous la douche pour me laver/me rincer, encore et encore.
Dans deux de mes relation BDSM, j'ai pu y parvenir avec de la patience, au fil du temps, aucune contrainte n'a été.
Tous deux savaient que lorsque je pourrais y arriver, cela pourra se faire, aucune obligation
Mon 1er Maître me disait : Si c'est pour me donner satisfaction et que tu n'y prennes pas de désir à qui bon, le plaisir doit être partagé, si tu n'es pas bien après, ne fait rien. Lorsque tu pourras y parvenir, tu le feras".
Au bout de deux ans de relation, j'y suis parvenue de très très rares fois, j'étais prête, par dévotion et amour également.
En écrivant ceci, je me rappelle ces moments, cela n'a pas été facile.
Dans une de mes relations par contre, lui savait mon interdit, je n'ai pas accepté qu'il éjacule dans ma bouche sans me prévenir à un moment donné, l'horreur, la colère en moi...
J'ai considéré cela comme un abus, j'ai mis fin à la relation. Je ne transige pas.
Gamine, j'ai été victime d'abus sexuels/violence, je ne tiens pas à revivre certains faits, beaucoup de mes peurs viennent de là.
Alors oui me direz vous, j'ai fait une thérapie sur le tard parce que je le voulais, cela n'enlève en rien, mes peurs d'adultes
Ceux et celles qui ont connu cela savent de quoi je parle, les Autres et bien tant pis, une thérapie n'efface pas la mémoire traumatique.
Sur le site, les partages perso/du net avec du sperme, masturbation les images me font difficiles, je zappe.
Chacun (e) fait comme il veut.
Moi je ne veux plus subir, je préfère offrir.