Elle.a
#0
Par Fatima Ezzahra Benomar :
"#MeToo a permis à la classe des femmes d'avoir une voix et de la porter massivement pour dénoncer haut et fort le secret de polichinelle des violences sexuelles et sexistes qui nous ont été infligées, à toutes, sans exception.
Or, si les femmes ont toutes subi, et même plusieurs fois chacune, du harcèlement sexuel, des agressions sexuelles ou des viols, il faut bien que des hommes, très nombreux, assez nombreux pour être nos collègues, nos amis, nos camarades, nos frères et nos pères, les aient commis et continuent à les commettre à l'encontre de nos amies, de nos soeurs, de nous-mêmes et d'autres nous-mêmes.
Il y a quelques mois, les hashtag #MeToo et #balanceTonPorc n'avaient pas eu le même accueil. Le premier a été toléré dans le débat public. Des victimes s'outaient, se mettaient en lumière, se risquaient sur le terrain des mots, se mettaient à nu dans des médias affamés, grand bien leur fasse ! On leur a gentiment reproché de se victimiser mais la polémique fut de bonne guerre, tribunes contre tribunes.
Le deuxième hashtag a été bien plus conspué car il désignait les coupables, et quels coupables ! La classe des hommes, c'est-à-dire la classe privilégiée du système patriarcal. Même pas besoin de balancer des noms pour que le geste soit insupportable. Une victime expiatoire a rapidement payé le prix de l'inadmissible transgression. Ce fut Caroline De Haas qui, sans donner de noms, a tout simplement affirmé cette évidence tue qu'ils étaient sans doute très, très nombreux.
Réjouissons-nous quand même ! Depuis #MeToo et #BalnceTonPorc, le secret de polichinelle du patriarcat est plus nu que jamais. On voit son ombre courir sur les murs et fuir devant les coups de projecteurs. Ça donne du coeur ! Le viol n'est plus un crime exceptionnel, mythifié, commis par des cassos, des punks à chiens, des crasseux, des alcoolos, des déglingos, des délinquants, des psychopathes, des migrants, des zombis et des loups-garous à la nuit tombée... c'est redevenu ce qu'il est, le crime ordinaire, le crime quotidien de la classe des hommes.
Nos amis, nos frères, nos collègues, nos camarades, nos visages familiers, furent les premiers à dire qu'eux étaient, pour le coup, des chics types et des mecs biens sous tous "rapports", au dessus de tous soupçons dans leurs costumes de ministres ou de syndicalistes, de cadres ou de papas. Certains sont même tombé des nues en rencontrant cette ombre, sur le mur, projecteur dans le dos, et en se rendant compte, en remuant les doigts, que c'était la leur. Alors ils ont balbutié qu'ils étaient en pleine zone grise, ce clair-obscur qui permet à l'ombre de jouer du flou et de la profondeur de champ, le temps de s'évanouir entre deux coups de phare.
Maintenant qu'on a dénoncé le viol, continuons de le politiser ! Le viol n'est pas un crime par hasard. C'est l'arme fatale des dominants, celle qui nous mate, pour certaines dès le plus jeune âge, c'est le coup de règle sur les doigts qui fait intégrer aux filles et aux femmes la leçon, qui sont les maitres du jeu, du monde, de la rue et du foyer, à qui on doit demander nos permissions de sortie, de tenue et de comportement pour ne pas mériter sa sanction, car les criminels seront toujours couverts par des codes sociaux qui leur trouveront bien assez de circonstances atténuantes, en miroir des circonstances aggravantes qu'ils réservent aux victimes.
Le viol, c'est avant tout le coup de matraque de la police patriarcale qui perpétue son ordre, si bien que d'autres polices, au service d'autres systèmes de domination, l'infligent aussi à d'autres catégories dominées, les jeunes noirs qui résistent, les gay, les trans ou les enfants.
Pour triompher au mépris de la loi qui prétend le condamner, le viol a besoin de croyances collectives régulièrement rabachées à travers tous les canaux de communication qui nous entourent, le mythe de la pute, de la salope, de la nympho, de la mytho, de l'hystéro, de la folle, de la conne, de la manipulatrice, de la sorcière, de l'Ève, bref la déshumanisation, l'animalisation, la folklorisation des femmes, tous ces terrains minés qui ont devancé nos pas embarrassés, nos attitudes piégées, notre apparence interprétée, ces mythes dont on devine bien qu'ils nous habillent de la tête au pied quels que soient nos efforts pour les prévenir et pour les faire mentir. Et pour cause ! Cela fait des siècles que le tapis rouge de ce champ symbolique est déroulé pour justifier tout ce que la loi criminalise et désavoue officiellement dans ses textes.
Ajouté à cela la dépendance économique, la mésestime de soi, les démonstrations de force que sont les violences conjugales, la terreur, le chantage, l'intimidation et les insultes qui remplissent des rôles tout aussi précis dans ce maintien de l'ordre, on ne peut plus douter qu'il n'y a pas d'issue féministe possible hors de sa radicalité. Et la radicalité commence tout simplement par le fait d'oser les bons mots sur nos réalités."
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#1
Ce n'est pas aux hommes de décider s'ils sont féministes.
Il vous est très certainement arrivé de croiser au moins une fois la route d’un individu du genre opposé, persuadé d’être lui aussi féministe.
https://www.huffingtonpost.fr/morgane-giuliani/ce-nest-pas-aux-hommes-de-decider-sils-sont-feministes_a_23409694/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#2
De marina001
Merci Edoné. J’ajouterai ceci. En effet, le monde ne s’arrête pas à notre porte. D’ailleurs, quel qu’en soit le média, le féminisme contemporain est internationaliste. Beaucoup des liens postés ici renvoient à des problématiques qui n’ont pas lieu en France. Pourquoi ? Parce même dans des sociétés différentes, les femmes sont souvent confrontées aux mêmes problèmes. Pour ne prendre que ce thread, j’ai vu défiler l’Iran, la Turquie, la Belgique, l’Afrique, le Canada, les USA, et bien d’autres endroits encore. Avec une constante : il n’y a pas un coin sur cette foutue planète où les femmes ne sont pas confrontées à l’inégalité au quotidien. Et pas un endroit sur cette belle planète où elles – aux côtés de leurs alliés hommes - ne luttent pas pour atteindre cette égalité.
Ce que elle.a , ou d’autres, ou toi , ou moi-même , essayons de faire c’est de présenter ce féminisme « rainbow ». En français. Ou en anglais. La francophonie m’est chère, après tout la moitié de mes racines, c’est la France. D’ailleurs ce site m’a plu parce que beaucoup de gens s’y expriment dans un français très pur. Ca change du pidgin franco-anglo-yaourt employé ailleurs. Et puis le féminisme de ma maman s’est développé en France, avant d’être transplanté de l’autre côté de la mare aux poissons. Racines, racines…
Mais encore une fois, le monde est vaste. Sans même parler du fait que les gender/feminist studies sont plus vivaces en Amérique du nord qu’ailleurs, la plupart des études scientifiques se publient désormais en anglais. Et pas seulement dans mon domaine de prédilection, les STEM. En matière de féminisme, le monde entier est devenu aussi important que le simple chez-soi. Et, inévitablement, l'anglais est devenu la langue d'échange majeure.
