Bonjour à tous.
C'est avec fierté et honneur que j’écris ces lignes aujourd'hui.
Laissez-moi d'abord me présenter et de prendre le temps de-vous conter mon histoire.
Jeune quadra, j'ai depuis ma plus tendre enfance été attiré par le BDSM , dans la dominance, sans jamais prendre le temps de comprendre les origines de cet attirances.
Comme beaucoup, je faisais avec, repoussant cette pratique méconnue au rang de fantasmes.
Je me définis pourtant comme une personne ouverte, toujours respectueux de la gente féminine.
Toujours attirées par elles, j'ai depuis mon adolescence, multiplié les aventures pour mieux comprendre l'orgasme féminin. Car OUI, avec le temps, je me suis aperçu que ce qui m'excitait réellement, étais de donner du plaisir. Sentir ces corps vibrer sous mes assauts, suivre ces mouvements de bassins, explorer ces intimités et leurs moindres recoins, les voir s'abandonner de plus en plus profondément, les sentir vibrer de spasmes, certaines pleurer lors d'orgasmes puissant.
Je me sentais puissant de maîtriser le plaisir féminin encore aujourd’hui trop tabou.
Oui, j'aime le sexe. Et comprendre que savoir donner du plaisir permettais plus facilement de pratiquer mon activité favorite m'ont poussé à mieux comprendre comment les femmes fonctionnaient.
Être constamment à l’écoute de leurs corps, de leurs envies, de leurs attentes... J'en suis devenu féministe (et fier de défendre leurs causes) ...
Mais en parallèle, la domination m'attirait... pouvoir jouir d'un corps selon mon bon vouloir, lui donner autant d'orgasmes qu'il m'en était possible, sans rémissions ni relâche.
Relayer ce que j'admirais tant au rang d’esclave, d'objet sexuel m’attirait et m’excitait de plus en plus.
Le rejet, l'incompréhension.
J'ai grandi, mûris, puis je me suis stabilisé.
Je me suis marié, j’ai divorcé…
Papa, mon devoir étais à présent de préserver ma famille, de la défendre et de subvenir à ses besoins, quel qu’ils soient. Un homme comme il y en a tant…
Et pourtant, ma vie sexuelle, plutôt vanille en surface pimenté de quelques claques aux fesses et de mains liées, j'allais régulièrement sur ces sites kinky ou la femme n’étais qu’un objet asservi aux plaisirs pour éveiller mes excitations profondes. Autant dire qu’il est difficile de s’avouer attiré par cela dans notre société ou le jugement est facile et la communication omniprésente.
Cette frustration constante de ne pas comprendre et d’évoluer ainsi éperdument recherchant un certain équilibre…
Et c’est là qu’ELLE est entrée dans ma vie…
Cette parfaite inconnue, splendide, féminine, envoutante, rencontré en vacances à un millier de kilomètres, ou la distance nous obligeaient au fil du temps à nous ouvrir complètement. A nous mettre a nu, chaque jour un peu plus, que ce soit physiquement ou mentalement.
Elle qui possède toute ma confiance et le moindre de mes secrets m’a permis au fil des discussions de prendre confiance en moi et irrémédiablement me poussa à lui offrir mon cœur, que je gardais pourtant à l’abri…
Puis vins cette phrase qu’elle me dit un jour par visio : « Je t’appartient »
Cette simple phrase réveilla mes vieux démons que je pensais enfouis au plus profond de moi-même.
Elle a qui ne je cache absolument rien, et qui me connais aujourd’hui plus que quiconque...
Elle en qui je lis comme un livre ouvert, devinant la moindre de ses émotions, le moindres de ses ressentis et la moindre de ses attentes.
Elle pourtant rebelle au quotidien mais d’une sensibilité à fleur de peau…
Elle qui ne demande qu’a découvrir son corps sans barrière ni limite.
Le sujet se pose naturellement et en soumise novice, elle se découvre à présent.
Nous découvrons ce monde ensemble, ces règles, son contrat…
Mon rôle de Dominant, lui, prenant à présent tout son sens. Pouvoir lui enseigner tout en l’aidant à repousser ses limites qu’elle me confie. Pouvoir la satisfaire dans la jouissance et dans le désir chaque jour un peu plus. Lui faire découvrir le plaisir dans la douleur et dans l’humiliation.
La laisser me satisfaire et me surprendre chaque jour un peu plus.
N’avoir aucun tabou, tant que tout ce que nous effectuons se fasse dans le respect et dans l’écoute.
M’obligeant chaque jour à devenir le meilleur dominant qu’elle puisse espérer.
Il m’a suffi un jour de cette phrase : « Je t’appartient », pour que de mon côté, je lui appartienne en retour.
Dominant, esclave de mon esclave et de ses plaisirs, je me révèle aujourd’hui grâce à elle comme un homme épanoui et fier.
Fier de ma soumise, de mon esclave, de ma chienne…
Fier de son amour, de sa servitude et de sa confiance.
Honoré d’aimer et d’être aimer par elle.
Ma tendre soumise et splendide esclave : Je t’aime…
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