Du rôle de l soumise

Je pense que les deux postures ont leur charmes, et aussi, la seconde est issu de la première. Un bon dressage amène des automatismes, pour "fuir" la punition. Faire plaisir au maître n'est qu'au final qu'un autre ordre.

Je me permets d'insister car certaines soumises ne se voient pas 'bouger' sans un ordre de leur maitre, alors que d'autres 'se mettent a genoux' (dixit leurs dires) si elles en ressentent l'envie face a un dominant.Il semble donc qu'il y ait deux ecoles bien disctintes.L'un ne semble pas decouler de l'autre.A priori :smiley:

N'oublions pas que la soumission reste une histoire de volonté. Dans ces relations, la soumise (ou le soumis en soit) obéit volontairement avec ou sans contrainte, et c'est ce défi d'intelect qui est intéressant. Jouer avec le fait de "forcé", c'est ça qui excite certains.Ainsi, on peut imaginer que, pour se voir recevoir une récompense, une soumise viendra se mettre à genoux, être active, par l'envie directe.Là où celle qui attendra les ordres ne voudrait peut être pas décevoir le maître en faisant un faux pas ? Ou manque de confiance ? Ou encore, aime juste se faire désirer.Car, oui, rien que le fait que le maître donne un ordre à la soumise donne une importance à la soumise, et plutôt que de recevoir la récompense après avoir été active, elle rechercherai le plaisir d'être voulue.Il y à tant de raisons de se soumettre d'une manière ou d'une autre qui rende ce sujet si compliqué et passionnant.Au final, oui, celle qui n'attend pas les ordres pourrais paraître plus attentive, ou plus en confiance. D'expérience elle aurait compris que c'était ainsi que la relation se passerait mieux, là où la passive, soit par manque de confiance, soit par expérience de son maître, aurait préférer être sage, et paraître moins aimante.

Point de vue interessant: attendre les ordres pour se sentir desiré.Merci d'avoir repondu.Je rebondis sur ta remarque 'pour se voir recevoir une récompense': qu'est-ce qu'une soumise peut avoir comme recompense?

Comme récompense ? De l'attention. Une soumise veux ultimement être reconnue de son maître, que ça soit par sa serviabilité ou ses petits automatismes qui rendent le maître heureux.Dans la vie, chaque action que l'on émet à un but purement égoïste, ce n'est pas pour autant qu'on ne devrait rien faire ! Mais si j'offre un cadeau à l'anniversaire de ma sœur, c'est car je suis heureuse qu'elle soit heureuse, ou comme on le dis "pour se satisfaire d'un sourire". Psychologiquement, ça signifie "exister auprès d'une personne d'une manière positive", c'est une bonne chose.Eh bien pour la soumise, c'est pareil, elle veut la joie de son maître, son plaisir, soit pour recevoir de l'attention soit juste pour le plaisir de faire plaisir. Même si les plus perverses se contentent de se fait plaisir sans nécessairement faire plaisir au maître.Après, le terme "récompense" est large mais reviens souvent à "avoir l'attention du maître".Elle agit bien pour pouvoir se faire baffer ? Elle obtient de l'attention.Elle agit bien pour ne pas se faire punir ? N'oublions pas qu'un mal éviter équivaut à un bien, alors ça revient au même.Elle agit bien pour recevoir des caresses ? De l'attention, du plaisir.C'est fou de parler de psychologie et de Freud, mais à la fin de tout ça, le sexe, et donc le BDSM (Vue que le sexe c'est bien plus large que papa dans maman) reste la motivation de beaucoup de choses, la réussite. Et l'attention est un bout de ça.

Merci de cette reponse.Pour etre franc, je ne pensais pas a l'attention d'où ma question car, pour moi, cela va de soi qu'une soumise avait l'attention de son dominant, ou qu'un dominant portait attention a sa soumise.La relation DS exacerbe les liens entre deux personnes. L'attention allant de pair.Mais je comprends que pour certain(e)s le besoin de reconnaissance soit encore plus necessaire.Il est vrai, et ce fut mon erreur passé, je n'ai pas assez montré mes sentiments, ma satisfaction, à ma soumise.Je pensais betement qu'elle le savait., le ressentait: elle avait toute mon attention. J'aurais dû lui faire mieux comprendre.Merci

https://www.huffingtonpost.fr/jean-edouard-gresy/le-bonheur-est-dans-le-don_b_9726250.htmlSi on accepte ce postulat de départ, une relation BDSM n'est qu'une histoire d'échanges de dons, au final, après ce qui fait, je pense, la différence entre les deux postures que vous décrivez, est celui qui est à l'origine de la première étape, la demande.Mais c'est une erreur de croire que la relation fonctionne à sens unique, même si, évidemment, il y a toujours des exceptions à toute règle, la plupart du temps, les personnes soumises recherchent quand-même une forme de récompense, attention, assouvissement des fantasmes...

Totalement d'accord avec vous, Tindalos !

Cette etude nous dit qu'il faut savoir demander, donner et rendre plus pour etre heureux (en resume)Les regles mêmes d'une relation Dom/Soumise: je garde ce precepte comme mantra.Merci QuasarWantsaGag et Tindalos pour vos participations

Je ne sais pas si les choses peuvent être aussi tranchées.Spontanément, j’aurais tendance à répondre que tout dépend du moment, des circonstances, de la temporalité, de la connaissance que l’on a de l’autre.Cela dit, si je devais me positionner dans l’une ou l’autre des configurations, attendre les ordres en toutes circonstances, me contenter de subir ou au contraire devancer les désirs du Maitre, je me rangerais clairement dans la seconde option.Cela tient sans doute à ma personnalité, plutôt affirmée dans la vie normale. Difficile dans ces conditions de me cantonner à un rôle purement passif dans un cadre bdsm.Pour autant, cela ne signifie pas prendre le lead, imposer quoi que ce soit au Maitre. In fine, c’est lui et lui seul qui décide.Ma marge d’autonomie se limite à susciter, stimuler, provoquer son désir. Ensuite, la manière dont il le gère, dont il abuse de moi, ne dépend que de lui.

Bonjour FemmeFemelleEsclave,Merci pour ta reponse, d'avoir passe du temps a ecrire.Effectivement selon les personnes les positions sont differentes, je le comprends volontiers.Je vous souhaite le meilleur a vous deux.