Est-ce à dire que le français et la France sont désormais des considérations secondaires en matière de féminisme ? Surement pas ! Vous qui lisez ce post, vous seriez surpris de voir à quel point le féminisme français, et même plus largement francophone, est cité dans les médias US « internationalistes » comme le Post ou le NYT. La France, pour une féministe non hexagonale, ce n'est pas uniquement Beauvoir au pays de Saint-Ex' ou Hugo, ou le féminisme au temps de Charles De Gaulle, ou les filles confrontées aux fromages qui puent , pardon , aux délicieuses crêpes bretonnes. C'est aussi des idées, des luttes, et une matière très spécifique de les mener. C’est également une vivacité intellectuelle - et pas celle des intellos, mais celle des femmes "normales" - qui a toujours accouché de beaux bébés. La France, ou la Belgique, sont aussi importantes pour le féminisme contemporain que ne le sont les USA, le Canada, ou l’Angleterre. Ou le Mali. Ou l’Australie. Ou la Chine. Ou l’Argentine.
Quand la langue nous le permet, et français ou anglais sont généralement bien maîtrisés par les gens qui suivent ce site, nous avons la possibilité de découvrir les féminismes d’ailleurs. Et nous en avons presque le devoir. Ce qui réussit ici réussira demain, plus loin. Et les dangers qui guettent au loin seront demain ici. Roe vs Wade chez nous, Weinstein ici, et chez vous ? La P.M.A toujours aussi difficile chez vous (acronyme que je confondais avec P.M.U jusqu’à ce que je vienne sur ce site) , Metoo et sa prise de conscience chez vous, ici, ailleurs, une planète, une seule petite planète dont la moitié de la population voudrait juste bénéficier des mêmes droits et devoirs que l’autre moitié…
Ce développement personnel était trop long et je m’en excuse. Ou pas.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#3
Moi pis les incels: le point de vue d’une lesbienne.
On parle beaucoup des incel depuis l’attentat Toronto. Incel (INvolontary CELibate), c’est la façon dont se caractérise une sous-culture de communautés sur internet, principalement composées d’hommes (cis, hétéro et blancs) qui se décrivent comme étant incapables de trouver une relation amoureuse. Or, Jade Bérubé, une lectrice, nous offre ici une réflexion fascinante sur la façon dont ce mouvement a influencé les nuances masculines de son identité.
https://urbania.ca/article/moi-pis-les-incels-le-point-de-vue-dune-lesbienne/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#4
Seize actrices noires et métisses montent les marches de Cannes pour dénoncer les clichés racistes du cinéma.
Seize actrices françaises noires et métisses, dont Eye Haidara, Sonia Rolland et Firmine Richard, ont décidé de monter ensemble les marches du palais du Festival de Cannes, mercredi 16 mai. Le but : dénoncer la sous-représentation des personnes noires dans le cinéma en France. Emmenées par Aïssa Maïga, la comédienne à l’origine du livre collectif Noire n’est pas mon métier, les actrices ont été accueillies en haut des marches par la chanteuse burundaise Khadja Nin, membre du jury de la 71e édition.
https://www.lemonde.fr/cinema:lma/video/2018/05/17/seize-actrices-noires-et-metisses-montent-les-marches-de-cannes-pour-denoncer-les-cliches-racistes-du-cinema_5300537_3476.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1526563598
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#5
Nier la nécessité du féminisme en 2018 ?
Catherine Ouellet-Courtois Candidate au doctorat en psychologie à l’Université de Montréal
Fâchée, déconcertée, triste, profondément navrée. Voilà l’amalgame d’émotions qui viennent me visiter quand je me trouve devant des personnes qui nient la nécessité du féminisme en 2018 ou qui contestent la pertinence du mouvement.
http://plus.lapresse.ca/screens/6bc539e6-eb45-44d9-b5d0-8fb659383ab5__7C___0.html
Soyez la première personne à aimer.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#7
Pour une parentalité féministe.
Dans une tribune au « Monde », publiée à l’occasion de la Fête des mères, le collectif pour une PArentalité féministe (le PA.F) insiste pour que la parentalité cesse d’être pensée comme une expérience d’abord et avant tout féminine.
https://mobile.lemonde.fr/idees/article/2018/05/27/pour-une-parentalite-feministe_5305305_3232.html?xtref=http://m.facebook.com/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#8
La campagne #TuSerasUnHommeMonFils se penche sur la masculinité.
#TuSerasUnHommeMonFils est une campagne sur la masculinité qui vise à encourager l'égalité hommes-femmes en sensibilisant les mecs !
http://www.madmoizelle.com/campagne-masculinite-tu-seras-un-homme-mon-fils-925843
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#9
La Fondation des Femmes présente une campagne de sensibilisation pour changer les comportements face aux inégalités et au harcèlement.
http://jai-un-pote-dans-la.com/fondation-femmes-apprend-a-devenir-hommes/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#10
De ludic2
How to Raise a Feminist Son
We raise our girls to fight stereotypes and pursue their dreams, but we don’t do the same for our boys.
https://www.nytimes.com/2017/06/02/upshot/how-to-raise-a-feminist-son.html?lrsc=emailee_women_at_work_051718img
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#11
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail
Défense des victimes de violences sexuelles au travail.
L’accueil téléphonique de l’AVFT rouvre le 5 juin.
Après quatre mois d’interruption, l’AVFT rouvre son accueil téléphonique demain.
Rappel : Pourquoi cet accueil téléphonique avait-il fermé ?
Depuis plusieurs années, et particulièrement depuis 2016, l’AVFT fait face à un accroissement significatif du nombre de victimes qui la saisissent pour optimiser les chances que justice leur soit rendue. Un nouveau cap a été franchi en 2017, dans le sillage du mouvement « Metoo ».
Entre octobre 2017 et janvier 2018, l’équipe de l’association a été la « variable d’ajustement » d’un afflux de demandes d’interventions émanant des victimes mais également de nombreux professionnels en recherche d’informations, de conseils, de « guidage » dans les procédures de victimes de harcèlement sexuel au travail, les moyens supplémentaires que nous demandions depuis deux ans, indicateurs chiffrés à l’appui, ne nous ayant pas été accordés. Fin janvier 2018, cette situation n’était plus tenable ; chaque jour supplémentaire d’ouverture de l’accueil téléphonique signifiait – et signifie toujours – d’avoir ensuite à réaliser un nombre considérable de démarches, de mises en relations, mais aussi de la réflexion stratégique et des lettres à écrire.
Nous ne le rappellerons jamais assez : à l’AVFT, l’essentiel du travail est réalisé après le téléphone raccroché. Comme nous l’écrivions déjà en 2006, « l’entretien téléphonique est la porte d’entrée d’un processus complet », entretien qui occupe d’ailleurs moins de 10 % du temps de travail de l’association.
Qu’avons-nous fait depuis quatre mois ?
