La lute contre la misère, au niveau global, est-elle encore possible en une ère où les égoismes nationaux l'emportent un peu partout ? Oui. Elle est encore plus nécessaire aujourd'hui qu'hier, et elle le sera encore plus demain. On dit que la misère n'a pas de genre, et donc que l'aide accordée ne doit pas etre genrée. C'est vrai. Par contre ce qui doit etre spécifique, ce sont les modalités de cette aide : il faut analyser les raisons de la précarité, et adapter les réponses.
Ci-dessous vous trouverez l'argumentaire de l'USAID qui développe depuis longtemps des projets locaux avec un axe particulier : refuser de prendre en compte les inégalités entre femmes et hommes au sein de populations vivant dans une grande pauvreté, c'est refuser un traitement efficace de la misère. S'attaquer à ces inégalités, c'est apporter une réponse dont bénéficie TOUTE la population, hommes et femmes.
https://medium.com/usaid-2030/5-ways-to-end-poverty-by-focusing-on-women-and-girls-93e6e045d6b8.../... Yet, all too often gender inequality gets pushed aside because of competing priorities or a lack of resources. People say that gender equality isn’t their area or that gender equality is a “women’s issue.”
The truth is, it’s everyone’s issue. We cannot end extreme poverty without focusing on women and girls, and the barriers that prevent them from reaching their full potential.
When we put women and girls at the center of development, we can see a positive ripple effect across their families, communities and nations. We have the opportunity to make the world more stable, secure and resilient.../...