@ L'Insoumise: Ben c'est que la notion de mérite, c'est über-subjectif; c'est pour cela que j'introduisais précédemment la notion de "valeurs". A la fois parce qu'on bâti en fonction des valeurs que l'on porte; mais aussi parce que le mérite, étant une notion subjective, on le mesure en fonction de notre propre système de valeurs. Perso je trouve que c'est un terrain casse gueule, le jugement (justement) de valeur n'étant alors jamais loin.Je pense donc qu'il y a surtout des choix à faire... que par défaut, il est difficile de dire qui mérite... à priori, tout un chacun est potentiellement méritant (politique de la main tendue). En revanche, il est plus simple d'aviser de qui ne mérite pas... un individu égocentré, narcissique, par exemple s'obstinera à de pas apprécier avec justesse ce qu'on lui donne; là, c'est peine perdue... un gâchis de soi même. Ceux là sont comme des chiens mal éduqués, ils ne dissocient pas la bouffe de la main qui les nourris... pour cause, ils n'en ont cure.Pour le côté aveugle du don; non bien sûr!Après j'évolue dans un modèle où je ne me pose pas la question du "mérite"; mais plutôt de ce qui me semble "juste"... c'est très voisin, à ceci près que ça ne prend jamais en compte ce que je gagne en retour... Comprenez donc pourquoi cet aspect m'interroge. Pour l'exclusivité; votre approche me semble contradictoire. Dans un premier temps vous dites clairement que c'est imposé, donc que ça conditionne votre relation.Dans un second temps, il a le choix de ne pas s'y... soumettre (^^). Mais s'il fait le choix qui ne vous convient pas, c'est "sans vous", donc rupture de l'entente(?).Du coup il est surtout libre de choisir de ne pas avoir le choix puisque que celui ci demeure soucrit à la première condition.@ Peer:"Il me semble pourtant que la sécurité, y compris émotionnelle, puisse être un pré-requis à la confiance et au lâcher prise. Pourquoi ce besoin devrait être accolé par principe à une notion d'exigence, de commerce ou autre ?" J'ai du mal m'exprimer, vous venez là de résumer et clarifier mes propos... merci ^^.Après vous soulignez aussi ce que le caractère "inconditionnel" peut avoir de fort et de valorisant dans le don de soi.Pour mon propre cas, je n'aime pas "manger à tous les ratliers" et une relation entretenue avec coeur est déjà bien assez prenante. Il y a donc une exclusivité de fait, sans toutefois que j'en fasse principe. Et si à l'avenir l'envie me prenait de partager autre chose avec une autre personne, madame en serait au préalable entretenue et rien ne serait envisageable sans son consentement.Réciproquement, je l'ai encouragé à conserver ses amants et à ne pas se brider pour moi... j'estime ne pas avoir droit de regard là dessus. Ici l'exclusivité est également de son propre choix et c'est ce qui m'a amené à constater ce besoin de sécurité et d'espace de liberté. Pour cela donc je l'accepte et me sens particulièrement honnoré de la place qu'elle m'attribue. Si cette exclusivité dont elle me gratifie devait s'avérer une gangue, je la remettri en cause... pour l'heure, elle semble plutôt vecteur d'épanouïssement.
Soyez la première personne à aimer.