Pour quiconque en douterait, nous n’avons pas chômé : nous avons reçu des victimes qui avaient appelé auparavant, démarré des procédures, continué d’autres procédures, gagné un nombre significatif de procès – nous ne parvenons d’ailleurs pas à le faire savoir en temps réel – assuré des formations dans toute la France, amorcé et poursuivi des travaux de recherche juridique. Nous avons répondu présentes à des dizaines de demandes de rendez-vous, notamment institutionnels, dans cette période où la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail est un sujet montant.
Nous n’avons pas résisté à la nécessité d’ouvrir de nouveaux dossiers, alors que c’est objectivement déraisonnable. Mais sans alternative à proposer à ces femmes, comment « classer sans suite » leurs demandes ?
Comment nous ont-elles contactées pendant ces quatre mois ? Il y a bien d’autres moyens de saisir l’AVFT que via son accueil téléphonique. Pendant ces quatre mois, nous avons reçu des dizaines de demandes par mail et des dossiers de plusieurs centimètres d’épaisseur par la voie postale.
Pourquoi l’accueil téléphonique rouvre-t-il ?
Il n’aura échappé à personne (ou presque) qu’il n’a jamais été question pour l’association de fermer définitivement son accueil téléphonique. Nous avions annoncé une « pause », pour faire face au travail généré par les saisines de la fin de l’année 2017, pause qui prend désormais fin.
En réponse à la fermeture de l’accueil téléphonique en janvier dernier, la Fondation des Femmes a lancé une campagne de levée de fonds (#MaintenantOnAgit). Le fruit de cette collecte bénéficie pour moitié à l’AVFT et pour l’autre moitié à trois autres associations(1). Les fonds attribués à l’AVFT, qui s’élèvent à 100 000 euros, nous serons versés progressivement ces trois prochaines années. Ce soutien dans la durée est très précieux, car il s’inscrit dans le temps long du soutien judiciaire que l’association apporte aux victimes.
La mairie de Paris accorde également à l’AVFT un soutien financier accru et pérenne(2).
L’AVFT bénéficie en 2018 d’une subvention à titre exceptionnel du Conseil Régional d’Île-de-France(3), qui s’additionne à la subvention que l’association perçoit au titre de la Convention Pluriannuelle d’Objectifs (2017-2019) qui la lie avec l’État(4).
L’accueil téléphonique rouvre, parce qu’il est l’un des outils de travail de l’AVFT, qui allie expérience et expertise technique et juridique de longue date, posture engagée, et qu’il n’est pas substituable.
La pérennité de notre modèle d’intervention aux côtés des victimes, qui a fait ses preuves, reste cependant un enjeu majeur pour les droits des victimes de violences sexuelles au travail, pour les prochaines années.
L’équipe de l’AVFT
Notes
1. Le Collectif Féministe Contre le Viol, l’association rennaise Prendre Le Droit et l’association haute-savoyarde Espace Femmes Geneviève D.
2. 10 000 euros en plus des 15 000 euros votés annuellement dans le cadre d’une convention triennale.
3. 50 000 euros
4. 235 000 euros.
http://www.avft.org/2018/06/04/laccueil-telephonique-de-lavft-rouvre-le-5-juin/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#12
Déclaration des participantes à la rencontre « Femmes en résistance face à l’extractivisme ».
http://cdeacf.ca/actualite/2018/06/06/declaration-participantes-rencontre-femmes-resistance-face
Source avec lien:
Fédération des femmes du Québec (FFQ)
Source:
Femmes autochtones du monde
29 avril 2018 — Dans le cadre de la Rencontre internationale « Femmes en résistance face à l’extractivisme », 40 femmes autochtones, de différentes régions à travers le monde, se sont rencontrées dans le but de reconnaître le travail de chacune et de réaffirmer nos luttes à la défense de la vie et du territoire.
Au courant de ce rassemblement, nous avons partagé nos expériences, nos réflexions et nos savoirs. Nous affirmons clairement que nous sommes conscientes que la Terre Mère n’a pas de frontières, ce qui nous motive à nous unir dans nos luttes et notre résistance face à l’extractivisme.
Nous déclarons fermement que nous continuerons d’exercer notre intendance sur les terres, et notre droit de gouverner nos corps, nos territoires, notre souveraineté, notre façon de vivre, nos méthodes de subsistance et notre héritage culture.
Nous déclarons que nous sommes les Protectrices de la Terre Mère et les porteuses d’eau sacrée. Nous avons treize principes :
1. Croyances – Nous déclarons notre droit de pratiquer notre spiritualité en totale liberté.
2. Juridique – Nous déclarons appartenir à la Terre Mère et nous devons respecter ses lois naturelles. La Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones (DNUDPA) doit être mise en oeuvre universellement en conjonction avec la Conférence mondiale des peuples sur les changements climatiques et les droits de la Terre Mère.
3. Vision – Nous déclarons le droit pour les futures générations de vivre en harmonie avec notre Mère Terre, de la même manière sacrée et respectueuse que nos ancêtres.
4. Paix – Nous déclarons que la paix doit être restaurée pour tous les peuples et dans notre relation avec la Terre Mère.
5. Destin – Nous déclarons que nous devons entrer dans un processus de guérison avec la Terre Mère et devons prendre des décisions conscientes et honorables pour les sept générations à venir.
6. Liberté – Nous déclarons le droit d’être nourries par la Terre Mère, libres de la peur et de l’oppression.
7. Souveraineté – Nous déclarons la reconnaissance de la légitimité de notre souveraineté sur les systèmes de gouvernance colonialistes.
8. Éducation – Nous déclarons que nos langues, nos enseignements et nos pratiques ancestrales de subsistance, de collecte, et de cueillette, ainsi que nos traditions agricoles sont des connaissances sacrées pour nos peuples.
9. Politiques – Nous déclarons que la Terre Mère n’appartient pas aux gouvernements, aux compagnies ou à quelconques entités qui désirent l’exploiter.
10. Responsabilité – Nous déclarons que nous sommes les gardiennes de la terre et qu’il est de notre devoir de la protéger.
11. Bien-être – Nous déclarons le droit de protéger le bien-être de la Terre Mère de l’abus et de lui permettre de restaurer son équilibre.
12. Terre Mère – Nous déclarons que la Terre Mère est un être vivant avec les mêmes droits inhérents à tous les êtres vivants.
13. Humanité – Nous déclarons, en tant que donneuses de vie, que nous défendons la justice sociale et dénonçons toutes activités qui contribuent à la pauvreté, aux génocides et à la destruction de nos peuples socialement, politiquement, économiquement, culturellement et spirituellement.
