Les remarques de DomStock me font réfléchir... J'adorerais avoir des retours sur comment mieux s'y prendre :)
Qu'est-ce qui vous plaît, vous fait kiffer dans le sexe oral ? C'est quoi vos best practice ?
Hommes comme femmes...
Ce n'est pas exactement le sujet mais je le dis : j'ai horreur des cunnis, et des baisers, bref le buccal, la salive, ce n'est pas mon truc (fixation anale, désolée).
J'abhorre aussi les câlins, tout ce qui est sucré.
Une exception pour les cunnis suaves d'un petit ami du lycée, un dieu, j'en fondrais rien qu'en y repensant.
Mais bon, au-delà de la technique, le plaisir clitoridien ce n'est vraiment pas mon truc (trop aigu).
Je rappelle, pour convoquer de nouveau Freud (qui devrait bien avoir son point Godwyn à lui), que pour lui les personnes ayant des fantasmes sado-masochistes très fixes, n'ont pas atteint le stade génital, d'où un désintérêt pour cette zone. Qui n'est pas forcément à interpréter comme du machisme "sociétal". (Après… tout peut être lié.^^)
Quant aux purs machos dans les jeux BDSM : c'est précisément mon grand fantasme. (Même si ça heurte mes valeurs, tout autant que les femmes soumises).
Comment mieux s'y prendre ?
La question paraît rhétorique...
J'imagine que communiquer, c'est un bon début - mais qui en doute ? Chacun étant différent, kiffant à sa manière, selon sa sensibilité et son histoire, ça m'intéresse bien que mon partenaire m'explique, se dévoile, me guide dans cette exploration, et d'ailleurs ça m'excite considérablement... C'est un peu ce qu'on fait ici à longueur de temps. Pour revenir à la fellation, j'apprécie qu'on m'apprenne, en douceur, non en vérité sur un mode exigeant et autoritaire (puisqu'on aime), voire humiliant et brutal.
De la même manière, j'exprime, avec des mots (des textes), des gestes ou des soupirs, ce qui me fait m'envoler. Généralement avant la rencontre, ça simplifie les choses, mes goûts n'étant pas si répandus ...sauf ici (ex : j'aime qu'on gifle sèchement mon sexe et qu'on l'empoigne jusqu'à ce que s'y imprime la marques des doigts et des ongles, mais pitié pas de cunnis).
Vous n'imaginez pas les trésors de diplomatie que j'ai dû développer - la diplomatie n'étant pas inscrite dans mes gènes - pour expliquer, voire apprendre à des femmes à sucer ma queue.
Pourquoi ne pas faire de ce moment, quasi inévitable - pour ne pas dire absolument enthousiasmant - quand on explore la sensibilité d'un nouveau partenaire, un jeu et un plaisir ?
Il n'y a aucune raison que la façon dont vous (ou tout un chacun) aspirez à ce que l'on s'occupe de votre sexe à l'instant T soit innée. Et l'expérience acquise ailleurs n'est pas toujours bonne conseillère. Ce qui mènera l'un à l'extase (par ex : fellation avec torture des bourses - qui n'est pas l'apanage des soumis), fera tomber le désir chez l'autre.
Une illustration perso : je halète, je râle, je crie, et finalement je jouis - on croirait à un exorcisme - lorsque l'on me caresse le sommet du crâne en me tirant fortement les cheveux. J'éprouve un plaisir indubitablement sexuel chez le coiffeur. Oui c'est louche, et ça m'intéresserait d'ailleurs de savoir s'il y a d'autres personnes dans ce cas.
J'ai toujours été obligée de l'indiquer à mes partenaires.