En Allemagne, la lutte pour l'accès à l'avortement continue.A l'énoncé du verdict qui la condamnait à 6.000 euros d'amende pour avoir informé ses patientes qu'elle pratiquait l'avortement, la gynécologue allemande Kristina Hänel a été "horrifiée". Mais aussi convaincue que "cela ne pouvait plus durer ainsi".Menacée pour la même raison d'une sanction judiciaire, sa consœur de Kassel, Nora Szasz ne veut "en aucun cas" céder. "Nous n'avons pas peur!", affirment à l'AFP ces deux médecins prêtes à se battre devant la plus haute juridiction allemande.Sur le site internet de leur cabinet, les deux spécialistes informent leurs patientes qu'elles pratiquent les interruptions volontaires de grossesse (IVG). "Une simple mention parmi douze autres opérations de chirurgie ambulatoire que je mène en tant que gynécologue", précise Nora Szasz, renvoyée devant le tribunal.Car en Allemagne ce type d'information peut être assimilé à de la promotion voire de la publicité pour l'IVG, un délit passible de "jusqu'à deux ans d'emprisonnement ou une amende", selon l'article 219a du Code pénal.https://www.sciencesetavenir.fr/sante/en-allemagne-la-lutte-pour-l-acces-a-l-avortement-continue_122649
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