Avec la contribution de toutes les participantes à la rencontre internationale « Femmes en résistance face à l’extractivisme » provenant de 13 pays à travers le monde: Afrique du Sud, Bolivie, Brésil, Cambodge, Canada, Colombie, Équateur, Guatemala, Mexique, Papouasie Nouvelle-Guinée, Philippines, Pérou et Turquie.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#13
Un podcast à soi (n°9) : La révolution sera féministe
Une création de Charlotte Bienaimé
Peut-on être révolutionnaire sans être féministe ? Peut-on réclamer l'égalité réelle, les mêmes droits pour tous, une démocratie plus juste, en oubliant la moitié de l'humanité ? De la Révolution française à mai-68, des grèves ouvrières aux occupations étudiantes, les femmes ont été les grandes oubliées des luttes sociales et politiques malgré leurs présences sur les barricades et dans les manifs. Qu'en est-il aujourd'hui, cinquante ans après mai-68 et l'émergence du mouvement féministe? En ces mois de mobilisation sociale importante, laisse-t-on la parole aux étudiantes, aux ouvrières, aux caissières, aux cheminotes, aux femmes de chambre ? Les habitantes de la ZAD parviennent-elles à faire entendre leurs voix ? Et finalement, est-ce que la véritable Révolution n'est pas celle des Irlandaises obtenant la légalisation de l'avortement, des Chiliennes et des Béninoises se mobilisant contre les violences, des actrices manifestants sur les marches du Palais ou des Américaines marchant contre la politique de Trump et le harcèlement sexuel ?
Avec :
Stéphanie et Zohra, salariées de Carrefour
Des habitantes de la ZAD, près de Notre Dame des Landes
Michelle Perrot, historienne, auteure (entre autre) de Mélancolie ouvrière , Les femmes ou les silences de l'histoire , et Histoire des femmes en Occident.
Fanny Gallot, auteure de En découdre. Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société, Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? et Le genre de l’engagement dans les années 1968.
Bibia Pavard, auteure de Que sais je, Mai 68 et Si je veux, quand je veux - Contraception et avortement dans la société française (1956-1979)
Lectures :
Comme on sème, on récolte, Voltairine de Cleyre
La commune se relèvera, Louise Michel
Je vous surprendrais par ma volonté, Romaine Moreton
Mercy, Mary Patty , Lola Lafon
Chansons :
Adaptation féminisée de
Juillet 36 des René Binamé
Je suis fille des Corrigan Fest
Par le collectif féministe liégeois A tantôt en vélo, en soutien à la ZAD.
Liens :
Site d'information sur la ZAD
Film « Reprise du travail aux usines Wonder », de Jacques Willemont
Mise en ligne :
06 juin 2018
Enregistrements :
mai 2018
Prise de son,montage, textes et voix :
Charlotte Bienaimé
Réalisation et musique originale :
Samuel Hirsch
Lectures :
Estelle Clément Béalem
Illustrations :
Anna Wanda Gogusey
https://www.arteradio.com/son/61660140/un_podcast_soi_ndeg9_la_revolution_sera_feministe
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#14
Nous ne viendrons plus
« Nous ne viendrons plus à vos soirées, à vos manifs, à vos fêtes, à vos spectacles, à vos réunions, à vos assemblées générales, à vos boulots, à vos lectures, à vos dîners. »
https://lundi.am/Nous-ne-viendrons-plus
Soyez la première personne à aimer.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#16
Tribune : “Non, on n'avorte toujours pas librement en France !”
À le voir célébré ces derniers jours, comme un droit inébranlable veillé par Simone, on en oublierait presque une chose essentielle : nous ne sommes certainement pas toutes égales face à la liberté d'avorter. Oui, même ici, en France, en 2018. Le Planning Familial tire la sonnette d'alarme dans une tribune à Marie Claire.
https://www.marieclaire.fr/tribune-planning-familial-avorte-librement-france,1271104.asp
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#17
Nosotras, el proletariado
Nous les femmes, Nous sommes le prolétariat.
Début 2018, l'éditeur Traficantes de Sueños a publié El patriarcado del salario de Silvia Federici. Alors qu’on assiste à une réémergence du mouvement féministe à l'échelle internationale, le débat sur les relations entre patriarcat et capitalisme revient lui aussi sur le devant de la scène, dans des discussions non sans controverse entre les féminismes et les gauches anticapitalistes, marxistes et socialistes.
http://www.revolutionpermanente.fr/Nous-les-femmes-Nous-sommes-le-proletariat
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#18
Sexisme, racisme, homophobie : il a bon dos, le politiquement correct !
Etre féministe est globalement une joie. C'est être porté-e chaque jour par un idéal d'égalité. C'est se stimuler en permanence pour chercher des arguments pertinents, en évitant les pièges et les impasses de sa propre pensée. C'est faire l'effort de chercher le bon ton pour parler aussi à celles et ceux qui ne pensent pas comme soi. C'est encore s'obliger à une forme d'honnêteté intellectuelle, en reconnaissant quand il le faut, qu'on a tort, qu'on a soi-même des réflexes sexistes, qu'on n'a pas pris la bonne direction pour aborder une question compliquée... C'est réfléchir, en somme, et ça c'est vraiment super bon !
Mais être féministe, c'est aussi prendre des coups. Disons-le, des coups bas. Se faire insulter parfois, le plus souvent par écran interposé car la toile anonyme le permet mieux que jamais. C'est recueillir dans le désordre des qualificatifs aussi aimables que "frustrée", "mal baisée", "has been", "poilue", "jalouse", "plaintive", "infantile", "coincée"... Et bien sûr "hystérique". Celui-là, je me le suis gardé pour la fin, parce qu'il ne manque pas de saveur. Je pose naïvement la question : quand je féminise gentiment mon titre de chèfe d'entreprise sans obliger personne à en faire autant, je reçois en retour des jugements aussi mesurés et respectueux de mon choix que "c'est laid!", "c'est horrible", "ça fait mal aux yeux", "c'est ridicule", "pauvre de vous", "quelle conne"... Qui est hystérique à cet instant précis ? Moi ou l'auteur-e de ces épithètes agressifs ?
Être féministe, c'est aussi se confronter régulièrement à un argument d'une malhonnêteté accomplie : celui du "politiquement correct".
https://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2012/12/11/il-a-bon-dos-le-politiquement-correct.html
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#19
Femmes • “Une révolution en marche”, conférence internationale à Francfort.
“Une révolution en marche”, pour première conférence internationale non-mixte, est organisée par Network Women Weawing the Future, et se déroulera les 6-7 octobre 2018, à Francfort.
Dans les mêmes dates, toutes les forces disponibles de Kedistan seront présentes au Pays de Morlaix, pour accueiller le public, au Festival des Autres Mondes, pour part d’ailleurs autour d’échanges et réflexions similaires, en partenariat avec Jin TV. Les kedi relaient volontiers, cette conférence qu’elles manqueront hélas..
Nous serons ravieEs de prendre connaissance et de partager également les retours de cette initiative… N’hésitez pas à nous contacter, si vous pouvez participer à l’événement.
In English : revolutioninthemaking.blogsport.eu
http://www.kedistan.net/2018/08/25/revolution-en-marche-conference-francfort/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#20
C’est urgent.
Echapper au confort de la pensée commune. Sortir de la torpeur qui consiste, dans le monde de la photo, à ne pas laisser aux femmes leur juste place. A évacuer cette question de la représentativité féminine pour se couler dans une surreprésentation masculine si évidente et si couramment admise qu’elle en devient presque invisible.
Mais les chiffres, eux, sont limpides.
Viensvoir s’engage à travers les deux éditos de Bruno Dubreuil et Oleñka Carrasco
http://viensvoir.oai13.com/egales/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#21
Les copines du patriarcat.
Réflexions sur la soumission consentie.
