Avez-vous fait dans votre existence, des actes dont vous avez le regret ou le remords ?
En BDSM principalement
Par exemple, ne pas avoir osé faire tel ou tel "jeu" par crainte, par inexpérience, par peur d'avoir mal ou de faire mal.
Autre exemple : avoir dit oui à une personne et le regretter ensuite .
Ou avoir dit non et le regretter tout autant !
Etre allé trop loin dans un acte qui aurait pu être dangereux, pour soi ou pour l'autre .
Je me souviens de deux jeunes femmes, dominatrices, ayant confié leur désarroi quant à la flagellation qu'elles avaient fait vivre à leur soumis.
Elles s'étaient laissées dépasser par leurs émotions, et avaient alors dépassé le seuil du supportable pour leur compagnon : l'une s'est arrêtée à temps, l'autre a porté un coup de trop et a perdu la confiance de son ami soumis.
Ces deux jeunes femmes se croisaient sur un forum BDSM, et ne se connaissaient pas
A l'occasion d'un échange sur un tchat ce soir là, où nous étions toutes les 3, elles ont répondu à mes questions (comme dab, je suis et resterai une incorrigible curieuse) et ont ressenti ce besoin de s'amender de cette expérience très mal vécue
L'une a décrit ce dépassement comme un danger réel qu'elle avait croisé et fait subir à son soumis : elle a ressenti une violence insoupçonnée en elle, et a su alors, que le fouet tenu devenait une arme redoutable .
Elle a stoppé immédiatement la flagellation, alors que son soumis appréciait grandement cette "puissance" en elle .
Elle a compris qu'elle perdrait la maitrise de son geste si elle poursuivait.
Elle raconta son histoire et nous avoua qu'elle n'avait plus repris son fouet depuis plusieurs mois.
La seconde domina n'a pas eu conscience de son geste de trop mais a ressenti cette violence grisante qui la possédait, sans pouvoir se contrôler.
Plus grave encore, elle n'a pas ressenti le BESOIN de se contrôler : elle ne se rendait pas compte qu'elle allait au-delà de la ligne rouge.
En détachant son soumis, elle se sentie "giflée" par les larmes de son visage, et compris alors être allée trop loin.
La relation a pris fin dès le lendemain : beaucoup de regrets et de tristesse pour ce couple brisé
Ces deux exemples sont rares à plusieurs titres : d'abord, peu de Doms "avouent" être allés trop loin, et heureusement, peu de Doms se laisser envahir par une violence "gratuite"
Une violence qui n'a pas de sens donc.
Ensuite, peu de Doms, hommes ou femmes, sont capables de reconnaitre une erreur "publiquement" : sur un tchat dédié certes, mais au vu et su des autres membres DS et SM
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