Impact psychologique dressage BDSM

Pour moi je peux le dire que ma première expérience a eu un fort impact sur ma psychologie.J'ai l'impression que la relation D/S peut être considérer comme une drogue. Quand la relation se passe bien tout va bien mais dès que ça va mal les dégâts peuvent être importants.Mon dominant aurait du me canaliser lorsque je lui donnais mes sentiments alors qu'il n'en voulait pas.C'est pour ça qu'il faut vraiment, et dès le début de la relation, mettre des limites à ne pas franchir surtout en matière de relation amoureuse. J'ai cru pour ma part que mon dominant avait des sentiments pour moi mais c'était que de la poudre au yeux.Le manque de sentiment pour moi a été le motif de rupture de lien. Je ne peux pas séparer les deux, pour moi une soumise doit aimer son maître et inversement aussi. Quand il y a des sentiments, la confiance est amplifiée.Ca fait un peu plus d'un mois que j'ai rompu avec mon premier dominant et j'avoue que je n'étais pas bien au début surtout que la rupture s'est faite brutalement avec un arrêt des séances du jour au lendemain. J'ai un témoin qui pourrait dire quelque mots sur ça ! Je l'avais rencontré dans cette période et franchement je n'étais pas dans le même état d'esprit qu'aujourd'hui. J'étais perdue et limite dépressive.Maintenant ça va beaucoup mieux pour moi et ça fait la joie de cette personne maintenant :)

Alors définitivement soumise, quand même ?

https://www.bdsm.fr/dressage

Bonjour Saphira, je pense comme vous, que pour la pratique SM , il faut une entière complicité des deux avec donc des sentiments réciproques . Ce qui ne veut pas dire ,que ,certains ne peuvent pas faire autrement ,et sans risques , mais l'union composé fait tout de même la force

Pour répondre, il faut accepter que tout ''dressage'' se fait à deux. La question se pose de savoir qui est plus dépendant de l'autre? Entre la pulsion d'emprise du dominet toujours en quête de ceci ou cela au motif du je veux tout contrôler et le ou la soumise qui connait le prix de la rareté de sa sexualité gentiment donnée sous collier le plus souvent virtuel .... qui donc est le plus dépendant? l'impact psychologique est dual le sujet c'est donc l'équilibre entre les deux acteurs.

Les effets d un " dressage" sont devastateurs!!!! Et c est le but de tout dressage .il me semble .!!!! Parlez moi de dressage de qn ou montrez le moi toute soumise que je suis je hurle au scandale et suis capable de tout pour sauver le ou la soumise !!!! Au départ d une relation d/s consentie avec un dressage vous tombez ineluctablement et insidieusement dans un sadisme profond ou le ou la soumise finira esclave . Je parle par experience naturellement . Le dressage peut etre physique celui ci est gerable sur le court et le long terme .les conséquences d'un dressage psychologique sont plus sournoises .je m explique le corps apprends la douleur physique et s en accomode mieux il arrive même a la maîtriser. Le psychisme c est plus compliqué oh je ne parle pas des humiliations diverses le manque le besoin mais vraiment de torture psychique perte des notions de temps d espace torture du sommeil le froid le chaud la faim Ect ect .....Un dressage et je le repete vraiment ne doit pas exister dans une relation bdsm saine (si tente que cela soit sain)s il y a dressage c est de la violence voir de la torture relle !!!! Les conséquences : maladies psychiatriques neurologiques diverses syndrôme post traumatique ...Ect ect .... Âpres il y a "dressage" et dressage naturellement .sourire. Quand on a connu la torture psychique sans veritablement de violence physique croyez moi sur parole on est plus fort que tout .on en devient même maso par necessite....c est un comble Voilà petit point de vue d une minuscule petite soumise....

Je partage certaines des opinions exprimées ici, mais pas le sens général des échanges.Je suis d'accord que " l'on ne peut séparer dressage physique et psychologique parce que premier a toujours un effet, voulu ou non sur le plan mental"Et je pense aussi que le dressage a pour objectif de transformer la soumise en esclave.Mais où est le problème, si c'est ce qu'elle souhaite ?Pour moi, le dressage fait partie de la relation sm.Il est indispensable pour rendre la soumise plus obéissante et docile au quotidien.Il est aussi nécessaire pour l'apprivoiser, la dompter et la discipliner, afin, in fine, de tirer d'elle le maximum de plaisir, tout en lui permettant s'assumer pleinement ses désirs à elle.Surtout, dans une relation Maitre esclave qui démarre (si de part et d'autre la volonté est de l'inscrire dans la durée), c'est le moyen le plus approprié, en alternant "mots et maux" pour "formater" l'esclave à satisfaire les exigences propres au Maitre, parce qu'aucune relation ne se ressemble et que le sm ne se limite pas uniquement à ses aspects techniques, mais implique une connaissance intime de l'autre, de ses désirs, de ses attentes.Dans ce cadre, et dès lors que c'est le souhait de l'esclave, le "dressage" (qui lorsqu'on parle des chevaux est d'ailleurs une discipline olympique) me semble un préalable nécessaire.Quant à l'impact psychologique, le fait d'avoir été "dressée" (et mon dressage n'est d'ailleurs pas terminé), ne m'a pas détruite psychologiquement, au contraire. J'ai le sentiment qu'il m'a rendue plus forte. Et, pour ce qui est des "humiliations", que j'accepte de subir de sa part (uniquement dans nos rapports intimes je le précise), elles ne m'ont pas conduites à avoir de moi une image dégradée. Non seulement j'accepte de m'humilier devant lui mais je souhaite être traitée ainsi, pour lui prouver que je lui appartiens et que je reconnais sa supériorité.