« Alors la femme glissa dans la résignation. Et, pour éviter la blessure, dans la complicité. […] Le sort des femmes n’échappait pas à la règle qui perpétue les grandes oppressions de l’Histoire : sans le consentement de l’opprimé – individu, peuple, ou moitié de l’humanité – ces oppressions ne pourraient s’étendre, ou même durer. » Gisèle HALIMI, « La cause des femmes », 1973
L’asservissement volontaire (des femmes) est une notion peu discutée dans les cercles féministes. Parce qu’elle dérange. Parce qu’elle est peu intelligible. Parce qu’elle met à mal certaines théories.
Pourtant, l’acquiescement des femmes à leur propre servitude est une réalité. Bourdieu lui-même l’avait théorisé dans son livre « La domination masculine », en posant l’idée que les classes dominées ne peuvent l’être qu’avec leur accord tacite.
Ainsi, ce n’est pas parce qu’on est une femme que l’on est par essence féministe.
Ce n’est pas parce qu’on est une femme que l’on s’oppose nécessairement à la domination masculine.
Ce n’est pas parce qu’on est une femme que l’on perçoit la nocivité des stéréotypes de genre.
Ce n’est pas parce qu’on est une femme que l’on comprend ce qu’est le patriarcat.
Ce n’est pas parce qu’on est une femme que les inégalités de genre nous révoltent.
Ce n’est pas parce qu’on est femme que l’on est nécessairement candidate à sa propre émancipation.
Les femmes sexistes existent, et ont toujours existé. C’est avec leur support que le système dans lequel nous vivons a pu se maintenir aussi longtemps, et se maintiendra probablement de longues années encore. L’adhésion aux normes patriarcales peut ainsi se traduire de différentes manières, bien que la conséquence (la perpétuation de la domination masculine) reste toujours la même.
https://egalitaria.fr/2018/06/09/les-copines-du-patriarcat/
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#22
Femmes, Noires, notre silence ne nous protégera pas !
« Nous nous déclarons en solidarité et sororité totales et précieuses avec Rokhaya Diallo (...) cible privilégiée de campagnes systématiques de harcèlement et de dénigrement (...) et toutes les femmes noires subissant au quotidien assauts racistes et sexistes », écrivent les quelque trente signataires de cette tribune et leurs soutiens.
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/200918/femmes-noires-notre-silence-ne-nous-protegera-pas?utm_source=facebook
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#23
Par Flo Marandet :
"Il fut un temps où la Terre était plate.
Si, si.
La Terre était plate.
On apprenait aux gens que la Terre était plate, alors la Terre était plate.
Tout le monde disait que la Terre était plate. Tout le monde croyait que la Terre était plate.
Alors c'était forcément une vérité universelle : la Terre était plate.
Depuis, évidemment, on s'est rendu compte à quel point les gens de l'époque se trompaient.
Aujourd'hui, au 21ème siècle, on nous apprend que les hommes ont plus de libido que les femmes. Tout le monde dit que les hommes ont des besoins sexuels, des pulsions incontrolables (c'est pratique pour justifier l'adultère, la tromperie, le harcèlement sexuel, le viol et la prostitution). Tout le monde croit que les femmes ont une sexualité passive et une libido en berne.
Si tout le monde le dit, c'est forcément vrai, non ?
Ou alors aurait-on encore au 21 ème siècle le même raisonnement de moutons obscurantistes qu'il y a des siècles ?
(désolée pour les mouton-ne-s ??????)
(Un indice : la nature a donné aux femmes un merveilleux clitoris ??)"
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#24
Le féminisme ne se résume pas à l’égalité des sexes
Le principe d’égalité des sexes élimine les femmes de la définition du féminisme. Le mouvement de libération des femmes perd toute efficacité si on exige qu’il ménage les sentiments des hommes. Affirmons-le haut et fort, le féminisme, c’est libérer les femmes du patriarcat.
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/231217/le-feminisme-ne-se-resume-pas-l-egalite-des-sexes
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#25
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#26
De marina001
Une réflexion de fond: le double langage des politiques dans certains pays.
Metoo ? Superrrrr ! Tant que les femmes sont sages, ne balancent pas les gens de mon camp, se contentent de chanter selon la partition que j'écris, et ne vont pas réclamer au delà de ce que je daignerai accorder...
Bref, faut rester sous tutelle.
Pas d'accord. On peut faire autrement. Ici les démocrates ont une autre règle : on te balance, sur des accusations sérieuses et corroborées ? Tu gicles. Tu te justifies. Tu reviendras après.
Une féministe celebre a fait l'objet d'une accusation de harcèlement récemment. Un dossier sérieux. Elle a quitté ses fonctions politiques et associatives d'abord, s'est justifiée ensuite.
Pas de silences. Pas de passe-droits. Plus jamais. Pour personne.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#27
De Hamadryade
https://youtu.be/4kC5oiHK1JA
Nous, qui sommes sans passé, les femmes,
Nous qui n'avons pas d'histoire,
Depuis la nuit des temps, les femmes,
Nous sommes le continent noir.
Refrain :
Debout femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout ! debout !
Asservies, humiliées, les femmes,
Achetées, vendues, violées,
Dans toutes les maisons, les femmes,
Hors du monde reléguées.
Refrain
Seule dans notre malheur, les femmes,
L'une de l'autre ignorée,
Ils nous ont divisées, les femmes,
Et de nos sœurs séparées.
Refrain
Reconnaissons-nous, les femmes,
Parlons-nous, regardons-nous,
Ensemble on nous opprime, les femmes,
Ensemble révoltons-nous.
Refrain
Le temps de la colère, les femmes,
Notre temps est arrivé,
Connaissons notre force, les femmes,
Découvrons-nous des milliers.
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#28
Déclaration de la Marche Mondiale des Femmes :
http://cdeacf.ca/actualite/2018/02/23/declaration-marche-mondiale-femmes-loccasion-journee
"Ce 8 mars 2018, Journée internationale des femmes, nous, femmes de la Marche mondiale des femmes, femmes diverses, de tous les peuples, toutes les races, tous les âges, nous nous rassemblons une fois de plus pour réaffirmer que nous poursuivrons notre Marche tant que toutes nous ne serons pas libres de toute oppression patriarcale, capitaliste et coloniale. Le féminisme est notre façon de vivre et les rues sont notre espace pour réclamer nos revendications.
Nous dénonçons le contexte politique mondial, contre lequel nous résistons, marqué par l’aggravation de la crise économique mais aussi sociale, politique, climatique et idéologique, nous dénonçons en définitive l’état de guerre totale qui nous affecte en premier chef, nous les femmes.
Nous dénonçons les arguments économiques et nationalistes qui visent à nous priver de l’exercice des droits et libertés fondamentales et, en conséquence, à bafouer l’autonomie des femmes et des peuples. Nous refusons toutes les politiques des gouvernements de droite, toujours plus radicaux, qui développent la haine, le racisme, la misogynie, l’intolérance et d’autres formes de discrimination. Nous restons fermes dans la lutte contre la criminalisation des mouvements sociaux. La lutte pour nos droits et nos libertés est juste, nous ne sommes donc PAS DES CRIMINELLES!.
Nous resterons dans les rues solidaires de nos camarades assassinées, pourchassées et privées de leur liberté et de leur latitude d’action politique.
Nous dénonçons et combattons l’avancée de la militarisation du monde, qui est une stratégie de contrôle de la vie des peuples. La militarisation renforce le néocolonialisme, le néopillage et l’appropriation par le capital des ressources naturelles ; elle est la base de l’enrichissement de l’industrie d’armement en ces temps de crise. Outre l’état de guerre permanent au Moyen-Orient et en Afrique, nous sommes préoccupées par les mouvements des puissances militarisées du Nord qui font peser une menace de retour à la guerre froide et par l’ingérence continue dans les pays du Sud où elles cherchent à promouvoir le modèle de démocratie néolibérale nordique comme étant l’objectif à atteindre.
Nous dénonçons les accords de libre-échange qui appauvrissent toujours plus les peuples du Sud. L’appropriation, la privatisation et la commercialisation du savoir, de la terre, de l’eau, de la santé, de l’éducation et des autres biens communs aggravent les conditions d’exploitation du travail des pauvres et laissent les générations futures sans perspectives, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté. L’industrie extractive et l’agro-industrie continuent de dégrader notre santé et nos conditions de vie, tandis que les élites politiques accumulent des richesses fondées sur la corruption et l’impunité et construisent des États au service des entreprises multinationales. Nous réaffirmons que nous continuerons à sortir dans la rue pour affronter cette situation, alors que les institutions du droit sont de plus en plus fragiles face au pouvoir du capital et ne fonctionnent pas comme elles le devraient. Les forces du marché minent l’État de droit et l’Etat social.
Nous dénonçons l’assassinat de la planète par l’institutionnalisation d’un universalisme occidental et la recherche effrénée du profit. Le cartel des multinationales sans morale détruit la terre mère qui nous nourrit. Les accords climatiques ont créé de fausses solutions qui reposent sur un marketing linguistique de plus en plus vide de sens et qui perpétuent la violence contre la nature. Nous, les femmes de la Marche mondiale des femmes, femmes des campagnes et des villes, sommes du côté de la vie. Nous donnons nos vies pour défendre la nature dans laquelle nous vivons, dont nous faisons partie et qui nous permet d’être là où nous sommes (l’eau, la terre et les forêts de nos territoires), parce que nous croyons en des modes de vie qui interagissent de façon durable avec les ressources naturelles.
Nous dénonçons un marché qui exploite et précarise les conditions de travail des femmes : longues journées de travail, bas salaires et exposition à toutes sortes de risques ; nous dénonçons la précarité du travail domestique et des soins. Un travail qui est la base même de la vie humaine, qui nourrit, harmonise, enseigne, protège. Un travail invisible et sous-évalué ! Nous remettons en question la division sexuelle du travail qui surestime le travail socialement conçu pour les hommes en se fondant sur le déni de la valeur du travail attribué aux femmes. Comment le monde peut-il considérer comme inférieur l’accomplissement des tâches les plus fondamentales de l’existence humaine, telles que l’acte de cuisiner qui nous nourrit ou celui de nettoyer le lieu où nous vivons et dormons?
Le travail des femmes est la base de la vie et constitue donc une importante contribution économique. Nous exigeons la reconnaissance de la valeur du travail domestique, car les contributions économiques vont bien au-delà de ce qui peut être monétisé.
Nous dénonçons l’industrie de l’aide internationale et les programmes de développement, en particulier ceux qui se concentrent sur les questions de genre, car ce sont les agents de la promotion des programmes néolibéraux et impérialistes, qui perpétuent la discrimination, la racialisation et l’exploitation des femmes des pays du Sud.
Nous dénonçons et continuerons toujours à dénoncer toutes les formes de violence parce que nous n’oublions pas la violence machiste à laquelle nous sommes confrontées chaque jour dans les espaces publics et privés. Nous le crions haut et fort. Ça suffit! Assez d’abus, de viols, de mariages forcés et de féminicides qui ne se produisent pas seulement dans les pays d’Asie et d’Afrique, mais sont le quotidien de la vie des femmes de toutes les classes et du monde entier. Nos corps et nos vies nous appartiennent et ce droit n’est pas négociable.
Nous célébrons, soutenons et participons aux initiatives qui visent à mettre fin au silence, comme les récents mouvements de dénonciation et d’occupation de l’espace public : Marcha das Mulheres, Time’s up, #metoo, Ni una a menos!, Vivas nos queremos! et la grève internationale des femmes, ainsi qu’à des initiatives qui renforcent les luttes permanentes et incontournables que nous tissons contre l’oppression du système patriarcal, capitaliste et colonialiste.
Nous célébrons les luttes et les résistances des femmes qui travaillent au niveau local, forgent de nouveaux discours et réécrivent l’histoire des populations marginalisées, mettant en lumière la diversité et le multiculturalisme des peuples, la solidarité comme stratégie de subversion du système actuel et comme stratégie d’humanisation et contribuant ainsi à la transformation des sociétés pour les rendre plus justes et égalitaires.
C’est pour tout cela et plus encore que nous, les femmes de la Marche Mondiale des Femmes, mouvement permanent d’action, nous marcherons ce 8 mars.
Nous allons mener des actions dans le monde entier pendant les 24 heures du 24 avril 2018 pour réaffirmer que “Rana Plaza est partout”; nous dénoncerons l’industrie textile, les multinationales et toutes les formes d’exploitation du travail des femmes.
Nous irons vers la XIème rencontre internationale qui se tiendra du 22 au 28 octobre, au Pays Basque, et où nous construirons collectivement des utopies et des alternatives, pour marcher vers un Monde de justice, de liberté et de paix!
Nous continuons à transformer notre douleur en force!
Nous continuons à faire confiance à la solidarité et au travail collectif!
Nous sommes toujours en marche, nous les femmes… Toujours!
Soumis par Mélissa Lessard le 23 fév 2018 - 10h49
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#29
La journée internationale des hommes
Le titre fait peur. C’est fait exprès.
Hier, c’était la Journée internationale des femmes. Et aujourd’hui, j’aimerais parler des hommes. Les hommes dont c’est tous les jours la journée internationale.
https://urbania.ca/article/la-journee-internationale-des-hommes/
Par Édouard Reinach
Soyez la première personne à aimer.
Elle.a
#30
Manifeste des 343 femmes européennes : "Mon corps, mes droits !"
"Nous, 343 femmes européennes, défendons une Europe des droits des femmes et de l’autodétermination."
https://www.nouvelobs.com/politique/20181011.OBS3771/manifeste-des-343-femmes-europeennes-mon-corps-mes-droits.html
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#31
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#32
Et pourtant, nous continuons à avancer : la lutte mondiale pour les droits des femmes.
Quand on y réfléchit vraiment, le fait que les femmes du monde entier continuent de lutter pour l’égalité des droits dépasse l’entendement. Les humains ont réussi à maîtriser le vol, marcher sur la lune et ont créé l’Internet, mais on ne peut toujours pas faire confiance aux femmes pour qu’elles prennent des décisions autonomes au sujet de leur propre corps, avoir la garantie de vivre sans violence ou harcèlement ou être payées le même montant que les hommes pour faire le même travail.
La suite ici https://www.equaltimes.org/et-pourtant-nous-continuons-a?lang=fr#.W5ghMC3pOU1
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#33
L’appel des historiennes françaises : « Mettons fin à la domination masculine en histoire ».
Avant les Rendez-vous de l’histoire de Blois (du 10 au 14 octobre), un collectif d’historiennes déplore le manque persistant de parité au sein de leur discipline.
https://mobile.lemonde.fr/idees/article/2018/10/03/l-appel-de-440-historiennes-francaises-mettons-fin-a-la-domination-masculine-en-histoire_5364200_3232.html?fbclid=IwAR0_TDmPBvi_IShALNTkS-qEst1u-m7WT2bcpojOge4vlK0noNu432nmF4w
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#34
Roman Frayssinet : la lutte pour les droits des femmes - Clique Dimanche - CANAL+
https://www.youtube.com/watch?v=wNBIR0LHTz4
C'est drôle en plus d'être vrai.
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#35
Allez, on s'auto-congratule d'être de foutues vâginiliiiiiiiiiiiistes ^^
Voici 21 raisons de dire merci à une militante féministe :
https://positivr.fr/21-raisons-dire-merci-militante-feminisme/?fbclid=IwAR3po_svIqqYxTB119HDZsfj557AOIXu5sC6OBg8D8UHyqUH6bRGOzeMSMQ
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#36
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#37
Lettre à mon clitoris, meilleur somnifère, anti-dépresseur et anti-stress que je connaisse.
Clitoris minuscules, fendus, enfouis, aplatis, en perle, en triangle, insensibles ou émergents: vous êtes tous beaux.
https://www.huffingtonpost.fr/entry/lettre-a-mon-clitoris-meilleur-somnifere-anti-depresseur-et-anti-stress-que-je-connaisse_fr_5d1c64c6e4b03d6116445b2d?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&fbclid=IwAR0Q6vGIgAAtcMg6_jyahXLKq3Iz7sNBG1nxhySUQuye-s09AhjbtHet-cc
4 personnes aiment ça.
Elle.a
#38
Parce qu'il faut remettre les choses en perspective
2 personnes aiment ça.
marina001
#39
Connaissez-vous Mina Loy, auteure de manifestes féministes au début du siècle précédent? Longtemps oubliée, elle fut redécouverte il y a quelques années via ses poésies. "Curieusement", alors que la poésie ne dura qu'un temps dans sa vie, on ne mentionne presque jamais ses textes féministes, qu'elle écrivit de son adolescence à sa mort... Un lien vers une compilation des textes en question ici
https://www.amazon.fr/Manifeste-f%C3%A9ministe-%C3%A9crits-modernistes-Mina/dp/2913549942/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=mina+loy&qid=1573924685&sr=8-2
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#40
Il serait temps d'admettre que les violences sexuelles sont un problème collectif.
Pour briser la loi du silence, il faudrait une révolution de la société.
http://www.slate.fr/story/186176/agressions-sexuelles-mineurs-revolution-societe-matzneff-springora?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR25t_6z50ku8nW9UTp23om2paJ6DbbyqEEQQD1P3ML4r5DTitDIxkNty2M#Echobox=1578655516
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#41
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#42
Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités.
https://www.youtube.com/watch?v=k7mPgaugF1U&feature=share&fbclid=IwAR2NcasnDmSEkG_Yt8EOfKfZDYTTtx1s-DiwXta0bjuDL4K6EhZaLam4c7I
Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir.
Une rencontre de l’Observatoire Égalité femmes-hommes de la Fondation réunit :
- Ivan Jablonka, historien et auteur de "Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités" (Éditions du Seuil, août 2019). Il a notamment écrit "Histoire des grands-parents que je n’ai pas eus" (prix du Sénat du livre d’histoire 2012), "Laëtitia ou la fin des hommes" (prix Médicis 2016) et "En camping-car" (prix Essai France Télévisions 2018) ;
- Laurence Rossignol, sénatrice de l’Oise, présidente de l'Assemblée des femmes, ancienne ministre des Droits des femmes (2016-2017).
Elle est animée par Juliette Clavière, directrice de l’Observatoire, et Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation.
——
Reconnue d’utilité publique dès sa création en 1992, la Fondation Jean-Jaurès est la première des fondations politiques françaises.
Lieu de réflexion, de dialogue et d’anticipation, elle agit depuis vingt-cinq ans pour construire un monde plus démocratique, comprendre l’histoire du mouvement social et ouvrier et inventer les idées de demain.
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#43
"Ceci n'est pas un consentement": une campagne simple et limpide.
Son message est important, essentiel même si on peut évidemment se désoler qu'il faille encore en passer par là parce que ce n'est malheureusement pas une évidence pour tous.
Une campagne qui rappelle donc qu'une femme a le droit de s’habiller comme elle le souhaite et qu’aucune tenue ne peut justifier une agression sexiste ou sexuelle".
Une variante de la fameuse affiche "This is not consent" de Charlotte Abramow.
https://www.rtbf.be/pure/article/detail_ceci-n-est-pas-un-consentement-une-campagne-simple-et-limpide?id=10438235&fbclid=IwAR0XiLgBl5leDrWGELtbdxrMjyvEAkLUS0j_NLt7nK2ELoMkvXiitNylHGM
3 personnes aiment ça.
Elle.a
#44
Nous sommes toutes des «petites connes».
Après les insultes du député UDI Meyer Habib, qui a qualifié des parlementaires de «petites connes» suite à leur participation à une danse pour dénoncer l’impact de la réforme des retraites sur les femmes, un collectif d'élues et militantes affirme que «les "petites connes" n’ont pas fini de faire enrager les sexistes de tout poil». Elles appellent à «faire du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, la meilleure réponse qui soit».
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/240220/nous-sommes-toutes-des-petites-connes?fbclid=IwAR3kB9a3M74PVzXM8cQYgUWeEgOoi0f9zzLSfIMCR2P15ELIQoSDgGzl050
3 personnes aiment ça.
Elle.a
#45
Le débat sur la place des femmes trans n’a pas lieu d’être.
Face aux attaques d’une minorité hostile aux femmes trans, qui leur dénie toute place dans le combat féministe, un collectif réaffirme la solidarité entre toutes les femmes.
https://www.liberation.fr/debats/2020/02/26/le-debat-sur-la-place-des-femmes-trans-n-a-pas-lieu-d-etre_1779708?fbclid=IwAR36k23INi_0yCaiGoJri21EmEerU4L3WsZuYOEWnMctFZdtFxpPP6R_x9Y
3 personnes aiment ça.
Lilas
#46
Ça fait du bien un peu de lire ça surtout après les actus récentes. Merci à tous les moeufs cis qui ont fait front pour nous soutenir.
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#47
Vous vous sentez l'âme d'une petite conne, vous voulez manifester le 8 mars contre la réforme des retraites ?
Voici un tuto pour la chorégraphie d'"A cause de Macron".
https://vimeo.com/382885904?fbclid=IwAR0OkCtSOGtiOpGlkAJuiX_BVSo0SBSWd_6vhctm4Fpon150jhSsWc0uk_g
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#48
Depuis un an, elle photographie les collages anti-féminicides sur les murs de Paris.
La photographe et militante Pauline Makoveitchoux immortalise les collages anti-féminicides qui couvrent les murs de Paris et d'Île-de-France depuis un an. Rencontre.
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/depuis-un-an-elle-photographie-les-collages-anti-feminicides-sur-les-murs-de-paris_35695851.html?fbclid=IwAR2WNVHA-854fSCVuuSJTkAEgYqN54yMAiLSAbbxATlKIQg_oDsQdEZa0BM
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#49
Pour la panthéonisation de Gisèle Halimi.
Plusieurs collectifs et personnalités demandent à Emmanuel Macron que l'avocate et militante décédée le 28 juillet dernier devienne la sixième femme à entrer au Panthéon. Un rassemblement sera organisé devant le monument le 11 octobre, date anniversaire du procès de Bobigny, emblématique de la lutte pour l'IVG et les droits des femmes.
https://www.liberation.fr/debats/2020/09/27/pour-la-pantheonisation-de-gisele-halimi_1800418?fbclid=IwAR3kic1aGZRw5HsyRpUD2n2oCAOmQBAKoTvR7rjlYmjZ9HW1cYI4Dt5bciI
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#50
Les médias complices du cyberharcèlement d'Alice Coffin.
Deux associations de journalistes, l'AJL et Prenons la Une, ainsi que le Collectif féministe contre le cyberharcèlement, dénoncent la vague de haine sexiste et lesbophobe qui s'abat contre Alice Coffin, autrice d'un essai Le génie lesbien, et dont certains propos, tronqués, ont été massivement diffusés dans certains médias.
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/151020/les-medias-complices-du-cyberharcelement-dalice-coffin?fbclid=IwAR2Mhxi-oPfGO78_kqxLF1ouF4N8RnxuBrxJpFPkOuf89iH9eC9UeiDoLoY#at_medium=custom7&at_campaign=1047
2 personnes aiment ça.
Elle.a
#51
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#52
LES FEMINISTES SONT-ELLES MISANDRES ?
Je vois passer régulièrement sur mon mur des déclarations telles que « les féministes ne sont pas contre les hommes, elles sont contre le sexisme », acompagnées, comme si ces postantes craignaient que ça ne soit pas assez clair, de protestations insistantes: « non, les féministes ne sont pas misandres ! »
Ces protestations insistantes sont profondément déprimantes aux yeux des féministes radicales.
D’abord, comment est-il possible que des féministes soient incapables de discerner l’illogisme quasi-oxymorique d’énoncés tels que: « nous ne sommes pas contre les hommes, nous sommes contre le sexisme » ?
https://sporenda.wordpress.com/2020/11/26/les-feministes-sont-elles-misandres/?fbclid=IwAR2Y7v6tOGefPy7GK5Xoo4yTVkBfMfoUzcJDOvNjV8mLV6RmEuP-O2zdDtw
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#53
"Le premier acte de violence que le patriarcat demande des hommes n'est pas la violence envers femmes. En réalité, le patriarcat ordonne aux hommes de s'infliger une mutilation psychique, qu'ils détruisent la part d'eux-même émotive. Lorsqu'un individu échoue à s'amputer de ses émotions, il peut compter sur les hommes patriarcaux pour mettre en place des rituels de pouvoir qui mettrons à mal son estime de soi."
3 personnes aiment ça.
Elle.a
#54
1 personne aime(nt) ça.
marina001
#55
Aujourd'hui... et les 364 jours qui suivent !
1 personne aime(nt) ça.
2 personnes aiment ça.
marina001
#57
Olympe de Gouges, une des premières féministes à s'être revendiquée comme telle, a fait l'objet de nombreux ouvrages. Trop sans doute ! Plutôt que de lui prêter des pensées d'un modernisme ébouriffant et totalement anachronique, revenons en au réel et lisons ce qu'elle a écrit , elle , et notammement son texte fondateur : la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Ici à petit prix sur Amazon :
https://www.amazon.fr/s?k=olympe+de+gouges&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3SEGRKUKG1OW3&sprefix=olympe+de+%2Caps%2C201&ref=nb_sb_ss_ts-doa-p_1_10
1 personne aime(nt) ça.
Elle.a
#58
1 personne aime(nt) ça.
marina001
#59
Un débat plutot franco-français mais qui contient une leçon universelle : on trouvera toujours des féministes "khmers rouges", mais elles sont tellement peu représentatives du féminisme dans sa globalité et des femmes en général que la première venue peut déconstruire... leurs arguments.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/éloge-des-hommes-construits-schiappa-répond-à-rousseau/ar-AAOSAph?ocid=spartandhp
Soyez la première personne à aimer.
marina001
#60
Pourquoi , plus que jamais , le féminisme en 2022 ? Parce qu'on est pas des chiennes qu'on calme avec un susucre. Dans tous les domaines , la chansonnette qu'on nous chante est : "vous avez déjà beaucoup obtenu, à la niche !". En fait nous avons trop peu obtenu pour ne pas cesser d'aboyer , et de mordre.
https://www.terrafemina.com/article/droits-des-femmes-7-raisons-qui-rendent-le-feminisme-indispensable-en-france_a362853/1
Soyez la première personne à aimer.
marina001
#61
Cachez ces féministes que je ne saurais voir... ou quand les poulets font du zèle non pas pour chopper les perpétrateurs de viols mais celles qui dénoncent les violeurs...  « Qui sème l’impunité récolte la colère » : pourquoi des libraires s’insurgent face à la censure de Gérald Darmanin ? (msn.com)  
Soyez la première personne à aimer.
Stanley34
#62
Ce texte est magnifique.
Je ne sais pas comment j'ai pu rater ça depuis deux ans.
Soyez la première personne à aimer.
Stanley34
#63
"Le premier acte de violence que le patriarcat demande des hommes n'est pas la violence envers femmes. En réalité, le patriarcat ordonne aux hommes de s'infliger une mutilation psychique, qu'ils détruisent la part d'eux-même émotive. Lorsqu'un individu échoue à s'amputer de ses émotions, il peut compter sur les hommes patriarcaux pour mettre en place des rituels de pouvoir qui mettrons à mal son estime de soi."
bell hooks, elle est géniale de bout en bout. C'est l'auteure qui parle le mieux des hommes, des violences que le patriarcat fait subir aux hommes, avec Virginie Despentes, l'autre très grande, qui m'a ému aux larmes, parfois, tellement elle comprenait ce qu'est la place des hommes dans le patriarcat.
Soyez la première personne à aimer.
marina001
#64
Les manifestes gouvernementaux ont-ils une quelconque importance ? Blablala politique la plupart du temps , non. Sauf dans un cas : quand ils s'accompagnent de crédits destinés à lutter contre les inégalités , pour les égalités. Le cas du voisin canadien est intéressant , il consacre des moyens financiers et humains au développement international du féminisme , mais semble oublier que les problèmes sont partout , y compris chez soi !  Canada’s Feminist International Assistance Policy  
Soyez la première personne à aimer.